Oui, puis quoiqu'il en soit, ça n'enlève rien à Nabor et Félix.

31 juillet - SAINT IGNACE DE LOYOLA, religieux, fondateur de la Compagnie de Jésus

Ignace naquit en 1491, à Loyola (Espagne), et mena jusqu'à l'âge de 30 ans la vie plutôt libre de la chevalerie de son temps. Blessé au siège de Pampelune, en 1521, il se trouva réduit à l'inaction pendant de longues semaines et se convertit. Aussitôt guéri, il se retira dans la solitude, à Manrèse, et consigna par écrit, dans les pages qui devaient devenir les Exercices spirituels, le fruit de ses premières expériences de pénitence et de prière ; puis il décida de devenir prêtre, afin d'être plus utile à l'Église. Au cours de ses études, à l'université de Paris, une équipe d'étudiants se groupa autour de lui. Le 15 août 1534, ils firent à Montmartre les voeux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance et fondèrent ainsi la « Compagnie de Jésus ».

Saint Ignace, par ses Exercices spirituels, aspirait à former des chrétiens passionnément attachés à la personne de Jésus-Christ. Afin de souligner le caractère apostolique et missionnaire de son Ordre, Ignace voulut que ses disciples ajoutent, aux trois voeux ordinaires de religion, un voeu spécial d'obéissance au Pape, en vertu duquel ils seraient prêts à servir l'Église en n'importe quelle région du monde. Depuis sa conversion jusqu'à sa mort, survenue à Rome le 31 juillet 1556, saint Ignace fut favorisé par Dieu d'un don exceptionnel de contemplation qui le range parmi les plus hauts mystiques de son temps.

Il fut canonisé le 12 mars 1622, en même temps que saint François Xavier, son disciple préféré. Pie XI l'a proclamé patron de tous ceux qui suivent les Exercices Spirituels.

« L'homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu, notre Seigneur, et, ce faisant, sauver son âme. Les autres choses, sur la face de la terre, sont créées pour l'homme, pour l'aider à poursuivre la fin pour laquelle il est crée. D'où il suit qu'il doit en faire usage autant qu'elles le conduisent vers sa fin, et qu'il doit s'en dégager autant qu'elles l'en détournent. » (Saint Ignace)

Je copie colle ce que j'avais posté il y a quelques jours sur le topic "Paganisme" concernant la fête païenne celte de Lughnasad, qui se tient le premier août, aujourd'hui

Comme le nom l’indique (« Assemblée de Lugh »), le Dieu Lugh est particulièrement à l’honneur au cours de cette festivité. Lugh est un Dieu solaire, celui du soleil qui apporte la maturité, la fertilité aux champs (différent du soleil juvénile du printemps qui féconde, porteur d’autres énergies) ainsi que l’abondance, promesse de paix et prospérité (chez les Celtes, souhaiter « la paix et la prospérité » à une personne, une famille, ou un peuple est l’un des plus beaux souhaits). Il est aussi le dieu lumière ayant tous les talents, parfois nommé le « polytechnicien ».

Pour faire simple, lors de cette fête, nous célébrons les moissons en cours et à venir, nous nous réjouissons de tout ce que la Terre nous a apporté cette année, concrètement (fruits, légumes, céréales, miel, etc.) mais aussi métaphoriquement comme toujours (force, inspiration…). La Terre-Mère est donc honorée et remerciée pour cela, et il est temps de récolter ce qui a été semé plus tôt dans l’année.

C’est une fête célébrant aussi la communauté, et mettant en exergue les valeurs de partage, de convivialité, d’amitié, de générosité… Ca ferait de belles fêtes de village dans une société hypothétiquement païenne

C’est peut-être la fête la plus agraire et rustique de la roue de l’année, à mon avis. Ces richesses de la Terre, apportée généreusement à tous les êtres vivants, doivent aussi servir à affronter l’hiver à venir (en particulier le blé), voilà pourquoi il ne faut pas gaspiller ses fruits malgré une abondance évidente. Cette abondance représente un acte de générosité et d’amour de la Terre pour la Vie, et cela est un sacrifice pour elle (le blé est fauché, les fruits cueillis, etc.) ainsi nous honorons la Terre en retour pour l’en remercier.

