On voit le futur fonctionnaire
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Sinon nabe sort un magazine qui l'achète
On voit surtout que les gens se rendent compte qu'une entreprise a besoin d'un acheteur pour vendre ses produits. On avance à grands pas La prochaine étape c'est de comprendre que l'acheteur doit avoir des sous pour acheter les produits qui sont à vendre Ensuite c'est de réaliser que pour que cet acheteur ait des sous, il faut que quelqu'un d'autre lui les donne en dépensant de la monnaie Et Enfin pour que quelqu'un puisse dépenser de cette monnaie, il faut qu'elle ait été émise par quelqu'un d'abord. Et puis après tu deviens chartaliste
Perso je me torche avec le magazine, des questions ?
J'ai pour habitude de ne pas ecouter les amateurs de jazz cela m'a été bien utile maintes fois dans ma vie.
Nabe pourrait etre chartaliste hipster comme il est ce serait un soutien de poids à ton mouvement
sur ce je vais regarder écrire pour exister et finir la correspondance de ce raciste de renan
raciste anti méditerranéen d'ailleurs , heuresement maintenant les préjugés anti midi se sont estompés et ce sont les arabes qu'on deteste y a du progrès je vous dit
Être chartaliste c'est être un hipster
Je vais commencer sérieusement la société contre l'État demain, parce que l'anarchisme et l'anthropologie, ça fait bon ménage
"Quand tu étudies la météo tu n'étudies pas un processus déterministe. Ni même la biologie."
-> Dafuq ? Les processus sous-jacents (physiques et chimiques) sont déterministes, si.
D'ailleurs, *personne* dans les milieux évoqués vient t'affirmer la moindre causalité dans le domaine sans être, justement, passé par les données sous-jacentes. (Ta molécule a un effet sur tel récepteur parce qu'il peut être décrit chimiquement ; c'est donc une causalité. De même, aucun météorologiste vient te prédire scientifiquement le temps qu'il fera, parce qu'il a aucun moyen de a) recueillir toutes les infos pour son modèle (en particulier parce que la mesure vient perturber le système à mesurer) et b) résoudre analytiquement ce modèle ; donc même si le modèle ne peut être utilisé pour décrire un phénomène en pratique, il en reste une description totalement déterministe. Peu importe que le présentateur de la météo te dise que "demain il pleut, c'est un scientifique qui me l'a dit" ; c'était pas de la Science.)
Parce que la causalité, c'est justement tout l'intérêt de la Science (ceci étant permis par le déterminisme, et ce déterminisme seul), et si t'es pas capable d'exprimer une causalité, c'est que tu fais pas de la Science.
"Ce qui fait la science, c'est ni l'objet d'étude, ni le résultat : c'est la méthode."
-> Justement pas ! (voir le paragraphe ci-dessus)
(Je suis pas du genre à répondre inutilement à une phrase, mais je considère que me répéter sur ce coup-ci est préférable : la causalité est vraiment un élément central. Si ton objet d'étude n'est pas déterministe, tu la perds, et la Science devient obsolète épistémologiquement.)
"le langage, des détails observés [...], des pratiques, des comportements, des réactions"
-> Je pensais à l'évaluation (dans le sens de "pertinence") des données en terme de reproductibilité et plus généralement à une généralisation sur la population, chose où les statistiques interviennent nécessairement.
(Et j'entends "population" comme un ensemble d'entités à considérer, pas forcément des humains.)
" Dafuq ? Les processus sous-jacents (physiques et chimiques) sont déterministes, si. "
La physique quantique et le déterminisme. Vous avez 8h. Je prendrais un autre exemple de processus scientifique non-déterministe : la mutation génétique.
"D'ailleurs, *personne* dans les milieux évoqués vient t'affirmer la moindre causalité dans le domaine sans être, justement, passé par les données sous-jacentes. (Ta molécule a un effet sur tel récepteur parce qu'il peut être décrit chimiquement ; c'est donc une causalité. De même, aucun météorologiste vient te prédire scientifiquement le temps qu'il fera, parce qu'il a aucun moyen de a) recueillir toutes les infos pour son modèle (en particulier parce que la mesure vient perturber le système à mesurer) et b) résoudre analytiquement ce modèle ; donc même si le modèle ne peut être utilisé pour décrire un phénomène en pratique, il en reste une description totalement déterministe."
Jette un coup d'oeil du côté des phénomènes non linéaires, théorie du chaos, tout ça, tout ça. Ça relativise pas mal. Prenons l'exemple de la pensée. Bonne chance pour y trouver un quelconque déterminisme, qu'il soit physique, biologique ou tout ce que tu veux. Les conditions pour le trouver son infinies, le fameux problème de Laplace etc... Dès lors que tu ne peux pas reproduire le déterminisme,, ou même le provoquer avec certitude, ou même identifier ses causes sous-jacentes avec précision, tu ne peux que te contenter de l'observer et en rendre compte, ou conjecturer les facteurs qui semblent les plus importants : exactement ce que font les sciences sociales.
