Moi j'y crois pas, c'est pas Lilie, la police n'a pas identifié son corps encore
C'est pas Lilie hein?
N'EST CE PAS?

Owi, la nouvelle fic, une nouvelle aventure

Chaud comment ça démarre fort, pauvre Lilie première sacrifiée

Fini le monde bisounours des pokemon, ça promet du lourd, hate d'avoir la suite

J'ai un jour de retard, certes, mais j'arrrive pour suivre la nouvelle fic

RIP Lillie

Hâte de lire la suite

CHAPITRE 4

Seth tenait toujours à se réunir avec un maximum de membres de son équipe sur les lieux du crime. Faire face ensemble permettait de confronter les premières réactions, de partager les théories et les intuitions. Ce fut ainsi qu’il fonctionnait, qu’il considérait être la meilleure des approches. Il fit un signe de tête à Linde, pour lui demander de venir.

- « Concentrons-nous, reprit-il. La position du corps est-elle voulue ? Celui qui a fait le coup souhaitait-il qu’on la retrouve dans cette position, à cet endroit bien précis ? Ou bien est-ce un pur hasard ?

- Pour moi, c’est délibéré, répondit la criminologue. S’il avait voulu se débarrasser du corps, il aurait pu… je ne sais pas, le jeter dans la mer… l’incinérer. Mais il n’a rien fait de tout cela, il l’a laissé là, en évidence, sachant que nous le retrouverions très rapidement. »

Elle pointa du doigt quelques traces laissées au sol, repérées par le regard perçant de Luxray.

- « Il y a des indices de déplacement, les traces de sang séché le confirment. Un seul gars, tu penses ? Ou plusieurs ? » s’enquit Linde.

Seth soupira avant de hausser les épaules, les sourcils froncés.

- « Difficile à dire… Elle n’a pas l’air très costaud. Elle aurait peut-être pu tenter de se débattre contre un agresseur. Mais à deux, ou avec l’aide d’un Pokémon, ils l’auraient facilement maîtrisée.

- Pas de Pokémon, ou de Pokéballs sur elle non plus, je présume ?

- C’est la première chose que nous avons vérifié, répondit Seth. Pas de Pokémon, elle ne devait pas être une Dresseuse à première vue. Ou alors, elle ne s’en sert pas pour combattre… Ce qui est regrettable, un Pokémon bien entraîné aurait peut-être pu la sauver.

- À moins que le Pokémon en question se soit également fait démolir ? » se risqua Linde.

Nouveau soupir de la part de l’inspecteur. Malgré la météo estivale de l’été, il sentit un froid hivernal lui parcourir l’échine, en songeant à toutes ces hypothèses macabres.

- « Nous n’avons pas retrouvé de corps de Pokémon, ni de trace d’un éventuel combat Pokémon. Seulement, par expérience, évitons les conclusions trop hâtives. Qui sait ? Peut-être était-ce fait exprès pour nous envoyer sur une fausse piste. »

Seth eut un nouveau soupir. Commencer sa journée avec une telle découverte, il y avait de quoi vous mettre le moral dans les chaussettes. Il se détourna de Linde un moment, et parcourut les berges de Carmin-sur-Mer d’un regard panoramique. Un homme était assis sur un banc. À en juger par son accoutrement, son chapeau et son bermuda, il devait être un pêcheur et avait l’air choqué et secoué. L’officier de police qui lui tenait compagnie s’avança vers Seth.

- « C’est le gars qui a appelé pour signaler le meurtre ? » demanda celui-ci.

L’agent acquiesça.

- « Il a fait une déclaration ?

- Il était parti à la pêche dès l’aube, comme tous les jours, afin d’essayer de trouver des Carapuces sauvages. Il a remarqué des Goélises plus nombreux que d’habitude rassemblés sur les quais. En s’approchant pour les chasser, il a découvert le corps, répondit l’agent.

