À l’orée de la sortie d’Assassin’s Creed Shadows, Ubisoft s’est délivré lors d’une interview. Les promesses d’antan ont manifestement été tenues, car les équipes derrière le prochain titre, s’inscrivant dans l’ère féodal japonaise, ont manifestement repoussé les limites de ce qu’ils pouvaient faire.
Un désir de vouloir faire mieux pour Assassin’s Creed
Assassin's Creed Shadows, de son ancien nom Assassin’s Creed Red, a longuement été attendu. Prévu pour le 12 novembre prochain, c’est pas moins de 4 années de développement qui vont s’achever pour les développeurs. Jusqu’alors, aucun autre épisode de la série Assassin’s Creed n’a demandé autant de temps pour être développé, mais pourquoi donc ?
Croyez-le ou non, ce n’est pas une question de budget ou d’un quelconque souci lors de la conception ou de la production du jeu, bien au contraire. La raison réside essentiellement dans une ambition immense de vouloir proposer aux joueurs l’expérience qu’ils méritent et c’est en effet ce que Karl Onnée a mentionné dans son entrevue avec GamesIndustry.biz.
Nous voulons toujours faire mieux, et c’est ce que nous essayons de faire avec Shadows. [...] Nous repoussons nos limites dans ce que nous pouvons faire.
Lors de cette interview, nous avons pu apprendre de nombreuses choses, notamment une notion qui a été jetée à la poubelle : la précipitation. Bien qu’il y ait des impondérables dans une entreprise, l’équipe de développement aurait émis le souhait de prendre le temps nécessaire (dans la mesure du raisonnable pour l’entreprise) pour développer AC Shadows. Et c’est ainsi que quatre années se sont écoulées ; cela peut paraître long, or ce n’est pas forcément l’avis de tout le monde.
Karl Onnée affirme que quatre années de développement constituent en réalité un équilibre parfait pour passer de la conception à la production. Il explique que le développement aurait pu prendre moins de temps avec plus de personnes, mais que fatalement cela n’aurait pas nécessairement donné plus de temps pour itérer, obtenir les commentaires des joueurs et de l’équipe pour voir ce qui fonctionne, et ce qui ne fonctionne pas, et analyser comment il est possible de faire des améliorations.
Globalement, nous voyons en Assassin’s Creed Shadows une vraie lettre d’amour ; un projet qui a été précieusement mené.
Créer un univers qui touche le public
Toujours dans la même interview menée par GameIndustry, Karl Onnée s’est aussi exprimé sur le décor de Shadows. Il a déclaré que le travail abouti sur Assassin’s Creed Shadows était le résultat d’une expérience acquise grâce à Assassin's Creed Odyssey, d’une puissance en matière de matériel, de la nouvelle version du moteur, mais aussi d’une vision claire de ce qu’ils voulaient faire.
Ubisoft émet manifestement le souhait de toucher un plus large public avec son nouvel opus, notamment les japonais. Ainsi, l’authenticité, le respect et l’apprentissage ont été les maîtres-mots pour ce chapitre.
Nous venons d'une position humble, nous ne savons rien et nous devons tout apprendre à partir de zéro (il est question de culture, d’architecture, etc.). Nous veillons à respecter les choses, car c'est quelque chose de très important pour les Japonais, comme c'est le cas dans de nombreux autres pays. [...] Nous voulons construire quelque chose qui, lorsqu'ils le verront et le joueront, leur permettra de reconnaître leur propre pays.
Les décors luxuriants et les panoramas plus vrais que nature ont constitués les raisons (parmi d’autres) qui ont poussé les joueurs à aimer Assassin’s Creed Odyssey. Alors, nous espérons fortement que l’expérience de jeu et l’immersion au sein d’Assassin’s Creed Shadows sera à la hauteur des attentes des joueurs et surpassera le voyage idyllique qu’on a pu vivre en Grèce il y a maintenant 6 ans.