Célestin, 42 ans, ingénieur depuis plus de 20 ans. Les cheveux grisonnants, l’air fatigué, vous êtes assis devant votre ordinateur, contemplant l'écran rempli de lignes de code.
Alors que vous vous perdez dans vos pensées existentielles, votre téléphone se met à vibrer bruyamment sur le bureau.
- Oh non... pas encore elle...
Vous décrochez, résigné.
- Oui, chérie…
- On devait faire le voyage pour Vienne en octobre, tu n'as toujours pas réservé.
- Je suis au travail, chérie... On en parle ce soir ? J’ai une réunion technique avec mon manager dans 10 minutes et je prépare ma présentation.
Super mensonge ça, elle va me laisser tranquille.
- Ça fait un mois que tu dois faire ça, et je ne parle même pas de la cafetière qui ne fonctionne plus... Je suis obligée de prendre...
Vous n'écoutez déjà plus. Votre regard se perd vers le plafond tandis que la voix de votre femme devient un bruit de fond lointain. Vous vous souvenez des débuts de votre mariage, des aventures passionnées que vous avez partagées. Au fil du temps, vous ne savez pas vraiment ce qui a changé. Peut-être est-ce l'effet de la routine, peut-être du temps lui-même... Vous repensez à cette époque où l'avenir semblait plein de promesses.
- CÉLESTIN !
La voix de votre femme vous ramène brutalement à la réalité. Vous clignez des yeux et tentez de vous recentrer sur la conversation.
- Oui, oui... bien sûr, je vais m'occuper de ça. Ce soir. Promis.
C'est ça, ce soir... ou jamais.
Vous raccrochez finalement, mais la sensation d’oppression ne vous quitte pas. Un léger pincement dans votre poitrine commence à se faire sentir. Vous tentez de l'ignorer, pensant que ce n'est que le stress ou la fatigue.
Vous vous remettez au travail, mais la douleur s’intensifie. Vous posez une main sur votre poitrine, inquiet. Est-ce que c’est... sérieux ?
- C’est quoi ce truc... ?
Votre téléphone vibre de nouveau. C’est encore elle.
- Oh non... pas maintenant…
Vous décrochez à contre-cœur, la voix de votre femme résonne encore une fois dans vos oreilles.
- Célestin, on doit aussi parler des rideaux ! Ça fait des semaines que je te dis qu’ils sont trop vieux !
Vous tentez de lui répondre, mais les mots ne sortent pas. Votre cœur s’emballe, la douleur devient insupportable. Vous posez votre deuxième main sur votre poitrine, luttant pour reprendre votre souffle.
- Bordel... c’est pas vrai... Je fais une crise cardiaque...
- Célestin ? Tu m’écoutes ? Pourquoi tu ne dis rien ?
"Je vais mourir... et elle continue de me parler de rideaux... c'est ça ma vie ?"
La douleur devient si forte que vous sentez vos forces vous quitter. Vous réalisez que vos dernières pensées ne seront même pas pour un souvenir heureux ou un moment marquant, mais pour des rideaux et une machine à café en panne.
- Je vais mourir… comme ça... vraiment ?
- Célestin, réponds-moi !
La voix de votre femme est la dernière chose que vous entendez alors que vous sentez votre vision se brouiller. Vous tentez un dernier souffle, mais votre cœur vous lâche complètement.
Bordel...
Vous sentez le noir vous envelopper. Plus de douleur, plus de voix, juste le silence total. Vous avez l’impression de flotter, perdu entre deux mondes.
Puis, soudain, une lumière traverse votre esprit. Vos paupières lourdes se soulèvent, et vous percevez un bourdonnement. Vous clignez des yeux plusieurs fois, ébloui par une lumière vive, et petit à petit, les contours d’un tableau familier se dessinent : un pare-brise, une route, des arbres qui défilent. Vous êtes... dans une voiture ?
- Mec, tu te réveilles enfin ! T’as encore failli rater la rentrée !
Vous tournez la tête vers la voix familière. C’est Valentin, votre pote d'université. Il est assis à côté de vous, au volant, un sourire moqueur aux lèvres.
- Valentin... ? Vous clignez des yeux, désorienté. Mais... qu’est-ce que... où suis-je ?
- Bah dans ma caisse, qu’est-ce que tu crois ? C’est la rentrée ! On est en route pour la fac, tu m’as encore fait attendre ce matin. Toujours aussi bordélique toi.
Vous regardez autour de vous. Vous reconnaissez les vieux sièges usés de la voiture de Valentin, la route qui mène au campus de votre université... mais c’est impossible. Vous êtes censé avoir 42 ans... Vous étiez... mort, non ?
Vous vous touchez la poitrine, mais aucune douleur. Vous êtes dans votre jeune corps, comme si rien ne s'était passé. Vos cheveux sont épais et bruns à nouveau. Pas de grisonnant, pas de fatigue accumulée par des années de travail et de routine. Tout semble… normal.
- Attends... Valentin... On est quelle année là ?
Il vous lance un regard curieux.
- Quelle année ? T’as mal dormi ou quoi ? 2001, gros ! T’as perdu la tête pendant l’été ou quoi ?
2001 ?! Vous ressentez un choc. Vous aviez quitté cette époque il y a des décennies. Comment est-ce possible ? Vous étiez censé être mort, victime d’une crise cardiaque, écoutant la voix de votre femme vous parler de cafetière et de rideaux. Mais là, vous êtes assis dans cette vieille voiture, aux côtés de Valentin, à l'aube de ce qui semble être un nouveau départ.
