Tears of the Kingdom, le jeu-phénomène de la Switch

Révélé lors d'un Nintendo Direct à l'E3 2019, The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom reprend tous les codes de l'original, mais pousse le concept encore plus loin. Le premier épisode s'était notamment démarqué par une direction artistique fabuleuse et des mécaniques de jeu offrant une totale liberté aux joueurs. Le gameplay systémique qui permet, par exemple, d'embraser une clairière verdoyante avec une torche enflammée, a totalement séduit les fans et les curieux. En s'appuyant sur cette approche, les développeurs ont poussé l'idée encore plus loin en mettant en avant la notion de construction d'objets. Grâce à de nouveaux pouvoirs, Link est désormais capable de façonner un radeau automatique avec quelques rondins de bois et des ventilateurs. Il peut aussi jouer avec le temps pour atteindre des hauteurs insoupçonnées. La sensation d'exploration est littéralement décuplée et il faut franchement pinailler pour trouver des défauts. Mais l'un d'entre eux, même si ça ne paraîtra qu'un détail pour certains, n'a pas bougé d'un épisode à l'autre.

L'erreur canine de Tears of the Kingdom

Ces dernières années, un compte Twitter s'est amusé à répertorier les chiens des jeux vidéo que l'on peut caresser ou non. Et malheureusement, dans The Legend of Zelda : Breath of the Wild, on ne pouvait que s'en approcher sans pouvoir les carresser. On pouvait donc imaginer que Tears of the Kingdom allait réparer ce petit désagrément, mais il n'en est rien. Les canidés dans Tears of the Kingdom réagissent de la même manière que dans le premier épisode, mais il est impossible de les caresser. Tout comme dans Breath of the Wild, ils peuvent se lier d'affection avec le joueur et le mener vers des trésors cachés, mais l'interaction se limite là. Cela n'empêche pas à cette aventure d'être grandiose et immanquable sur Nintendo Switch, mais c'est une déception qui est remontée dans les dialogues de la communauté.