"Parce que la causalité, c'est justement tout l'intérêt de la Science (ceci étant permis par le déterminisme, et ce déterminisme seul), et si t'es pas capable d'exprimer une causalité, c'est que tu fais pas de la Science. "
C'est complètement faux, car cela élimine la possibilité de controverses scientifiques. Or, étant donné qu'il y a controverse, c'est que soit 1- la causalité ne peut pas être déterminée avec certitude (problème de Laplace) 2- tu ne peux en fait exprimer que des corrélations. Dans les deux cas la causalité est un but à atteindre, pas une état de connaissance atteignable. Secondement, quid de la probabilité en sciences ? l'usage de modèles probabilistes démontre à lui seul que la causalité absolue n'est même pas le but, simplement, un potentiel de causalités. Le déterminisme est au mieux relatif.
"Je pensais à l'évaluation (dans le sens de "pertinence") des données en terme de reproductibilité et plus généralement à une généralisation sur la population, chose où les statistiques interviennent nécessairement."
C'est faux également. Tout simplement parce que ce que l'éthnométhodologie permet de rendre compte et ce que les méthodes quantitatives permettent de rendre compte sont radicalement différentes. Là où les méthodes quantitatives s'intéressent à des corrélations, les méthodes qualitatives s'intéressent aux processus, aux mécanismes qui amènent à les construire. Ce que l'un permet de rendre compte est radicalement différent de l'autre. Par exemple, un quantitative observera un fort taux de récidive chez les individus suite à la politique d'incarcération de masse. que peut-il en conclure ? Que la politique d'incarcération de masse impacte le taux de récidive. Comment ? L'éthnographe va trouver que c'est parce que la politique d'incarcération de masse produit des nouveaux rôles sociaux qui excluent ceux qui sont pris dedans, les empêchant de sortir de cette spirale, notamment en produisant constamment le risque d'être arrêté pour un délit bénin (ce qui empêche tout travail stable, toute copine, tout appartement légal etc...), ce qui les maintient dans l'illégalité. Il va également trouver que ces rôles sociaux sont également utilisés comme des formes de contrôle social à l'intérieur d'une communauté, permettant de réguler les comportements des individus ciblés, mais que, par opposition, les individus ciblés vont utiliser ce rôle social afin de justifier leurs comportements illégaux.
Bref. Ce débat est largement dépassé. La physique n'est pas plus dure que la sociologie. Il n'y a pas de distinction à faire. Tous les résultats produits par la physique ne sont que des théories, réfutables et discutables, comme le sont les paradigmes et théories des sciences sociales. Toutes les deux s'appuient sur des biais, puisqu'il est impossible de connaître l'intégralité des paramètres à prendre en compte, et toutes les deux obtiennent leur scientificité grâce à la controverse. À vrai dire, la seule différence tiendrait dans l'usage des mathématiques. Mais là encore, les mathématiques sont un outil, une méthode. Chaque science à ses méthodes.
De même les sciences sociales sont particulièrement intéressées par les déterminismes, simplement, contrairement aux sciences dures, elles admettent qu'un déterminisme parfait est impossible à trouver, du fait du problème de Laplace. Elles se contentent donc de discriminer les paramètres les plus importants, exactement comme le font les sciences dures.
J'ajouterai : les sciences sociales sont aussi déterministes que les sciences "dures", simplement, elles rentrent typiquement dans le problème de Laplace : la sensibilité aux conditions initiales et les limites des capacités d'observations empêchent l'identification d'une causalité pure. Dès lors, il ne reste qu'à identifier des facteurs plus déterminants que d'autres dans le phénomène à observer(méthodes quantitatives et méthodes qualitatives), mais également à déterminer les conditions initiales de façon plus précise (méthodes qualitatives)
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Sinon nabe sort un magazine qui l'achète "
--> Je crois que je vais me le prendre.
L’entrepreneur californien Elon Musk, patron de la marque automobile Tesla, pense que l’Etat devrait se mêler d’intelligence artificielle comme il se mêle de questions d’éthique en matière de médecine.
http://www.franceinfo.fr/emission/nouveau-monde/2014-2015/faut-il-craindre-l-intelligence-artificielle-05-12-2014-06-50
Le mythe du libéralisme n'a jamais été aussi contesté.
Caladon Tu crois vraiment qu'une petite affirmation ( dont on est à 0,5% sûrs de la véracité ) suffit à compromettre une idéologie entière. Surprenant.
Faudra surtout m'expliquer en quoi le libéralisme est un mythe
L'état qui préfère vendre a un fond Chinois l'aéroport de Toulouse plutôt que de pousser l'initiative de WeSeed et enrichir les épargnants français...
Confirmé donc! Enfin avec le PC en sus!
Anyway personne n'a de Xbone.
Normal. La One a failli à tous les objectifs de crosoft.