La scène du malaise d'Elliot est excellente
Sinon mon petit doigt me dit que la véritable morte est Elsa-Mina et pas Lilie, instinct de... lecteur de fic je dirais
Ils ont explosé l'église.
Super chapitres !
La team Rocket en
- « Alerte ! Ce sont des prêtres malhonnêtes ! » hurla Eliott.
Je sais pas pourquoi je me suis marré comme un dingue là dessus
Linde qui fait un carnage au gun
La team rocket en pls, super chapitre
Ne tenez pas en compte ce post, c'est pour éviter que les deux chapitres soient coupés par le changement de page
CHAPITRE 36
Une fois éloignés du vieux monastère en proie aux flammes, Seth ne fut pas fâché de pouvoir enfin se débarrasser de sa vieille toge de moine qui lui démangeait la peau déjà beaucoup trop longtemps, à son goût. Après les dégâts qu’il venait de causer, ce ne sera pas demain qu’il pourra entrer dans les ordres, songea-t-il. Seule Linde avait gardé son habit ecclésiastique, semblant apprécier sa robe de prêtresse, bien qu’elle fût à des années-lumière de ce genre de profession.
- « C’était moins une, constata-t-elle. Sans mauvais jeu de mots, on a un peu joué avec le feu, en incendiant tout l’alcool alors qu’on était encore à l’intérieur.
- Mouais, ce n’était pas forcément la chose la plus intelligente à faire, mais l’essentiel est sauf, fit Seth. Alors, Léon ? Tu as pu mettre la main sur quelque chose dans les catacombes ? »
Le chien fou feuilleta un immense dossier qu’il avait trouvé dans la salle de jeu planquée de la Team Rocket. Il y avait là toutes sortes de documents, surtout des bilans et autres comptes de résultats pour tenir à jour la trésorerie de l’organisation, telle une véritable multinationale. Mais au milieu de tout ces documents de comptabilité, il tomba enfin sur quelque chose d’intéressant.
- « Je crois avoir une piste, annonça Léon en sortant une feuille de son dossier. J’ai ici le nom l’entreprise de démolition chargé de démolir dans le futur le monastère, jugé trop vétuste.
- En quoi cela nous avance ? demanda Seth en fronçant les sourcils. Sans compter le fait qu’ils n’ont plus grand-chose à démolir, après notre passage et l’incendie.
- Ils savent sans doute qui est l’actuel propriétaire du monastère, répondit Linde. Tu imagines s’il s’agissait d’un gros bonnet ? Cela serait une preuve suffisante pour le mettre dans la semoule. »
Seth se frotta le menton d’un air pensif tout en acquiesçant en silence. Effectivement, le complice de la Team Rocket qui leur avait loué le monastère, pour leurs sales besognes, pourrait encourir de gros problèmes, si cela venait à se savoir. Même pour quelqu’un d’aussi influent que le sénateur Winslow, s’il s’agissait de lui. En tout cas, il s’agissait d’une piste qui mériterait d’être creusée en profondeur.
- « L’entreprise s’appelle Peary Démolition, à Argenta, reprit Léon. Ils sauront nous dire qui est le propriétaire. Ils ont certainement été en contact avec lui pour effectuer le devis. »
Sans perdre la moindre seconde et encore sous le coup de l’adrénaline, Seth alluma son GPS et entra les coordonnées de la ville d’Argenta, avec l’envie d’enchaîner immédiatement. La ville, célèbre pour ses pierres et ses roches, n’était qu’à quelques heures de route. Personne ne savait de quelle manière sordide Giovanni risquerait de réagir, en apprenant la destruction de son nouveau lieu de trafic, pourtant caché. Ainsi, il leur fallait mieux agir avant d’avoir d’autres bâtons dans les roues.
- « Argenta, hein ? Allons-y tout de suite, et tirons leur les vers du nez ! »
Léon, assis sur la banquette arrière, s’ouvrit une bouteille de brandy volée à l’intérieur du faux monastère et s’offrit une longue rasade, afin de se remettre de ses émotions.
- « Tu crois qu’on devrait mettre le patron au courant ? » s’enquit-il.
Il posa la question à Seth, car il connaissait déjà par avance la réponse de Linde. Cette dernière n’appréciait pas Beladonis et ne souhaitait pas lui donner le moindre pourcentage de gloire dans cette histoire, comme à l’accoutumée.
- « Attendons d’en être sûr et limitons les conversations avec Beladonis, répondit Seth. Si les supérieurs épluchent son relevé téléphonique et constatent de nombreux coups de fil entre lui et nous, cela risquerait d’éveiller des soupçons. »
Sans même avoir à se concerter, ils s’étaient automatiquement mis d’accord que Seth était le plus apte à se charger de cette part du boulot. Avec ses qualités de négociateur, il savait s’y prendre pour mettre son interlocuteur en confiance, puis dans sa poche, sans avoir recours à une arme ou bien à une liasse de billets.
