Malgré des succès plus ou moins importants, la série Assassin’s Creed a réussi en peu de temps à se hisser au rang des séries les plus populaires du jeu vidéo. Un parcours qui n’a pas été sans difficultés.
À sa sortie en 2007, Assassin’s Creed a été une petite surprise. Une oeuvre imparfaite, mais suffisamment original et prenante pour rencontrer un succès important auprès du public, poussant Ubisoft à valider la production d’un second opus de ce qui allait devenir sa plus grosse licence.
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Rien n’est vrai, tout est permis
C’est en effet avec Assassin’s Creed 2 et "la trilogie d’Ezio" (comptant le second opus, le spin-off Brotherhood et Revelations) que la saga va réellement devenir une figure majeure du jeu vidéo contemporain. En 17 ans, celle-ci aura produit près d’une vingtaine de jeux (si l’on exclut de mineurs spin-offs pour mobiles) et un nombre conséquent de produits dérivés en BD, romans et films notamment.
En 2017, la licence connaîtra tout de même un changement important d’identité puisqu'avec Assassin’s Creed Origins sera décidé de revoir en profondeur le gameplay de la série, optant dorénavant pour un style de RPG plus proche d’un The Witcher, avec un fort aspect de looter et un système de combat très visiblement inspiré des Souls. Si les avis sur ces changements vont de l’adhésion à l’aversion, il y a une chose que les joueurs ne regrettent pas des premiers opus...
Et je me balance
En effet, comme illustré dans ce post reddit justement titré "La principale chose que je ne regrette pas des anciens jeux Assassin's Creed", les premiers jeux de la série avaient pour habitude de répondre de manière assez imprévisible aux inputs du joueur, faisant perdre au mieux un temps précieux, au pire plusieurs minutes de progression. Le "traversal gameplay" (c’est-à-dire les mécaniques de jeu liées au déplacement du joueur à travers l’environnement) a longtemps été l’un des points sur lesquels la licence itérait le plus progrès d’opus en opus. Si le parkour fait partie des arguments de vente de la série depuis son premier opus, c'était aussi un des points les plus perfectibles de son gameplay, les joueurs de l’époque ayant régulièrement décrié des commandes parfois assez difficiles à prendre en main.
Il est communément reconnu que c’est en 2014, avec Assassin’s Creed Unity, qu’Ubisoft réussi à créer les déplacements les plus satisfaisants de la série, aidé par la synergie d'un gameplay repensé et d'animations de grande qualité. Aujourd’hui, les joueurs attendent toujours la sortie d’Assassin’s Creed Shadows, récemment repoussé de 4 mois jusqu’au 14 février 2025, mais qui a déjà précédemment illustré son gameplay et les mouvements de ses héros. Si Ubisoft traverse une période rien de moins que compliquée, beaucoup d’espoirs reposent sur ce prochain jeu, dont la période du Japon féodal a longtemps été réclamée par les fans de la série.