- Je... je rêve ou quoi...
- Nan mais t’es vraiment à l’ouest, toi. Allez, déstresse, on va être en retard à la rentrée.
Il rigole en vous tapant amicalement sur l’épaule.
- T’imagines, toi et moi, encore une année à glander à la fac ! On va déchirer cette année, j’te le dis.
Vous regardez par la fenêtre. Le campus apparaît au loin. Les bâtiments de la faculté, les étudiants qui arrivent, tout semble inchangé. Vous êtes de retour, sans comprendre comment ni pourquoi. Est-ce une seconde chance ? Un rêve ? Une illusion ? Quoi qu’il en soit, vous êtes là, vivant, et avec une nouvelle opportunité devant vous.
- Une nouvelle vie...
- Quoi ? Valentin vous regarde, surpris.
- Rien... t’as raison, on va déchirer cette année.
First au cas où
Sweet
SWEET
La voiture de Valentin s'arrête enfin devant le campus universitaire. Vous en sortez, l’esprit encore un peu troublé par ce retour étrange dans le passé. Les bâtiments de la fac se dressent devant vous, toujours aussi austères. Vous aviez oublié à quel point ils ressemblaient à des blocs de l’URSS, froids et impersonnels.
- Bon, on est enfin arrivés ! annonce Valentin en refermant la portière avec un coup de pied. T'as vu comme c'est bondé ? On va galérer pour trouver une place.
Vous hochez la tête en silence, encore absorbé par le décalage entre votre état d’esprit et la réalité environnante. Vous suivez Valentin à travers le campus, observant les visages familiers qui semblent ne pas avoir changé depuis votre dernier passage.
Une fois dans le hall, vous repérez l’amphithéâtre au bout du couloir. La salle est déjà en ébullition, les étudiants discutent et s’installent. Vous traversez la pièce et trouvez des places disponibles à mi-chemin de la salle. Vous vous asseyez, essayant de vous habituer à cette atmosphère universitaire.
- Salut les gars ! vous salue Mathéo, votre ami de la fac.
- Salut Mathéo, répondez-vous, un peu distrait.
- Alors, comment c'était cet été ? Vous avez chopé des meufs un peu ?
- Je suis parti en vacances avec mes cousins en Espagne, c'était la folie, raconte Valentin avec un sourire satisfait.
Vous essayez de vous souvenir de votre été. C'était plutôt simple : vous étiez surtout resté devant votre PC à jouer à World of Warcraft.
- Rien de spécial, j'ai vu des potes...
- Encore tes potes sur ton jeu, moque Mathéo en ricanant. Tu ne changes jamais.
Vous vous souvenez que Valentin, même s'il était un ami, était souvent moqueur et rabaissant. Avec le temps, après la fac, vous aviez cessé tout contact avec lui et Mathéo. Vous réalisez que ces souvenirs, bien que lointains, vous avaient marqué plus profondément que vous ne l'aviez imaginé.
Le bruit dans l’amphithéâtre diminue progressivement alors que le professeur entre enfin dans la salle. C’est un homme d’âge moyen, avec une barbe soignée et une expression à la fois sévère et bienveillante. Il se dirige vers le tableau blanc en début de salle, où il commence à écrire le titre du cours du jour : Introduction à l’Ingénierie Semestre 1 .
- Bonjour à tous ! commence-t-il d’une voix claire, attirant immédiatement l’attention des étudiants. Bienvenue pour une nouvelle année universitaire. J'espère que vous avez tous bien reposé pendant les vacances, car nous avons un programme chargé devant nous.
Vous regardez autour de vous. L’amphithéâtre est plein à craquer. Des visages que vous connaissez et d’autres que vous ne reconnaissez pas se tournent vers l’avant. Vous sentez une légère nervosité monter en vous alors que le professeur poursuit son discours.
- Cette année, nous allons nous concentrer sur les fondamentaux de l’ingénierie, ainsi que sur les nouvelles technologies qui sont en train de transformer notre domaine. Nous commencerons par une révision des bases, puis nous aborderons des sujets plus avancés. N’oubliez pas que les examens et les projets débuteront rapidement, donc je vous conseille de bien suivre dès le départ.
- Nous aurons également des interventions de professionnels du secteur qui partageront avec vous leurs expériences et leurs perspectives. Cela vous donnera une vision pratique et actuelle du monde de l’ingénierie.
Mathéo, assis à côté de vous, chuchote :
- Alors, prêt pour les cours de cette année ?
Vous souriez faiblement, essayant de ne pas vous laisser submerger par le flot de pensées et de sentiments contradictoires.
- Oui, prêt,
Le professeur poursuit en expliquant les attentes pour les projets et les examens, ainsi que le calendrier du semestre.
- Et n’oubliez pas, conclut le professeur avec un sourire, je suis disponible pour toute question ou préoccupation que vous pourriez avoir. N’hésitez pas à venir me voir pendant mes heures de bureau.
Avec ces mots, il commence à distribuer des syllabus aux premiers rangs de l’amphithéâtre.
