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Sujet : Topic du Glauque

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_missy_ _missy_
MP
Niveau 14
21 avril 2021 à 23:24:12

Le 20 mars 2021 à 15:23:04 :
:mort: dangereuse immersion :mort:

Stephen Robert Irwin, dit Steve Irwin, surnommé le chasseur de crocodiles, né le 22 février 1962 à Essendon et mort le 4 septembre 2006 à Batt Reef, était un animateur de télévision australien et le propriétaire de l'Australia Zoo, un zoo fondé par ses parents à Beerwah (en) dans l'État du Queensland.

Il était connu à travers le monde pour son rôle de chasseur de crocodiles dans son émission The Crocodile Hunter.

Le 4 septembre 2006, Steve Irwin est mortellement piqué au cœur par une raie pastenague alors qu'il plongeait pour un tournage à Batt Reef (partie de la grande barrière de corail), au large de Port Douglas dans le Queensland10,11.

La mort de Steve Irwin a été entièrement filmée et Terri Irwin, son épouse, a déclaré sur la chaîne américaine Access Hollywood que le document a été depuis détruit pour éviter toute diffusion publique12. Les parents de Steve Irwin ont refusé la cérémonie nationale proposée par le Premier ministre, préférant un enterrement plus intime13.

Le capitaine Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, rebaptisa l'ancien patrouilleur écossais FPV Westra, MV Steve Irwin en sa mémoire le 5 décembre 2007. À la cérémonie de baptême, sa veuve Terri déclara : « Si Steve était encore en vie, il se serait sûrement embarqué avec eux ».

Cette histoire est régulièrement ressortie sur des topics du genre mais y'a rien de glauque bordel une mort rien de plus banale,

faut enlever le coté Steve Irwin de l'histoire c'est juste un gars qui s'est fait piqué

Pseud080 Pseud080
MP
Niveau 10
24 avril 2021 à 00:45:48

:mort: Sombre romance :mort:

Amandine S. a tout prévu : elle aura un enfant à 27 ans, et il sera métis. Pourquoi 27 ans ? Parce que. 27 ans, un âge mythique sans doute, symbolique mystique, lubie de jeune femme qui, depuis l'âge de 18 ans, claironne qu'elle veut fonder une famille – comme elle le dira elle-même. Le papa aura la peau noire – c’est son type d’homme, selon ses dires lors de l’audience – et, puisqu’elle est blanche, l'enfant sera métis, comme elle le voulait.

Amandine S. est une femme au caractère bien trempé, qui « sait ce qu'elle veut », tout le monde dans son entourage le confirme. Quand elle veut quelque chose, elle l'obtient selon son père. Avec Jimmy C., elle n'a pas eu à louvoyer, les choses se sont faites naturellement. « Il était grand, beau, charismatique, j'ai été amoureuse tout de suite », dit-elle de ce collègue de travail, Jimmy C. Elle a 23 ans, il a 30 ans et semble avoir été rapidement conquis par le charme de cette brune aux longs cheveux noirs. Elle ne devait cependant pas imaginer qu'elle commanditerait son assassinat sept ans plus tard, avec la complicité de son père, de son frère, de sa belle-sœur et de trois autres personnes.

Le tableau qu'offre la cour d'assises de Seine-saint-Denis est saisissant. Du 1er au 15 avril, elle a jugé sept accusés au casier vierge, parfaitement insérés dans la société, pour un crime au modus operandi d'ordinaire exclusif au grand banditisme. « Pour nous, il s'agit d'une affaire hors norme, car nous sommes loin du milieu du grand banditisme, et pourtant les faits sont très élaborés », explique le policier qui a dirigé l'enquête. Une commanditaire, un intermédiaire, un tireur, des complices : « Le degré de mise en œuvre pratique est complètement hallucinant », témoigne le policier qui l'a entendue en garde à vue. Il dit aussi : « Nous avons été amenés à pénétrer quelque chose de très, très sombre. »

Aujourd'hui, Jimmy C. est paraplégique, et Amandine S. est en prison. Elle doit expliquer à la cour pourquoi elle a payé un tueur pour abattre le père de son fils. Pourquoi elle l'a attiré dans un guet-apens, sous le feu d'un tireur embusqué, accompagnés de leur fils de 3 ans, car « quelle mère serait assez conne pour amener son fils voir son père se faire tuer ? » était son alibi. Pourtant, aussi inaudible soit-elle pour la justice en raison de leur gravité, il faut entendre l'explication d'Amandine S. Les deux amants, en 2010, s'installent ensemble, et leur relation se dégrade. « J'étais une bonne à rien si son steak était mal cuit, si je n’achetais pas ce qu’il voulais, j'étais une crevarde ». Lors d'une soirée festive que Jimmy passe à discuter avec une femme inconnue, Amandine lui signifie son envie de rentrer. Il accepte contre son gré, s’assombrit sur le chemin du retour, l'insulte et lui hurle dessus. « Il m'a tiré les cheveux, il m'a griffé », elle sanglote dans son box, « je me suis dit que c'était l'alcool ». Elle ajoute : « il me jetait souvent de chez lui, je rentrais alors chez mon père, et lorsqu’il m’appelait, j'accourais. »

Amandine S. décrit une mécanique de terreur et de menaces dont elle tentait de survivre « J’ai vu revenir ma copine pleine de bleus, une fois », dit la meilleure amie d'Amandine à la barre de la cour d'assises. Un jour, Jimmy C. accompagne les deux femmes à l'aéroport, qui s'en vont en vacances, et se met dans une colère noire. Il « fracasse la tête » d’Amandine contre la vitre. C'est elle qui calme la situation. Toujours, dit-elle, elle mettait fin à l'esclandre pour qu'il se calme. Mais au fond d'elle, elle comprenait qu'elle perdait le contrôle. Tout son entourage a décrit une « lente descente aux enfers », une femme « terrorisée », qui a perdu 15 kilos et a sombré dans la dépression.

