Retour en 1978. Le grand artiste japonais que l’on connaît aujourd'hui n’est qu’ Akira Toriyama, un jeune mangaka en herbe avec des fins de mois dure à boucler. Par chance, le Weekly Shōnen Magazine, un magazine de manga hebdomadaire publié au Japon, organise un concours avec en récompense 3000 dollars et une importante visibilité.

Akira Toriyama de la chance dans son malheur ?

Malheureusement, ce concours ne lui sera pas d’une grande aide, il ne remporta aucune des deux récompenses. En réalité, il ne participa même pas vraiment au concours, fidèle à lui-même, en tant que bon retardataire, il loupa la date d’envoie limite de son travail au magazine et fut disqualifié.

Notre mangaka ne se laissa pas abattre et se tourna vers le concours d’un autre magazine, le Weekly Shōnen Jump qui lui n’offrait que 600 dollars. Par manque de choix, il se donne à fond en proposant une parodie de Star Wars intitulé Mysterious Rain Jack, Toriyama fut retenu auprès du magazine et repéré par Kazuhiko Torishima impressionné par son lettrage et son style unique.

Cet éditeur de légende dont beaucoup disent de lui qui est l’homme derrière le succès de Dragon Ball n’a pas hésité à prendre sous son aile le mangaka amateur.

Une rencontre qui a marqué les générations ?

Torishima guida Toriyama dans ses premières œuvres, notamment Dr. Slump, un shonen dans lequel on suit les aventures de la petite fille robot Arale Norimaki et de son créateur Senbei Norimaki. En lui donnant des conseils sur le style et les thèmes, il le conduira à la popularité de cette série qui sera publiée de février 1980 à septembre 1984 dans le Weekly Shōnen Jump.

Torishima donnera un conseil déterminant à Toriyama, apprenant son penchant pour le kung-fu et Jackie Chan, il lui conseille de l’expérimenter à travers son nouveau projet. Un conseil qui changera le monde du shonen car peu de temps après Dragon Boy le prototype qui évoluera plus tard en Dragon Ball fit son apparition dans le Fresh Jump un magazine dédié au one shot.