- Il n’a rien vu ou entendu d’autres ? Des camionnettes ? Des individus au comportement louche ? »
L’agent de police balaya les quais de la ville portuaire du regard.

- « Pas à ce que nous sachons. Vous savez comment est le centre-ville de Carmin-sur-Mer, patron. C’est un endroit où il fait plutôt bon vivre, où les Dresseurs viennent pour y défier le Major Bob ou les touristes, ou pour embarquer à bord de l’Océane.

- Patron, vous pouvez venir ? »

Le jeune inspecteur se détourna, et vit un autre agent de la police scientifique, emmitouflé dans sa combinaison règlementaire, lui faire un signe de la main. De toute évidence, son Luxray venait de découvrir quelque chose, puisqu’il grognait tout en reniflant intensément le sol.

- « Ce sont vraisemblablement des traces de pneus, constata-t-il une fois approché. Beau boulot, Luxray. On est donc en mesure de supposer qu’il est venu ici par la route. »

Seth se redressa, chercha un maximum de collègues du regard, avant de demander.

- « Est-ce qu’il y a moyen de déterminer le modèle de cette voiture, à partir des traces de pneus ?

- Oui, mais pour ça, il va falloir patienter le temps de faire quelques analyses, répondit Linde. On ne peut pas aller plus vite que la machine. »

La criminologue termina de prendre des photos de tout éventuel indice, avant que Seth ne la saisisse à l’épaule pour lui parler. Son expression fut plus grave que jamais, alors qu’il s’efforça de chuchoter afin de ne pas se faire entendre par les autres policiers présents. L’inspecteur ne l’avouera jamais à voix haute pour des raisons d’image et de déontologie, mais ce n’était pas la confiance qui régnait dans la brigade criminelle, d’autant plus depuis que la corruption, ainsi que l’odeur de l’argent sale, flottaient dans les airs.

Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il pourrait faire confiance à Linde, mais s’il se mettait à se méfier de tout le monde, cela risquerait de poser de sérieux problèmes, et de nuire à l’enquête. Ainsi espérait-il qu’elle soit un minimum fiable, même s’il ne l’appréciait pas plus que cela.

- « Tu ne trouves pas ça bizarre, toi ? murmura-t-il. En temps normal, les meurtriers essayent toujours de faire disparaître les corps… Il paraît peu probable que cela soit dû à un oubli grotesque, à moins d’avoir plus de cinq grammes dans le sang. »

Il tenta d’ignorer la fâcheuse tendance de sa collègue à mâchouiller son chewing-gum d'un air désinvolte, alors qu’elle haussa les épaules.

- « Oui. C’est possible qu’il ait tenté de laisser un message, à travers le corps… »

Seth se mit à râler et se passa une main sur le visage.

- « Génial, encore un fou qui a abusé des séries à la télé ! Ne me dis pas qu’on a encore affaire à un psychopathe malade mental doublé d’un tueur en série qui chercherait à narguer la police ! »

Linde leva les bras devant elle comme si elle se rendait, mais en réalité, elle commença à s’agacer des questions de son supérieur. Seth, qui était loin d’être idiot, avait remarqué sa réaction. Elle était peut-être jeune, mais ce n’était pas l’ambition qui lui manquait, à cette nana, songea-t-il. Il ne serait donc pas surpris si elle en savait plus que ce qu’elle en disait, préférant garder les détails les plus pointus pour elle-même… Encore une fois, ce n’était pas à la criminelle de Kanto, où l’on pouvait trouver les meilleurs collègues du monde, loin de là.

- « Mais je n’ai rien dit, moi ! Je ne fais que constater ce que je vois ! Et puis, ce n’est pas à toi que je vais apprendre que les tueurs en série sont bien moins nombreux dans la vie réelle que dans les films. Il y a en a eu combien récemment de criminels que l’on pourrait qualifier de tel ? Zéro pendant les dix dernières années.