Super Sympa le début khey, maintenant.. la + fav
Le 19 septembre 2024 à 11:35:53 :
Super Sympa le début khey, maintenant.. la + fav
Merci khey,
je suis super lent désolé :/
Mais la suite arrive
La journée passe en un éclair. Vous enchaînez les cours et, enfin, la journée universitaire se termine. Vous décidez de prendre le bus pour vous rendre au Crous, où vous avez votre logement étudiant.
Dans le bus, vous vous installez sur un siège libre, le regard perdu à travers la fenêtre.
Soudain, la porte du bus s'ouvre et une jeune femme entre, attirant immédiatement votre attention. C’est Anastasia, une figure du passé que vous n'avez pas vue depuis longtemps. Vous avez appris qu'elle avait sombré dans la dépression et s'était suicidée 20 ans plus tard. Aujourd'hui, pourtant, elle se tient devant vous, radieuse et en pleine forme.
Vous vous levez, décidé à lui parler, malgré le fait que la situation soit incongrue. Vous vous approchez d'elle avec un mélange d'hésitation et de détermination.
- Euh, Anastasia ?
Elle se tourne vers vous avec surprise.
- Bonjour... Tu fais quoi ici ??
- Célestin ? Bah je suis dans le bus.
Vous vous sentez soudainement décalé, comme un homme de 42 ans essayant de se fondre parmi des étudiants de 20 ans.
Oui, logique, ahah.
- C’est fou, hein ? On se retrouve après tout ce temps.
- On s'est vus avant de passer le bac, Célestin.
- Oui, c'est vrai...
Anastasia semble gênée. Vous décidez de vous rassoir.
- C'était cool d'avoir discuté un peu avec toi.
Le bus arrive proche de la résidence universitaire. Vous arrivez dans votre chambre, un sentiment de malaise vous envahit.
- Mais je ne vais pas revivre la même vie, bordel !
- Attends, si je refais exactement tout pareil, je vais avoir la même vie.
Puis vous pensez à votre femme. Vous la rencontrerez dans 5 ans à la fin de la fac, en stage dans une entreprise d'informatique. Elle sera également en stage et vous tomberez amoureux d'elle.
- Mais si je ne continue pas la fac, je ne la rencontrerai jamais...
La peur vous envahit un peu. L'inconnu. Que sera votre vie, même si tout n'était pas parfait ? Vous avez construit quelque chose dans votre ancienne vie.
Vous vous souvenez du jour de votre mort et des rideaux de m..;
- OK, c'est décidé.
- C'est facile en fait, j'ai juste à me souvenir des actions à investir... Apple en 2001 va sortir son iPod. Globalement, l'entreprise était en mauvais point et ses revenus venaient seulement du Macintosh. L'arrivée de l'iPod va relancer complètement l'économie de la boîte...
- Bon, ça, le rendement sera dans quelques années. Il faut que je puisse vivre sur le court terme si je décide de quitter l'université.
Puis vous avez l'idée des paris sportifs. Vous vous souvenez de l'année 2001 : la victoire NBA 2000-2001 des Los Angeles Lakers, et Goran Ivanisevic pour remporter Wimbledon.
Mais il vous faut de l'argent. À cette époque, vous êtes étudiant en France.
Vous décidez d'appeler Valentin.
- Valentin, allo, écoute-moi, j'ai un plan incroyable. On doit miser sur des paris sportifs. J'ai eu une info sur les courses de chevaux, ça peut nous rapporter gros...
- Calme toi, Célestin, explique-moi.
- On peut se voir ? Ça sera plus rapide.
- OK, je suis avec Mathéo au bar, rejoins-nous.
Vous décidez de les rejoindre au bar en ville.
- Salut les gars, j'ai un plan pour demain, une course incroyable... Il faut qu'on puisse miser sur cette course. Valentin, si je me souviens bien, tu avais vendu la caisse de ton père et gardé l'argent... pour ton idée d'entreprise de GPS...
- Euh, Célestin, comment tu sais que j'ai cette idée depuis quelques temps ? Je t'en ai pas parlé...
- Tu es sûr ? Tu m’en as probablement parlé, mon ami...
- Mon ami ?... Tu vas bien, Célestin ? Depuis quelques temps, tu as changé... tu parles comme mon daron...
- Écoutez moi, Valentin, Mathéo. Je vous propose de gagner beaucoup demain, faîtes-moi confiance.
Mathéo ne semble pas écouter, regardant surtout les filles autour. Il essaie d'attirer l'une d'elles du regard, mais aucune ne semble mordre à l'hameçon.
- Ok, Célestin, je veux bien mettre 1000 euros. Si ça ne marche pas, tu me les rends, sinon, tu vas avoir affaire à moi
- C'est parfait. À mon avis, tu seras extrêmement heureux demain
Le lendemain matin, l'excitation est palpable. Vous vous réveillez avec un sentiment d'anticipation mêlé d'appréhension. Vous savez que le pari de la veille est sur le point d'être réglé, et la perspective de gagner 11 000 euros vous motive à vous lever.
Vous décidez de faire l'impasse sur les cours pour vous concentrer sur l'événement du jour, après tout, vous avez décidé de quitter la fac.
Vous rejoignez Valentin au bar PMU.
- Salut Valentin, bien dormi ?
demandez-vous en vous installant à une table avec une vue parfaite sur les écrans
- Salut Célestin, j’ai réfléchi à notre pari et, honnêtement, je suis un peu inquiet. On va voir si ça vaut vraiment le coup. Tu as intérêt à me rendre l’argent si ça ne marche pas.
