Le 22 décembre 2021 à 14:19:15 :
Il n'y a rien à construire ici, et en France de manière générale. Ce pays est foutu. Il n'y a plus de vie sur ce forum parce qu'il est reflet et vitrine du pays, ce pays est dans une apathique torpeur.

(J'abandonne le navire en 2022 personnellement)

J'imagine plutôt que d'autres canaux se sont développés depuis 2016, les zoomers ne viennent plus discuter politique sur des forums obscurs de jv

Il n'y a plus de vie sur ce forum parce qu'il est reflet et vitrine du pays, ce pays est dans une apathique torpeur.

(J'abandonne le navire en 2022 personnellement)

Si le forum est le reflet du pays, il fallait pas attendre 2022 pour que ce soit foutu. En 2004 c'était déjà plié.

Le retour du Roi

Le 22 décembre 2021 à 14:29:22 :

Il n'y a plus de vie sur ce forum parce qu'il est reflet et vitrine du pays, ce pays est dans une apathique torpeur.

(J'abandonne le navire en 2022 personnellement)

Si le forum est le reflet du pays, il fallait pas attendre 2022 pour que ce soit foutu. En 2004 c'était déjà plié.

Ce pays est foutu depuis des dizaines d'années en effet. Peut-être un siècle !

j'étais pas né que le pays était déjà foutu

A peine le topic est-il relancé que vous êtes déjà dans le dandysme décadent

Le 22 décembre 2021 à 14:57:36 :
j'étais pas né que le pays était déjà foutu

Ton grand-père n'était pas né que le pays était déjà foutu.

Le 22 décembre 2021 à 13:46:23 :
Aucune chance pour 2002. Pour 2022 il en a un peu plus.

Mais la question est : que faire pour augmenter ses chances ?

Et surtout : qu'est ce qui se passe sur ce forum ? Pourquoi il n'y a plus de vie ici ? Quelqu'un pour faire un topo et expliquer qui est où ? Et s'il y a moyen de construire quelque chose ici ?

JVC de manière plus générale est mort aussi. Le fopo était juste précurseur.

Bah ça a déjà été évoqué sur plusieurs topics : les anciens ont fait et refait les mêmes débats un certain nombre de fois, ça a moins d'intérêt. S'ajoute le fait qu'en avançant dans la vie, on a généralement moins de temps/d'intérêt/d'envie pour les débats du FoPo.

Mon avis plus personnel est aussi que l'ambiance du Blabla a pesé et a cassé l'aspect communauté qui pouvait exister, et a rendu le FoPo moins sympathique.

Ca reste plaisant de passer ici de temps en temps cela dit. Il y a des interlocuteurs sympas, Chaton Barbare me vient à l'esprit, entre autres.

Tant que la discussion n'élicite pas une vision fantasmée de la menace fasciste, en effet

Le 22 décembre 2021 à 16:33:35 :
Tant que la discussion n'élicite pas une vision fantasmée de la menace fasciste, en effet

C'est-à-dire?

C'est à dire que l'on peut vite passer d'une discussion rationnelle et posée à une "knee-jerk reaction" avec Chaton, c'est assez incompréhensible

Le 22 décembre 2021 à 16:49:31 :
C'est à dire que l'on peut vite passer d'une discussion rationnelle et posée à une "knee-jerk reaction" avec Chaton, c'est assez incompréhensible

Dans tous les cas il finira cancel le pauvre, il est bien trop rationaliste pour nos gauchistes.

Le 22 décembre 2021 à 14:29:22 :

Il n'y a plus de vie sur ce forum parce qu'il est reflet et vitrine du pays, ce pays est dans une apathique torpeur.

(J'abandonne le navire en 2022 personnellement)

Si le forum est le reflet du pays, il fallait pas attendre 2022 pour que ce soit foutu. En 2004 c'était déjà plié.