- « Tu penses pouvoir les faire parler ? demanda Linde.
- Ça vaut le coup d’essayer. Le problème, c’est que nous n’avons pas de mandat ou d’ordre direct. Ce qui veut dire que Peary Démolition aura, légalement, parfaitement le droit de refuser de répondre à nos questions.
- Cela va de soi, mais tu peux essayer de les bluffer.
- Oui, mais tu n’aurais pas, dans tes anciennes magouilles, de faux mandats de perquisition ? Des trucs dans le genre ? »
Un mince sourire sans joie éclaira le visage de la criminologue.
- « Voyez-vous ça… Seth l’incorruptible qui se laisse tenter par les sirènes de l’illégalité ! Mais, pour te répondre, oui, j’ai ça. Le problème, c’est qu’une entreprise aussi grande que Peary Démolition possède sûrement des avocats qui feront la différence entre un vrai mandat et un faux. »
Elle fouilla à l’intérieur de sa robe de prêtresse et lui lança une grosse liasse de billets dessus, ce qui le fit frémir au volant devant une telle somme. Il y avait là l’équivalent d’un an de son salaire et pourtant, il était déjà plutôt bien payé.
- « Si ça ne fonctionne pas, ceci devrait délier leurs langues, sourit Linde. Tout le monde a un prix, absolument tout le monde… »
Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase, dépourvue de sens moral, que le vibreur de son téléphone se mit à retentir. Après avoir jeté un œil à l’écran pour s’apercevoir qu’il s’agissait du docteur Alester, elle décrocha.
- « Oui, toubib ?
- Salut, j’ai terminé les analyses de l’échantillon de sang que tu m’as remis, l’autre nuit. Tu veux les résultats maintenant ? »
Linde activa le haut-parleur de son téléphone pour que Seth et Léon puissent également entendre la conversation, concernant le sang retrouvé dans le casino de Céladopole. Chose assez rare pour être soulignée car, d’habitude, la criminologue la plus égoïste de ce bas monde aurait préféré gardé toutes les informations pour elle-même, sans les partager avec qui que ce soit.
- « Et comment, je vous écoute.
- J’ai découvert certains résultats préliminaires des prélèvements d'ADN. Il en résulte un ADN humain et un ADN Pokémon. Sais-tu à quel prix ? J'ai dû passer pas mal de coups de fil pour avoir les résultats en temps record.
- Vu combien je vous ai payé, cela me semble la moindre des choses… Alors, ça donne quoi ?
- Le premier ADN appartiendrait à un Félinferno, un Pokémon feu et ténèbres. Quant au deuxième, il s’agirait d’un ADN masculin. »
Linde fit une moue de la tête comme si elle cherchait à savoir comment interpréter les conclusions de l’analyse du pathologiste. Seth, au volant, fronça les sourcils et demanda dans le combiné.
- « Vous avez l’identité de l’ADN humain ?
- J’ai recherché une correspondance dans la base de données et aucun résultat n’a été trouvé, répondit Alester. Ce qui me fait dire que le propriétaire de ce sang n’est pas originaire de la région de Kanto. »
Seth et Léon s’entre-regardèrent, en se disant exactement la même chose, alors que Linde fut la seule à ne rien comprendre, pour une fois. Cela lui apprendra à faire bande à part pendant les dépositions des victimes, songea Seth.
- « Merde, alors ça ne peut être que… murmura-t-il.
- Et si vous essayez de regarder dans la banque de données d’Alola ? proposa Léon. Comment s’appelait-il, ce type déjà ? Celui qui a disparu près du casino de Céladopole, d’après les informations de Beladonis ? Tili ?
- Oui, c’est le petit-ami de Lilie… répondit Seth. Et, si je me souviens bien, sur certaines photos, j’ai pu le voir en compagnie d’un Félinferno.
- Ils ont dû le liquider lui aussi, les gars de la Team Rocket n’ont pas pour habitude à épargner ceux qui leur cherchent des crosses ou qui essayent de mettre leurs nez dans leurs affaires. Il n’y a qu’à voir le nombre de balles qu’ils nous ont tirées dessus pour s’en rendre compte, » commenta Linde.
Un silence pesant s’installa dans la voiture, alors que les mains de Seth se serrèrent sur son volant, dépité d’apprendre ce qui devait être la mort de Tili, tué par la Team Rocket en essayant de retrouver Lilie. Deux vies sans histoires, brisées, fauchées de la manière la plus horrible qui soit… Les pensées du jeune inspecteur se tournèrent vers la photo qu’il avait pu voir, dans l’appartement de Lilie lors de sa perquisition illégale avec Linde.
Prise lors d'un barbecue dans un jardin, on y voyait Tili et Lilie réunis. Le jeune homme, en tablier, tenait une saucisse embrochée ainsi qu’une malasada, une spécialité d’Alola. À ses côtés, Lilie souriait à pleines dents, comme si la vie serait toujours aussi belle que ce jour-là. Non, ils ne méritaient pas un sort aussi cruel et injuste, soupira Seth intérieurement, en sentant une vague de tristesse l’envahir.
