Longtemps attendu dans nos contrées européennes, Lost Ark est venu mettre un petit coup de pied dans la fourmilière des MMORPG. D’ailleurs, il n’a pas attendu le jour de son lancement en Occident pour être un carton : dès son accès anticipé, le jeu a donné le ton à propos de son potentiel et les joueurs n’ont eu de cesse d’affluer depuis presque trois mois. Toutefois, il n’y a pas qu’eux qui ont été attiré par l’aura du titre de Smilegate !
Sommaire
- Une population de joueurs largement présente
- Un énième MMO gangréné par les bots
Une population de joueurs largement présente
Contrairement à New World, le lancement du MMO Lost Ark n’a pas pris l’allure d’un pétard mouillé. Encore aujourd’hui, les chiffres de fréquentation sont affolants : à l’heure où sont écrits ces paragraphes, près de 500 000 joueurs sont en ligne, bien loin devant le précédent MMORPG d’Amazon qui en comptabilise plus de 20 000. La réussite du jeu n’est donc pas à prouver, et celui-ci dispose de suffisamment de contenus, notamment grâce aux serveurs coréens qui ont une grande avance et ont dévoilé le nouveau continent de haut niveau baptisé Elgacia, pour les retenir. Aux dernières nouvelles, les serveurs européens ont accueilli une nouvelle spécialisation ainsi qu’une région inédite.
En matière d’ajouts et de nouveautés, il n’y a pas de crainte à avoir. Toutefois, et comme l’ont relevé nos confrères du site For The Win, les expéditions dans l’univers d’Archésia ont mis en lumière une présence aussi étrange que conséquente. Derrière le quasi demi-million de joueurs qui enchaînent les quêtes et les donjons, l’affluence de bots se fait de plus en plus prégnante et il suffit de se poser quelques minutes pour s’en rendre compte.
Un énième MMO gangréné par les bots
Malheureusement pour lui, Lost Ark paie en quelque sorte la rançon du succès, à l'image de son lancement chaotique. Comme dans tout bon MMORPG qui cartonne, et ce dès le début, les bots ne sont jamais très loin. Bien au contraire, ils semblent très près et pullulent dans les régions et royaumes d’Archésia, à tel point qu’il est possible de croiser plus de bots en jeu que de véritables joueurs. À force d’observation, on les discerne rapidement des joueurs normaux et il est donc facile de les dénombrer. Résultat des courses, il est possible d’en compter des dizaines qui gambadent dans les décors du jeu, et ce, en l’espace d’une poignée de minutes.
Une telle présence ne vient pas remettre en cause les chiffres quotidiens d’affluence de Lost Ark, mais l’on peut s’interroger sur la répartition au sein de la population globale tant ils fourmillent de plus en plus au sein du MMO, et notamment en raison de son modèle économique (le free-to-play) et de bien d’autres facteurs. Effectivement, du fait de son succès, Lost Ark dispose d’une base de joueurs très volumineuse et, forcément, demandeuse en termes de matériaux ou d'objets que les bots peuvent rassembler et vendre.
Là où les serveurs coréens sont plus réglementés, la version occidentale a beau être prémunie d’un anti-triche, il peut s’avérer vulnérable d’autant que les mesures les plus évidentes ne sont pas forcément implémentées. Cette présence cause donc des problèmes au sein du jeu, et même au-delà : on se souvient des délais d’attente de connexion aux serveurs, et la présence des bots est un élément qui vient, une fois de plus, mettre des bâtons dans les roues des joueurs.