Le pays est mort depuis que Clovis a choisi la chrétienté, faut le savoir hein

Le 22 décembre 2021 à 15:04:15 :
A peine le topic est-il relancé que vous êtes déjà dans le dandysme décadent

Insupportable, les mêmes droitards qui bandaient devant Jupiter il y a cinq ans et qui iront voter pour sa soeur jumelle en 2022

D'ailleurs pourquoi le pays irait si mal alors qu'on a voté pour le parangon du progrès et du libéralisme en 2017, j'ai du mal à comprendre

Bref, donnez-moi des combattants avec la carte Reconquête

Fichtre.
Il y a de ces revenants en ce moment.

Je découvre le logo de Reconquête avec le sticker, il est éclatax

Si la volonté est de renouer avec un passé prestigieux alors pourquoi adopter un truc de merde sans âme et dans l'ère du temps qui rappellent d'ailleurs feu Jeb! et AJ! , sans parler d'en marche!
Sortez l'emblème

Bon sinon, Eric Zemmour a sorti son site programmatique : https://programme.zemmour2022.fr/
Fait notable, le programme est 100% adapté visuel, pour faciliter le partage sur les réseaux

Rien à voir avec le programme de la rombière de LR

Le 22 décembre 2021 à 20:04:49 :
Bon sinon, Eric Zemmour a sorti son site programmatique : https://programme.zemmour2022.fr/
Fait notable, le programme est 100% adapté visuel, pour faciliter le partage sur les réseaux

Rien à voir avec le programme de la rombière de LR

Bordel le retour de la légende qui a crée ce topic !!!

'INTRODUCTION'

"Voici ce que nous devons accomplir : 'une critique brutale de tout ce qui existe.' Brutale de deux manières : une critique ne devrait jamais avoir peur de ses propres conclusions, ni de ses conflits avec les pouvoirs en place."

Marx à Ruge (lien ici https://www.marxists.org/archive/marx/works/1843/letters/43_09.htm ), 1843, 5 années avant le Manifeste Communiste.

Le journaliste conservateur américain Ralf De Toledano relate, dans son livre Cry Havock ! consacré à l’École de Francfort, qu’en 1922 l’activiste Willi Münzenberg ( https://fr.wikipedia.org/org/wiki/Willi_M%C3%BCnzenberg ) – principal fer-de-lance de la Désinformation sous Lénine puis Staline – exposait, durant une réunion du Komintern convoquée par Lénine à l’Institut Marx-Engels de Moscou, sa conviction selon laquelle le Communisme ne pourrait jamais s’implanter si la nature des peuples de la Chrétienté n’était au préalable radicalement transformée.

Bien évidemment, de tels échecs ne pouvaient pas être imputés à l’idéologie marxiste, ni au socialisme « scientifique » en lui-même, – mais à l’immaturité des peuples.

Münzenberg aurait décrit ainsi son but de mauvais perdant en ces termes, p.23 de Cry Havock ! : '"Organiser les intellectuels et les utiliser afin de faire puer la Civilisation Occidentale. Alors seulement, après qu’ils aient corrompu toutes les valeurs et rendu la vie impossible, pourrons-nous imposer la dictature du prolétariat."'

Münzenberg n’était pas seul durant cette réunion à partager cette idée de subversion axiologique. Il était alors accompagné par le marxiste György Lukács, ex-ministre de la culture pour l’éducation des peuples, et ex-commissaire de la 5ème division de l’Armée Rouge Hongroise, qui fut appointé en 1918 par le gouvernement bolchévique de Béla Kun ( https://en.wikipedia.org/wiki/Hungarian_Soviet_Republic#The_Garbai_Government ). La défaite retentissante du gouvernement hongrois face à l’armée Roumaine, aux troubles contre-révolutionnaires ainsi qu’à l’impopularité générale auront obligé Lukács à fuir face à la pression de l’Armée Blanche.