À l'appui de cette image négative de Jimmy, Sandra est venue témoigner. Elle était en couple avec lui lorsqu’il rencontra Amandine, et que, du jour au lendemain, il lui annonça qu'il avait mis une fille enceinte, et qu'il partait avec elle. 11 ans plus tard, elle est secouée de peur à l'évocation de son histoire, se dit encore « terrorisée » par Jimmy. Elle tremble à la barre, et jette un froid à l'audience.

Irascible et désœuvré, Jimmy est lunatique et violent. En 2014, Amandine lui annonce qu'elle est enceinte de 5 mois, mais Jimmy ne veut pas de l'enfant : pas de travail, un appartement trop petit, il ne se sent pas en mesure d'assumer la charge. Il veut qu'elle avorte, mais Amandine a 27 ans, et elle gardera son enfant. Elle s’enfuit chez son père. Jimmy l'y poursuit, crie et menace. Il insulte Michel S., le père d'Amandine, qui lui aurait dit : « Nous on a de l'argent et une maison, on peut s'occuper de l'enfant ». De son côté, Jimmy affirme s'être toujours senti exclu du clan des S., et pour lui ce qui se dessinait était net : « Elle s'est servie de moi pour avoir un enfant, c'est comme ça que je l'ai ressenti. »

La jeune femme est sous le choc. Elle ne comprend pas le refus de paternité de Jimmy, et pourtant elle souhaiterait qu'ils élèvent l'enfant ensemble. En juin 2014, Jimmy est condamné pour des violences contre Amandine, l'ayant frappé à la cuisse et serré le bras. Une dispense de peine et un stage de citoyenneté plus tard, il reconnaît le petit Dylan, mais peine à le voir. Il réaffirme ses dires : « Elle a instauré un climat où elle se l'est accaparé, moi j'étais un simple géniteur », dit-il dépité à la barre. Amandine, finit par quitter la maison de son père. Pendant deux mois, Jimmy ne sait pas où elle vit avec son fils, ce qui le met dans un état de nervosité certain. Le couple étant séparé mais divorcé. Ses réactions sont violentes et effraient Amandine. Cette dernière lui fait miroiter une possible remise en couple, croit-il, et il ne comprend pas qu'elle le rejette après s'être rapprochée. Elle explique cette ambiguïté par le fait qu'elle l'aime encore, mais qu'il la terrorise. Jimmy, lui, est brinquebalé entre l’envie subite de tout réparer et le désarroi face à une situation qui lui échappe. Pour conserver son emprise, il lui confie un téléphone pour qu'il puisse l'appeler, en se justifiant ainsi : « elle m’avait dit qu'elle n'avait plus de téléphone, alors je lui en ai donné un ». Amandine dit : « Il m'obligeait à l'appeler tous les soirs à heure fixe sur un téléphone dédié, et je devais être chez moi », et décrit une forme de harcèlement. Mais Jimmy ne dit qu'une chose : « Je voulais voir mon fils », et va jusqu'à faire irruption chez elle, en octobre 2016. Les policiers interviennent et le chassent, Amandine dit avoir été frappée et menacée, mais elle n'est pas blessée. Classement sans suite.

C'est peu après que l'idée se fixe dans son esprit, et qu'elle ne peut plus l'en chasser : se débarrasser de Jimmy. L'idée devient une obsession, mais apparaît tout d'abord à ses proches comme la manifestation farfelue d'un désespoir face à cette situation violente et inextricable. Anne-Lise B., sa belle-sœur, est une confidente. « Amandine m'a demandé si je n'avais pas 100 000 euros pour trouver quelqu'un qui s'occuperait de Jimmy, je l'ai conseillé d'aller consulter et d'emprunter les voies de droit », témoigne-t-elle. Évoquant sérieusement le sujet avec l'un de ses amants, elle n'admettait pas avoir recours aux voies juridiques pour évincer Jimmy de sa vie : « il faut qu'il crève », rapporte-t-il à la cour.

Parmi les accusés, le père Michel S. paraît invraisemblable. Petit homme chauve bien propret, timide et nerveux, il est autant terrorisé que déconnecté des enjeux – il comparaît libre pour tentative d'assassinat, et encourt la perpétuité. « Elle m'a demandé de l'argent pour faire du mal à Jimmy, moi je pensais que c'était pour lui mettre une raclée », et il vend sa voiture pour lui prêter 1 500 euros. Michel S., malgré cela, explique ne pas avoir eu conscience que le projet pourrait se réaliser. La présidente demande : « Quand avez-vous été informé ?

– La veille. Mais je n'y croyais pas qu'elle ait pu réunir la somme, je pensais que ça allait tomber à l'eau. Moi, je la crois sans la croire

– Est-ce que vous comprenez que ce que vous dites est surprenant ?

