The Batman, le dernier film mettant en scène le chevalier noir le plus populaire de l'univers DC Comics, n'a pas révélé tous ses secrets… Une scène cachée vient effectivement de faire surface. Et bonne nouvelle, elle nous permet de contempler un Joker pour le moins effrayant.
Un Joker plus terrifiant que jamais
Si la transformation de Colin Farrell (pour incarner Le Pingouin) avait surpris beaucoup de monde, attendez de voir celle de Barry Keoghan dans le rôle du Joker. En effet, The Batman, le film qui a mis tout le monde d'accord et qui a fait plus de 450 millions de dollars de recettes, vient de révéler, comme prévu, une scène inédite.
Même si l'on peut voir un proto-Joker joué par Barry Keoghan après le générique du film, il est impossible de distinguer le personnage nettement. Dans cet extrait inédit qui montre Batman qui rend visite au Joker à Arkham, c'est tout l'inverse. Même si le grand méchant est caché derrière une vitre blindée de prison, on peut distinguer son apparence qui est plus qu'effrayante. Le Joker de The Batman est complètement défiguré comme vous pouvez le constater en regardant l'extrait supprimé du film qui est disponible ci-dessus. Son crâne est dégarni, brûlé, et ses lèvres sont découpées, ce qui lui allonge son sourire et lui donne un ton bien plus flippant que ce que l'on a déjà pu voir dans les précédentes productions cinématographiques mettant en scène le personnage. On pense au film de Tim Burton (Batman de 1989), mais aussi à celui de Christopher Nolan (The Dark Knight de 2008), de David Ayer (Suicide Squad de 2016) ou encore de Todd Phillips (Joker de 2019).
Une référence à Hannibal Lecter !
Dans cette scène donc, Batman demande de l'aide au Joker pour déchiffrer des messages du Riddler et ainsi avoir un temps d'avance sur son adversaire. Malheureusement pour Batman, c'est peine perdue… Le Joker préfère lui rire au nez. D'après de précédentes interviews, ce Joker joué par Barry Keoghan (Dunkerque) est grandement inspiré de Hannibal Lecter dans le film légendaire Le Silence des Agneaux, mais aussi de The Elephant Man de David Lynch.
Il a cette maladie congénitale. Il ne peut jamais s'arrêter de sourire. Mike et moi parlions de The Elephant Man parce que j'adore David Lynch. Et je me suis dit : "Peut-être qu'il y a quelque chose à faire. Oublions l'histoire où il est tombé dans une cuve de produits chimiques (…). Et si c'était quelque chose qui l'a touché depuis sa naissance et qu'il a une maladie congénitale qui l'empêche de s'arrêter de sourire ?" Matt Reeves, réalisateur de The Batman