Un action-RPG en open world vous proposant de vivre votre propre aventure dans l’école de sorcellerie britannique ? C’est le rêve de tous les fans d’Harry Potter et c’est la promesse d’Avalanche Software et Warner ! Autant dire que la pression est grande. Poudlard nous a ouvert ses portes pendant une heure et on est en mesure de vous dire s'ils sont sur la bonne voie pour valider ce défi.
Le texte qui suit est une retranscription de la vidéo preview qui se trouve en haut de page.
Il était une fois... Hogwarts Legacy
Commençons par le commencement. Hogwarts Legacy nous plonge dans le monde fabuleux des sorciers, et ce bien avant les aventures d’Harry, Hermione et Ron. Nous sommes en effet dans les années 1890. Harry Potter n’est pas né, ses parents non plus d’ailleurs et Dumbledore n’est alors qu’un enfant. Pas de grandes figures historiques pour vous faire de l’ombre : dans Hogwarts Legacy c’est votre légende qui s’écrit.
Mais alors, c’est quoi l’histoire ? Et bien vous êtes un étudiant un peu particulier puisque vous débarquez dans l’école en cinquième année. Autant dire que vous avez pas mal de choses à rattraper pour être au niveau des autres élèves. Mais heureusement, vous pouvez compter sur vos capacités magiques hors du commun et votre étrange lien avec l’ancienne magie. Mais qui dit grands pouvoirs, dit grandes responsabilités… enfin plutôt grands problèmes dans ce cas. Car dans le monde des sorciers, c’est le bordel. Les braconniers sèment la terreur autour d’eux et les gobelins veulent se rebeller contre les sorciers. Et parmi eux, certains lorgnent sur cette fameuse ancienne magie dont vous semblez être la clé.
Autant vous dire que vos études à Poudlard s'annoncent aussi mouvementées que celle d’Harry Potter. Mais au milieu de toutes ces histoires, il va tout de même falloir trouver un peu de temps pour suivre les cours, vous faire des amis et découvrir Poudlard. On a d’ailleurs pu avoir un aperçu de certains personnages et ils ont l’air aussi hauts en couleur que bien écrits. Si ça continue comme ça, l’aventure à leurs côtés s’annonce palpitante à souhait. Et niveau quête, on a aussi été séduit pour le moment avec une parenthèse intéressante et un aperçu d’un contenu qui s’annonce très vaste. Et puis faire tout ça, ça vous permettra surtout d’avancer, d’apprendre de nouveaux sorts, de nouvelles potions, de trouver de nouvelles créatures… Bref, de devenir plus fort pour affronter les dangers qui vous menacent.
Ton propre sorcier
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, il va falloir créer votre perso. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que vous avez l’embarras du choix. Une quinzaine de formes du visage, une vingtaine de couleur de peau, une cinquantaine de coupes de cheveux et des tas de colorations possibles… Vous pouvez même pimper votre visage avec une grosse cicatrice bien badass, un petit grain de beauté, des taches de rousseur ou une paire de lunettes (et oui il y a les lunettes rondes d’Harry). Vous l’aurez compris, Hogwarts Legacy a mis le paquet pour que vous puissiez créer le sorcier de vos rêves. C’est inclusif à souhait et c’est un réel plaisir.
Surtout que la personnalisation ne s’arrête pas là. Malheureusement, nous n’avons pas pu faire un tour dans la Salle sur Demande qui promet du très lourd à ce niveau. Mais on a pu tout de même habiller notre sorcier à notre guise avec les apparences variées d’équipements. On a déjà hâte de voir toutes les tenues disponibles pour jeter des sorts avec classe.
Bienvenue à Poudlard
Et en parlant de choses classes, il est temps de vous montrer Poudlard. Et c’est foutrement beau. Les environnements sont clairement le gros point positif de ce Hogwarts Legacy. Les développeurs voulaient nous proposer un château dans lequel on a envie de se perdre pendant des heures… Et bien c’est réussi. On vous avoue que c’était même assez frustrant de devoir se contenter d’une session d’une petite heure.
Que ce soit en intérieur ou en extérieur, c’est un vrai petit plaisir pour les yeux. La direction artistique est aussi plaisante que bien pensée et permet de se repérer dans les nombreux couloirs du château. C’est véritablement bluffant. Et contre toute attente, c’est assez vivant là-dedans. Certes, les actions des PNJ sont assez limitées mais en courant dans les couloirs on entend les ragots des élèves et on se laisse surprendre par les arrivées impromptues de Peeves. Et même quand il ne se passe rien, la petite musique en fond est si agréable qu’on ne voit pas le temps passer.