– Oui

– Pourquoi ?

– J'ai du mal à m'exprimer

– Ce ne sont pas les mots, c'est la situation. Cela ne vous a pas choqué, cette solution ?

- Ma tête était ailleurs, je venais de rencontrer ma chérie, j'étais amoureux. Pour moi, c'était pas réel. » Silence.

- Il y a un décalage », lance, dépitée, la présidente.

C'est lors d'un barbecue que l'idée devient un projet. Jérémie S. et Anne-Lise B. (aujourd'hui séparés) organisent une soirée pour fêter la naissance de leur troisième enfant. Amandine est présente, ainsi que Julien M. Grand bonhomme tatoué et barbu de 35 ans, il s'exprime d'une petite voix apeurée, car il encourt la même peine que Michel S., pour les mêmes raisons. À cette époque, « j'étais dans ma bulle de dépression», car sa copine de longue date l'avait quitté pour son patron, qui l'avait viré. Ce soir-là, il se lamente et boit énormément. Amandine fait part de sa « rage » et souhaite « qu'il crève », parlant de « l'autre » – c’est ainsi qu'on désignait Jimmy chez les S. « J'avais fait une Story sur Snapchat, explique-t-il, que tous mes contacts pouvaient voir. » Son ami Jonathan remarque la belle Amandine, Julien M. lui rapporte en direct qu'elle est une femme meurtrie qui cherche, cela semble une obsession, à se protéger de son ex violent. Jonathan R. pose des questions, demande une description de Jimmy C. La conversation s'élargit aux personnes qui entourent Julien M., qui finit par envoyer une photo de Jimmy C. qu'Anne-Lise B. a extrait de son album de photos de mariage. Julien M. a mis Amandine et Jonathan en contact.

Julien M. l'assure, il ne suspectait rien d'autre qu'une approche amoureuse de Jonathan R., et ne prenait pas au sérieux les déblatérations d'Amandine. Pourquoi l'eut-il fait ? Jérémie S., le frère : « Elle en parlait depuis un an d'éliminer Jimmy C., ça me soûlait qu'elle en parle, je ne l'ai jamais prise au sérieux. Comment ça se fait qu'elle en est arrivée là, pourquoi on n'a pas pris ma sœur au sérieux ? » Lui aussi est accusé de complicité. Anne-Lise B. est seulement renvoyée pour non-empêchement d'un crime.

Les garde-fous ont sauté, la mécanique est enclenchée. Jonathan et Amandine sortent ensemble trois semaines, mais surtout, ils élaborent un plan. « Tout d'abord, elle m'a dit : “le mieux, c'est qu'il ne se relève pas”. » Jonathan R, 34 ans aujourd'hui, est un ancien policier, maître-chien, au corps massif – il a perdu 45 kilos en prison. Il propose d'aller frapper Jimmy, mais en même temps « j'essayais de la raisonner, de l'orienter vers un dépôt de plainte. Mais un jour elle m'a rappelé, dit que les violences, ça recommençait, c'est là qu'elle a dit qu'il ne fallait pas qu'il passe la rentrée. J'ai craqué, je lui ai dit que je connaissais quelqu'un. Puis j'ai dit : « De toute façon, on va tous finir en prison. » La présidente commente : « À vous entendre, on n'a pas l'impression qu'il y a un rapport de valeur entre les solutions possibles, qu'elles sont toutes comparables. » Jonathan R., à ce moment, dirige les opérations. C'est comme s'il avait été happé par la logique d'Amandine, saisi par l'urgence d'éliminer Jimmy C. « J'avais l'impression que j'allais la sauver », dit Jonathan R.

Mais il souhaite aussi s'en tirer, et préfère embobiner son ami Rudy P. pour tenir le flingue. Pour convaincre son ami de tuer un homme, Jonathan R. fait le portrait d'un Jimmy monstrueux. « Il m'a dit 'ce mec-là, il manquera à personne, c'est une ordure, une pourriture'.

- Vous vous engagiez donc au nom de vos valeurs ? Demande la juge assesseuse

- Moi, je suis sensible aux violences faites aux femmes (son père battait sa mère, ndlr)

- Vous croyez aveuglément ce que dit Monsieur R. ?

- Oui, j'y crois, je lui fais tellement confiance. Pour moi, c'est quelqu'un de fort. » Jonathan R., son aîné de quelques années, est un ami proche de son propre père.

« J'ai compris que j'avais un esprit faible, et qu'il faut que j'arrête de rendre service », dit-il. Bien qu'il ne souffre cependant d'aucune déficience intellectuelle, on le prend facilement par les sentiments. « On m'a trompé, je suis parti pour affronter un mec armé, dangereux dealer qui tape son gosse et met des couteaux sous des gorges. Vous entendez ça, vous réagissez comment ? Vous allez voir la police, oui bon, d'accord, ben moi j'ai pas réagi comme ça. »

« Je suis désolé » – Rudy

Rudy P. écoute le plan. Jonathan R. a déjà fait les repérages avec Amandine. Ce sera sur une petite allée sombre de la forêt de Bondy, à Livry-Gargan. Rudy P. ne choisit que l'arme dont il se servira, un Colt 45 bien adapté pour une exécution. Il attendra au bout de l'allée, l'arme dans un sac pour récupérer les douilles.