- « Et pour le corps retrouvé, on a la confirmation qu’il s’agit de la fille disparue d’Azuria ? demanda Léon.
- Je n’ai pas encore eu le temps de comparer l’ADN du corps avec toutes les cibles. Tout ce que je peux dire, pour l’instant, c’est qu’il ne s’agit pas d’une personne originaire de Kanto, au vu de son absence dans la base de données.
- Bon… Ça ne laisse que peu de place au doute, fit Seth. Merci, docteur, prévenez-nous s’il y a du nouveau. »
Ce fut sur ces mots funestes que l’entretien téléphonique s’acheva. Seth, bien que révolté, dut laisser couler cette frustration car ils n’étaient plus qu’à quelques kilomètres d’Argenta. Il déboîta et sortit de l’autoroute afin de rejoindre la ville aux mille roches, comme on la surnommait à Kanto.
Focalisé sur son objectif : faire tomber tous les responsables de ce monde pourri et corrompu jusqu’à l’os. Et pour ça, cela passait par un détour obligatoire dans les locaux de Peary Démolition.
CHAPITRE 37
Scotché inutilement à son bureau, sédentaire, Beladonis se retrouva chargé de travaux de paperasserie. Quelle honte… Lui l’inspecteur principal des forces de police internationales, réduit à taper un rapport parfaitement grotesque sur un Galopa qui serait mort d’une embolie dans le Parc Safari, à Parmanie. On l’avait empêché de travailler sur les affaires qui l’intéressaient, d’être le flic qu’il était, toujours à la recherche de la vérité et de la justice.
Il exécrait ce qu’il était obligé de faire. Autour de lui, des tonnes d’injustices s’amassaient, et ses supérieurs n’avaient rien trouvé de mieux à lui confier qu’un bête travail de paperasse, à la machine à écrire. Comme l’affaire du cadavre repêché à Carmin-sur-Mer avait officiellement été classé par les soins du divisionnaire Hawkins et que la presse avait eu vent que le coupable, Angus, avait été incarcéré, tout le monde avait fini par laisser couler ce dossier.
Et après avoir remarqué qu’il commençait à montrer quelques signes de rébellion, la hiérarchie a jugé qu’il serait préférable de le mettre à l’écart de toute enquête criminelle et sur le banc de touche pour un bon moment. Autrement dit, Beladonis était conscient qu’il allait rester encore quelques temps devant son écran d’ordinateur, à taper des rapports abrutissants, loin de l’image qu’il s’était fait de l’enquêteur à la criminelle.
Alors qu’il se battait contre son traitement de texte, luttant pour ravaler sa frustration et son orgueil, il entendit quelques officiers supérieurs discuter de la situation actuelle au sommet de la pyramide sociétale. Et cela tombait à pic puisqu’il n’avait pas reçu de nouvelles de Seth ou de Léon depuis quelques jours, déjà.
- « À ce qu’on raconte, il paraît que ça chauffe drôlement chez Giovanni, il est au bord de la dépression…
- Non ? C’est vrai ? »
Tout en continuant à pianoter sans la moindre motivation sur son clavier, Beladonis tendit l’oreille, cherchant à ramasser le maximum d’informations. La triplette Seth-Linde-Léon avait sûrement dû faire des siennes dans de grosses proportions pour que ce genre de rumeurs puisse se propager. En tant qu’indicateur, il était en quelque sorte l’instigateur de ce contre-pouvoir, même s’il ne participait pas aux phases d’action.
- « Comment je te le dis, j’ai entendu vite fait par le patron que Giovanni est en train de suer fortement. Tu t’imagines ? Il a perdu des tas de casinos et de bars clandestins en une semaine.
- Et le sénateur Winslow, dans cette affaire ?
- Il n’en mène pas large, non plus. En tant qu’associé de la Team Rocket, il perd des millions de Pokédollars dans cette histoire. »
Entendre les malheurs de Giovanni et de sale corrompu de sénateur sonna comme une douce musique aux oreilles de Beladonis, qui se délectait des commentaires de ses collègues, postés à la machine à café. Tout opposait ce trio complètement improbable, entre un loup affamé de justice, un chien fou marginal et une démone sans foi ni loi, et pourtant, force est à constater qu’ils formaient une équipe d’enfer, capable de faire trembler la plus puissante organisation criminelle de Kanto et du monde Pokémon.
- « En tout cas, je me demande bien qui sont ces types courageux et inconscients qui osent ainsi leur tenir tête… fit un autre policier en uniforme, avec une pointe d’admiration dans la voix.
- C’est moi ! » répondit Beladonis.
Un silence de quelques secondes envahit la pièce, avant que tous les officiers n’éclatent d’un rire gras et bruyant. Comme il s’en était douté, personne ne l’avait cru, sinon jamais il n’aurait osé avouer cela à voix haute. L’inspecteur principal fut ainsi rassuré sur le fait que tous ses collègues ne l’avaient pas soupçonné, au point de se moquer ouvertement de sa figure.