Il y a souvent au mois d’août dans les campagnes des fêtes paysannes ou agricoles, ça peut aussi être une façon de célébrer cette fête, et c’est toujours bon d’apprendre des choses sur son terroir et sur ce qui nous nourrit dans une ambiance conviviale

Redécouvrir les fruits de saison et les partager avec ses proches est aussi une activité possible pour célébrer cette fête, avec les traditionnelles libations et offrandes pour rendre son dû à la Terre en retour, dans un esprit d'équité

Merci MotorcycleMan, c'est la fête celte qui me parle le plus. (J'ai aussi un faible pour Samonios)
Comme tu le dis, c'est vraiment la célébration de la Terre Mère, c'est simple et beau.

Je ferai un petit quelque chose cette fin d'après-midi pour l'occasion.

Et dans quelque jour il y a bien une fête agricole vers chez moi, hasard ? je ne crois pas !

15 août-ASSOMPTION DE MARIE

En tableau

Histoire de l'Assomption Depuis des siècles, l’Assomption est traditionnellement l’occasion de processions en l’honneur de Marie. Chaque diocèse de France comptant au moins un grand sanctuaire marial, prières, méditations et rassemblements ont lieu, avant ou après la messe du 15 août, partout en France (et dans le monde) : à Lourdes, au Puy-en-Velay, dans les pardons bretons, autour de petites chapelles de montagne… Au cœur de l’été, la fête de l’Assomption est un appel à prendre de la distance avec le quotidien, à remettre notre vie et notre vocation en perspective, à nous élever spirituellement.

La célébration de l’Assomption, que l’on retrouve chez les orthodoxes sous le nom de « Dormition de la Vierge », est attestée depuis le IVe siècle. Il semble que la date du 15 août ait été choisie en Orient par l’empereur Maurice (582-603) pour commémorer l’inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel.
A la suite de saint Grégoire de Tours (VIe siècle), saint Albert le Grand (XIIIe siècle), saint Thomas d’Aquin (XIIIe siècle) et saint Bonaventure (XIIIe siècle) ont médité sur les derniers moments de Marie, comme en témoignent leurs écrits théologiques.
Après avoir consulté les évêques du monde entier, le pape Pie XII a affirmé solennellement la foi en l’Assomption de la Vierge Marie le 1er novembre 1950 : « L’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la Gloire céleste ».

Par la suite, la constitution dogmatique Lumen gentium du concile Vatican II de 1964 a énoncé :
« Enfin, la Vierge Immaculée, préservée de toute tache de la faute originelle, au terme de sa vie terrestre, fut élevée à la gloire du ciel en son âme et en son corps et elle fut exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers afin de ressembler plus parfaitement à son Fils, Seigneur des seigneurs et vainqueur du péché et de la mort. »

Cette fête est aujourd’hui, en France, l’une des quatre fêtes catholiques légalement chômées (avec Noël le 25 décembre, l’Ascension et la Toussaint le 1er novembre).

Au coeur de la fête La préface de la messe de l'Assomption nous fait aller au cœur de la fête : "Aujourd'hui la Vierge Marie, la Mère de Dieu, est élevée dans la gloire du ciel : parfaite image de l'Église à venir, aurore de l'Église triomphante, elle guide et soutient l'espérance de ton peuple encore en chemin." Dans la lettre apostolique qui a suivi le Jubilé, Jean-Paul II a écrit dans le même sens : "La Vierge sainte nous accompagne sur le chemin... Bien des fois, au cours des années passées, je l'ai présentée et invoquée comme "l'Étoile de la nouvelle évangélisation". Je la présente encore comme aurore lumineuse et guide sûr pour notre chemin" (Au début du nouveau millénaire n° 58).
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Les Pères de l'Eglise et Marie - Éphrem le Syrien (306-373): « Pleine de grâce,… toute pure, toute immaculée, toute sans faute, toute sans souillure, toute sans reproche, toute digne de louange, toute intègre, toute bienheureuse, … vierge d'âme, de corps et d'esprit,… arche sainte… belle par nature, tabernacle sacré que le Verbe... a travaillé de ses mains divines, … complètement étrangère à la toute souillure et à toute tache du péché. »

-Saint Augustin (354-430) : Marie est plus heureuse de comprendre la foi au Christ que de concevoir la chair du Christ. Sa liaison maternelle ne lui eût servi de rien, si elle n'avait été plus heureuse de porter le Christ dans son cœur que de le porter dans sa chair".