Pseud080 Pseud080
MP
Niveau 10
24 avril 2021 à 00:46:01

Durant les mois qui précèdent les faits, Amandine S. semble apaisée. En réalité, les faits montrent qu’elle est résolue. Le 26 août 2017, Jimmy vient voir son fils. Plus tard, elle lui propose de dîner au Courtepaille de Livry-Gargan (pas le plus proche, mais il y a une terrasse), puis de faire une balade en forêt. « J'ai hésité, dit Jimmy, car ce n'était pas prévu, mais j'ai dit oui, c'était l'occasion de passer du temps avec Dylan. » Le repas se déroule bien. Sur les caméras, de surveillance, on voit Amandine l'embrasser et Dylan jouer avec son père. La présidente interpelle l'accusée : « Quand vous faites cela, vous saviez, madame, que selon votre projet, il ne jouera plus jamais avec Dylan. Vous comprenez que c'est affolant ? Je réagis à ce décalage, entre ce que vous me dites de manière très tranquille, et votre projet.

- Je le comprends, mais à l'époque, je pensais que ce n'était pas réel, que le tireur ne serait pas là. »

Ils repartent et se dirigent vers le chemin. « Je me gare dans l'impasse, j'étais dans un état second », dit Amandine. Jimmy ne comprend pas pourquoi elle insiste pour qu'ils franchissent une barrière avec la poussette pour s'engager sur un chemin sombre, alors que d'autres allées, éclairées, sont accessibles. « T'inquiètes pas, je connais », lui rétorque-t-elle. Au bout du chemin, une lumière jaillit. « J'ai vu le vélo, et là j'ai compris », relate-t-elle. Ils arrivent à la hauteur du vélo qui avance vers eux, Jimmy pense que c'est un sportif qui va les croiser. Mais l'homme tend le bras vers lui, et lance : « Je suis désolé ». Le tire atteint Jimmy à la poitrine. Rudy P. pousse Jimmy qui s’effondre. Sa colonne est sectionnée par la balle, il ne pourra pas se relever. Dylan a tout vu depuis sa poussette. Amandine : « J'ai culpabilisé tout de suite, j'ai dit que c'était de ma faute. » Elle appelle les secours, Jimmy est sauvé et elle est placée en garde à vue, mesure formelle à laquelle elle s'était préparée.

Mais quand il entend Amandine débiter une histoire de guet-apens, de plan deal ayant mal tourné, le policier qui l'interroge ce soir-là flaire l'entourloupe. Elle réitère sa version pendant trois interrogatoires, puis, le fonctionnaire lui expose sa vision des choses : il pense qu'elle est à l'origine de tout cela. Et rapidement, elle avoue tout. « J'étais assez sidéré par la précision avec laquelle elle se livrait », témoigne-t-il. « Il y a une détermination, un machiavélisme dans l'échafaudage du plan, et en même temps une candeur de penser que ça allait tout régler, sans conséquences », complète le policier.

« Je n'ai pas reculé, car je pensais à ma liberté », dit Amandine. A la présidente, elle dit aussi : « Je n'arrive pas à vous faire comprendre que, même si je suis allée jusqu'au bout, je ne le voulais pas la mort de Jimmy. Je voulais revivre ». La réalité des violences subies par Amandine n'a pas été éludée, mais il y avait peu de places, dans les débats, pour entendre la vérité d’Amandine S. « On a bien compris que Jimmy n'avait pas toujours été aimable », concédera l'avocate générale dans son réquisitoire.

Elle était seule face à l'éloquence macabre de son œuvre, laissant stupéfaits l'auditoire devant la démesure de sa riposte et la lente maturation du projet. Les faits échappent au contexte de violences conjugales, parce qu'ils sont totalement disproportionnés, et ne peuvent passer pour une défense légitime. En droit français, la légitime défense ne s'applique que lorsque la riposte est nécessaire, immédiate et proportionnée. A la suite de l'affaire Jacqueline Sauvage, des voix se sont élevées pour assouplir les conditions pour que la légitime soit retenue. Des associations qui luttent contre les violences faites aux femmes militent pour l'instauration d'une légitime défense différée (non nécessairement dans la foulée des violences subies), comme cela existe au Canada.

Mais si Amandine S. n'est pas Jacqueline Sauvage, les psychiatres ont décelé chez elle une altération du discernement au moment des faits. Ils manient avec précaution le terme « d'emprise » dont usent les autres langues, mais parlent de « troubles anxio-dépressifs » profonds qui justifient leur diagnostic. Les experts psychiatres ont également évoqué la cristallisation du crime et une famille qui se « structure sur la commission d'un crime », dans un enchaînement d'acceptation passive, d'aveuglements et d'abdications morales. Très offensive, l'accusation a dénigré les expertises, partant du principe qu'elles étaient fondées sur les dires fallacieux d'Amandine S. Dans un réquisitoire redoutable, elle a souligné la dimension machiavélique du crime, a minoré la gravité des violences subies par Amandine, qu'elle a rendu responsable, par son ambivalence et son accaparement de l'enfant, de l’attitude agressive de Jimmy C. Pour tentative d'assassinat sur ex conjoint en bande organisée, elle a demandé la condamnation d’Amandine S. et de Jonathan R. à 25 ans de réclusion criminelle, et 22 ans pour Rudy P. Contre Michel S., Jérémie S. et Julien M., elle requiert 10 ans, 7 ans et 7 ans. Contre Anne-lise B., elle demande 3 ans de prison avec sursis.