- Oui oui, t’inquiète Valentin
- Je suis sûr que tout va bien se passer
Vous commandez une bière pour Valentin et vous en prenez une pour vous également. Vous vous asseyez à la table, en attendant le début de la course. Les minutes passent lentement alors que les préparatifs se poursuivent sur les écrans.
Les commentateurs commencent à annoncer les chevaux et les jockeys. Vous sentez une montée d’adrénaline alors que le moment tant attendu approche. Valentin est visiblement tendu, mais il garde son calme.
- On croise les doigts
Le départ de la course est donné, et les chevaux s’élancent avec puissance. Vous suivez attentivement chaque mouvement, les yeux fixés sur l’écran. L’ambiance dans le bar devient électrique, avec des murmures et des exclamations provenant des autres parieurs.
Après une course intense, le cheval pour lequel vous avez parié franchit la ligne d’arrivée en premier. Vous laissez échapper un cri de joie, suivi par un soupir de soulagement. Valentin se lève, les bras en l’air.
- On a gagné ! 11 000 euros, c’est incroyable !
Vous regardez Valentin avec un visage déterminé.
- Ok, le prochain pari est dans une semaine, et celui-là va être encore plus énorme.
Valentin, encore sous l’euphorie de votre victoire mais visiblement déconcerté par votre annonce, vous fixe avec étonnement.
- Attends, Célestin, tu veux rejouer l’argent ?
- Oh que oui. Vous répondez avec conviction. On va créer une société appelée CV Invest. C pour Célestin et V pour Valentin. On commence par des investissements sportifs, puis on se diversifie dans les entreprises. Il y a une boîte en Californie qui vient de naître il y a quelques années... Je ne sais pas si tu as entendu parler de Google ?
- Goo quoi ?. Vous avez tous des noms pourris pour vos entreprises, Célestin. Mais bon, je te fais confiance, tu as l’air sûr de toi
La semaine suivante, vous vous enfermez dans votre modeste 9 m², déterminé à mettre en place votre plan. Vous passez vos journées à rechercher et à compiler les paris sportifs marquants, notant chaque événement crucial dans un carnet.
Le 19 septembre 2024 à 11:44:57 :
Le 19 septembre 2024 à 11:35:53 :
Super Sympa le début khey, maintenant.. la + favMerci khey,
je suis super lent désolé :/
Mais la suite arrive
T'inquiète mon khey c'est pour up + éviter une nouvelle fic non finie
Le pari est tombé. 80 000 euros de gains. Mais quelque chose chez Valentin trahit une gêne. Vous êtes au volant d'une voiture élégante que vous avez louée, une BMW, et vous traversez la ville avec une certaine fierté, profitant du regard des passants.
Valentin se tourne vers vous, l’air perplexe.
- Celestin, je t'avoue que je ne comprends pas... Comment tu fais pour savoir les vainqueurs à chaque fois ? Surtout que tu mises seulement sur des outliers, les paris les plus improbables…
- Je commence à avoir le truc, ça ne s'explique pas vraiment, c’est... instinctif
Valentin fronce les sourcils mais se tait, visiblement partagé entre l’incrédulité et la fascination. Vous continuez à rouler tranquillement quand soudain, votre téléphone sonne. L’écran affiche "Maman". Ça faisait longtemps qu’elle ne vous avait pas appelé.
- Allô ? Celestin ?
Sa voix semble déjà agacée.
- Oui, maman, comment vas-tu ?
- Comment je vais ? Apparemment, toi tu ne vas plus à la fac ! Tu comptes faire quoi de ta vie, hein ? Devenir comme ton père, un bon à rien ? Glander sur le canapé et …
La voix de votre mère devient un bruit de fond familier. Vous avez pris l’habitude, avec votre femme, de laisser couler ce genre de remarques. Vous n’écoutez plus vraiment, et une vieille routine refait surface.
- Je vais retourner à l'université, promis...
Une de plus parmi les nombreuses promesses non tenues de ces 20 dernières années
- D’accord, je te fais confiance. Bisous, mon loulou, dit elle avant de raccrocher
Vous soupirez en garant la voiture dans un parking à la sortie du centre-ville. Vous sortez tous les deux du véhicule, lorsque vous remarquez une jeune femme qui lutte pour ouvrir le capot de sa voiture en panne.
C’est Anastasia
Elle est là, à quelques mètres de vous, accompagnée d'une amie
Elle ne semble pas avoir remarqué votre présence.
- Attends, viens, je vais l'aider,
dis-tu à Valentin tout en marchant vers elle
- Salut, tu as besoin d'un coup de main ?
Elle se tourne vers vous, visiblement soulagée.
- Ah, Celestin, c’est toi ! Ouais, je galère à ouvrir le capot, il est coincé...
- Pas de soucis, laisse moi regarder.
Après un moment d’effort, vous réussissez à déverrouiller le capot.
- Voilà, c’est réglé.
Anastasia vous regarde avec étonnement, mais c’est votre voiture qui semble soudainement capter toute son attention.
- Wouah, c’est ta voiture ? Elle est magnifique...
souffle-t-elle en regardant la BMW d’un air impressionné.
Son amie, qui jusqu’ici était restée en retrait, s'approche également.
- Eh bien, Celestin, tu ne fais pas les choses à moitié, hein ?
avec un sourire qui semble maintenant bien plus intéressé qu’auparavant
- On fait une petite soirée ce soir, tu devrais venir. Et toi aussi, Valentin, bien sûr
dit elle en se tournant vers lui.