- Peu importe, cela n’a pas d’importance les statistiques… Concentrons-nous sur ce que nous avons. »

Il manquait encore beaucoup trop de pièces au puzzle pour qu’il puisse commencer le travail d’assemblage. Linde avait néanmoins raison sur un point. Cela faisait plusieurs années qu’ils n’avaient pas eu de crimes assez sordides pour être l’œuvre d’un dégénéré. Rien que des affaires de crimes personnels, sur fond de passion, d’avidité ou de vengeance. Un amant qui aurait tué un mari, un règlement de compte entre associés, un braquage ou un cambriolage qui auraient mal tourné, ce genre de chose… Des mobiles courants, en quelque sorte. Et il sentait la petite voix dans sa tête, cette espèce de sixième sens policier, qui agissait comme un radar, lui murmurer que cette affaire serait différente de celles qu’il avait eu à traiter ces derniers temps.

- « Tu penses que ça peut être le coup d’une organisation ? La Team Rocket ? Nous savons tous qu’elle n’a jamais été dissoute et qu’elle continue ses agissements dans l’ombre… Eux, ils n’ont pas besoin de faire disparaître les corps, vu comment ils sont couverts par les hautes autorités, murmura Seth.

- Ne t’embarque pas dans un combat que tu ne peux pas gagner, Seth, rétorqua Linde. Comme tu l’as mentionné, ils sont couverts par le sénateur Winslow et par les hautes sphères politiques de Kanto… Corrompus et pourris jusqu’à l’os, je te dis… »

S’il avait voulu être honnête, Seth aurait dit qu’il soupçonnerait également des hauts placés dans la police, de complicité directe avec les dirigeants de la Team Rocket pour leur trafic clandestin de Pokémon et autres contrebandes, en échange de pots-de-vin. Mais il ne pipa pas le moindre mot pour deux bonnes raisons… La première, c’est que si cela se savait, il encourrait d’énormes problèmes. La seconde, c’est qu’il ne faisait pas suffisamment confiance à Linde pour lui révéler le fond de ses pensées, puisqu’elle-même avait déjà accepté de fausser des rapports officiels, contre une somme importante d’argent, lorsqu’elle était avec la brigade des stups.

- « Ces types vendraient leur mère, pour une poignée de Pokédollars… » lâcha-t-il dans un souffle étouffé.

On sent vraiment que c'est différent, et y a beaucoup d'allusions à la Team Rocket, c'est cool.
Super chapitres !

Yay une autopsie

Fic intéressante, je vais la suivre !

Pray For Lilie

Arrêtez de dire que Lilie est morte bon sang, c'est pas elle! C'est pas possible !

Le 22 mai 2017 à 22:55:41 PikaLink a écrit :
Arrêtez de dire que Lilie est morte bon sang, c'est pas elle! C'est pas possible !

Tout est possible, tout

Hâte de voir qui c'est, et si c'est Lilie, la réaction de Tili et... Otaquin où es-tu ?

C'est horrible, toute cette corruption.

Excellent chapitres ! Hâte d'avoir la suite.

On verra pas les réactions des autres, la mort de Lilie c'était juste une intro...:(

Cette fic ne se déroule pas dans le même univers de la fic précédente...svp.

Le 22 mai 2017 à 22:55:41 PikaLink a écrit :
Arrêtez de dire que Lilie est morte bon sang, c'est pas elle! C'est pas possible !

Comme l'a dit Ochako, tout est possible

C'est horrible, toute cette corruption.

D'où le titre de la fic, ce n'est plus le gentil petit monde Pokémon où tout est rose. Et tu n'as encore rien vu

Cette fic ne se déroule pas dans le même univers de la fic précédente...svp.

Oui ça on a bien vu

CHAPITRE 7

Après une heure passée en compagnie des médecins légistes dans les locaux de la morgue, Seth était directement rentré au quartier général. Il poussa la double porte du commissariat central, posté dans la périphérie de Céladopole et balaya l’endroit du regard comme s’il s’apprêtait à prendre une photo panoramique.