La cour et les jurés, après avoir délibéré toute la journée du 15 avril, a condamné les deux premiers à 18 ans de réclusion, Rudy P. à 15 ans, Michel S. à 6 ans – incarcération à l'audience. Jérémie S. et Julien M. ont été acquittés des faits de complicité, et sont condamnés à 5 ans avec sursis pour non-empêchement d'un crime, délit pour lequel Anne-lise B. est aussi condamnée, à la hauteur des réquisitions.

https://www.vice.com/fr/article/bvz8yz/au-proces-damandine-qui-a-commandite-assassinat-de-son-conjoint-violent?utm_source=vicefrtw

Pseud080 Pseud080
MP
Niveau 10
29 avril 2021 à 21:52:36

https://www.jeuxvideo.com.com/forums/message/1127799421

BrianHeidik BrianHeidik
MP
Niveau 23
02 mai 2021 à 18:42:17

Y'a eu l'histoire de Josef Fritzl ? :(

Pseud080 Pseud080
MP
Niveau 10
11 mai 2021 à 01:21:56

Le 02 mai 2021 à 18:42:17 :
Y'a eu l'histoire de Josef Fritzl ? :(

Qui?

PipBoy4000 PipBoy4000
MP
Niveau 5
11 mai 2021 à 12:08:37

Le 02 mai 2021 à 18:42:17 :
Y'a eu l'histoire de Josef Fritzl ? :(

Oui, au début du topic il me semble.

Pseud080 Pseud080
MP
Niveau 10
11 mai 2021 à 15:58:21

Le 11 mai 2021 à 12:08:37 :

Le 02 mai 2021 à 18:42:17 :
Y'a eu l'histoire de Josef Fritzl ? :(

Oui, au début du topic il me semble.

merci pour l'info!

PipBoy4000 PipBoy4000
MP
Niveau 5
11 mai 2021 à 21:12:25

Je l'ai retrouvé donc je la repost :ok:

:mort: Josef Fritzl :mort:

https://www.noelshack.com/2019-05-2-1548783268-josef-fritzl-605144.jpg

L'affaire Fritzl est un cas d'inceste découvert à la fin du mois d'avril 2008. À 42 ans, une Autrichienne, Elisabeth Fritzl, déclare qu'elle a été emprisonnée, violée et physiquement agressée par son père, Josef Fritzl, pendant 24 ans.

La police autrichienne explique que son père l'a séquestrée dans une cave insonorisée dans le sous-sol de sa maison, à Amstetten en Basse-Autriche à 100 km de Vienne.

En captivité, elle a donné naissance à 7 enfants, tous engendrés par son père. L'un est mort peu après sa naissance, 3 d'entre eux ont été séquestrés avec leur mère depuis leur naissance jusqu'à leur « sortie » en avril 2008 et les 3 autres ont été adoptés par le père et son épouse.

J. Fritzl disait avoir trouvé les enfants devant sa porte, avec une lettre prétendument de leur mère (Elisabeth) confirmant cet abandon. Les lettres auraient bien été écrites par Elisabeth, mais « dictées » par J. Fritzl.

https://www.noelshack.com/2019-05-2-1548783477-le-proces-du-monstre-d-amstetten-s-apos-ouvre-image-221697-article-thumb.jpg

Durant toutes ces années, J. Fritzl cacha à sa famille, y compris à la propre mère d'Elisabeth (Rosemarie Fritzl), la détention de sa fille, faisant croire qu'elle avait rejoint une secte. Elisabeth est libérée le 26 avril 2008, après une enquête des services sociaux autrichiens, à la suite de l'hospitalisation de l’aînée de ses enfants

Pseud080 Pseud080
MP
Niveau 10
12 mai 2021 à 01:01:55

Le 11 mai 2021 à 21:12:25 :
Je l'ai retrouvé donc je la repost :ok:

:mort: Josef Fritzl :mort:

https://www.noelshack.com/2019-05-2-1548783268-josef-fritzl-605144.jpg

L'affaire Fritzl est un cas d'inceste découvert à la fin du mois d'avril 2008. À 42 ans, une Autrichienne, Elisabeth Fritzl, déclare qu'elle a été emprisonnée, violée et physiquement agressée par son père, Josef Fritzl, pendant 24 ans.

La police autrichienne explique que son père l'a séquestrée dans une cave insonorisée dans le sous-sol de sa maison, à Amstetten en Basse-Autriche à 100 km de Vienne.

En captivité, elle a donné naissance à 7 enfants, tous engendrés par son père. L'un est mort peu après sa naissance, 3 d'entre eux ont été séquestrés avec leur mère depuis leur naissance jusqu'à leur « sortie » en avril 2008 et les 3 autres ont été adoptés par le père et son épouse.