Valentin, qui n'avait pas trop suivi la conversation jusqu'à maintenant, lève les sourcils en surprise.
- Euh... ouais, pourquoi pas ?
- Super ! On se retrouve à 20h, c’est chez moi, je te file l'adresse.
Elle monte dans sa voiture avec son amie, toutes deux souriantes, et s'éloignent.
Valentin vous regarde, l’air encore plus perplexe qu’avant.
- C’était quoi ça ? Depuis quand elle te regarde comme ça ?
- Depuis qu’elle a vu la voiture...
Arrivés à 21h avec Valentin, vous vous dites qu'arriver un peu plus tard donnera un côté stylé, comme les jeunes. La maison est gigantesque, une véritable villa, et il y a déjà beaucoup trop de monde. Vous vous sentez un peu ridicule, du haut de vos 42 ans, à participer à ce genre de soirée.
Anastasia vous accueille à l'entrée :
- Célestin, Valentin, vous êtes venus ! Cool !
Vous vous faites la bise.
- Je dois encore accueillir pas mal de monde, mais installez-vous à l’aise. Il y a la piscine, déjà du monde dedans si ça vous tente.
Vous lui montrez un paquet de vin rouge que vous avez apporté pour la soirée.
- On est passé prendre ça chez le meilleur cavis...
- Merci ! Vous pouvez poser ça à la cuisine avec le reste.
Putain, elle me laisse même pas finir ma phrase, cette...
Vous regardez autour de vous, et il doit bien y avoir 80 à 100 personnes. Cela vous rappelle un film que vous aviez vu une fois quand il pleuvait et que vous deviez sortir avec votre femme… enfin, votre ex-femme. Projet T ? Projet Y ? Quelque chose comme ça.
Valentin se dirige directement vers la piscine. Vous vous demandez comment il va faire sans maillot.
Encore une pensée de vieux.
Vous vous dirigez alors vers la cuisine pour déposer vos affaires. La cuisine est magnifique.
Même en 20 ans de développeur, j’aurais jamais pu m’offrir un truc pareil, le French dream...
Une fille vous interpelle.
- Salut, t’es un ami d’Ana ? Je m’appelle Emma. Tu peux poser les affaires ici si tu veux.
- OK, merci demoiselle
- Weird
- Tu connais Ana depuis longtemps ?
- C’est une de mes meilleures amies d’enfance… On a fait les 400 coups ensemble. Elle est toujours pleine de vie, heureuse.
Pas pour très longtemps...
- OK, intéressant.
- Et toi, tu fais quoi dans la vie ?
- J’ai été développeur pendant une dizaine d’années, puis je suis passé chef de projet dans mon entreprise, et ensuite je suis mor... ahah, je veux dire, je suis étudiant, mais j'aimerais bien redevenir développeur.
- Développeur ? C’est ce qui est en lien avec les nouvelles technologies, le web tout ça, non ?
- Yes
Mettre des mots en anglais, ça fait jeune, c’est cool
- Et toi ?
- Je suis étudiante en art, j’aimerais devenir peintre.
- Super intéressant !
Direction France Travail surtout, oui.
- Bon, je te laisse, peut-être qu’on se recroisera dans la soirée. A+
Vous décidez ensuite de vous diriger vers le salon pour entamer une discussion avec d’autres personnes. C’est le moment de faire des rencontres. Vous vous sentez l’esprit libre, comme si vous aviez de nouveau 20 ans.
La musique est forte, elle fait résonner vos acouphènes d’ex-ingénieur.
- Salut ! La soirée est cool, hein !
- Elle a même pas encore commencé, brooo ! Tu t’appelles comment ?
- Célestin, et toi ?
- Brice.
- Salut Brice, enchanté potooo !
- Wow, t’es trop chelou, je surkiffe. Je te sers un verre ?
- Carrément.
Brice jette un œil à votre montre.
- Sympa ta montre. Tu l’as volée, le clando ?
- Non, je l’ai achetée, pourquoi ?
- T’as pas la tête d’un mec blindé de thune, si tu veux mon avis…
Pinaise, ça se voit tant que ça ?
Un type assez grand et costaud rejoint la conversation.
- Sympa, j’avoue, la montre. Fin de la soirée, je te la prends.
- Attends... quoi ?
- Je déconne avec toi, papi.
La musique monte encore en volume, et la soirée semble enfin s’élancer pour de bon. Vous jetez un coup d’œil à Valentin, qui discute au bord de la piscine avec une fille. Vous vous dites que c'est le moment de profiter.
L’alcool commence à faire effet, et vous dansez comme un petit fou, rappelant une jeunesse que vous n'avez jamais eue.
- Ana, il est chaud, ton pote, il met l’ambiance ! ahah.
- Oui, je ne l’imaginais pas comme ça !
La fête bat son plein. Vous vous rapprochez d'Ana, dansant très près d’elle. Vous commencez à ressentir des choses que vous n'avez jamais ressenties auparavant. Peut-être est-ce l'effet de l'alcool, ou la présence de cette jeune femme.
Puis, le moment arrive où vos lèvres se frôlent, et vous l'embrassez.
