Depuis un peu plus de deux semaines, les joueurs du monde entier peuvent se jeter à corps perdu dans l’exceptionnelle aventure de Final Fantasy VII Rebirth. Quatre ans après l’épisode Remake, FF7 Rebirth sort de sa zone de confort et propose une formule remaniée, entre monde semi-ouvert et portions scénarisées, qui a fait sensation. Maintenant, les yeux sont rivés vers la conclusion, le fameux troisième opus dont on attend impatiemment de découvrir le sous-titre. En attendant, on peut d’ores et déjà réfléchir à ce qui pourrait nous réserver cet ultime opus du projet Remake.
Le Highwind, la porte ouverte vers un véritable monde ouvert
Avec la sortie de Final Fantasy VII Rebirth, la trilogie suit une évolution graduelle. Tandis que l’on s’est familiarisé avec l’univers, les enjeux de cette trilogie et, surtout, la ville de Midgar dans l’épisode Remake, Rebirth, lui, nous fait découvrir le monde et les différents biomes que l’on peut visiter à travers la planète Gaïa. Grâce à cette ouverture, la formule a pu franchir un cap et migrer vers une structure en monde semi-ouvert. Par conséquent, on peut s’attendre à une formule encore plus ouverte dans le troisième et dernier opus, notamment parce que notre groupe sera amené à troquer le Tiny Bronco de Cid contre le Highwind de la Shinra. Pour les développeurs, c’est un nouveau défi qui s’impose à eux, en particulier parce que Naoki Hamaguchi, réalisateur principal de Rebirth, souhaite s’assurer que la carte puisse être autant explorée que celle que l’on arpentait dans l’épisode de 1997.
Ce qui devrait retirer une épine du pied des développeurs, c’est le travail déjà accompli dans Final Fantasy VII Rebirth en matière d’univers. Comme l’avait révélé Hamaguchi, une grande partie de la conception du troisième opus a d’ores et déjà été faite. Tetsuya Nomura, directeur créatif de Final Fantasy VII Rebirth, a même dévoilé que le développement de ce chapitre final a débuté en juin 2022. Cela pourrait d’ailleurs être un indice sur la sortie de la « Partie 3 », réduisant la fenêtre de lancement de quelques mois et pouvant même nous laisser espérer une commercialisation en 2027. Enfin, c’est un autre sujet ! Pour en revenir à la manière de revoir les méthodes d’exploration, en comparaison de Rebirth, Hamaguchi veut « absolument aborder la question de ce que l’on peut attendre de notre expérience avec le Highwind pour explorer le monde ». Il faut reconnaître que la perspective de survoler les contrées de Gaïa pour aller d’un point à un autre sera l’un des arguments phares de la suite de Rebirth. Il se pourrait bien que l’on tienne, d’ici quelques années, l’open-world que l’on espérait tant pour la licence Final Fantasy.
L’un des castings les plus incroyables de l’univers Final Fantasy, et peut-être plus encore dans la suite de FF7 Rebirth
Lors de la communication autour de Final Fantasy VII Rebirth, c’était l’un des points qui avait fait tiquer les fans : seuls Red XIII (Nanaki, de son vrai nom) et Cait Sith feraient partie des nouveaux personnages jouables de cet opus. Bien évidemment, il y a aussi Yuffie qui rejoint la bande mais, étant donné que celle-ci représentait l’héroïne principale du DLC INTERmission, celle-ci n’est pas comptabilisée dans les personnages inédits de Rebirth. Quid de Cid Highwind et Vincent Valentine donc, mais cela peut facilement se comprendre. Une fois de plus, le système de combat proposé par la trilogie Remake va devoir monter d’un cran supplémentaire, et il fallait bien (au moins) deux personnages supplémentaires pour cela et en garder sous le coude. Cependant, comme on l’a vu avec Rebirth, il n’y a pas que l’équipe originale de 1997 qui est jouable : Zack Fair a, lui aussi, eu droit à ses séquences contrôlables.
Du point de vue du scénario, la suite de Final Fantasy VII Rebirth pourrait bel et bien nous proposer l’aventure ultime, rendant hommage, si une sortie en 2027 se concrétise, à pas moins de trente années de Final Fantasy VII, sous les formes diverses et variées que l’on connaît. Compte tenu de la conclusion de Final Fantasy VII Rebirth, la troisième partie a effectivement toutes les clefs en main pour étoffer l’intrigue originale et la révolutionner à sa guise en piochant dans la multitude de personnages qui sont désormais indissociables de Final Fantasy 7. Beaucoup de joueurs le diront, les personnages de Final Fantasy VII sont la pièce-maîtresse de cette aventure. Par conséquent, découvrir ou même retrouver des visages connus - Angeal, Genesis, Weiss, Nero, Elfé, Evan (le demi-frère de Rufus) et bien d’autres encore, par exemple - est l’une des perspectives possibles pour la troisième partie du projet Final Fantasy VII Remake.