-Sophrone de Jérusalem (560-638) : « Marie, pure, sainte, sans tache, resplendissante, aux sentiments divins, sanctifiée, libre de toute souillure du corps, de la pensée, de l'âme. »

Et pour terminer quelques chansons https://www.youtube.com/watch?v=AZOK77XWh8o
https://www.youtube.com/watch?v=5nVjzXpCBD8
https://www.youtube.com/watch?v=UEmQh77K0Rs
https://www.youtube.com/watch?v=qjlDcdT4Gr4
https://www.youtube.com/watch?v=d5p_U8J0iRQ
https://www.youtube.com/watch?v=d5p_U8J0iRQ
https://www.youtube.com/watch?v=g7BbncHyw9E

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Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l'éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
Ô Marie, devant toi, je baisserais les yeux !

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
(extraits du poème "Pourquoi je t'aime, ô Marie!")

À la seconde près En même temps quand on écrit "tout avec toi je suis, Marie", on a intérêt à le tenir ! Sinon ce poème de Saint Thérèse Et cet alexandrin sublime : "Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime" (oh tiens, il n'a que 11 syllabes… sauf si on fait sonner le [ie] de Marie et qu'on tient compte de l'apocope du e final )

J'ai pas lu mais du coup merci pour le férié

Zozowok En effet les poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux sont magnifiques, ils sont assez simples tout en étant sublime, mais ça caractérise bien la simplicité de la petite Thérèse.

Lagertha Dans le canton de Genève le 15 août n'est pas férié... les ravages du calvinisme.

Le 15 août 2016 à 13:05:38 EnricoDandolo94 a écrit :
Zozowok En effet les poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux sont magnifiques, ils sont assez simples tout en étant sublime, mais ça caractérise bien la simplicité de la petite Thérèse.

Lagertha Dans le canton de Genève le 15 août n'est pas férié... les ravages du calvinisme.

Bah c'est pas grave, eux ont d'autres fériés uniquement protestants.

14 septembre - FÊTE DE LA CROIX GLORIEUSE

La Fête de la Croix Glorieuse, Exaltatio Sanctæ Crucis en latin, célèbre la Croix ayant servi à la crucifixion du Christ.
Selon la tradition, Sainte Hélène (247-330), mère de l'empereur Constantin, aurait découvert la Vraie Croix en 326. La date de la fête commémore la consécration de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem en 335. Ce fut alors une fête de deux jours : l'église fut consacrée le 13 septembre ; la relique de la Croix fut extraite de l'église le 14 septembre et présentée à l'adoration des fidèles.

À première vue, pour un profane, il peut paraître étrange de célébrer la Croix, instrument de torture sur lequel le Christ est mort. Mais, la Croix représente pour nous tout l'amour que le Christ a donné pour ses fidèles, par son sacrifice sur la Croix, le Christ nous lave du péché et nous affranchit de la mort.

Galates 6:14 "Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde!"

Colossiens 2:13-14 " Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix."

1 Corinthiens 1:18 "Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu."

Jésus est mort sur la Croix, mais la crucifixion symbolise aussi la victoire de Jésus sur la mort.