- Célestin, tu me surprends de minute en minute...
sweet
Chapitre : Ellipse -- La rencontre sur le yacht
Cinq années se sont écoulées depuis votre premier pari gagnant avec Valentin. Votre société, CV Invest, est devenue un empire financier, faisant de vous des milliardaires avant même vos 30 ans. Valentin, satisfait de sa fortune, a quitté l'entreprise pour vivre son rêve : surfer toute la journée sur les plus belles plages du monde. Vous, quant à vous, continuez à diriger l'empire, toujours guidé par votre connaissance du futur.
C'est lors d'une soirée sur votre yacht de luxe à Monaco que vous rencontrez Natalia. Elle est là, resplendissante dans sa robe de soirée, ses longs cheveux blonds cascadant sur ses épaules. Vos regards se croisent alors qu'elle s'approche du bar.
- Un martini, s'il vous plaît, demande-t-elle au barman avec un léger accent russe
Vous ne pouvez vous empêcher de sourire.
Permettez-moi de vous l'offrir, dites-vous en vous approchant.
Natalia se tourne vers vous, ses yeux bleus étincelant sous les lumières du yacht.
- Et à qui dois-je ce plaisir ?
- Je m'appelle Célestin, répondez-vous en lui tendant la main. Et vous êtes...
- Natalia, dit-elle en prenant votre main. Enchantée de vous rencontrer, Célestin
Vous sentez une étincelle lorsque vos mains se touchent. Le temps semble s'arrêter un instant.
Alors, Natalia, que fait une femme aussi charmante sur ce yacht ce soir ?
Elle rit doucement, un son mélodieux qui vous captive immédiatement.
- Oh, vous savez, les obligations habituelles. Un shooting photo pour Vogue, quelques soirées mondaines... Mais je dois avouer que je suis plus intéressée par la personne qui possède ce magnifique yacht.
Vous prenez une gorgée de votre verre, appréciant ce jeu de séduction.
- Et qu'aimeriez-vous savoir sur moi, Natalia ?
Elle se rapproche légèrement, son parfum enivrant vous enveloppant.
- Tout. Comment un homme aussi jeune a-t-il pu bâtir un tel empire ? On raconte tant de choses sur vous, Célestin.
Vous hésitez un instant, conscient que vous ne pouvez pas révéler votre véritable secret.
- Disons que j'ai eu... une intuition particulière pour les bonnes affaires.
- Une intuition ? Ça doit être une sacrée intuition pour prévoir l'ascension de Google, Facebook et Bitcoin.
Vous sentez une légère tension. Comment en sait-elle autant sur vos investissements ?
- Vous semblez bien informée, Natalia.
Elle sourit mystérieusement.
- J'aime me renseigner sur les gens intéressants. Et vous, Célestin, vous êtes fascinant.
La conversation se poursuit, mêlant charme et intrigue :
- Fascinant ? J'espère que vous ne me trouvez pas trop mystérieux.
Natalia laisse échapper un petit rire.
- Au contraire, j'adore les mystères. Surtout quand ils sont aussi... séduisants.
Vous sentez une légère chaleur monter à vos joues. Cette femme a définitivement un effet sur vous.
- Et vous, Natalia ? Quel est votre mystère ?
Elle prend une gorgée de son martini, vous regardant par-dessus le bord de son verre.
- Oh, vous savez, l'histoire classique. Une fille d'un petit village russe qui rêve de devenir mannequin. Beaucoup de sacrifices, quelques coups de chance, et me voilà.
Vous sentez qu'il y a plus dans cette histoire, mais vous ne poussez pas plus loin.
- À nos histoires alors, et aux nouveaux chapitres que nous pourrions écrire ensemble.
Vous levez votre verre pour trinquer. Natalia fait de même, ses yeux ne quittant pas les vôtres.
Les mois qui suivent votre rencontre avec Natalia passent comme dans un rêve. Vous vous découvrez de nombreux points communs et votre relation s'approfondit rapidement.
Un an après votre première rencontre :
- Célestin, j'ai quelque chose à te dire...
- Je t'écoute, mon amour.
- Je... je suis enceinte.
Votre cœur fait un bond. Un mélange de joie et d'appréhension vous envahit.
- C'est... c'est merveilleux !
Quelques mois plus tard, vous vous mariez lors d'une cérémonie somptueuse sur la Côte d'Azur.
Deux ans après votre rencontre, vous tenez dans vos bras votre premier enfant, Alexandre.
- Il a tes yeux, murmure Natalia, épuisée mais radieuse.
- Et ton nez, répondez-vous, ému.
Trois ans plus tard, votre famille s'agrandit avec l'arrivée d'Emma.
Le temps passe, et vous vous retrouvez à vivre une vie que vous n'auriez jamais imaginée dans votre "première vie". Vous êtes heureux, comblé, mais parfois, la nuit, vous vous réveillez en sueur, hanté par votre secret.
Tout va bien, mon chéri ? demande Natalia, à moitié endormie.
Oui, juste un mauvais rêve. Rendors-toi.
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Dix ans ont passé depuis votre rencontre avec Natalia. Vous êtes assis sur la terrasse de votre villa luxueuse sur la Côte d'Azur, sirotant votre café matinal tout en regardant la mer.
Natalia sort sur la terrasse, tenant Emma, maintenant âgée de 5 ans, dans ses bras. Alexandre, 8 ans, court derrière elle.
- Bonjour, mon chéri. Bien dormi ?
- Comme un loir. Et vous, mes amours ?
Alexandre grimpe sur vos genoux.