Comme toujours, à chaque affaire criminelle de grande ampleur, ce fut l’effervescence la plus totale dans les bureaux, où une intense activité y régnait. Le bruit des doigts qui pianotaient sur les claviers d’ordinateurs, celui des sonneries des téléphones ou encore des photocopieuses qui tournaient à plein régime, ainsi que les consignes des supérieurs.

Seth se souvenait, comme si c’était hier, de la fois où il avait mis les pieds dans cette drôle d’ambiance pour la première fois, il y a de cela plus de dix ans, en compagnie de Beladonis, qui avait déjà été son mentor. Celui-ci lui avait alors tout de suite averti d’ouvrir l’œil et que même parmi leurs collègues, tous n’étaient pas digne de confiance, loin de là, car quelques billets glissés sous la table auraient vite fait de faire disparaître un indice capital, dans ce monde régi par la corruption et l’influence néfaste de la Team Rocket.

Un monde important était présent, déjà plongés au travail. Les scientifiques faisaient leurs recherches avec tout leur matériel sophistiqué au fond de la salle tandis que d’autres officiers étaient à leurs tables avec leurs ordinateurs, sans doute à faire des recoupements ou de résumer tout ce qui a été trouvé jusqu’à présent. Tous semblaient attendre la réunion et la mise en commun des indices.

Parmi ce brouhaha, Seth trouva rapidement Beladonis, l’inspecteur principal de cette enquête. Celui-ci discuta avec trois autres agents et faisait passer ses consignes, alors que ses subalternes prenaient des notes sur leurs calepins, tout en acquiesçant de la tête. L’un des enquêteurs présents, un certain Léon, écoutait d’une seule oreille le discours de Beladonis et semblait s’exciter littéralement sur son clavier d’ordinateur sous le regard ébahi de son voisin de table. Si Seth ne le connaissait pas, il aurait pu penser qu’il était en train de jouer, de perdre et de rager sur un jeu vidéo.

Léon était considéré comme le chien fou de la brigade criminelle. Difficile à contrôler, n’obéissant à aucune règle de conduite imposée, il avait bien plus l’air d’un marginal de la rue que d’un inspecteur de police. Marginal qu’il était en réalité, à traîner la nuit dans les bars pourris des quartiers malfamés de Kanto, une chope de bière à la main, toujours prêt à se bagarrer et à s’embrouiller suite à une partie de billard ou de flipper, ou tout simplement pour le plaisir de se battre, accompagné de son Pokémon fétiche qui lui correspondait bien, un Baggaïd.

Tout le monde connaissait la chanson avec lui : chassez le naturel, il revient au galop. Avec les antécédents de Léon, nombreux étaient à se poser la question comment diable un tel personnage, qui aurait plus eu sa place en prison, ait pu devenir un flic, à moins d’avoir payé le chargé du recrutement. Ne portant jamais d’uniforme ou de costume pour se trimbaler en débardeur noir même en hiver, de taille moyenne, avec des cheveux châtains clairs, il était un bien étrange personnage, murmurant souvent dans la barbe qu’il ne possédait pas. Grâce à lui, on pouvait désormais mettre un visage sur l’expression : foncer tête baissée.

- « Seth ! Léon ! Vous pouvez venir ? »

Beladonis fit signe à ses deux collègues de venir le rejoindre au fond de la grande salle, près d’un grand tableau blanc qui servait à marquer les principales avancées de l’enquête. Non pas qu’il voulait mettre tous les autres officiers et enquêteurs de côté, mais il aimait réunir ceux sur qui il comptait le plus, lors d’un briefing express. Et aussi difficile que cela l’était de le croire, Léon semblait avoir la confiance de l’inspecteur principal malgré ses apparences.

- « On va bientôt commencer, vous avez tous votre grain de sel à apporter au moulin ? » s’enquit Beladonis.