Je pense que personne n'a mieux expliqué ce que représente la Croix du Christ pour le peuple chrétien que Saint André de Crète (660-740) : SpoilAfficherMasquer « Nous célébrons la fête de la Croix, de cette Croix qui a chassé les ténèbres et ramené la lumière. Nous célébrons la fête de la Croix et, avec le Crucifié, nous sommes portés vers les hauteurs, nous laissons sous nos pieds la terre et le péché pour obtenir les biens du ciel. Quelle grande chose que de posséder la Croix : celui qui la possède, possède un trésor. Je viens d'employer le mot de trésor pour désigner ce qu'on appelle et qui est réellement le meilleur et le plus magnifique de tous les biens; car c'est en lui, par lui et pour lui que tout l'essentiel de notre Salut consiste et a été restauré pour nous. En effet, s'il n'y avait pas eu la Croix, le Christ n'aurait pas été crucifié, la vie n'aurait pas été clouée au gibet et les sources de l'immortalité, le sang et l'eau qui purifient le monde, n'auraient pas jailli de son côté, le document reconnaissant le péché n'aurait pas été déchiré, nous n'aurions pas reçu la liberté, nous n'aurions pas profité de l'arbre de vie, le Paradis ne se serait pas ouvert ! S'il n’y avait pas eu la Croix, la mort n'aurait pas été terrassée, l'Enfer n'aurait pas été dépouillé de ses armes. La Croix est donc une chose grande et précieuse. Grande, parce qu'elle a produit de nombreux biens, et d'autant plus nombreux que les miracles et les souffrances du Christ ont triomphé davantage. C'est une chose précieuse, parce que la Croix est à la fois la souffrance et le trophée de Dieu. Elle est sa souffrance, parce que c'est sur elle qu’il est mort volontairement; elle est son trophée, parce le diable y a été blessé et vaincu, et que la mort y a été vaincue avec lui ; les verrous de l'Enfer y ont été brisés, et la Croix est devenue le Salut du monde entier. La Croix est appelée la gloire du Christ, et Son Exaltation. On voit en elle la coupe désirée, la récapitulation de tous les supplices que le Christ a endurés pour nous ».

Pour terminé un petit chant médiéval de templier solide, Crucem sanctam subiit (Il a porté la Sainte Croix) : https://www.youtube.com/watch?v=jLsysXkSlbw

" À part la Croix, il n'y a pas d'autre échelle pour atteindre le Paradis. " Sainte Rose de Lima

Bonjour tout le monde !

Bientôt arrive l'équinoxe d'automne, d'ici 8 jours

L’équinoxe d’automne donc, aux alentours du 22/23 septembre, est célébré par beaucoup de païens. L’été s’achève, les jours deviendront progressivement plus courts que les nuits, annonçant l’automne et la lente décroissance suivant les dernières récoltes. Après le temps des semailles et des récoltes viendra l’heure du bilan (tant concrètement que métaphoriquement), c’est-à-dire un repli en soi, une intériorisation de ce qui a été fait cette année, pour le digérer.

Dans la Nature aussi, dans nos régions, le rythme se ralentit peu à peu, comparable à un crépuscule à l’échelle d’une journée. Les couleurs vont changer, les paysages se modifier, c’est aussi un moment de transition pour nous, en profitant des dernières forces apportées par la chaleur tardive du soleil (surtout cette année ).

Ce n’est pas triste ni nostalgique pour autant, c’est dans la continuité de l’ordre des choses. La Terre va se retrouver nourrie elle-même par les feuilles qui vont se décomposer au sol, et par les pluies de l’automne à venir, cela est nécessaire, il faut l’accepter.

C’est l’occasion de partager encore une fois les derniers fruits que la Terre va nous offrir, et de l’honorer et la remercier pour cela. Comme déjà évoqué plus haut, c’est aussi pour les humains l’occasion de réfléchir à ce qui a été fait dans l’année, et ce qu’on en retire (et ce qu’il faudra laisser), en regardant en nous. Les offrandes du rituel peuvent être des pommes, des noisettes, du raisin...

Dernier dimanche d'octobre - FÊTE DU CHRIST-ROI (rite tridentin)

Ô Christ, Prince de la Paix,
Soumettez-vous les âmes rebelles,
Rassemblez-nous dans l'unique bercail...
Que les chefs des nations vous rendent un honneur public,
Que les magistrats et les juges vous vénèrent,
Que les lois, les arts et les étendards des rois
Vous soient soumis et expriment votre règne ! (Hymne de la fête)

Toute l'année liturgique est un hommage rendu à la royauté du Christ ; mais en instituant une fête spéciale du Christ-Roi (le 25 décembre 1925), le pape Pie XI voulut réaffirmer, à l'encontre du laïcisme, le droit du Christ de régner non seulement sur les individus et sur les familles, mais encore sur les sociétés civiles et sur les nations. Cette fête rappelle aussi que le Christ n'est pas seulement notre compagnon de route, mais qu'il est d'abord le Seigneur, « Roi des rois, Seigneur des seigneurs, Vivant dans les siècles ».

