En 1994, nous avions l'occasion de voir un véritable film Street Fighter. Alors oui, c'est un nanar… mais en attendant, il continue à faire (beaucoup) d'argent.
Une adaptation culte malgré elle
Plus d'une fois, le jeu vidéo a eu "l'honneur" d'être adapté au cinéma : les titres de combat en sont une grande démonstration. Nous avons déjà eu des projets Mortal Kombat franchement cultes (et même un nouveau film assez récemment), deux long-métrages Tekken en live-action et un certain "Street Fighter : L'Ultime Combat" en 1994.
Celui-ci était réalisé par Steven E. de Souza, réalisateur de renom ayant tout de même signé les deux premiers Die Hard pour ne citer qu'eux, avec des têtes d'affiche pour le moins spectaculaires : Jean-Claude Van Damme dans le rôle de Guile, Raul Julia dans celui de M. BIson, Kylie MInogue dans la peau de Cammy White… Quant à l'histoire, celle-ci adaptait les événements de Street Fighter II avec une certaine liberté.
Un succès sur le long terme
Alors, est-ce que ce film Street Fighter fut un succès ? En tout cas, pas critique : la presse comme les spectateurs l'ont particulièrement incendié. Des personnages adaptés un peu n'importe comment, une écriture au ras-des-pâquerettes et une mise en scène bancale auront directement issu la production au Panthéon des nanars. Et à vrai dire, ce n'est pas vraiment un problème quand on constate ses récents résultats sur les plateformes de streaming.
C'est dans un rapport diffusé lors de l'assemblée générale des actionnaires de Capcom du 20 juin 2024 que l'on a appris que Street Fighter : L'Ultime Combat rapportait… des dizaines de millions de yens chaque année. Hélas, nous n'avons pas de chiffre précis et il ne faut pas oublier que dix millions de yens équivalent à 57 330 euros. Compte tenu qu'il y a visiblement plusieurs dizaines de millions de yens annuels, le film Street Fighter rapporte donc au minimum 114 000 euros par an… Au minimum, on le rappelle. Pas si mal, pour un navet trentenaire.