Le 14 janvier 2021 à 17:59:02 saintLui a écrit :
Y a plein de gens complètement malades ici au sujet de la "lecture rapide", de la lecture cumulée, de l'enchaînement des livres, etc. C'est quoi leur délire ?
J'ai l'impression que ça vient de la mode du développement personnel. Il regarde une vidéo YouTube et se disent que la lecture rend plus intelligent ou je ne sais pas quoi. Et alors, ils se décident à enchainer les livres comme si c'étaient pâtes de fruits.
Ceux qui continuent à lire se rendent compte de l'absurdité de la pratique au bout d'un moment j'imagine
Je suspecte que c'est les mêmes qui te demandent si t'aurais pas un livre qui couvre, tu vois, un peu toutes les sciences humaines et sociales, mais genre à l'échelle d'au moins 2-3 civilisations, depuis les Grecs jusqu'à la guerre du Kosovo, un truc qui te donnerait un peu tous les trucs à savoir t'vois et qui te ferait genre apprendre des mots, t'sais, parce que j'ai vraiment envie de m'cultiver khey et j'me tâte khey et sur un plateau doré ce serait vraiment super les gars.
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/231584763
ayaaa
Bonjour
Ya pas de serveurs blabla Livres ?
Sur serveurs publics, ya que des cons illettrés ou des gens de l'esprit très simpliste
Ici je crois, mais c'est mort.
Pour les amateurs, Jaccottet est mort.
Je l'aimais bien...
mettre en avant le côté humain de la flamme ?
salut
vous avez des idées ?
/ la salle est envahie de la flamme rutilante
/ des étagères ont été engourdies dans la flamme rufilante
/ le feu a pris de l'ampleur et s'est propagé en faisant des méandres entre étagères
/ la flamme rampente inonde la salle
alors
Le 25 mars 2021 à 11:53:33 Tonitruel a écrit :
La 2ème. L'engourdissement me plaît davantage que le reste.
merci pour ta réponse !
l'abonnement ne fonctionnait pas...désolé pour le retard
Je n'ai que deux ou trois références pour la technique de personninication de la flamme :
1. Harry Potter ( dernier tome, combat entre Harry Potter et Le gros lard, qui est l'ami de Drago)
2. Michel Koolhas ( l'homme a mis du feu à ...)
3. La lettre de Sénèque ( il a parlé de l'essentiel du feu sur les 100 ou 110 pages)
Bonjour
Mon pote est jeune et il sait déjà faire poéme magnifique
plein de sentimentalités, l'homme n'a jamais lu des classiques françaises et il m'a demandé conseil
j'ai dit :
/ Education sentimentale ( Flaubert), le modèle d'échec contraire à Eugène Rastignac, protagoniste de Père Goriot
/ Père Goriot ( Balzac) , juste pour suivre le modèle de succès de 19e siécle dans la société mondaine
/ Jean et Pierre ( Maupassant)
/ Thérèse Raquin ( Zola)
pk pas ?
je te propose ces livres juste pour le début de ton parcours littéraire
Le thématique est présent dans notre vie quotidienne,
/ le jeune homme qui réussit pas à cause de son biais cognitif, de sa vanité
/ le couple qui échafaude un projet horrible pour...(j'évite le spoilier)
/ et le modèle de loser qui s'obstine à rabaisser l'autre qui est le modèle de succès...
alors, vous en pensez quoi ?
j'ai choisit ces 4 livres comme je l'avais dit en dessus
Style léger, vocabulaire simple, mais très immersifs et captivants grâce au thématique très présent dans la vie humaine
Le Père Goriot, peut devenir vite ennuyeux pour quelqu'un qui débute en littérature. J'entends par là, que le style de Balzac est un style lourd et qui contient des généralisations hâtives. Au début, ce n'est même pas très plaisant à lire, mais au final quand on s'y accroche on peut s'apercevoir que ces "défauts" sont en fait des qualités du style de Balzac.
Ce n'est qu'un avis personnel et c'est ce que j'ai pu ressentir à l'époque en débutant avec Balzac.
C'est dans quel livre qu'Aragon veut se suicider mais il gagne de l'argent donc il continue de vivre pour profiter de cet argent, et ensuite il trouve l'amour
? Merci
bonsoir
dans quel roman on traite le théme de "la mort de corps et d'âme" ?
Je me demande s'il y a des romans qui vulgarisent la théorie platonienne et bouddhiste
le détachement de l'âme du corps
Mon point de vue sur la littérature française de 19ième siécle
Balzac :
J'ai fait mon topic sur forum Livres ( sous pseudo : Hastings, Marmotte, PerroquetQuiCri, etc)
Flaubert :
pareil
Zola :
pareil
Maupassant :
le recueil de ses nouvelles est un vrai réussit
Le style très simpliste ( il était journaliste, doué en vulgarisation des idées philosophiques)
Le sarcasme acerbe sur la classe dominante ( hommes machos, Eglise catholique, militaires ), le patriotisme qui se manifeste à travers Boule de Suif, le Duel
Mais en même temps, il s'intéresse à tout : paranormal ( la Horla est très connue), féticisme ( la chevelure)
La faiblesse de femmes est l'un de ses thématiques préférés, en mettant en comparaison d'une façon sarcastique avec l'orgueil et le machisme des hommes, prenant leur femmes comme leur esclaves
Dumas :
Il part en couille parfois. Il parle de ça et après, son histoire va au sens dessus dessous à part Monté Christo.
style humoristique (Trois mousquetaires, Robin des Bois...)
