En tant que marque bien implantée sur le marché, l’entreprise tente de nouvelles choses. Claviers, souris, et même console portable, Asus tente un nouveau défi : le développement d’une manette Xbox Series, dénommée la ROG Raikiri Pro.

Petite précision, il existe deux manettes Asus pour Xbox :

• ROG Raikiri : sans écran, connexion filaire sur Xbox et PC, deux boutons à l’arrière.
• ROG Raikiri Pro : avec un écran OLED, connexion par câble, Bluetooth et dongle USB, avec quatre boutons à l’arrière.

De la même manière, la croix directionnelle n’est pas la même sur les deux modèles. La ROG Raikiri Pro ne dispose pas d’une croix classique “à la Nintendo”, mais d’un D-Pad plat à huit directions.

Voir la Asus ROG Raikiri Pro sur TopAchat

Voir la Asus ROG Raikiri sur Amazon

Présentation et caractéristiques de la Asus Raikiri Pro

Ce qui saute au yeux avec la ROG Raikri Pro, c’est bien évidemment la présence d’un petit écran OLED juste au-dessus du logo Xbox. Nous reviendrons bien évidemment sur ses fonctionnalités et son intérêt. La manette garde peu ou prou les mêmes dimensions que la manette Xbox Series classique, aucun changement majeur à ce niveau là. Non, ce qui va changer, ce sont les options de personnalisation de cette manette ROG Raikiri Pro.

Design et ergonomie

Asus oblige, on retrouve une manette au style futuriste avec des lignes de rétro-éclairage RGB qui traverse en diagonale la face avant de l’objet. Les sticks analogiques asymétriques sont légèrement plus creusés que sur une manette classique, ce qui accroche beaucoup mieux le doigt. Ajoutons à cela une texture anti-grip plus prononcée que sur la manette Xbox Series, et vous avez là une manette parfaite pour celles et ceux qui ont tendance à la laisser glisser entre leurs mains.

Bien évidemment, les quatre boutons ABXY sont présents sur la Raikiri Pro, avec un léger twist. En effet, dès le premier coup d'œil on peut remarquer que la police des touches n’est pas la même. Asus a opté pour un design plus “futuriste” avec un effet 3D, mais heureusement, le code couleur est exactement le même que sur une manette Xbox classique.

Le bouton Xbox est légèrement plus petit pour laisser place à l’écran OLED de 1.3 pouce afin d’y afficher toute une ribambelle d’informations. Sans le logiciel Armoury Crate, vous ne verrez que le logo Asus ROG se répéter en boucle, mais pour une utilisation normale, vous pourrez y découvrir diverses informations comme le niveau de batterie, votre profil, etc.

Le D-pad change énormément par rapport à une manette Xbox normale. Adieu la croix directionnelle à la Nintendo, on retrouve ici un D-pad circulaire vous permettant de bénéficier de 8 directions (4 directions classiques + les diagonales). En jeu, vous pourrez en profiter dans certains jeux de combats à la Street Fighter, mais globalement, vous n’en aurez jamais besoin dans tous les autres jeux.

L’une des fonctions les plus sympathiques de la ROG Raikiri Pro est la possibilité de régler les gâchettes en deux modes différents. En effet, à l’arrière de la manette, on retrouve des petits switchs qui permettent de passer les gâchettes en mode “bouton”. Concrètement, cela vous permet de profiter d’une course plus ou moins longue sur les deux gâchettes, ce qui est idéal selon les jeux auxquels vous jouez. Pour un jeu de tir classique ou de la simulation automobile, il vaut mieux les laisser en mode “course longue”, mais le mode bouton vous permet de profiter d’une course plus courte sur les jeux qui ne demandent pas de la précision à ce niveau là.

A l’arrière, on retrouve quatre boutons entièrement paramétrables dans les options. La manette étant avant tout prévue pour celles et ceux qui veulent profiter d’un objet solide et parfait pour la compétition, vous pouvez les personnaliser pour régler des macros (suite de touches ou combinaison de touches). A l’utilisation, les boutons du haut sont facilement atteignables, mais ceux du bas vous demanderont de faire une petite gymnastique manuelle en positionnant vos annulaires dessus pour éviter qu’ils ne se baladent trop proches des autres boutons.

La conception reste solide avec un poids assez léger (330g). Elle dispose de toutes les fonctions classiques d’une manette Xbox Series tout en profitant d’ajouts bienvenus pour les joueurs compétitifs. Les sticks plus creusés qu’à l’accoutumée, le D-pad à 8 directions, les gâchettes réglables, les boutons à l’arrière, la recette magique est respectée pour celles et ceux qui veulent une manette dédiée aux jeux compétitifs.

Un des grands avantages de cette ROG Raikiri Pro, c’est la connectivité. En effet, vous aurez le choix entre le mode filaire (câble USB-C fournis), Bluetooth ou 2,4GHz via un dongle nichée à l’arrière de l’objet. Bien évidemment, on retrouve un port jack 3.5mm pour brancher vos écouteurs ou un casque audio.

Logiciel Armoury Crate

Produit Asus oblige, vous devrez passer par le logiciel Armoury Crate pour profiter pleinement de la ROG Raikiri Pro. Si je ne m’étais pas trop attardé sur l’écran OLED, c’est parce que toutes ses fonctionnalités sont liées à ce logiciel (sur PC). Ce petit écran est au final assez gadget puisqu’il vous permet juste de profiter de quelques animations, d'un texte personnalisé, du niveau de votre batterie, ou de votre profil actuel enregistré sur le logiciel… Cependant, vous pouvez aussi naviguer sur l'interface de l'écran via les gâchettes à l'arrière de la manette, histoire de pouvoir switch de profil à la volée.

Armoury Crate va vous permettre de personnaliser votre ROG Raikiri Pro au millimètre près. Gâchettes, macros, zones mortes des sticks, remapping des touches, vous pourrez toucher à tout via le logiciel. La ROG Raikiri Pro s’adresse avant tout aux joueurs compétitifs qui veulent une expérience “à la carte”. Même si la manette Xbox Series classique permet de bidouiller si et là quelques options, ce n’est rien comparé à la ROG Raikiri Pro.

Concernant l’autonomie, elle peut tenir facilement plus de 24 heures en continu avec l’écran OLED allumée et le RGB sur la surface. Sans, elle tient bien plus longtemps.

Voir la Asus ROG Raikiri Pro sur TopAchat

Conclusion