Baldur's Gate 3 offre de très, très nombreux choix, et cela rend chaque partie unique. Cela se traduit par plus de 17 mille variations pour la fin, en sachant que le dernier patch ajoute de nouvelle choses pour l'épilogue et pour Karlach. Dans la plupart des cas, les joueurs tentent d'emmener leurs compagnons jusqu'au bout, mais d'autres n'ont pas du tout cette intention.
Baldur's Gate 3 : le champ des possibles fait jeu
Sorti sur PC début août et attendu sur PS5 dans quelques jours et sur Xbox d'ici la fin de l'année, Baldur's Gate III a incontestablement marqué l'été et l'année 2023. Un défi loin d'être facile à relever tant les grosses sorties s'enchaînent, entrecoupées de titre de grande qualité qu'on attendait pas forcément. Jeu de rôle développé par Larian et basé sur les règles de Donjons & Dragons, le titre offre une aventure palpitante qui atteint un niveau de personnalisation assez fou. Il y a des centaines de quêtes liées entre elle d'une façon ou d'une autre, plusieurs personnages avec leurs propres intérêts, des choix à faire partout.
Un seul meuble, croisé au hasard d'une exploration, peut cacher un grimoire qui emmène sur une quête pouvant durer des heures et dont les conséquence se font sentir à court ou long-terme. La somme de tous ces choix et de toutes ces quêtes accomplies font qu'il est difficile, voire impossible, de croiser deux joueurs ayant eu strictement le même parcours. Autrement dit, Baldur's Gate 3 dispose d'une énorme rejouabilité. S'il est possible de chercher d'autres quêtes, de résoudre celles que l'on connaît déjà d'une autre façon, ou d'explorer dans un ordre différent, il suffit concrètement de changer la composition de son groupe pour ouvrir de nouveaux chemins.
Ruiner l'avenir de tous les personnages, c'est possible
Dans la majorité des cas, les joueurs essayent de garder leurs compagnons en vie, et de les amener en plus ou moins bon état jusqu'à l'épilogue. Mais certains joueurs aiment pousser le système jusqu'au bout. C'est notamment ce qu'a fait Sparkism, qui raconte son histoire sur Reddit. Ce joueur s'est en effet donné le défi d'avoir la pire fin possible pour tous les personnages, et c'est plus difficile qu'il n'y paraît.
En effet, certains personnages avancent sur la voie d'une fin heureuse lorsque d'autres meurent. Il faut donc réussir à ménager la chèvre et le choux pour mettre tout le monde dans une situation critique. Cette histoire, relayée par IGN, indique par exemple qu'à un moment du jeu, on peut sauver (ou pas) un artiste. Le sauver permet de se débarasser d'un autre personnage plus tôt, et de quand même rendre "triste" un compagnon qui aurait pu être sur la voie de la fin heureuse.
Autre exemple : il est possible de tuer Karlach et Gale dès qu'on les rencontre ou en les ignorant, mais il est recommandé de recruter Astarion Wyll et Lae'zel. Avec cette configuration, il semble possible de pourrir la vie de tous les personnages et d'avoir une fin atroce pour tout le monde, qu'elle prenne la forme d'une mort pure et simple ou de personnages totalement détruits. Malgré tout, Sparkism n'a pas pu s'en prendre aux animaux, à savoir le chien Gratouille et le bébé Ours-Hiboux. Ces deux fidèles compagnons finissent bien quoi qu'il arrive, si tant est qu'ils ont été sauvés au préalables, ouf !