J. Fritzl disait avoir trouvé les enfants devant sa porte, avec une lettre prétendument de leur mère (Elisabeth) confirmant cet abandon. Les lettres auraient bien été écrites par Elisabeth, mais « dictées » par J. Fritzl.

https://www.noelshack.com/2019-05-2-1548783477-le-proces-du-monstre-d-amstetten-s-apos-ouvre-image-221697-article-thumb.jpg

Durant toutes ces années, J. Fritzl cacha à sa famille, y compris à la propre mère d'Elisabeth (Rosemarie Fritzl), la détention de sa fille, faisant croire qu'elle avait rejoint une secte. Elisabeth est libérée le 26 avril 2008, après une enquête des services sociaux autrichiens, à la suite de l'hospitalisation de l’aînée de ses enfants

merci

bolenbwamou bolenbwamou
MP
Niveau 6
18 mai 2021 à 06:32:25

Vous pourriez parler des Youtubeurs des années 2010 suicidés de cette vidéo ? Je trouve ça glauque perso :(
Les cas sont intéressants et je trouve les histoires bien sombres :(

https://youtu.be/0XPMR0AZPiA

Message édité le 18 mai 2021 à 06:33:00 par bolenbwamou
Pseud099 Pseud099
MP
Niveau 10
18 mai 2021 à 23:55:37

Le 18 mai 2021 à 06:32:25 :
Vous pourriez parler des Youtubeurs des années 2010 suicidés de cette vidéo ? Je trouve ça glauque perso :(
Les cas sont intéressants et je trouve les histoires bien sombres :(

https://youtu.be/0XPMR0AZPiA

curieux en effet!

Pseud099 Pseud099
MP
Niveau 10
18 mai 2021 à 23:58:30

:mort: le club des 27 :mort:

Le club des 27, appelé aussi Forever 27 Club, 27 Club ou le Club 27, est le surnom donné à un ensemble d'artistes célèbres du rock et du blues qui ont comme point commun d'être morts à l'âge de 27 ans.

Les événements déclencheurs de la création du « club » furent les morts rapprochées de Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin et Jim Morrison entre juillet 1969 et juillet 1971. Kurt Cobain fut par la suite ajouté à la liste à sa mort en 19941. Pour Charles R. Cross, biographe de Kurt Cobain et de Jimi Hendrix, « ce n'est qu'à partir du suicide de Cobain que l'idée du club des 27 s'est imposée dans l'inconscient collectif »2,3.

En 2009, Eric Segalstad et Josh Hunter consacrèrent un ouvrage au « club des 27 », The 27s: The Greatest Myth of Rock & Roll, considérant que les musiciens qui deviennent stars vers 20 ans adoptent rapidement des comportements à risque pour rejoindre le panthéon des rockers superstars disparus4. Une étude, menée en 2011 en Australie par des statisticiens (dirigés par Adrian Barnett) de la santé sur 1 046 musiciens dont un album est arrivé numéro un des ventes au Royaume-Uni entre 1956 et 2007, précise qu'il ne semble pas exister de pic de mortalité vers cet âge chez ces musiciens ; ceux-ci ont cependant deux à trois fois plus de risques de mourir prématurément que la moyenne5 entre la vingtaine et la trentaine6. Factuellement, ce regroupement selon l'âge de la mort n'a aucun fondement7 : des années 1980 à la fin des années 2000, aucune mort n'est à constater dans ces artistes, ce que les chercheurs interprètent comme une meilleure prise en charge des overdoses d'héroïne6.

Le « club des 27 » connaît un regain de notoriété en juillet 2011, après la mort d'Amy Winehouse à 27 ans, de nombreux médias y intégrant désormais la chanteuse

https://fr.wikipedia.org/wiki/Club_des_27

Nobanepliz Nobanepliz
MP
Niveau 9
21 mai 2021 à 02:59:30

Le 11 janvier 2019 à 16:11:49 :
:mort: Les poupées humaines :mort:

https://www.noelshack.com/2019-02-5-1547191689-1414239439324-wps-12-pic-shows-anatoly-moskvin.jpg

En novembre 2011, la police fouille la maison d'Anatoly Moskvin à Nijni Novgorod, en Russie. L'homme est un universitaire de renom, auteur et spécialiste de l'histoire des cimetières. Au début, les officiers veulent simplement parler avec l'homme pour lui demander des conseils sur une enquête en cours, mais très vite, ils découvrent quelque chose de suspicieux.

Les fouilles menées par la suite vont révéler les crimes les plus tordus et dérangeants jamais perpétrés en Russie.

Le quarantenaire vit dans un petit appartement dont les murs sont tous recouverts d'étagères remplies de livres, d'habits d'enfants colorés et de jouets. Ce sont justement les vêtements et jouets qui mettent la puce à l'oreille des officiers. Pourquoi un homme célibataire et sans enfant aurait de tels effets chez lui ?

Dans une pièce, la police découvre des poupées à taille humaine minutieusement vêtues et positionnées sur le canapé, les chaises et le sol.

L'odeur et l'apparence étrange des poupées éveillent les soupçons des enquêteurs. Lorsqu'ils regardent de plus près, ils font une macabre découverte.

Les poupées ne sont en réalité pas du tout des poupées : ce sont des corps momifiés ! Anatoly est immédiatement arrêté et son terrible secret fait les gros titres de la presse nationale.

Pendant plus de 10 ans, Anatoly se rend dans des cimetières en plein milieu de la nuit et déterre des corps de fillettes récemment enterrés. Il les ramène chez lui et essaie de les momifier, mais lorsque l'embaumement ne prend pas, il les remet dans leur tombe.

Anatoly coopère avec les enquêteurs et leur avoue avoir déterré plus de 150 corps. Sur ce total, il en a gardé 29 qu'il a réussi à embaumer avec succès. Il procède à la momification par le biais de frottements avec du sel et du bicarbonate de soude puis en les "remplissant" ensuite avec des vêtements une fois les corps secs.