- « Ha ! Ha ! Ha ! Sacré farceur ! Toujours le mot pour rire ! s’esclaffa un inspecteur en lui flanquant une grosse tape dans le dos.
- Hé, les gars, venez voir ça ! Beladonis, le grand policier qui ose s’attaquer au célèbre Giovanni avec l’aide de sa machine à écrire et ses rapports ! se moqua un autre agent.
- Le pauvre Beladonis qui commence à perdre la boule ! renchérit un troisième officier. Il est temps de songer à la retraite, tu ne crois pas, mon vieux ? »
Beladonis ne daigna pas répondre et laissa les moqueries fuser dans son dos. Tant mieux, plus ils le sous-estimeront, plus il aura d’opportunités futures, songea-t-il. Patience, un de ces jours, l’inspecteur principal réservera une surprise de taille à tous ceux qui le regardent, en ce moment, de haut.
- « Beladonis ! Et ces rapports et ces conclusions ? Il faut que j’aille les taper moi-même ou quoi ? gronda le superintendant en sortant la tête de son bureau.
- Voilà, voilà, monsieur… »
Restons calmes et patients… se répéta-t-il intérieurement, alors que tous ses collègues étaient pliés de rire en le pointant du doigt. Même s’il se faisait traiter comme une serpillère par ce ripou de superintendant à la botte du divisionnaire principal, il allait prendre sur lui et forcer sa nature pour obéir, du moins en apparence. Car l’heure de sa revanche allait bientôt sonner.
Cette journée de travail, même si elle pouvait sembler parfaitement inutile, avait néanmoins porté ses fruits car, ce matin, Beladonis était tombé sur une information qui lui avait mis la puce à l’oreille, exactement celle qu’il espérait trouver depuis quelques jours. Durant la réunion matinale avec tous les chefs de la police criminelle, il avait appris qu’une cérémonie pour l’enterrement de la femme d’Angus, le supposé cadavre retrouvé à Carmin-sur-Mer, aura lieu le surlendemain, au cimetière de Lavanville.
Un enterrement qui ne devait pas être le fruit du hasard, il en avait l’intuition, sinon comment expliquer que les pouvoirs publics aient eu vent de cela. Et cela lui avait semblé d’autant plus suspect lorsque le superintendant avait donné l’ordre qu’aucune patrouille de police ne devra circuler autour de la ville réputée pour ses spectres, ce jour-là.
Cette cérémonie devait cacher quelque chose, il en avait la quasi-certitude désormais. Il attendit que ses collègues aient terminé de rire bêtement ou de se moquer de lui, avant de composer le numéro de Seth à l’instant même où il se retrouva seul dans la salle de travail.
Bon maintenant on est sûrs que Tili est mort
(Enfin je dis ça mais on sait jamais avec RamPaige)
Au fait tu devrais peut-être changer ta signature ?
R.I.P Félinferno.
J'ai toujours trouvé que t'étais un starter Feu vraiment classe.
RIP Tili et Felinferno les pauvres
Beladonis qui se prend des claques humiliantes derrière la tete au boulot
Le 08 juin 2017 à 20:11:57 Rubombee a écrit :
Bon maintenant on est sûrs que Tili est mort
(Enfin je dis ça mais on sait jamais avec RamPaige)Au fait tu devrais peut-être changer ta signature ?
Effectivement, merci de m'y avoir fait penser
CHAPITRE 38
À Argenta, ville des pierres, Seth n’avait pas obtenu beaucoup de résultat lors de sa visite à l’entreprise de démolition, et la même chose semblait se produire chez l’entrepreneur. Il commença nettement à perdre patience.
- « Écoutez, déclara-t-il, je sais que votre patron est absent, on a assez perdu de temps comme ça. J’aimerais juste savoir quand il sera de retour et quand je pourrai lui parler. »
La réceptionniste se contenta de le regarder d’un air détaché. Il se trouvait dans les bureaux du promoteur en charge de la construction de l’ancien monastère qui abritait une planque de la Team Rocket. Il avait vérifié tout leur passif. Autrefois l’une des plus grandes sociétés de construction de Kanto, elle avait été vendue quelques mois plus tôt, lorsque ses dirigeants avaient senti venir les difficultés liées à vendre dans la région, à cause de la mauvaise influence de la Team Rocket qui avait fait fuir les habitants, en quête de paix.
Mais à en juger par les panneaux et les photos géantes qui ornaient les murs du lobby, l’entreprise restait tout à fait prospère et cela lui sembla légèrement louche. Elle prétendait toujours être responsable des nouvelles constructions de Kanto, même si la plupart de projets étaient terminées depuis quelques années déjà.
- « Je ne sais pas, s’ingéniait la réceptionniste à lui répéter. Je ne peux rien vous dire. Parfois, M. Scroggs s’absente la journée entière.