- Papa, papa ! Tu m'emmènes faire du jet-ski aujourd'hui ? Tu avais promis !
- Bien sûr, champion. Après le petit-déjeuner, d'accord ?
Natalia pose Anastasia sur une chaise.
- N'oublie pas que nous avons le gala de charité ce soir, mon cœur.
Vous soupirez intérieurement. Encore une soirée mondaine...
- Ah oui, c'est vrai. Valentin sera là ?
- Oui, avec sa nouvelle petite amie. La cinquième en deux ans, je crois.
Vous riez doucement. Valentin n'a pas changé.
Vous passez la matinée avec votre famille, profitant de ces moments précieux. Après le petit-déjeuner, vous tenez votre promesse et emmenez Alexandre faire du jet-ski.
- Papa, regarde comme je vais vite !
- Bravo champion ! Mais fais attention quand même !
De retour à la villa, vous trouvez Natalia en train d'aider Emma à dessiner.
- Regarde papa, j'ai fait notre maison !
- C'est magnifique ma puce. Tu as un vrai talent.
Natalia vous regarde avec tendresse.
- Il faut qu'on se prépare pour le gala, mon chéri.
-Déjà ? Le temps passe si vite...
Pendant que vous vous préparez, vous ne pouvez vous empêcher de penser à votre vie actuelle. Tout est si parfait, si loin de votre ancienne existence. Mais au fond de vous, une petite voix vous rappelle que tout cela est basé sur votre connaissance du futur.
- À quoi penses-tu, mon amour ? demande Natalia en ajustant votre nœud papillon.
- À rien de spécial. Juste... à quel point je suis chanceux de vous avoir, toi et les enfants.
Natalia vous embrasse doucement.
- Nous aussi, nous sommes chanceux de t'avoir. Allez, allons-y, la soirée nous attend.
Vous êtes en route pour le gala, la limousine glissant silencieusement dans les rues de Monaco. Natalia est en train d'arranger la cravate d'Alexandre quand soudain, vous entendez quelqu'un crier votre nom.
- Célestin ! Hé, Célestin ! Je sais tout sur toi !
Vous vous figez, reconnaissant immédiatement la voix. C'est Mathéo, votre ancien ami de la fac. Votre cœur se met à battre la chamade.
- Qui est-ce, chéri ? demande Natalia, intriguée.
- Un... un vieil ami. Je reviens tout de suite.
Vous sortez précipitamment de la voiture, laissant votre famille perplexe.
- Mathéo ? Qu'est-ce que tu fais là ?
Mathéo s'approche, un sourire narquois aux lèvres.
- Eh bien, eh bien. Le grand Célestin en personne. J'ai fait quelques recherches sur toi, mon vieux.
Votre estomac se noue. Que sait-il exactement ?
- De quoi tu parles, Mathéo ?
- Oh, tu sais très bien de quoi je parle. Tes investissements miraculeux, ta réussite fulgurante...
Vous jetez un coup d'œil nerveux vers la limousine où votre famille attend.
- Écoute, ce n'est pas le moment. On peut en parler plus tard ?
- Oh non, mon cher. On va en parler maintenant. À moins que tu ne préfères que j'aille tout raconter à ta charmante famille ?
Mathéo s'approche encore, baissant la voix :
- Tu sais, Célestin, pendant que toi tu devenais milliardaire, moi j'ai galéré toute ma vie.
Vous sentez la tension monter.
- Qu'est-ce que tu veux dire, Mathéo ?
- Ce que je veux dire ? J'ai enchaîné les petits boulots après la fac. Caissier, livreur, agent d'entretien... Pendant que toi, tu nageais dans le luxe.
Vous commencez à comprendre où il veut en venir.
- Écoute, Mathéo, je suis désolé que les choses aient été difficiles pour toi, mais...
Il vous coupe brutalement :
- Désolé ? Tu crois que ça suffit ? Non, mon vieux. Je veux ma part du gâteau.
- Ta part ? De quoi tu parles ?
- Je veux 10 millions d'euros. Cash. Sinon, je balance tout ce que je sais sur toi. Tes prédictions miraculeuses, tes investissements impossibles...
Votre sang se glace. Comment Mathéo a-t-il pu découvrir tout ça ?
- Tu... tu me fais du chantage ?
- Appelle ça comme tu veux. Moi j'appelle ça de la justice sociale. Alors, qu'est-ce que tu en dis ? 10 millions, et je disparais de ta vie pour toujours.
Vous regardez Mathéo droit dans les yeux, sentant une soudaine montée d'assurance.
- Tu sais quoi, Mathéo ? Je ne crois pas un mot de ce que tu dis.
Mathéo semble décontenancé par votre réaction.
- Quoi ? Mais je te jure que je sais tout !
- Peut-être. Ou peut-être que tu bluffes. Dans tous les cas, je m'en fiche.
Vous tournez les talons et commencez à marcher vers la limousine.
- Attends ! Si tu pars, je... je vais tout dire !
Sans vous retourner, vous lancez :
- Fais ce que tu veux, Mathéo. Mais réfléchis bien aux conséquences. Qui croira un homme désespéré face à un philanthrope respecté ?
Vous remontez dans la limousine, laissant Mathéo bouche bée sur le trottoir.
- Tout va bien, mon chéri ? demande Natalia, inquiète.
Oui, ce n'était rien d'important. Juste un vieil ami un peu perdu. Allons à ce gala.