Anatoly se fait surnommer "le poupetier" et les détails les plus sordides commencent à voir le jour. Il prépare de la cire pour le visage des momies et les peint à l'aide de vernis à ongles. Il les habille, prend le thé en leur compagnie et fête même des anniversaires. Pire encore, il installe des boîtiers de reproduction de parole mécanique sur certaines des "poupées" pour les rendre plus vivantes. Anatoly affirme n’avoir jamais eu le moindre rapport sexuel avec ses "filles", il souhaitait juste leur faire le cadeau d'une vie éternelle.

Photo de l'une des poupées :

https://www.noelshack.com/2019-02-5-1547191689-anatoly-moskvin-poupees.jpg

Damn, on dirait le jeu Mad Father :mort:

Sorce-Acier Sorce-Acier
MP
Niveau 15
25 mai 2021 à 08:01:22

Le 20 avril 2021 à 17:58:04 :
L’anencéphale de Vichy

Le 6 janvier 1897, une jeune fille de seize ans accouche à la maternité de Vichy d'un enfant qui ne survit que quelques minutes. Il est hermaphrodite et frappé d'une anomalie exceptionnelle : l'absence de cerveau et de cervelet, ou anencéphalie.
En effet, l’anencéphalie est caractérisée par l’absence de crâne et d'encéphale (cerveau, cervelet et tronc cérébral) chez le fœtus ou le nouveau-né.
À la place subsiste une masse de tissus rougeâtre dans laquelle on trouve souvent des restes méningés ou des neurones.
De nos jours, la fréquence de l'anencéphalie est de 0,5 pour 1 000 naissances.
Cette anomalie peut se détecter dès la 13e semaine de grossesse, par échographie. Si une interruption volontaire de grossesse n'a pu être pratiquée, le nouveau-né, néanmoins pourvu d'une face et d'yeux, a des mouvements lents et stéréotypés de la tête et des membres. Il a parfois des réflexes.
Les anencéphales meurent habituellement au bout de quelques jours.

Photos: https://www.noelshack.com/2021-16-2-1618934158-105546853.jpg https://www.noelshack.com/2021-16-2-1618934225-anencephale.jpg

J'ignorais que ça existait, c'est terrifiant.Les photos feraient une excellente pochette pour un groupe de black metal.

Sasanlagadou Sasanlagadou
MP
Niveau 55
26 mai 2021 à 00:37:53

Le 02 juillet 2019 à 05:50:32 :
L'histoire d'Annelise est vraiment impressionante et flippante, surtout à 4:20 de l'enregistrement https://www.youtube.com/watch?v=EijAlyJXacI

C'est une des seules fois où je penche plus sur la religion que la science, car même malade ces cris me semblent inhumains.

ça donne envie de croire au démons et tout le reste :ok:

Au début pareil, puis en faite tu te rends compte que y'a pas mal de maladie qui font des troubles de la personnalités. Sachant qu'elle était croyante et qu'elle connaissait tout ce 'lore', c'était pas compliqué pour elle d'avoir une personnalité qui pensait vraiment être posséder et qui à pris le dessus d'elle. Je dis pas que c'est ça, je dis juste que ce pencher directement dans la religion pour expliqué un problème est pas la meilleur chose à faire.

Le jour ou quelqu'un qui ne connait absolument pas de près ou de loin la religion subit quelque chose du même sort, alors la oui déja faudrait commencer à creuser un peu plus et être ouvert d'esprit. La ça a beau être terrifiant, je pense que ça reste tout à fait explicable

Pseudo supprimé
Niveau 6
26 mai 2021 à 15:02:54

Le tueur du Zodiac. https://www.noelshack.com/2021-21-3-1622034140-epcqrtcxmaez4sn.jpg

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Tueur_du_Zodiaque

Pseudo supprimé
Niveau 8
27 mai 2021 à 01:46:12

Le 16 janvier 2019 à 00:12:43 :

Le 15 janvier 2019 à 22:53:31 Kongstrong a écrit :
:mort: Une grand mère et son cercueuil :mort:

Un gars sur youtube déterre sa grand-mère qui est enterrée depuis 45 ans, ouvre un cercueil, puis l'embrasse sur la bouche.

https://www.youtube.com/watch?v=eyV-cVYzLlM&list=PLm9E-60SPlOZJIJ5BsBhp9lx4mhlpjxzu&index=10

ouai euuuh

je clique pas. :)

Putain :peur:
Je me suis dis que youtube étaient abusifs sur les strike, donc forcément ça allait être très soft :peur:
En fait non, on voit très bien, sans aucune censure :peur:

BananeChien BananeChien
MP
Niveau 6
29 mai 2021 à 16:34:11

La grand-mère c'est fake, pas possible :(

Pseud087 Pseud087
MP
Niveau 9
31 mai 2021 à 01:10:24

:mort: John Earl Baughman :mort:

John Earl Baughman (du 4 octobre 1941 au 31 mai 2000) était un meurtrier américain et un tueur en série présumé . Ancien policier, Baughman a été acquitté du meurtre d'un ami proche et de sa première femme, avant de finalement tuer sa deuxième femme lors de vacances à Antigua-et-Barbuda. Après avoir été condamné à mort pour son meurtre, il s'est pendu en prison en 2000, alors qu'il était toujours dans le quartier des condamnés à mort .