Toujours est-il que pendant cette période, Lukács déclarait, selon Michael Löwy dans Georg Lukacs : du romantisme au bolchévisme, trouvable ici ( https://thecharnelhouse.org/wp-content/uploads/2017/09/Michael-Lo%CC%88wy-Georg-Luka%CC%81cs-From-Romanticism-to-Bolshevism.pdf lien non-fonctionnel malheureusement...) : '"Je voyais la destruction révolutionnaire de la société comme la seule et unique solution aux contradictions culturelles de l’époque. p. 92-93"'

Mais encore : '"Un tel renversement mondial des valeurs ne peut pas prendre place sans l’annihilation des anciennes valeurs et la création des nouvelles par les révolutionnaires. p.130"'

A l’époque de son exercice, Lukács théorisa la « terreur rouge » ( https://www.marxists.org//magyar/archive/lukacs/fth.htm ) sauce Hongroise en dirigeant une politique qu’il qualifiait lui-même de « terrorisme culturel » (cf Löwy, p.151) : l’objectif était alors d’identifier dans l’unité familiale et la moralité sexuelle d’un pays donné les deux cibles privilégiées à abattre dans le but d’implanter le communisme. Une bonne part de cette politique d’éducation sexuelle radicale ciblait les enfants en leur inculquant des leçons visant à les encourager à se moquer des valeurs chrétiennes, puis à rompre avec ces dernières.

'"Comme partie prenante de ce terrorisme, il institua un programme d’éducation sexuelle radical dans les écoles Hongroises. Aux enfants Hongrois furent enseignés l’amour libre, les relations sexuelles, la nature archaïque des codes de la famille de classe moyenne, la nature désuette de la monogamie, l’impertinence de la religion qui prive l’homme de tous les plaisirs. Les femmes, aussi, furent appelées à se révolter contre les mœurs sexuelles de l’époque. p.151"'

Béla Bodo relate, dans Pál Prónay : Paramilitary Violence and antisemitism in Hungary After the First World War, la répression sanglante ( https://carlbeckpapers.pitt.edu/ojs/index.php/cbp/article/view/167 ) et féroce des contre-révolutionnaires de la Terreur Blanche à l’endroit des paysans libéraux, des communistes mais aussi des Juifs, dès lors qu’il était manifeste que la vaste majorité des intellectuels rouges ainsi qu’une certaine part des décisionnaires communistes, l’étaient bel et bien avant les purges Staliniennes.

Pour se faire, il fallut pour Müzenberg embrigader toute une caste culturelle pour la déployer à l’internationale. François Furet note ainsi, dans le Passé d’une Illusion p.255: '"[Münzenberg] poussait des écrivains, des philosophes, des artistes de tout genre à témoigner, par leur signature, qu’ils se plaçaient au premier rang de combattants radicaux… [Il] constituait ainsi des caravanes d’intellectuels qui n’attendaient qu’un signe de lui pour se mettre en route ; il choisissait aussi la direction."'

Quelques mois plus tard, un symposium d’une semaine réunissant des marxistes tels que Lukács (encore), l’allemand Karl Korsch, mais aussi les intellectuels Friedrich Pollock et Félix Weil, se tînt à Illmenau en Allemagne, inspirant les fondations ce qui finira par incarner, en 1923, l’Institut pour la recherche sociale, soit l’École de Francfort à proprement parler.

Cet institut, réunissant dans son écrasante majorité des neo-marxistes (Adorno, Horkeimer, Benjamin, Marcuse, Fromm, Neumann, Reich, etc), se donna également pour objectif, dans la continuité stricte de l’Institut Marx-Engels, de déterminer pourquoi la révolution soviétique aura échoué à se matérialiser en dehors de l’URSS.

Wiggerhaus, dans l’École de Francfort, le note très clairement p.16 : '"L’Institut, qui devint connu sous le nom d’École de Francfort, fut formé selon le modèle de l’Institut Marx-Engels à Moscou."'

Dans la continuité de Münzerberg et de Lukács, dont l’ouvrage de 1923 Histoire et Conscience de classe influença considérablement le milieu intellectuel de son temps (Buck-Morss le souligne ici ( https://monoskop.org/images/8/81/Buck-Morss_Susan_The_Origin_of_Negative_Dialectics_Theodor_W_Adorno_Walter_Benjamin_and_The_Frankfurt_Institute.pdf ) en reprenant Mayer, cf p.208), la réponse des théoriciens de l’École de Francfort a été que la culture, la religion, le nationalisme, l’atavisme européen pour la différenciation hiérarchique et les formes traditionnelles en général, oppressaient le désir de révolte du prolétariat, réprimaient leur vie sexuelle et faisaient écran à une existence authentique qui ne soit pas unidimensionnelle (Marcuse) ou réifiée (Lukács), à une existence libérée de la structure répressive-capitaliste du propriétaire monogame et patriarcal (Marcuse). L’art quant à lui accèderait enfin à sa dimension auratique, débarrassé de sa dénaturation industrielle et capitaliste (Adorno, Benjamin).

