Le portage qui fait scandale

L'annonce avait fait un petit boucan : Indiana Jones, le gros morceau d'Xbox à venir, arrive sur PlayStation 5. Microsoft a officialisé la nouvelle par l’intermédiaire d’une courte vidéo durant la conférence de la gamescom et elle n'était clairement pas au goût de tout le monde. Certains se sont sentis trahis puisqu'en février, Spencer avait tout de même déclaré qu'Indiana Jones ne serait pas l'un des quatre premiers jeux Xbox à venir qui seraient finalement commercialisés sur les plates-formes PlayStation. Cet honneur revenait bien à Grounded, Hi-Fi Rush, Pentiment et Sea of Thieves, mais la prophétie n'annonçait en fait que le début d'une stratégie à long-terme. Indy ne fait qu'emboîter le pas.

Phil Spencer avait d'ailleurs plus tôt tenu ce discours : “J'ai la conviction qu'au cours des 5 ou 10 prochaines années, les jeux exclusifs à un seul matériel constitueront une part de plus en plus petite de l'industrie du jeu vidéo”. Sur les réseaux, les fans font parfois sentir leur mécontentement ; “Je ne peux plus faire confiance à la marque Xbox. Ils auraient dû être francs dès le départ et dire à la communauté ce qu'il en était” a notamment déclaré un fervent membre de la communauté. Mais il va falloir s'y faire, Indiana Jones et le Cercle Ancien est désormais attendu pour le 9 décembre 2024 sur Xbox et PC, et pour le printemps 2025 sur PS5.

Ce n'est que le début...

Phil Spencer, très attaché à ses plans, s'est de nouveau exprimé sur la sortie d'Indiana Jones sur les plates-formes PlayStation, appuyant sur le fait que "nos franchises sont de plus en plus fortes" et que "la barre est haute pour nous en ce qui concerne le développement des jeux vidéo" : "Ce que je vois, c'est que nos franchises sont de plus en plus fortes, que le nombre de joueurs sur la console Xbox cette année n'a jamais été aussi élevé, alors je me dis que le nombre de joueurs augmente sur la plateforme console, que nos franchises n'ont jamais été aussi fortes... et que nous gérons une entreprise". Bref, il est clair que la course aux exclus n'est plus à l'ordre du jour.