Cette messe souligne que c'est en s'immolant sur le croix que le Christ - l'Agneau de Dieu -, a réuni en un seul royaume toutes les nations séparées par le péché. Tout a été crée par le Christ et pour lui.

« Si les hommes venaient à reconnaître l'autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits incroyables - une juste liberté, l'ordre et la tranquillité, la concorde et la paix - se répandraient infailliblement sur la société toute entière... Si les princes et les gouvernants légitimement choisis étaient persuadés qu'ils commandent bien moins en leur propre nom qu'au nom et à la place du divin Roi, il est évident qu'ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles. Dans l'élaboration et l'application des lois, quelle attention ne donneraient-ils pas au bien commun et à la dignité humaine de leurs subordonnés ! » (Pie XI, Encyclique Quas Primas)

Méditation

Jésus est roi, ne nous lassons pas de le dire, d'abord parce qu'il est Dieu. Un Dieu créateur, juge et maître du monde. L'Enfant Jésus, dans ses petits poings, enfermait les étoiles. Puis il est roi d'une royauté de conquête, ayant ravi et délivré au prix de son sang l'humanité prisonnière. Et cette humanité est maintenant sa captive, d'une captivité volontaire de reconnaissance et d'amour.

Veut-on savoir comment Jésus veut régner sur nous ? Il dit : Mon fils, donne-moi ton coeur ! Il promet la vie éternelle, et sur la terre le centuple et des jaillissements d'eau vive. Ce qu'il promet, il l'a pratiqué lui-même, il l'a mille fois donné à tous ses amis : l'humilité qui chasse l'orgueil, la chère pauvreté qui se veut riche de Dieu, la chasteté qui répond à l'appel du plus grand amour.

Comment répondre à cet appel ? « Conversion », ce mot signifie qu'il faut tourner son regard vers la lumière, et incliner l'oreille de son coeur. Le Roi commande, il suffit d'obéir. Le reste viendra tout seul et l'âme chantera son obéissance jusque sur la Croix, en couronnant par le martyr une vie sainte. (Dom Gérard)

Dernier dimanche d'octobre - FÊTE DU CHRIST-ROI (rite tridentin)

Ptttn tu m'as fait peur je pensais que j'avais raté ma neuvaine
Je savais pas que cette fête arrivait plus tôt selon le rite tridentin

Enfin bon, "Amen!" en tout les cas

1er novembre - La TOUSSAINT

"Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.

Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte vierge des vierges, priez pour nous.
Saints Michel, Gabriel et Raphaël, priez pour nous.
Vous tous, saints anges de Dieu, priez pour nous.
(...)"

La Toussaint, comme son nom l'indique, et la fête de tous les Saints et Saintes, connus et inconnus, de l'Eglise. Déjà au IIème siècle les chrétiens honoraient ceux qui étaient morts en martyrs pour avoir cru en l'Evangile, sachant qu'ils étaient désormais aux côtés du Christ, les chrétiens ont demandé à leur frères et soeurs dans les cieux de prier pour eux et d'intercéder pour eux.
Au VIIIème siècle le pape Grégoire III consacre une chapelle à Rome à tous les Saints et Saintes et ordonna qu'ils soient célébrés le 1er novembre. Cependant déjà au Vème siècle une fête en l’honneur des saints et martyrs était déjà célébrée le dimanche après la Pentecôte.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les Hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La Toussaint est une fête d'obligation.

Pendant la messe de la Toussaint, le passage des évangiles qui est lu sont les Béatitudes : SpoilAfficherMasquerMatthieu 5:1-12 "En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »

La litanie des Saints magnifiquement chantée en latin : https://www.youtube.com/watch?v=KiM9uJIN64g
En français elle est aussi très jolie : https://www.youtube.com/watch?v=KM4oHfBlZTA

2 novembre - COMMÉMORAISON DE TOUS LES FIDÈLES DÉFUNTS

Après avoir chanté la gloire et le bonheur de l'Église triomphante, la liturgie nous invite à penser à l'Église souffrante, aux âmes qui ont besoin de nos prières et de nos sacrifices. Ce n'est pas un jour de tristesse, ni de deuil, c'est un jour d'ardente supplication pour que Dieu délivre nos défunts du purgatoire où s'achève leur purification et pour qu'il les admette dans son Royaume.

