Avec la sortie d’un nouvel épisode de la saison 4 de The Boys chaque jeudi, les semaines ont tout de suite une meilleure saveur. Désormais, on attaque une deuxième partie de saison dantesque et pleine de promesses ! L’épisode 5 est-il à la hauteur de la boucherie faite par Homelander la fois précédente ? Oui, c’est toujours autant un carnage dans cette saison et, en plus de ça, c’est très drôle. J’ai vu l’épisode 5 et je vous en parle ! Prenez garde à ne pas vous faire spoiler : on vous aura prévenus !
Mine de rien, cette quatrième saison de The Boys passe à une vitesse folle alors qu’on l’a attendue pendant presque deux ans. Tandis que ces nouveaux épisodes (les trois premiers) ont pris leur temps pour poser les grands rebondissements de cette saison, on a senti que le rythme commençait à s’accélérer avec la sortie de l’épisode 4. Une portion qui nous a démontré que Homelander était bel et bien le psychopathe qu’il pensait être et que cette saison 4 allait vraiment démarrer avec une deuxième partie bien folle comme la série d’Amazon Prime Video en a le secret depuis cinq ans maintenant. Après la conclusion de la première partie de la saison 4, jeudi dernier, on était clairement impatient de savoir si on allait avoir le droit à un nouvel épisode d’une qualité équivalente au précédent. Maintenant qu’on l’a visionné, on peut vous le dire : on a pas vu le temps passer, c’était à la fois désopilant et une vraie boucherie ! En supplément, on a même eu le droit à un lien très important avec la série dérivée Gen V et à un Ryan qui risque de marcher sur les traces de son père… Et on ne parle pas de Butcher !
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La saison 4 de The Boys tient toujours à la satire de la série : cette fois-ci, c’est Disney qui est visé et c’est très drôle
Depuis que l’on suit la série The Boys, on a toujours été habitués à la voir taper sur tous les sujets possibles et imaginables ou à se moquer plus ou moins subtilement de tout un tas de choses. Dans cette quatrième saison, on voit que la série n’hésite pas à railler le sujet de la politique, du fanatisme religieux, des conspirations et autres théories du complot mais elle ne se limite pas uniquement à cela. Dès l’entame de cet épisode, elle a mis les pieds dans le plat en prenant Disney pour cible. Eh oui, même la firme aux grandes oreilles n’est pas épargnée, il faut dire qu’elle est déjà source de pas mal de critiques dans notre réalité, donc autant dire que c’est du pain béni pour la série qui en fait ici son bouc émissaire.
Je dois avouer que c’est particulièrement drôle et cocasse de voir Vought International singer la conférence D23 de Disney, appelée ici V-52 Expo et ayant pour slogan « Par les fans, pour les fans ». Derrière cette façade, on ressent toute la dimension mercantile de la société, sa communication extrêmement lisse et qui cherche à tout prix à s’adapter à tous les publics par pur esprit capitaliste. Une avalanche de séries, une pelletée de films, des présentations millimétrées et un immense powerpoint qui reprend les codes du Marvel Cinematic Universe de Disney avec son planning à rallonge à travers un visuel présentant les phases 7 à 10 où chaque héros à le droit à sa franchise et même… à son Multivers.
Pour le coup, j’ai vraiment trouvé ça drôle, même si, comme on le disait, ça manque parfois de subtilité. Mais je vous rassure, il y en a quand même et certaines références, balancées ni vues ni connues comme cette allusion à la filmographie de Noah Baumbach (réalisateur de The Squid and the Whale (Les Berkman se séparent, en VF)) par The Deep, font mouche et nous font rire franchement. Au-delà d’être caustique, d’être une vraie boucherie - et pas forcément via le personnage auquel on s’attendait - et de nous montrer que Homelander pourrait bien faire de Ryan un vrai psychopathe, cet épisode avait une importance toute particulière. Plus particulièrement parce qu’il fait enfin le lien… avec la série Gen V !
C’était la folie dans l’épisode 5 de la saison 4 ! The Boys est toujours gore et drôle, et parfois les deux en même temps
Homelander a-t-il vraiment fait une croix sur son passé après les événements de l’épisode 4 ? Eh bien, pour ma part, je l'ai toujours trouvé aussi torturé… et manipulateur. Pour cause, celui-ci a décidé de changer son fusil d’épaule avec Ryan. Afin de le rallier à sa cause, il lui fait part de son passé, des manipulations dont il a été la victime et lui fait comprendre qu’il ne fera plus jamais cela avec lui. Le souci, c’est qu’il est totalement en train de faire le contraire ! On voit qu’il opère une manipulation insidieuse auprès de Ryan qui ne s’aperçoit de rien et quand on sait à quel point Homelander est un personnage narcissique qui a peur de tomber dans l’oubli, on peut y voir un moyen pour lui de perdurer à travers son fils. Enfin, on ne sait pas ce qu’il mijote mais, après cet épisode, je me dis que ça ne sent vraiment pas bon et que ça risque d’interférer dans son rapprochement avec Butcher…
Bref, si l’on met le cas Homelander de côté, on sent que la fin de cette saison 4 pourrait se transformer en un véritable massacre car on sent que le camp des Sept n’est pas si soudé que cela. Sans révéler les bouts d’intrigue de cet épisode, je me demande si le personnage de Sister Sage n’aura pas un rôle à jouer en cette fin de saison. On parle tout de même de la super-héroïne la plus intelligente du monde et on a du mal à croire qu’elle ne se doute pas de certaines choses qui ont lieu juste sous ses yeux… Après cet épisode, je dois dire que cette deuxième partie de saison nous tient en haleine, notamment en faisant enfin le lien avec le dénouement de la première saison de Gen V. En l’occurrence, on y voyait Butcher qui apprenait l’existence d’un virus capable de tuer les Sups (le nom anglais donné aux super-héros dans la série). Maintenant, lui et sa bande vont tout faire pour mettre la main dessus, quitte à se retrouver face à des animaux gavés au composé V.
Si ce cinquième épisode m’a paru si cool, c’est parce qu’il m’a montré que la série avait toujours ce côté « what the fuck », nous offrant un passage avec des poules carnassières aussi agressives que celles qui peuvent s’abattre sur Link lorsqu’il les taquine un peu trop dans les jeux de la licence The Legend of Zelda. En fin de compte, The Boys ne change pas sa formule et parvient à rester aussi débile et gore qu’à ses débuts, et c'est bien évidemment ce que l'on attend de sa part. En matière de carnage, entre les animaux mutants et l’hospitalisation qui tourne au chaos, on a largement eu notre dose cette semaine. Vivement l’épisode 6 !
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