S’il y a bien une chose qui est grisante dans Baldur’s Gate 3, c’est la manière dont les personnages interagissent et se développent durant toute l’aventure ! Cette philosophie, conservée par le studio belge Larian, vient des prémices de la licence, à une période où BioWare détient toujours la main sur celle-ci et où les développeurs s’avèrent être influencés par… Final Fantasy, aussi étonnant que cela puisse paraître !
Larian a tout compris de ce qui faisait le sel de Baldur’s Gate !
Dernièrement, la franchise Baldur’s Gate a fait un retour remarqué grâce au travail prodigieux du studio belge Larian. Depuis sa sortie sur PC puis sur PS5, ce troisième volet rayonne et ne cesse de nous étonner, que ce soit grâce à ses possibilités ou en raison de joueurs toujours plus créatifs, allant jusqu’à réimaginer l’aventure à toutes les sauces. Pour livrer un troisième volet qui, avec le recul, va laisser une marque indélébile sur l'entièreté de la ludographie du jeu de rôle, le studio belge a dû longtemps batailler : une force qui a inspiré l’un de nos derniers JV Legends, visible dans cet article.
Ce qui a grandement aidé les développeurs de Larian Studios, c’est également l’immense travail réalisé en amont par les équipes de développement originelles qui ne sont autres que celles de BioWare, placées sous l’égide de Black Isle Studios à la fin des années 90 et au début des années 2000. En créant un univers doté de personnages si exceptionnels et uniques, BioWare avait frappé un grand coup et, avec Baldur’s Gate 3, c’est un héritage que Larian Studios a porté à bout de bras tout en se montrant à la hauteur de leurs prédécesseurs. Cependant, ce que l’on sait un peu moins, c’est Baldur’s Gate 3 ne serait peut-être pas ce qu’il est si le Baldur’s Gate original n’avait pas été influencé… par Final Fantasy VII !
Un aspect qui ne serait pas aussi fort sans l’influence de Final Fantasy 7
De prime abord, absolument rien ne relie Baldur’s Gate à Final Fantasy VII. Et pourtant ! Il y a quelques jours de cela, James Ohlen, Design Director et vétéran de chez BioWare, accordait entretien fleuve à la rédaction du site Rock Paper Shotgun pour évoquer tout un tas de choses, du prochain projet du studio aux plus anciens comme Baldur’s Gate 1 et 2. Bien qu’ils aient déjà acquis de l’expérience avec le premier volet, James Ohlen cite une source d’inspirations improbable au moment d’évoquer la suite. C’est lors d’une conversation avec le producteur d’Interplay Dermot Clarke qu’on lui mentionne la manière dont les personnages de Final Fantasy VII sont développés.
Il n’en fallait pas plus pour que James Ohlen lance le titre PlayStation afin de découvrir à quel point les équipes de Squaresoft avaient réalisé un prodigieux travail de développement des personnages. Même James Ohlen est sidéré, estimant que le casting de Final Fantasy VII fait « ressembler les nôtres à une bande de silhouettes en carton ». Cette différence notable a convaincu les membres de BioWare de travailler cet aspect et de revoir leur copie, aboutissant au résultat que l’on connaît et, de fil en aiguille, à ce souci de la narration, des dialogues et du développement des personnages que l’on retrouve dans Star Wars : Knights of the Old Republic ou encore Mass Effect.