Cet usage de célébrer la « grande fête des pauvres âmes » selon l'expression du pape Pie X, remonte au Xème siècle : c'est saint Odilon, un des grands abbés de Cluny, qui décréta que, dans tous les monastères de son Ordre, on célébrerait après les vêpres du 1er novembre l'office des morts. Cette coutume fut imitée et enfin adoptée par l'Église universelle.

La messe pour les défunts enveloppe deux pensées :

• la première, remontant à l'Antiquité chrétienne, est pleine de joie et nous rappelle le consolant message de la résurrection de la chair (introït, lectures) ;
• la seconde, remontant au Moyen Âge, exprime la sollicitude de l'Église pour les pauvres âmes dont elle demande la délivrance tout en nous invitant à la conversion par ses descriptions de la mort et du jugement. (trait, séquence, offertoire)

« La liturgie des défunts insiste beaucoup sur le mérite de la foi catholique, par lequel l'Église veut recouvrir après la mort, comme d'un voile pieux, les misères de l'humanité fragile et défectible. En effet, la foi catholique, professée et vécue, est le moyen authentique de nous approcher de Dieu, et, avec la charité et la grâce, elle est la première racine de notre mérite dans l'ordre surnaturel. » (Bx cardinal Schuster)

« Nous nous rendons ces jours-ci au cimetière pour prier pour les personnes chères qui nous ont quittés et pour leur exprimer, une fois de plus, notre affection, pour les sentir encore proches, en rappelant, également, de cette façon, un article du Credo : dans la communion des saints existe un lien étroit entre nous, qui marchons encore sur cette terre, et nos nombreux frères et soeurs qui ont déjà atteints l'éternité. » (Benoît XVI)

« Oui, je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais le coeur brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien il chérit l'enfant prodigue qui revient à lui. » (Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus)

8 décembre - L'Immaculée Conception de Marie

Deux grandes célébrations de l'Eglise Catholique sont dédiées à la Sainte Vierge : l'Assomption le 15 août, et l'Immaculée Conception le 8 décembre.

L'Eglise célèbre la pureté de la Sainte Vierge Marie, elle a été préservée dès l'origine par le péché originel qui nous souille, mais Sainte Marie, elle, est sans tache, elle est immaculée, donc sans péchés. Le Christ pouvait t-il venir par le péché ? Non, c'est impensable.
C'est le pape Pie IX qui établit en 1854 le dogme de l'Immaculée Conception. Les premières traces de cette célébration remontent au XIIIème siècle dans l'Eglise grecque, il est même très probable que dès le VIème siècle les monastères célèbrent l'Immaculée Conception de Marie.

Les Pères de l'Eglise d'ailleurs défendaient déjà ce dogme :

Saint Éphrem le Syrien (306-373) : « Pleine de grâce,… toute pure, toute immaculée, toute sans faute, toute sans souillure, toute sans reproche, toute digne de louange, toute intègre, toute bienheureuse, … vierge d'âme, de corps et d'esprit,… arche sainte… belle par nature, tabernacle sacré que le Verbe... a travaillé de ses mains divines, … complètement étrangère à la toute souillure et à toute tache du péché.

Amphiloque d'Iconium (IVème siècle) : « Dieu a formé la sainte Vierge sans tache et sans péché. »

Saint Ambroise de Milan (340-397) : « Marie est sans défaillance, immaculée. »

Saint Augustin (354-430) : « De la sainte Vierge Marie, pour l’honneur du Christ, je ne veux pas qu’il soit question lorsqu’il s’agit de péchés. Nous savons en effet qu’une grâce plus grande lui a été accordée pour vaincre de toutes parts le péché par cela même qu’elle a mérité de concevoir et d’enfanter celui dont il est certain qu’il n’eut aucun péché. »

Saint Proclus de Constantinople (390-446) : « la Sainte Vierge a été formée d'un limon pur. »

Jacques de Saroug (450-521) : « Sa nature originelle était préservée, avec une volonté pour les choses bonnes. »

Saint Romain le Mélode (493-565) : « Marie a été le Temple saint dès sa naissance... Anne a enfanté l'Immaculée. »

