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Les différences entre générations se font principalement ressentir dans le monde du travail, ou se mélangent de jeunes travailleurs sortant de l’école avec des personnes qui ont déjà fait leur bout de chemin dans l’entreprise. Parmi ces différences, il semblerait que la ponctualité soit un sujet régulièrement relevé par les patrons.
![Pour les jeunes de la génération Z, être en retard de 10 minutes au travail est normal](https://image.jeuxvideo.com/medias-md/171959/1719588215-153-card.png)
70% des baby-boomers ne supportent pas le retard au travail
En entreprise, il est courant de croiser des travailleurs de tout âge avec des manières d’être et de travailler différentes. Bref, dans un même open space vous avez aujourd’hui de fortes chances de rencontrer à la fois un baby-boomer, un millennial ou encore un jeune de la génération Z. Forcément, entre un baby-boomer et un genZ, de grosses différences peuvent se faire ressentir, notamment sur la ponctualité en milieu professionnel.
Généralement pour un baby-boomer, arriver au travail à l’heure (ou avec de l’avance) est essentiel et traduit même une marque de respect vis-à -vis de son employeur. À contrario, un jeune de la génération Z ne voit pas le problème dans le fait d’arriver une dizaine de minutes en retard au travail et il ne se qualifiera d’ailleurs pas de « retardataire » à proprement parler.
Si vous faites partie de la génération Z et que votre supérieur hiérarchique direct est un baby-boomer, vous pourriez donc vite être mal perçu de celui-ci lorsque vous arrivez en retard. En effet, selon une étude, plus de 70% des baby-boomers interrogés déclarent n’avoir aucune tolérance pour le retard alors que ce chiffre tombe à 40% pour les millenials, à 26% pour la génération X et à 20% pour la génération Z.
Un apprentissage mutuel entre les jeunes et leurs managers
Habitués à la flexibilité du travail à distance pendant la pandémie, nombreux jeunes peinent à s'adapter aux horaires stricts et à la notion traditionnelle de ponctualité.
Pourtant, derrière ce retard apparent, se cachent des aspirations profondes : la génération Z recherche avant tout un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et n'hésite pas à privilégier son bien-être mental au stress professionnel. Si cette flexibilité est appréciée par beaucoup, elle pose des problèmes aux managers qui doivent gérer des équipes aux rythmes de travail parfois disparates.
La solution ? Un apprentissage mutuel. D'un côté, les jeunes générations doivent s'approprier les codes de la ponctualité et de la gestion du temps, essentiels en entreprise. De l'autre, les managers doivent s'adapter aux aspirations de leurs employés et repenser les modèles de travail pour favoriser un meilleur équilibre entre vie pro et vie personnelle.
Car si la ponctualité reste une valeur importante, elle ne doit pas se faire au détriment du bien-être des salariés. C'est en trouvant un terrain d'entente que les entreprises pourront tirer le meilleur parti de cette génération talentueuse et pleine de promesses.
En résumé, le retard des jeunes ne relève pas d'un manque de respect, mais plutôt d'une gestion du temps à parfaire. Un dialogue et une adaptation mutuels entre générations sont nécessaires pour trouver un équilibre entre ponctualité et bien-être au travail.
Source : Fortune