Hugo :
Il met en évidence la misère typique
à part les Misérables, Jag Bargal (l'histoire d'un serviteur africain amoureux de la femme de son maître, et qui sauve la femme contre l'aligator. L'homme finit par se mettre dans le camp des insurgés lors d'un grand émeute, )
Stendhal :
Le rouge et le noir c'est un excellent livre anticléritique
"Il faut labourer le terrain", il n'y a rien de plus acerbe comme critique de lEglise catholique
bonjour
pour aborder le sujet sur l'indifférence, ya rien de mieux que l'Etranger de Camus ?
vous en pensez quoi ?
Le pessimisme, l'altruisme, le christianiasme...le communiste....j'ai lu pas mal de romans de thémes différents
Mais l'indifférence, ça reléve de quelle école de pensées ? La torpeur du héros de l'Etranger s'apparente au nihilisme qui a destabilisé la Russie sous l'empire russe ? je suis un peu perdu,
Le programme d'Agrégation est tombé pour 2022.
Je suis bien niqué, ils ont supprimé Eschyle du programme alors qu'en toute logique il devait être reconduit. Je me suis cassé les dents à traduire Les Perses pour que dalle, enfin bon...
Sinon, le programme m'emballe vraiment énormément. Y a que des œuvres que j'apprécie beaucoup, à part le recueil de nouvelles de Sartre (qui attise juste ma curiosité), et Catulle, qui m'ennuie prodigieusement. Ils nous ont sorti Perrault et Rostand, que je ne pensais pas classiques dans le supérieur.
A ce propos, je sais qu'il y a un régulier (au pseudo changeant) sur ce forum qui s'y connaît bien en genre bref et qui propose des lectures intéressantes. Des pistes ou des références concernant l'analyse du conte (Perrault et Madame D'Aulnoy au XVIIe) et de la nouvelle (Sartre) ?
J'en avais un certain nombre mais c'était à l'époque de mes mémoires, j'ai pas énormément fixé je dois dire, la littérature secondaire ça m'a toujours un peu fait chier. Ca dépend aussi de ton niveau de réflexion sur le genre. En ouvrage que tu peux lire de synthèse brève pour bien poser les questionnements génériques, y a Le Conte et la Nouvelle de Aubrit chez Armand Colin. Tu peux zapper la partie historique et regarder directement ce qu'il dit, c'est une approche vaguement structuraliste. C'est pas très pointu mais ça pose bien les grandes questions.
Dans la critique "star", qu'il est bon de connaître même de loin, t'as le bouquin de Benjamin sur le Narrateur - qui est en fait, en bonne traduction normalement, le "conteur". C'est une étude à la base sur Leskov mais qui contient aussi des réflexions plus générales sur le récit et l'oralisation, ce qui est important pour la forme du conte.
Après j'en ai quelques autres par ci par là, qui sont pas forcément toutes bonnes et pertinentes d'ailleurs, mais je suis pas convaincu de l'utilité de leur maîtrise. Je pense typiquement à un essai de Dressons que j'avais lu, qui s'appelait "la voix juste" ou une connerie comme ça, et que j'avais trouvé imbuvable. L'agrégation c'est un concours sur oeuvre, t'as pas le temps de creuser tout ça, t'auras déjà pas le temps d'explorer autant les oeuvres que tu ne le devrais. Je pense pas qu'il faille (trop) se perdre dans de la critique générale.
Il faut surtout des articles de critique transversale sur les auteurs que tu vas travailler et pour le coup, ce ne sont ni des écrivains que j'apprécie beaucoup ni que j'ai bossés personnellement. En général dans ce genre de cas, ce que je fais personnellement c'est que je prends une bonne édition critique et je regarde directement ce qui est proposés en bibliographie, pour commencer à balayer le terrain, et ensuite je saute comme ça de références croisées en références croisées.
Ah tiens ils ont mis Guimarães en comparée pour les modernes, je suis surpris pour le coup.
Si un jour vous avez l'occasion lisez Diadorim, c'est vraiment très beau, entre le nouveau picaresque façon sud-am' et l'épique renouvelé. C'est une syntaxe difficile mais une vraie belle aventure.
Merci bien pour ces conseils. Tu me confortes dans mon idée, de davantage m'attarder sur la lettre du texte avant de me lancer dans la lecture d'un ou deux ouvrages de fond, puis affiner une approche et un discours plus personnels sur les œuvres.
Je retiens Aubrit et Benjamin. Le conte et la nouvelle sont des genres que je lis extrêmement peu, et la maîtrise préalable du cadre théorique ne me sera sans doute pas inutile.