Anastase d'Antioche (avant 599): « Le Verbe est descendu dans un sein virginal exempt de toute corruption. "

Saint Sophrone de Jérusalem (560-638) : « Marie, pure, sainte, sans tache, resplendissante, aux sentiments divins, sanctifiée, libre de toute souillure du corps, de la pensée, de l'âme. »

Quatre ans après la proclamation du dogme par Pie IX, en 1858 la Sainte-Vierge confirme qu'elle est l'Immaculée en s'adressant à Sainte Bernadette Soubirous à Lourdes en lui disant : " Que soy era immaculada concepciou" (Je suis l'Immaculée Conception, en occitan) comme on peut le lire à la grotte de Massabiellle à Lourdes :

C'est aujourd'hui une célébration très importante de l'Eglise Catholique, elle est fêtée universellement.

L'évangile lu durant le messe du 8 décembre est Luc 1-26:38 : En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.

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Que Marie nous accompagne toujours sur notre cheminement vers Dieu.

Luc 1:48 " Parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse."

12 décembre - Notre-Dame de Guadalupe

Aujourd'hui l'Eglise célèbre l'apparition de la Sainte Vierge à Saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin en 1531 au Mexique. Le culte à Notre-Dame de Guadalupe est mondial, même si elle est essentiellement célébrée de manière très forte en Amérique, que ce soit Amérique du Sud ou Amérique du Nord. Elle est d'ailleurs la Reine du Mexique et Impératrice des Amériques depuis l'an 2000.

La figure de Notre-Dame de Guadalupe aura marqué l'histoire du Mexique et plus globalement l'histoire des Amériques. Lors de la guerre d'indépendance du Mexique, qui commence en 1811, le prêtre Miguel Hidalgo qui motive le peuple à se soulever contre la domination française, prendra directement Notre-Dame de Guadalupe comme emblème. Un siècle plus tard, lors de la Révolution mexicaine, lorsque Emiliano Zapata pénètre dans la ville de México il le fait sous les bannières avec Notre-Dame de Guadalupe représentés dessus. Ou bien encore lors de la triste Cristiada en 1926, les Cristeros seront bien entendu toujours accompagnés par Notre-Dame de Guadalupe.
Une personne célèbre, je ne me souviens plus laquelle, avait dit "Deux femmes ont marqué l'histoire de l'Amérique Latine : Notre-Dame de Guadalupe et Eva Perón".

J'avais déjà fait un topic sur le fameux manteau de Notre-Dame de Guadalupe https://www.jeuxvideo.com/forums/42-3005597-48108150-1-0-1-0-le-manteau-de-notre-dame-de-guadalupe.htm

Le sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe dans la ville de México est le sanctuaire mariale le plus visité au monde.

Une des musiques mexicaines les plus populaires célébrant Notre-Dame de Guadalupe (en espagnol Nuestra Señora de Guadalupe) : https://www.youtube.com/watch?v=vkwuzOtiink

Que Notre-Dame de Guadalupe ne cesse de nous accompagner.

Les Musulmans qui ont oublié de parler du Mouled el Nabawi hier C'est l'anniversaire de Mahomet.
Ave Maria !

Le 12 décembre 2016 à 13:44:02 Zozowok2 a écrit :
Les Musulmans qui ont oublié de parler du Mouled el Nabawi hier C'est l'anniversaire de Mahomet.
Ave Maria !

Selon la grande majorité des musulmans sur ce forum, cet fête est une innovation qu'il ne faut pas célébrée.

Le 12 décembre 2016 à 19:41:19 EnricoDandolo2 a écrit :

Le 12 décembre 2016 à 13:44:02 Zozowok2 a écrit :
Les Musulmans qui ont oublié de parler du Mouled el Nabawi hier C'est l'anniversaire de Mahomet.
Ave Maria !

Selon la grande majorité des musulmans sur ce forum, cet fête est une innovation qu'il ne faut pas célébrée.

Non c'est faux, les wahhabites ne sont pas majoritaires

D'ailleurs j'avais fait un petit topic https://www.jeuxvideo.com/forums/42-3005597-49348642-1-0-1-0-il-y-a-1446-ans-les-idoles-du-monde-entier-ont-tremble.htm