Et puis les dévs ont vraiment le sens du détail. Que ce soient les animations des interactions ou la possibilité de voler entre les gradins du terrain de quidditch (oui comme dans Harry Potter et la Chambre des Secrets), le jeu est plein de petits éléments magiques qui vont ravir les fans.
Et puisqu’on évoque le vol, il est temps de parler balai. Et là encore, c’est un vrai petit plaisir. Survoler le château et pouvoir se rendre d’une cour à une autre en un clin d'œil, c’est ça la vie de sorcier que l’on a envie de mener. Et en prime, cela permet d’admirer les environnements sous tous les angles. Seule ombre au tableau : les déplacements parfois compliqués en vol, notamment dès qu’il s’agit de se frayer un chemin entre les arbres ou naviguer au ras du sol.
De façon générale, techniquement parlant le titre a quelques lacunes. Certaines textures sont hasardeuses, l’animation des personnages un peu rigide et les déplacements pas toujours très fluides. Pas de quoi gâcher l’expérience de jeu, mais on se doute que cela en refroidira certains. Malgré des décors somptueux, on ressent donc là les limites techniques du studio.
À vos baguettes !
Des limites, il y en a aussi côté combat. En fait, ça manque un peu de précision. Le verrouillage des ennemis nous a fait tourner en bourrique, certains enchaînements ne sont pas toujours très compréhensibles et la prise en main n’est pas des plus évidentes. Mais une fois qu’on s’est un peu fait la main, et ben c’est aussi plaisant que ça en a l’air.
Allez, un petit point technique s’impose. Et on commence avec les deux types de sorts. On a l’attaque classique, sans cool down, et les sorts spéciaux. Ceux-là, c’est à vous de les équiper sur une roue pouvant en contenir jusqu’à 16. Chacun d’eux affecte différemment votre ennemi ou votre personnage. Il est par exemple possible de disparaître pour une approche plus discrète avec le sortilège d’invisibilité ou de pousser votre ennemi dans le vide grâce à sortilège d'Expulsion. De façon générale, l’environnement est très utile en combat et ça les rend vachement intéressants.
Grâce à ça et aux enchaînements de sort, le jeu parvient à ne pas sombrer dans la répétitivité. Reste à voir, si c’est le cas sur la durée mais avec tous les sortilèges à débloquer par la suite, ça s’annonce assez palpitant. Et pour les yeux, c’est un vrai petit plaisir. Les enchaînements réussis proposent de belles chorégraphies de combat. Et oui, l’écran est chargé en informations, mais on s’y fait assez bien et le rendu global est plus que satisfaisant. Et puis c’est pas seulement joli, c’est dynamique aussi.
Parce que oui, les autres ennemis ne restent pas tranquillement là à attendre sans rien faire, loin de là. Ils sont même plutôt agressifs. Du coup, même quand vous ciblez un ennemi, il faut penser à esquiver ou parer si vous ne voulez pas vous retrouver rapidement KO. Ça donne aux combats un rythme soutenu et agréable digne des très bons jeux d’action. Et si un ennemi vous donne du fil à retordre, il est toujours possible d’essayer de nouvelles stratégies en misant sur d’autres sorts. À vous de choisir hein, mais on peut d’ores et déjà vous dire que oui, les Sorts Impardonnables sont quand même sacrément puissants et pratiques.
Alors, c'est comment Hogwarts Legacy ?
À la fin de notre session d’une heure, on ne demande qu’une chose : nous replonger dans Hogwarts Legacy pour en découvrir un peu plus. Le château de Poudlard et ses environs transpirent la magie et la passion. Première mission réussie : on a vraiment envie de s’y perdre pendant des heures et de fouiller les moindres recoins sans même y être poussé. Pour un open-world, c’est une immense qualité. Et puisque le système de combat et les nombreuses possibilités de personnalisation sont au rendez-vous également, on en redemande forcément, malgré les limites techniques.
Bien sûr, les fans de l’univers vont apprécier les nombreux clins d'œil laissés ici et là par les dévs et se laisser emporter par la musique digne de celle des films. Des visuels aux personnages en passant par la musique et les sorts, la magie opère. Reste à voir si elle ne s'essouffle pas avant la quarantaine d’heures a priori nécessaires pour finir l’histoire.
Avalanche et Warner ont donc réussi leur coup pour cette preview : les premières impressions sont plus que bonnes et Hogwarts Legacy nous a clairement donné l’eau à la bouche. Du coup on a franchement hâte de pouvoir déterrer tous ces secrets le 10 février prochain.