John Baughman est né dans l'Illinois et a grandi à Chicago. Son père, Bill Baughman, travaillait sur le chemin de fer et était originaire de Clinton, dans l'Illinois. Sa mère, Letha Smith Baughman, était une comptable devenue orpheline alors qu'elle était jeune enfant et dont le premier enfant, un homme, est mort en bas âge. Baughman était le seul autre fils de ses parents, ayant deux sœurs aînées. Baughman s'est porté volontaire pour deux tournées au Vietnam en tant que fantassin de la Marine. Plus tard, il est devenu un homme lourd et avait toujours porté des lunettes à monture épaisse, ce qui lui a valu le surnom de «Bouteilles». Il a déjà servi comme agent de police à Homewood . Il épousa sa femme Gertrude, surnommée «Trudy», le 17 juillet 1964; ensemble, ils eurent trois filles. Au cours de ces années, Baughman a travaillé comme agent de sécurité, a effectué des travaux d'électricité pour une entreprise inconnue et a finalement travaillé chez Honeywell. Malgré ses références, il a été décrit comme un homme plutôt contrôlant

Meurtres Sgt. Dean Pence Le 26 juillet 1970, le Sgt. Dean Pence, un policier de Flossmoor , a été retrouvé assassiné près du Prestwick Country Club dans le comté de Will . Il avait été abattu avec un revolver de calibre .38. Ami de longue date de Baughman, alors âgé de 28 ans, il a été tué par le premier pour avoir eu une liaison présumée avec la femme de John, Gertrude. Bien qu'il soit devenu le principal suspect, avec même une arrestation et un retour à Joliet , le grand jury du comté de Will a refusé de l'inculper et Baughman a été autorisé à ne pas être inculpé. Trudy Baughman En 1984, Trudy et John inspectaient certains équipements dans leur garage de Matteson . Selon Baughman, sa femme a soudainement trébuché sur une cuisinière, qui a enflammé de l'essence et l'a incendiée. Paniquée, Gertrude a commencé à s'agiter, se blessant apparemment à la gorge. Cependant, un examen par le coroner a prouvé que l'histoire était fausse, car l'autopsie a révélé que Trudy avait d'abord été étranglée puis brûlée. Trudy avait récemment dit à Baughman qu'elle voulait divorcer. Malgré la scène de meurtre évidente, au cours de son procès en 1985, Baughman, qui a affirmé que la mort de sa femme était accidentelle, a été acquitté par le juge du comté de Cook pour meurtre. Il a été, une fois de plus, libéré. En 1988, l'avocat de Baughman, Fred Aprati, a été "condamné par un tribunal fédéral pour avoir payé des pots-de-vin à la police du shérif du comté de Cook". C'était le témoignage d'un coroner du comté qui n'avait pas examiné le corps de Trudy - et non du coroner en chef, qui avait examiné son corps - qui avait jeté le doute sur le cas de l'accusation. Valérie Baughman Des années se sont écoulées après la mort suspecte de sa première femme et, bien avant la mort de Trudy, Baughman avait pris sa retraite de la police et travaillait maintenant comme vendeur pour la société Honeywell . Un soir, il a assisté à un bal des célibataires, où il a rencontré une femme deux fois divorcée nommée Valérie. Elle était une représentante dynamique du service à la clientèle pour 3M , pour qui elle avait travaillé pendant 22 ans, et avait quatre enfants adultes. Ils ont pris goût l'un à l'autre et en février 1991, le couple s'est marié. Valerie était au courant du passé de John, mais croyait aux affirmations selon lesquelles il était innocent, en contraste frappant avec l'un de ses enfants. En 1995, le couple est parti en vacances à St. John's à Antigua-et-Barbuda, s'inscrivant au Royal Antiguan Hotel. Fait intéressant, les employés ont déclaré plus tard que Baughman avait demandé une chambre pour deux pour les trois premières nuits, mais seulement une chambre pour une personne pour la dernière. Le 27 mai, John a emmené sa femme sur le toit de l'hôtel de 8 étages, où il l'a repoussée. La chute a écrasé tous les os du corps de Valérie, la tuant instantanément. Selon des témoins, Baughman n'a fait aucune tentative pour l'empêcher de tomber. Procès, condamnation et mort Immédiatement après, Baughman a été arrêté et détenu sans caution dans la prison de Sa Majesté. Au cours de l'enquête, il a expliqué que sa femme était tombée accidentellement alors qu'ils se jetaient des lettres d'amour. Le coroner a cependant déclaré qu'elle avait été poussée à mort. Lors de son procès, Baughman a été cité comme disant qu'il aimait beaucoup sa femme, mais cela n'a pas dissuadé le jury, dont le vote unanime l'a reconnu coupable de meurtre. Condamné à mort, Baughman a été escorté hors de prison, où les Antiguais le maudissaient et applaudissaient pour sa mort éventuelle, sans faire de déclaration finale. Son avocat, Gerald Watt, a accusé le tribunal de partialité en faveur du procureur et a annoncé qu'il faisait appel de la décision. Le 31 mai 2000, peu de temps après le rejet de son appel final, Baughman s'est suicidé dans la prison d'Antigua en se pendant par un drap aux barreaux de la fenêtre de sa cellule.

https://fr.xcv.wiki/wiki/John_Baughman

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