Un prix de plus sur l'étagère

Alors que Baldur's Gate III est déjà titré de plus d’une trentaine de récompenses (allant du jeu de l’année 2023 au prix Pégase du meilleur titre étranger), le soft de Larian est une fois de plus mis à l’honneur. De fait, l’on pourrait penser que plus d'un an après sa sortie, le RPG cesserait petit à petit de faire parler de lui, c’est loin d’être le cas ! En effet, il vient tout juste de se voir décerner le prix Hugo, lequel célèbre les meilleures œuvres de science-fiction et de fantasy de l'année écoulée. Un prix qui récompensait uniquement les romans et les nouvelles, jusqu'à la période du Covid. Une catégorie dédiée aux jeux vidéo a alors été créée, mais celle-ci n'avait pas pour vocation de devenir une habitude. Mais ça, c'était sans compter sur Baldur's Gate 3.

“Les nommés et les prix Hugo ont déterminé ma liste de lectures depuis toujours, c'est donc un immense honneur d'être ici”, a déclaré le patron de Larian, Swen Vincke, lors de son discours de remerciement. “L'écriture de jeux vidéo est souvent sous-estimée. C'est un travail très, très, très dur. Pour Baldur's Gate 3, nous avons dû créer plus de 174 heures de cinématiques simplement pour pouvoir respecter les choix des joueurs et pour nous assurer que chacun d'entre eux aurait une histoire émotionnelle qui reflète ses choix et son action”, explique-t-il. “Cela prend beaucoup de temps et nécessite une très grande équipe, ainsi que beaucoup de persévérance et de talent. Je suis donc très heureux pour toute l'équipe à la maison, et très reconnaissant envers les fans”.

Une fin qu'il faut mériter

Si Vincke dit vouloir s’assurer que Baldur's Gate III soit aussi réactif que possible aux choix des joueurs, c’est loin d’être une blague ! De fait, et pour respecter les embranchements scénaristiques potentiels, le studio a récemment révélé que l’une des fin les plus rares du jeu n'avait été débloquée que par 34 joueurs (pour un jeu qui s'est vendu à plus de 10 millions d'exemplaires). Celle-ci concerne le personnage de Lae’zel, la guerrière Githyanki qui, lorsqu’elle est incarnée comme personnage principal, se voit refuser l’ascension par Vlaakith, la reine liche des Githyanki. Un rejet dur à avaler qui pousse la belligérante à mettre fin à ses jours…

Une rareté donc, qui s’explique simplement par le manque de popularité du personnage de Lae’zel, en plus du chemin particulièrement contre-intuitif qu’il est nécessaire d’emprunter pour accéder au dit dénouement. Il faut ainsi suivre le plan de Vlaakith pendant la majorité du jeu puis, au dernier moment, de choisir d’épargner le personnage d’Orpheus. Une action qui vous empêche d’accéder à l’ascension et qui amène à la fin tragique du personnage. Autant de paramètres qui rendent cette conclusion difficile à atteindre, en plus du fait que cette dernière est extrêmement peu mentionnée sur les wiki et forums du titre.