Lors de son passage dans l’émission Popcorn : Alain Chabat, réalisateur (entre autres) d’Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, a dévoilé de nouvelles anecdotes sur le monologue culte d’Édouard Baer.
Alors que L'Empire du Milieu a laissé de marbre la presse comme les spectateurs - malgré de belles recettes au box-office -, les fans ‘d’Astérix et Obélix’ ne sont pas prêts d’oublier une autre adaptation des célèbres gaulois : Mission Cléopâtre. Eh oui, la création d'Alain Chabat sera de retour le 5 juillet 2023 dans les salles obscures, dans une version 4K avec même des scènes inédites ! Un comeback à petit prix - 5€ la place, même après la fête du cinéma - et qui va sans doute ravir celles et ceux qui ont découvert le film en 2002, lors de sa sortie d’origine. Près de 20 ans plus tard, Mission Cléopâtre est considéré comme une comédie culte, bien de chez nous. Avec plus de 14 millions d’entrées, il se classe à la 11ème place des plus gros succès du box-office en France, devant Avatar 2 de Cameron.
Des scènes cutles
Pourquoi un tel engouement ? Tout simplement parce que le long-métrange balance, pendant 1h47, phrase culte sur phrase culte… Mais, entre la performance de Jamel Debbouze (qui joue l’architecte Numérobis) ou de Christian Clavier et Gérard Depardieu (Astérix et Obélix), c’est surtout la tirade du scrib Otis, incarné par Édouard Baer, qui est à l’épreuve du temps. Vous savez, celle qui commence par “je ne crois pas qu’il y ait de bonne et de mauvaise situation”. À ce jour, en faisant le compte des différentes chaînes sur YouTube qui ont publié la séquence, celle-ci représente des millions de vues.
Dans le dernier numéro de l’émission Popcorn, Alain Chabat a dévoilé des informations inédites sur cette fameuse scène ! Pour celles et ceux qui en doutaient, Édouard Baer a bel et bien improvisé la quasi-totalité de son texte… “Il avait une phrase de départ, vaguement un truc au milieu et quelque chose à la fin” note le réalisateur, face à Domingo et ses invités. “Les autres personnages devaient répondre un truc. Au milieu, c’est du génie de Édouard Baer pur”. La plateau en a également profité pour saluer l’attitude de Jamel Debbouze - qui ne bronche jamais face aux expérimentations de son collègue. “Il ne becte pas la performance d’Édouard” affirme Alain Chabat. “Et en même temps, de temps en temps je ne regarde que Jamel, et je le vois emmerdé. De “putain, c’est mon pote, je vais pas le flinguer, mais quand même je sais qu’il est relou”. Il dessine carrément des triangles au sol”.