Alors que la voiture démarre, vous jetez un dernier coup d'œil à Mathéo par la vitre teintée. Vous avez parié gros, mais vous êtes convaincu qu'il n'osera pas mettre ses menaces à exécution. Du moins, vous l'espérez...
Ayaaa c'est excellent crayon, je dois avouer que je suis vraiment surpris, je m'attendais à une fic classique sur Célestin qui revit ses années de Fac mais visiblement c'est une autre voie que tu as choisi. Je serai là pour suivre la suite 👍
Le 19 septembre 2024 à 21:37:07 :
Ayaaa c'est excellent crayon, je dois avouer que je suis vraiment surpris, je m'attendais à une fic classique sur Célestin qui revit ses années de Fac mais visiblement c'est une autre voie que tu as choisi. Je serai là pour suivre la suite 👍
Merci khey !
Content que tu kiff
Au Gala de charité, vous vous retrouvez entouré de personnalités influentes. Vous approchez d'un groupe où se trouve le ministre de l'Éducation.
- Monsieur Célestin, quel plaisir de vous voir ici ! Votre dernière donation à notre programme d'éducation est vraiment remarquable.
- Je vous remercie, Monsieur le Ministre. L'éducation est la clé de notre futur.
- Absolument. D'ailleurs, j'aimerais discuter avec vous de certaines initiatives gouvernementales. Peut-être pourrions-nous déjeuner la semaine prochaine ?
- Ce serait avec plaisir, Monsieur le Ministre. Mon assistante vous contactera pour les détails.
Un peu plus tard, vous croisez une célèbre actrice hollywoodienne.
- Célestin ! J'ai entendu dire que vous envisagiez de vous lancer dans la production cinématographique ?
- C'est une possibilité que j'explore, en effet. Le cinéma a toujours été une passion.
- Oh, c'est fascinant ! J'ai justement un script qui pourrait vous intéresser.
- C'est l'histoire d'un homme qui peut prédire l'avenir. Ça vous parle ?
Vous vous sentez soudain mal à l'aise.
- Intéressant... Peut-être pourrions-nous en discuter une autre fois ?
Alors que la soirée avance, vous vous retrouvez en conversation avec un magnat de la tech.
- Votre flair pour les investissements est légendaire, Célestin. Quel est votre secret ?
Vous sentez une goutte de sueur perler sur votre front.
- Disons que j'ai une bonne intuition pour l'avenir.
- Intuition, hein ? J'aimerais bien avoir une telle "intuition". Que pensez-vous des cryptomonnaies ? C'est l'avenir selon vous ?
- C'est certainement un domaine à surveiller de près. Mais comme pour tout investissement, la prudence est de mise.
Soudain, vous apercevez Valentin qui discute avec animation avec un groupe de jeunes entrepreneurs.
- Excusez-moi, je vois un vieil ami. Ce fut un plaisir de discuter avec vous.
Vous apercevez Valentin près du bar, bronzé et décontracté malgré son smoking.
- Célestin, mon vieux ! Viens par ici !
Vous vous approchez, souriant à votre vieil ami.
Valentin ! Ça fait plaisir de te voir. Comment va la vie de retraité ?
Ah mon pote, c'est le paradis ! Tu devrais refaire du surf avec moi. Les vagues à Bali sont incroyables !
Vous riez tous les deux.
- Valentin, on n'a jamais surfé ensemble. Je ne sais même pas nager correctement !
- Ah oui, c'est vrai ! J'oublie parfois. Mais il n'est jamais trop tard pour apprendre, mon vieux !
Soudain, le visage de Valentin devient sérieux.
- Au fait, Célestin... J'ai appris une nouvelle tragique récemment. Tu te souviens d'Anastasia ?
Votre cœur se serre. Bien sûr que vous vous en souvenez.
- Oui, je m'en souviens. Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Elle... elle s'est suicidée la semaine dernière. Apparemment, elle souffrait de dépression depuis des années.
Après que Valentin vous a annoncé la nouvelle du suicide d'Anastasia, vous restez silencieux un moment, perdu dans vos réflexions.
- Ça va, mon vieux ? Tu as l'air pensif.
- Oui, oui... C'est juste... ça fait réfléchir, tu sais.
Vous prenez une gorgée de votre verre, méditant sur les choix que vous avez faits depuis votre "retour". Vous avez toujours mis un point d'honneur à ne pas interférer avec les grands événements de l'histoire. Les attentats, les guerres, les catastrophes naturelles... Vous les avez laissés se produire, concentré sur votre propre vie et celle de vos proches.
- Valentin, tu penses qu'on a fait les bons choix ? Je veux dire, avec tout notre succès...
- Qu'est-ce que tu veux dire ? On est riches, on a réussi au-delà de nos espérances !
- Oui, mais... parfois je me demande si on aurait pu faire plus. Changer les choses à une plus grande échelle.
Valentin vous regarde, intrigué par votre soudaine introspection.
- Tu parles de quoi exactement ? De sauver le monde ?
Vous hésitez, conscient que vous ne pouvez pas révéler toute la vérité.
- Je ne sais pas. Peut-être qu'on aurait pu utiliser notre influence pour... prévenir certaines tragédies.
- Célestin, mon vieux, on ne peut pas porter le poids du monde sur nos épaules. On a fait ce qu'on pouvait avec ce qu'on avait.