Comme attendu, ils acquiescèrent tous les deux.

- « Parfait. À qui je donne la parole en premier ?

- Comme d’hab, » répondit Léon en mâchant son chewing-gum d’un ton désinvolte.

Les regards se tournèrent vers Seth. C’était effectivement lui qui ouvrait le bal en premier quand il s’agissait de faire les comptes rendus afin de poser le décor initial. Question d’habitude, au fil des années. Beladonis était particulièrement fier d’avoir pu créer cette faculté à travailler en équipe, malgré les problèmes internes liées à la corruption, au sein de son service. Du moins en l’apparence… L’inspecteur principal ne pouvait qu’espérer avoir accordé sa confiance aux bonnes personnes, en se fiant sur son intuition.

- « Je commence alors, confirma Seth en acquiesçant. Vu que je reviens de la morgue après avoir accompagné les pathologistes, j’ai quelques infos à faire passer.

- À propos, elle est où la gonzesse ? » railla Léon.

Personne n’avait jamais compris ce qui se tramait entre Léon et Linde, si ce n’est le fait que ces deux-là se détestaient cordialement. Et ce n’était pas le côté macho du premier qui allait arranger la chose. En présence du chien fou, ce fut comme si la criminologue laissait éclater son côté grossier, presque vulgaire, multipliant par mille le nombre d’insultes proférées à la minute. Tandis que lui, détestait le côté égoïste et extrêmement mesquin de la jeune fille, qui devait considérer le monde entier comme un simple outil. Pourtant, cela leur arrivait parfois de travailler ensemble et, assez surprenant, les résultats étaient au rendez-vous du moment qu’ils ne cherchaient pas à s’entretuer.

- « Mouais, j’ai pigé, ricana-t-il. Encore en train de tout faire en solo, celle-là ! On la reconnaît bien, celle qui est là dans l’unique but de se tirer toute la couverture. Tout le monde sait que la seule personne importante aux yeux de Linde, c’est elle-même ! »

Beladonis tenta d’ignorer les remarques peu fines de son subalterne et se tourna vers toute l’audience alors que Seth jeta un regard noir à son collègue. Il n’appréciait pas forcément Léon, le trouvait louche et d’une vulgarité vomitive. Mais il n’avait pas plus d’affection particulière pour Linde, qu’il voyait comme une petite arriviste mégalomaniaque, pressée de faire la une et de ramasser son chèque en or, à la fin de chaque enquête. Toutefois, il savait que la dernière chose dont ils avaient tous besoin, dans une enquête aussi grave que celle-ci, ce fut des tensions en interne.

- « Bien, nous allons commencer la réunion ! annonça Beladonis en s’adressant à la cantonade. Tout d’abord, merci à tous d’être venus à l’heure. Comme vous le savez, le corps d’une jeune femme a été retrouvé ce matin par un pêcheur, près des docks de Carmin-sur-Mer. »

Il montra des photos sur le tableau blanc pour illustrer ses propos. À la vue de ces clichés, quelques signes de répulsion se firent voir dans l’assistance.

- « Voici des photos de notre victime pris par nos équipes. Bien, je vais laisser la parole à Seth. »
L’intéressé se leva et rejoignit son supérieur devant le tableau blanc.

- « Oui, je suis allé accompagner les médecins légistes à la morgue pour les premières constatations. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est aussi moche que sur les photos. Crochets, chaînes, lames… quoi qu’on ait pu utiliser, on s’est acharné dessus. »

Un brouhaha s’éleva de l’assemblée devant ces paroles qui eurent l’effet d’une douche froide, devant le supplice que la victime avait dû endurer.

- « On a un nom sur ce corps ? Un indice ADN ? s’enquit Beladonis.

- Les analyses ADN prennent du temps… et de l’argent, ce n’est pas à vous que je vais l’apprendre, répondit Seth. Nous ne sommes pas dans une mauvaise série télévisée, où on obtient les résultats ADN en deux clics de souris.

