L’Histoire d’Hollywood est parsemée de Success Story qui enflamment le cœur des cinéphiles, mais aussi d’anecdotes plus sombres. Avant de devenir un réalisateur parmi les plus influents et les plus lucratifs de l’industrie, James Cameron fut viré sans préavis de son premier film. Ce fut LE coup de pouce du destin qui a paradoxalement lancé sa carrière.
Le "Roi" d'Hollywood
James Cameron est en 2024 le réalisateur le plus “bankable” de toute l’industrie cinématographique hollywoodienne. Le cinéaste canadien est parvenu à hisser trois de ses longs-métrages dans le TOP 4 des plus gros succès du box-office mondial. Avatar (2009), Avatar : La Voie de l’eau (2022) et Titanic se place respectivement à la première, seconde et troisième place du classement avec 2,92 milliards, 2,32 milliards et 2,26 milliards de dollars US. Ces sommes vertigineuses en font aujourd’hui un “intouchable” à Hollywood tant il transforme tout ce qu’il touche en or massif.
Bien avant que la saga Avatar lui accapare tout son temps, James Cameron a révolutionné la science-fiction avec Terminator (1984), Aliens Le retour (1986), Abyss 1989) et Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991). Il fut également à l’origine de True Lies - le remake de La Totale avec Arnold Schwarzenegger - avant de se lancer à corps perdu sur un projet titanesque… Titanic… qui va à jamais changer le 2e Art et dans une moindre mesure le monde du divertissement. Toutefois, la carrière de James Cameron a débuté de la pire des manières. En 1981, il est viré du poste de réalisateur sur son premier film.
Un licenciement salvateur
L’ascension par James Cameron du mont Hollywood s’apparente en 2024 à un parcours de santé. Tout réussit à l’esprit créatif derrière l’un des monstres les plus sacrés du cinéma : le Terminator. Toutefois, il a rencontré des difficultés sur son premier film. En effet, le réalisateur fut purement et simplement remercié après deux semaines de tournage sur Piranha II : Les Tueurs volants. Des dires des équipes présentes sur place, les conditions de travail étaient particulièrement difficiles dues à un budget réduit (145,786$) et un producteur omniprésent et omnipotent.
Le licenciement de son prédécesseur Joe Dante pour désaccords avec le producteur Ovidio G. Assonitis inaugurait rien de bon. C’est un James Cameron jeune et inexpérimenté qui se présente confiant sur le tournage avant de rapidement déchanter.Il fait face à des dépassements de budget, des retards de production ou encore des conflits entre les acteurs. Il est finalement viré par un Ovidio G. Assonitis mécontent du travail effectué et qui entrevoit un échec pour son film. Ce licenciement fut une bénédiction pour James Cameron qui ne garde aucune rancœur envers Piranha II : Les Tueurs Volants ni même le producteur. Selon lui, sans cet événement, Terminator n’aurait jamais vu le jour. On peut donc dire merci à Ovidio G. Assoniti.