- Et parfois, il est là aussi, rétorqua Seth. Y a-t-il quelqu’un d’autre à qui je pourrais parler ? Quelqu’un susceptible de répondre à mes questions ?
- Euh… non, désolée. »
Alors qu’il était occupé à contester, la chance décida de lui sourire puisqu’une voiture s’arrêta non loin. Un modèle de luxe, conduite par un chauffeur privé. Celui-ci en descendit et alla ouvrir la porte arrière, pour laisser sortir un homme de petite taille, très bien habillé dans un costume de luxe et des chaussures cirées à la perfection. Ses yeux scrutèrent sérieusement les alentours, comme s’il se méfiait du monde entier, avant de se poser sur Seth.
- « Monsieur Scroggs ? »
L’homme frémit aussitôt comme s’il avait vu un fantôme, indiquant au jeune inspecteur qu’il ne s’était pas trompé sur son identité.
- « Quoi ? Oui, qui êtes-vous ? s’enquit-il d’un ton méfiant.
- Brigade criminelle. Pourrions-nous parler quelques instants ? »
L’homme d’affaires parut encore plus stressé à la mention de la police criminelle, que Seth avait annoncée avec force pour que cela paraisse plausible. Ce dernier le sentait prêt à le repousser, à l’écarter de son chemin, mais resta bien campé sur ses pieds, sans broncher, afin de montrer toute sa détermination. Ce qui se révéla efficace car Scroggs soupira.
- « D’accord. Entrez. Mais je suis très pressé, je ne pourrai pas vous accorder beaucoup de temps.
- Cela ne prendra que quelques minutes, monsieur. »
Scroggs avait pris place derrière son bureau. La pièce, comme le hall de réception, était couverte de photos de complexes immobiliers. Parmi elles se trouvaient des certificats encadrés, des citations et des récompenses. Sur le mur, trônaient des portraits de l’homme d’affaires en train de serrer la main à des politiques ou des célébrités. Comme pour indiquer à quiconque entrerait dans ce bureau qu’il avait des relations puissantes. Un de ces clichés attira l’attention de Seth, quand il vit Scroggs en compagnie du sénateur Winslow, le principal complice de la Team Rocket.
L’homme s’agitait, visiblement mal à l’aise dans son fauteuil dont il faisait grincer le cuir. Il attrapait des objets au hasard sur son bureau et les reposait, alors que Seth, en revanche, demeurait aussi immobile qu’une statue, bien qu’il sût que Scroggs n’avait sûrement pas la conscience tranquille.
- « Je n’ai pas beaucoup de temps à vous consacrer, j’en ai bien peur, inspecteur…
- Cela ira, monsieur Scroggs, je n’en aurai pas pour longtemps. J’ai juste quelques questions à vous poser.
- Allez-y, fit-il avec un sourire forcé et résigné.
- Vous êtes au courant de l’incendie qui a ravagé l’ancien monastère situé entre Lavanville et Parmanie ? On en a parlé ce matin à la télé et à la radio. Sur le terrain où vous alliez construire un nouveau lotissement. »
Scroggs s’agita de nouveau et soupira.
- « Oui, oui, j’en ai entendu parler à la radio. C’est terrible et effroyablement choquant. On raconte que l’incendie est d’origine criminelle…
- J’aimerais juste savoir qui possède cette propriété, le terrain sur lequel vous construisez. Est-ce vous ? enchaîna Seth.
- Non, non. Ce n’est pas à nous. Nous ne sommes que les entrepreneurs. Nous ne faisons que construire. Parfois, certains terrains nous appartiennent, mais celui-ci, non.
- Alors, à qui appartient-il ? Qui est l’ancien propriétaire de ce monastère ?
- Je… Je l’ignore.
- Vous l’ignorez ?
- Oui, assura-t-il en hochant la tête avec emphase. Vraiment, je n’en sais rien. »
Seth fronça les sourcils. Avec son expérience d’enquêteur, il savait reconnaître quand quelqu’un lui mentait. Mais il n’avait aucune preuve pour mettre son interlocuteur en face de ses incohérences, et ne possédait pas de mandat pour l’obliger à parler non plus. Il fit donc mine de ne rien avoir remarqué et poursuivit.
- « Construisez-vous toujours des bâtiments pour des gens que vous ne connaissez pas, sur des terrains dont vous ignorez qui est le propriétaire ?
- Non, pas toujours, répondit-il en s’agitant de plus belle.
- Alors, pourquoi est-ce le cas, dans ce cas qui nous concerne ?
- Je… Enfin, écoutez, vous êtes allé au bureau du cadastre ? Ils doivent le savoir, là-bas.
- C’est déjà fait, mais ils disent que les recherches prendront beaucoup de temps. Et vous, vous ne le savez vraiment pas ? »
Se penchant en avant, Seth décida d’augmenter la pression et de mettre l’homme en face de lui, au pied du mur avec un coup de bluff.