- Exact, confirma Léon. J’ai pris la liberté de demander au préfet et au superintendant d’élargir le budget requis pour l’enquête. Inutile de vous annoncer quelle a été leur réponse. »

Seth jeta un œil rapide vers Beladonis, pour le voir maugréer à voix basse tout en serrant les poings de frustration, marmonnant son insulte favorite, à chaque fois que cela concernait ses supérieurs hiérarchiques.

- « Cafards corrompus…

- Ce qui va donc dire que pour les indices scientifiques, cela devra attendre, annonça Seth. Le médecin légiste en chef a promis de faire aussi vite que possible, mais depuis que les sénateurs ont voté la suppression de la banque de données des malfaiteurs, cela ne va pas être de la tarte.

- On se demande bien qui ils cherchent à couvrir, » ricana Léon.

Beladonis se retint de pousser un juron. Lui, qui avait dédié sa vie à la justice, ne comprenait pas comment on pouvait vendre son âme au diable, à ce point. Il y a de cela quelques mois, le sénat de Kanto avait voté en faveur de la suppression des données ADN stockées. Sous prétexte du respect des droits de la vie privée, selon eux. Mais n’importe qui avait deviné qu’ils avaient été payés par la Team Rocket, afin de couvrir leurs méfaits en toute impunité.

- « Et toi, Léon ? Tu as réussi à réunir les vidéos de surveillance autour de Carmin-sur-Mer ? questionna Seth.

- Tu parles, l’entreprise qui gère les caméras ne veut rien lâcher. Vie privée, droit à l’image et tout ce bordel, qu’ils disaient. J’ai dû pousser une beuglante en les menaçant pour entrave à une enquête criminelle pour qu’ils se décident à obéir, ces chiens galeux ! »

Il eut un rire grossier, avant de tirer une longue bouffée sur sa cigarette, l’air toujours désinvolte.

- « Mais ils ont fini par nous les transférer. C’est fou comment on obtient plus facilement les choses avec un billet glissé dans la main… et un canon de revolver posé sur la tempe ! ricana-t-il.

- On a compris, Léon. Inutile d’en ajouter, coupa Beladonis en voyant le chien fou s’égarer et devenir vulgaire. Vous pouvez poursuivre ?

- Ouais… Tout est là, dans la salle audiovisuelle. Nigel et les geeks sont en train de plancher dessus pour essayer de rendre les images plus nettes. »

Beladonis se frotta le menton pensivement, avant d’acquiescer en silence. Toutefois, avant qu’il ne puisse donner un ordre, Seth fut le premier à rompre le silence.

- « Bon, on avance un peu. En attendant que les techniciens aient terminé de s’occuper des vidéos de surveillance, regroupons tout ce que nous avons appris pendant les enquêtes de voisinage. Quelqu’un a quelque chose ? »

Soudainement, la double porte d’entrée s’ouvrit à la volée. Un policier, accompagné de son Caninos, fit irruption dans la salle.

- « Navré de vous interrompre, mais nous venons de recevoir une déposition du commissariat d’Azuria. Un jeune homme originaire de la région d’Alola vient d’arriver ce matin, en état de choc et de panique totale, pour signaler la disparition de sa copine. »

Tili est dans la place !
Le monde paraît beaucoup plus réaliste dans cette histoire, corrompu jusqu'à la moelle.
Super chapitres !

Super chap, c'est sympa d'apprendre le passé ce Linde

Hâte de voir la réaction de Tili

Aaaah, Tili

Ah oui, rien qu'avec le background de Linde, c'est clairement plus mature et dur que l'univers de la première fic

Super chapitres, les détails sont frappants, ça change du monde pokemon des jeux

C'est vraiment flippant, mais j'adore !

Excellent chapitres !

+ Hâte d'avoir la réaction de Tili. Ca va chialer.