Parmi les projets de longue date dont on ne sait toujours pas grand-chose, Beyond Good & Evil 2 tient une place de choix : on se demande même s’il va sortir un jour. Une enquête nous parvient aujourd’hui, révélant un détail crucial…
Beyond Time, Good & Evil
Les Arlésiennes du jeu vidéo, il y en a eu un bon paquet : on peut par exemple citer, en leur temps, Duke Nukem Forever ou The Last Guardian, qui avait mis un temps infini à sortir et qui avait excité toute une population durant plusieurs générations. Mais Beyond Good & Evil 2, lui, en est à un autre stade encore (quoique concurrençant sérieusement le retard du Duke) et aujourd’hui, les doutes quant à son bon-développement subsistent.
Histoire de rassurer les plus téméraires - ou peut-être pas ? - le journaliste Jason Schreier a publié un article sur Bloomberg depuis lequel il se confie sur l’avancement du jeu, en s’appuyant évidemment sur ses propres sources : figurez-vous que oui, Beyond Good & Evil 2 est toujours en conception et Ubisoft n’aurait rien lâché. Ça, c’était pour la bonne nouvelle.
Une sortie au 21e siècle envisagée ?
La “mauvaise” nouvelle, c’est que l’enquête révèle que le jeu n’en serait qu’à sa… préproduction. Un stade préliminaire malgré toutes ces années de développement : on rappelle que la première fois que l’on entendait parler de Beyond Good & Evil 2, c’était en 2008 avec un trailer qui parait aujourd’hui préhistorique, tant de l’eau a depuis coulé sous les ponts.
Forcément, une telle indication de la part de Bloomberg sonne comme un upercut pour tous ceux qui espéraient mettre la main sur le jeu l’année prochaine, voire en 2024 : le titre d’Ubisoft n’est clairement pas près d’aboutir et il va falloir prendre son mal en patience avant qu’il ne soit réellement concrétisé.
Rappelons que c’était Michel Ancel qui menait originellement la danse, avant de quitter Ubisoft en 2020 pour laisser le chantier derrière lui. Depuis, les dires varient à droite et à gauche : pour le créateur de Rayman, Beyond Good & Evil 2 était alors ''“en bonne voie”'' tandis qu’Yves Guillemot, à la tête d’Ubisoft, déclarait que la gestation ''“avançait bien”''. D’un autre côté, une enquête publiée le média Libération il y a deux ans pointait du doigt un développement “chaotique” ainsi que des méthodes de management difficile à supporter pour certains employés. Des révélations qui avaient d’ailleurs provoqué la colère de Michel Ancel.
Un projet aux ambitions démesurées, mais révolutionnaires ?