- « Monsieur Scroggs, y a-t-il quelque chose que vous ne me dites pas ? Parce que, dans ce cas, je pourrai considérer cela comme une obstruction à l’enquête. »
Un éclair de colère passa sur le visage de l’homme d’affaires. Ses joues s’empourprèrent alors que ses poings se serrèrent.
- « Qui est votre supérieur, inspecteur ? » interrogea-t-il d’une voix subitement plus puissante et plus confiante.
Seth ne répondit pas tout de suite. Ce fut exactement à quoi il s’attendait. Avec toute cette corruption qui gangrénait la région, à chaque fois qu’il interrogeait des personnages qui avaient de l’argent ou un semblant de pouvoir, ceux-ci cherchaient à savoir qui était son supérieur hiérarchique afin de l’impressionner. Pour le rabaisser et lui prouver qu’ils avaient des relations. Et Scroggs ne dérogea pas à la règle.
- « Dois-je en conclure que vous ne répondrez pas à ma question ? demanda Seth d’une voix neutre.
- Et vous, allez-vous répondre à la mienne ? J’ai des amis dans la police, inspecteur. Des amis très haut placés et très puissants. Très importants qui peuvent vous faire tomber en un seul claquement de doigts. Alors, qui est votre supérieur ? »
Pour appuyer ses dires, Scroggs indiqua les photos sur le mur. Malheureusement pour Seth, il pointa le doigt sur celle où il était en compagnie du divisionnaire en chef Hawkins, soit le grand patron en personne. Alors même s’il savait qu’Hawkins n’était qu’un pantin dirigé par le sénateur Winslow et le Boss de la Team Rocket, Giovanni, il vaudrait mieux pour lui de ne pas se retrouver dans son viseur. En tout cas, il en était désormais quasiment sûr, Scroggs trempait dans les affaires louches de la Team Rocket et des hauts chefs de la police, corrompus jusqu’à la moelle. Et ce fut la raison pour laquelle il ne souhaitait pas donner le nom de l’ancien propriétaire du monastère, qui avait donné le terrain à la Team Rocket pour qu’elle puisse réaliser en douce leurs affaires illégales.
En face de lui, Scroggs se cala dans son siège, bien plus confiant, se forçant à rester impassible alors qu’il mourrait d’envie de laisser éclater sa victoire. L’homme d’affaires était persuadé que Seth était désormais trop impressionné par le fait que le divisionnaire en chef soit l’une de ses connaissances, pour pouvoir l’ennuyer davantage.
- « J’aimerais que vous sortiez, inspecteur. Je suis un homme très occupé. J’ai beaucoup de travail. Surtout en regard de ce qui s’est passé aujourd’hui. Je risque de perdre d’énormes sommes d’argent alors je vous prierai de bien vouloir me laisser travailler. »
Seth sentit à son tour la colère le gagner mais s’efforça de la tempérer.
- « Je m’en vais, monsieur Scroggs. Mais nous nous reverrons, soyez-en sûr. »
Une fois dehors, alors qu’il essayait de rassembler les pièces du puzzle dans sa tête, il tomba sur Léon qui l’attendait devant sa voiture.
- « Tu as reçu un message de Beladonis sur ton répondeur pendant que tu étais là-haut, lui annonça-t-il. À ce qu’il paraît, on va bientôt être conviés à un enterrement à Lavanville… »
CHAPITRE 39
Un enterrement n’était jamais la chose à laquelle les gens normaux désiraient assister. Il y régnait une atmosphère oppressante, lourde, hantée par les souvenirs vieillissants d’un être cher que l’on ne reverrait plus. Le ciel grisonnant, le son des cloches et toutes ces personnes vêtues en noir, de la même couleur que le corbillard, semblaient s’être accordés pour rendre l’ambiance la plus sinistre et solennelle possible.
Toutefois, Seth avait immédiatement compris que quelque chose ne tournait pas rond dans cette cérémonie. La tristesse semblait sur jouée, et les larmes de crocodile beaucoup trop abondantes pour être sincères… On aurait dit de mauvais acteurs, dans une série dramatique qui aurait fait un flop à la télévision. Une petite foule s’était amassée derrière le corbillard et marchait lentement en direction du cimetière de Lavanville.
- « Franchement, je me demande pourquoi Beladonis nous a envoyé ici, grogna Léon. Il n’y a rien d’amusant à assister à un cortège d’enterrement. »
Le marginal semblait extrêmement mal à l’aise dans son costume et sa chemise, lui qui n’était pas du tout habitué aux mondanités et aux cravates. Il ne cessait de remettre son col à l’endroit comme s’il mourrait de chaud et de s’agiter à cause de sa veste. Il avait bien voulu s’épargner cette épreuve, mais Seth et Linde avaient insisté qu’il s’habille de façon adéquate pour qu’ils ne se fassent pas remarquer.
