Si cette franchise avait été réalisée par Steven Spielberg, le personnage iconique de Disney interprété par Johnny Depp aurait eu un tout autre visage.
Pirates des Caraïbes est la saga qui a fait connaître au monde Johnny Depp. Pourtant, Jack Sparrow aurait pu avoir un tout autre visage si un certain projet de Steven Spielberg avait été retenu par Disney. Dès les années 90, le réalisateur a eu en effet l’idée de faire un film de pirates et voulait choisir Robin Williams pour incarner le capitaine préféré des fans. Avant ce choix, il avait imaginé Bill Murray (Ghostbusters) ou encore Steve Martin (Only Murders in the Building) pour le rôle. Mais malgré l’envie du cinéaste, Disney n’a pas partagé son enthousiasme pour le scénario et a préféré l'abandonner.
C'est seulement plus tard, en 2002, que le papa de Mickey se remettra aux corsaires, s'inspirant d'une attraction de Disneyland pour donner vie à Pirates des Caraïbes. C’est le producteur Jerry Bruckheimer qui a repris le scénario. Il a fait appel à Terry Rossio et Ted Elliott pour l’affiner et y incorporer des éléments surnaturels. Johnny Depp n’était, quant à lui, pas le premier choix pour Jack Sparrow (Michael Keaton, Christopher Walken ou encore Jim Carrey avait été proposé). Le jeune acteur prometteur qu’il était a finalement été choisi grâce au réalisateur Gore Verbinski. Un pari réussi qui a conquis le public et les critiques.
Un succès inattendu
Pirates des Caraïbes, avant d’être l’une des franchises les plus rentables, devait seulement être un "petit film de pirates". Pourtant, il a été un succès dès sa sortie, récoltant plus de 654 millions de dollars au box-office mondial. Contre toute attente, il est devenu un gros blockbuster et récolte aujourd'hui 80% de critiques positives sur Rotten Tomatoes. Et malgré l’envie de faire de Jack Sparrow un personnage secondaire, il a vite “volé la vedette” de Will Turner et Elizabeth Swann - comme le signale ce commentaire sur le site :
C'est Johnny Depp qui vole la vedette, créant un personnage de cape et d'épée si outrageusement régalant qu'il garantirait à lui seul des suites.
Après le succès de la malédiction du Black Pearl, en 2003, l’adaptation s’est transformée en franchise. Et malgré les critiques plus mitigées pour les derniers épisodes, les longs-métrages récoltent beaucoup de bénéfices comme le dernier en date, La Vengeance de Salazar, qui a remporté plus de 795 millions de dollars dans le monde.