4 mois après la sortie de sa nouvelle saison, cette excellente série notée 93% est toujours dans le TOP 5 sur Amazon Prime Video.
Un succès dès ses débuts
Qui aurait cru qu’une série arrive à réconcilier un public lassé des films de super héros ? The Boys est une production exclusive à Prime Video créée par Eric Kripke (Supernatural, Gen V) qui s’inspire des comics du même nom. Au lancement de la saison 4 en juin dernier, The Boys enregistre + 21 % de spectateurs en plus, en comparaison avec la sortie de la saison précédente. C’est un véritable succès mondial puisque 60 % des téléspectateurs sont localisés hors des Etats-Unis. Au total, ce n’est pas moins de 1,3 milliard de minutes de visionnage qu’a comptabilisé The Boys, une donnée rapportée par Nielsen.
On sait déjà quand l'histoire de la série se terminera pusiqu'une saison finale est planifiée pour 2026, et ce ne sera pas tout ! Lors de la Comic-Con de San Diego, qui a eu lieu en juillet 2024, une série préquelle, Vought Rising, a été annoncée. Le public découvrira alors les origines de Vought. Patience pour le moment car une date n’a pas encore été communiquée.
L’envers du décor
Depuis Avengers: End Game il semblerait que les films de super-héros aient perdu de leur superbe et ne séduisent plus le public. The Boys a toutefois réussi à briser cette lassitude. Ici, il n'est plus question de voir les super-héros comme des modèles. Dans la série, les Sept sont dépeints comme des humains faillibles et corruptibles. Ces derniers sont mis en scène dans un savoureux mélange entre humour et enjeux sérieux.
C'est pour ça qu'on passe autant de temps à écrire des scènes émotionnelles, centrées sur les personnages. Si ces scènes ne marchent pas, alors on bascule dans la parodie. Si nos personnages n'ont pas l'air réels, si l'on ne peut pas s'identifier à eux, alors on est dans la farce - Eric Kripke, showrunner de la série, chez Premiere.
Contrairement aux blockbusters dans le genre, The Boys mise moins sur l’aspect spectaculaire pour raconter son histoire. Pedro Sabrosa, en charge des effets visuels, explique que "bien qu’ils racontent des histoires de superhéros, les romans graphiques d’Ennis et Robertson sont beaucoup plus ancrés dans la réalité que certains des mondes de superhéros que nous avons l’habitude de voir en adaptation au grand écran. Nous voulions que nos effets reflètent cela en étant plus crédibles et en gardant un certain niveau de réalisme".