- « Il a sûrement de bonnes raisons, Léon, répondit Seth discrètement. Ces types dans le cortège ont l’air d’en faire des tonnes, ça paraît louche… T’en penses quoi ? »
Il avait adressé sa question à Linde et lui jeta un regard latéral, jugeant qu’elle possédait également le flair pour démasquer toute combine qui se jouerait sous son nez. La criminologue, avec sa capeline noire qui laissait tomber un voile sur son visage, lui donna un air fourbe et calculateur, sans que l’on puisse voir ses expressions faciales. Telle une veuve noire sur le point d’exposer ses plans maléfiques pour tuer un mari gênant et récolter tout l’argent de son assurance vie. Ce qui, Seth devait bien s’en amuser, collait bien au personnage.
- « Je pense que vous devriez cesser de parler pour ouvrir en grand vos yeux et vos oreilles, » répondit-elle.
Alors que le cortège continuait à avancer, une femme retint l’attention de Seth. Tête baissée comme si elle cherchait à ne pas se faire remarquer, ses longs cheveux blonds avaient tapé dans l’œil du jeune inspecteur.
- « Attendez un peu… J’ai la berlue ou bien c’est… murmura-t-il.
- Non, c’est bien elle… Elsa-Mina, l’ancienne présidente d’Aether, fit Linde.
- Non… C’est pas vrai… »
Seth crut au début avoir eu la berlue à cause de l’ennui et de la morosité de la cérémonie et regarda de nouveau attentivement. Non, il n’y avait bel et bien aucune erreur. Il avait bien vu. C’était Elsa-Mina. L’ex-patronne de la fondation Aether, indubitablement. Et à moins d’être sérieusement myope, il n’y avait pas de doute possible. Son esprit, qui était légèrement somnolant, travaillait désormais à cent à l’heure devant cette découverte.
- « Mais qu’est-ce qu’elle fabrique ici ? Elle n’était pas censée avoir disparue, elle aussi, d’après les dernières dépositions ? » s’enquit Léon.
Personne dans le trinôme n’avait la réponse à cette question. Elsa-Mina, qui avait rejoint la liste des personnes disparues, venait de refaire apparition au soi-disant enterrement du corps repêché à Carmin-sur-Mer, qui appartenait à l’ex-femme d’Angus selon la conclusion officielle… Et qui était la mère de la fille enlevée à Azuria. Tout cela, ce fut beaucoup trop gros pour qu’il s’agisse de simples coïncidences. Plus question de s’ennuyer ferme, il s’agissait désormais, pour eux, d’observer attentivement et de planifier pour comprendre les raisons de cette présence.
De là où il était, Seth chercha à analyser l’expression dans le visage d’Elsa-Mina, quelque chose qui pourrait trahir son état d’esprit et ses pensées. Voir si elle était impliquée dans cette conspiration ou non, ainsi que son rôle dans toute cette histoire. Mais il n’y perçut rien de tout cela, pas l’ombre d’un calcul ou d’une arrière-pensée machiavélique.
Au contraire, il n’y vit qu’un puits de détresse. Elsa-Mina portait une robe quelconque et surtout, mal repassée et froissée. Un peu comme si elle avait dormi avec, chose étrange quand on sait qu’elle devait avoir d’importants moyens financiers. Ses cheveux blonds étaient mal coiffés et ébouriffés et pourtant, elle sembla ne pas se préoccuper de son apparence physique, alors que des cernes noirs ornaient le contour de ses yeux, comme si elle n’avait pas dormi depuis deux semaines. Elle marchait derrière le corbillard et entourée de ces individus du cortège, sans leur adresser la parole et la tête baissée. Comme une condamnée à mort avant l’exécution. Mais à en juger par son regard, elle était déjà morte intérieurement.
- « Elle a l’air vraiment abattue, c’est à croire qu’elle sait qu’on est en train d’enterrer sa fille, fit remarquer Léon.
- En tout cas, à moins d’être excellente comédienne, elle a l’air d’être réellement désespérée, » concéda Seth.
Toujours en retrait dans la procession pour mieux observer ce petit manège, les trois enquêteurs la suivirent jusqu’aux portes du cimetière de Lavanville, où on avait ouvert la grande grille métallique afin de laisser entrer le corbillard. Derrière le véhicule, Elsa-Mina ainsi que toutes les autres personnes pénétrèrent dans l’enceinte du cimetière également. Seth indiqua à ses deux complices de le suivre et accéléra le pas pour se mélanger à la foule mais il fut stoppé net par un homme qui gardait l’entrée.
- « Arrêtez-vous, tous les trois ! intervint-il. Vous n’êtes pas de la famille, vous n’avez rien à faire ici ! Alors, du balai !
- C’est quoi, ce délire ? Le cimetière est un endroit public, non ? protesta Léon.