Plus généralement, l’école de Francfort incarne l’exemple du changement humaniste général dans le marxisme occidental après la désillusion historique à l’égard du stalinisme. Cette tendance commence néanmoins bien avant l’émergence de cette école, avec notamment les appels du marxiste allemand Karl Korsch à revenir à Hegel et à la phénoménologie dans les années 1920, marquant le début du marxisme comme un passe-temps intellectuel d’universitaires plutôt qu’un cadre intellectuel pour la praxis révolutionnaire. De même avec Gyorgy Lukács revisitant la dialectique et introduisant ainsi les préoccupations marxistes-humanistes de la « rationalisation » (sous l’influence de Weber), de la « conscience attribuée, » et la plus célèbre de « réification » – une idée qui deviendra la préoccupation centrale du socio-constructivisme démocratique.

Avec l’école de Francfort nous aurons les thèmes plus explicitement freudiens de Marcuse, à savoir la « répression » et la « sublimation ». Le concept d’aliénation passe des connotations économiques de la marchandisation de la force de travail (un artéfact de la division du travail plus généralement) à un malaise psychologique, « l’objectivation externe de l’objectivité humaine », pour parler comme Korsch. Même Louis Althusser, qui était censé être l’architecte d’une réaction matérialiste contre l’humanisme marxiste, finit par renforcer l’humanisme à travers son concept d’appareil d’État idéologique, devenant le corollaire de l’hégémonie culturelle de Gramsci, ainsi que la cible des critiques marxistes à l’endroit de ce qui était autrefois « superstructurel », et non pas basique – de même qu’il offrira le concept de « matérialité discursive » ( https://journals.openeditedition.org/philonsorbonne/923 ) aux théoriciens du genre postmodernes dans la droite lignée de Judith Butler.

La thèse de ce papier est la suivante : à partir du marxisme orthodoxe et de la question nationale, nous obtenons la dichotomie diluée oppresseur-opprimé, l’afro-marxisme, l’activisme anticolonialiste et finalement le postcolonialisme et la négritude. Du retour simultané à l’idéalisme hégélien et au matérialisme historique dogmatique, toute la myriade d’idées de la théorie critique (tolérance répressive de gauche, pathologisation freudo-marxiste de l’européen chrétien, dissolution des structures de pouvoir spécifiquement occidentales). L’intersection des deux est le marxisme culturel, qui se balkanise dans un féminisme radical empreint d’apports postmodernes (le genre) et neo-marxiste/francfortois (études sur le préjugé et les stéréotypes), les études décoloniales anti-blanches (Whiteness studies), une théorie critique promouvant le concept « d’hétérogénéité non-antagoniste » en contexte de société multiculturelle, 'une tolérance répressive de gauche compatible avec les démocraties modernes, ainsi que la théorisation d’une idéologie constitutionnelle (via Habermas) possibilisant la communication et la promotion de ces concepts. Le marxisme culturel a donc émergé de l’incapacité conjointe du marxisme orthodoxe fin-de-siècle et de l’entre-deux-guerres à s’attaquer à la question nationale et de l’incapacité du matérialisme historique à traiter des motifs psychologiques des classes économiques, se voulant fondamentalement compatible dans son axiologie et sa praxis avec les institutions sociales-démocrates européennes.' Il est devenu la religion des élites névrotiques à l’endroit de l’exercice de leur propre pouvoir qu’il s’agit « d’assainir », comme les Episcopaliens à leur manière un siècle auparavant.

Le post-modernisme foucaldien, en intégrant des composantes essentielles de l’École de Francfort, s’est avéré poreux tout en lui restant somme tout distinct et opposé sur bien des points : 'ces deux philosophies ont fonctionné néanmoins en synergie et constitué deux piliers centraux pour les théoriciens décoloniaux anti-blancs (tels que le neo-marxiste Noel Ignatiev).'