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À la fois, on sait et on ne sait pas où nous mène l’après FF7 Rebirth, et c’est ça qui est beau
Bien entendu, le volet qui succèdera à Final Fantasy 7 Rebirth doit garder à l’esprit qu’il lui reste encore le contenu des CD n°2 et 3 de 1997 à (ré)adapter pour conclure ce projet de remakes. Indéniablement, il faut s’attendre à ce que le groupe entame la traversée jusqu’au Village Glaçon et au Grand Glacier - par conséquent, un nouveau biome à explorer dans la ligné de ceux de Rebirth -, grimpe jusqu’en haut du Cratère Nord pour assister à la Réunion, avant de retourner à Junon, Corel, Fort Condor, Nibelheim, Cosmo Canyon puis Midgar, en passant bien évidemment par Mideel. Car, oui, comme on a pu le voir avec Rebirth, quelques petits aménagements ont été effectués pour fluidifier la narration et mieux répartir les différentes péripéties entre les différents volets. On a constaté, entre autres, que la Fusée Cité (Rocket Town, en version originale) avait volontairement été mise de côté dans Rebirth pour privilégier la région verdoyante et optionnelle (dans le jeu original) de Gongaga, fief natal du personnage de Zack. Et puis, il y a également toute la portion concernant le Wutai qui a été placée de côté pour faire l’objet d’un traitement plus approfondi - il y a effectivement beaucoup de choses à dire ! - dans la troisième partie.
Par conséquent, il faut sûrement s’attendre à une stratégie similaire dans la troisième partie, plus particulièrement dans la manière d’étoffer certaines zones plus ou moins en retrait dans l’expérience originale. On s’en est aperçu avec Remake : la Creative Business Unit 1 s’est fait une spécialité dans l’extrapolation, comme en témoignent ses dizaines et dizaines d’heures passées à Midgar dans l’opus sorti en 2020. En ayant ça en tête, on peut donc s’imaginer à découvrir une Fusée Cité, une bourgade de Mideel ainsi que d’autres passages d’une manière plus étoffée. Pour l’instant, le déroulé des événements est encore un secret bien gardé des développeurs, mais l’on peut s’attendre à quelques remaniements. De la même manière, en raison d’une scène inédite de Final Fantasy VII Rebirth, on peut d’ores et déjà se poser une question : serons-nous encore amenés à affronter les Armes dans cette dernière portion ? Tout en sachant le pacifisme avec lequel l’une d’elles à protéger Tifa au sein de la Rivière de la Vie et le rôle qu’elles ont à jouer dans le destin de la planète, nous pourrions avoir des surprises . Et puis, cerise sur le gâteau, il reste bien évidemment cette histoire à propos de ces mondes (les différentes timelines, en résumé) qui s’écoulent à travers la Rivière de la Vie et qui sont pleins de promesses vis-à-vis de la narration et qui décuplent le champ des possibles sur ce que pourra contenir l’après Rebirth .
Un lore encore plus développé et connecté aux remakes de Final Fantasy VII
Nous l’avions déjà fait remarquer à travers les nombreux papiers que nous avons rédigés pour accompagner la sortie de Final Fantasy 7 Rebirth, mais les emprunts au lore qui s’est développé autour de cet épisode sont légion dans ce second volet. Il y a même des références à d’autres jeux qui se sont incrustées dans les différentes scènes, à l’image de la glace bleutée que tient Elena lorsque les TURKs survolent le désert de Corel : un hommage à l’autre grande licence de Square Enix, chère au coeur de Tetsuya Nomura, Kingdom Hearts. D’ailleurs, en parlant de Tetsuya Nomura, on peut en déduire que tout ce qui a été créé autour de Final Fantasy 7 a eu et aura (sûrement encore plus) d’importance dans la troisième partie. C’est le créatif japonais qui a lui-même souligné cette piste en évoquant que la fin serait bel et bien connectée au film d’animation Final Fantasy VII : Advent Children. Ainsi, entre les éléments littéraires (romans et nouvelles, comme celle publiée récemment à propos de Cloud), filmiques et vidéoludiques, il va donc falloir se tenir à jour pour aborder l’après Rebirth dans les meilleures dispositions.
À travers cette dernière pierre de l’édifice « Final Fantasy VII, version remake », il faut donc s’attendre à une sorte d’interconnection liant un peu tous les projets, soit de manière superficielle (en glissant de légères références) soit en incluant des détails bien moins anodins. Récemment, Final Fantasy VII Rebirth l’a très prouvé très clairement en faisant la jonction avec Final Fantasy VII : Ever Crisis et les chapitres de The First Soldier. Sans forcément rentrer dans les détails, notamment pour éviter de vous gâcher la découverte, le jeu mobile a pris une tout autre tournure depuis la sortie de la suite de FF7 Remake et mérite grandement qu’on s’y intéresse. Ce n’est pas pour rien que les équipes ont décidé d’isoler la partie du jeu sur le Wutai, et l’on comprend mieux pourquoi. Encore plus même lorsque l’on a fini Final Fantasy 7 Rebirth ! Dans les grandes lignes, il faudrait bel et bien s’attendre à une guerre entre les forces de la Shinra et celles du Wutai, constituées en partie de l’une des branches du groupe Avalanche, et c’est peut-être ce que Séphiroth cherchait à créer depuis le début. Nul doute qu’entre ces nouveaux événements, les péripéties qui nous feront arpenter de nouveau les quatre coins de la planète et les rebondissements surprises et possibilités infinies suggérées par la fin de Rebirth, il y aura de quoi attendre fermement la véritable conclusion des remakes de FF7.