- Seule la famille est autorisée à y entrer. Fichez le camp ! »
Bien que surpris de s’être fait stopper dans son élan, Seth allait devoir réagir rapidement car il vit du coin de l’œil la main droite de Linde se glisser à l’arrière de sa robe noire pour en sortir son pistolet. Avec son pouce, elle enleva le cran de sécurité et fit remonter une balle dans la chambre de son arme, prête à tirer. La connaissant, Seth savait qu’elle n’aurait aucun scrupule à presser la détente pour tuer, sans la moindre hésitation, le garde.
- « Venez, on y va, » tempéra Seth.
Se servir d’une arme à feu, en plein jour et à la vue de tous, n’était sûrement pas une bonne idée. Ainsi devait-il vite intervenir pour éviter que Linde ne tire sur leur interlocuteur : il l’agrippa par le bras et la tira en arrière, avant d’indiquer d’un regard à Léon qu’ils feraient mieux de s’éloigner, pour le moment.
- « Manquait plus que ça, maugréa Linde.
- Hé, ça ne vous paraît pas étrange, vous ? répéta Léon. Le cimetière est un lieu public, personne n’a le droit de nous interdire l’accès. Je propose qu’on retourne casser la gueule au garde avant d’y entrer.
- C’est ça, tu veux ameuter toute la bande qu’il y a à l’intérieur, tant que t’y es ? répliqua Seth. À mon avis, ce type n’est pas seul ici et tous les gens du cortège sont de mèche avec lui. Il va falloir jouer discret, une fois de plus. »
Seth jeta un œil par-dessus son épaule pour s’assurer que personne n’était en train de les espionner ou de les observer.
- « On va essayer de passer par l’arrière, il y a sûrement une autre entrée, suggéra-t-il.
- S’il y en a une autre, elle sera également gardée, » fit Linde.
En contournant le cimetière de Lavanville, le trio comprit rapidement que la criminologue avait raison. Devant toutes les entrées étaient postés des types louches, qui filtraient les allers et retours. Seth était prêt à parier toute sa paye annuelle qu’il s’agissait d’hommes de main de la Team Rocket.
- « Bon, puisqu’on ne peut pas passer par les entrées, on a qu’à escalader le mur. À moins que l’un de vous n’ait une meilleure suggestion ? » proposa-t-il.
Passant des paroles à l’acte, Seth démontra ses talents en escalade en grimpant rapidement sur un mur pour passa de l’autre côté, et pénétrer dans l’enceinte du cimetière de Lavanville sans se faire voir. Il fut rapidement suivi par Léon et Linde qui en firent de même.
- « Mais… Mais il n’y a personne ! » s’exclama Léon.
Le cortège tout entier avait tout bonnement disparu. Il n’y avait pas la moindre trace d’une quelconque présence dans ces lieux, où ils ne virent que des tombes laissées à l’abandon et des arbres mal entretenus.
- « Où sont-ils tous passés ? demanda Seth en effectuant un tour complet sur lui-même.
- Chut… Écoutez ! » intervint Linde.
En marchant au milieu de ces rangées de tombes, ils entendirent alors des bruits de voix étouffés au milieu de ce silence pesant. Comme si des gens parlaient non loin d’eux, derrière plusieurs portes… Sauf qu’il n’y avait pas la moindre porte ou bâtiment dans ce cimetière.
- « Attendez un peu… murmura Léon en tendant l’oreille. Je crois… Je crois que le bruit provient de l’intérieur de cette pierre tombale ! »
Descente aux enfeeeeeers
Vivement la suite !
Elsa Mina est vivante, ça veut dire que c'est Lilie qui est morte
J'espère que ça va chauffer dans le cimetière comme dans l'église
Le 09 juin 2017 à 22:05:06 Ranaven a écrit :
Elsa Mina est vivante, ça veut dire que c'est Lilie qui est morteJ'espère que ça va chauffer dans le cimetière comme dans l'église
NAAAAAAAAAN C'EST FAUX C'EST FAUX! ELLE NE PEUT PAS ÊTRE MORTE, RAAAAAAAJDJFKIROKFKGJFOKCKGKROKCKFKGKKGKFKLFLFK
Ne dit plus jamais ça tu entends !? Il y a forcément une explication
Le 10 juin 2017 à 05:06:12 PikaLink a écrit :
Le 09 juin 2017 à 22:05:06 Ranaven a écrit :
Elsa Mina est vivante, ça veut dire que c'est Lilie qui est morteJ'espère que ça va chauffer dans le cimetière comme dans l'église
NAAAAAAAAAN C'EST FAUX C'EST FAUX! ELLE NE PEUT PAS ÊTRE MORTE, RAAAAAAAJDJFKIROKFKGJFOKCKGKROKCKFKGKKGKFKLFLFK
Ne dit plus jamais ça tu entends !? Il y a forcément une explication
Cette méthode coué de qualité
Même si j'aimerai que t'ai raison
Non mais elle n'est pas morte, c'est sûrement une autre blonde.
Lilie a "seulement" été kidnappée.
Sinon, pour la question de Lilie et du corps, je dirai simplement que tout est possible et envisageable
Feu à volontééééééé !