"...le point d´interrogation..."
Suis-je bête ! En zappant de la 1 à la 2 j´ai pensé un instant qu´on enterrait quelqu´un d´important . Mais non voyons c´est juste le sacre d´Albert !
Au fait, vous avez son bonjour !
La preuve ~~>
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Pardon , Chnok ... Bisous contrits ...
- Charlélie Couture / Média Panic -
Médius, média, médium, les médias vénèrent le dieu de la moyenne, les médias sont des moyens, des moyens de communication, qui transmettent des informations à priori sans sélection
Mais quand les médias paniquent, tout l´monde panique. Media panic.
Flagorneur hypocrite lubrifiant ou astringent, sincérité manipulée comme une chaise basculée, les médias flirtent avec le pouvoir, statistiques et sondages, discours
contradictoires.
Les médias se voudraient devenir des médium et prévoir les scoops comme des spirites, black spirit, white spirit, nos idées sont dissoutes et chacun se perd dans toute cette confusion.
Quand les médias paniquent, tout l´monde panique. Media panic.
Menaces internationales ou logiques de guerre, gros titres en première page ou édito amer, on nous dit qu´c´est pas la peine, pas la peine de résister, qu´tous les arguments sont là pour prouver qu´on n´y peut rien.
Et quand la paranoïa paralyse les regards, alors les visages se figent et les portes se ferment; chacun se craint, chacun s´ignore, mais chacun s´endort dans son petit confort.
Quand les médias paniquent, tout l´monde panique. Media panic.
Chacun vient à se taire dans son terrier protégé, chacun sombre dans la mer du silence, chacun se terre dans son terrier décoré, mais quand le dialogue cesse alors la peur
s´installe.
Quand les médias paniquent, tout l´monde panique !
- Serge Reggiani / La cinquantaine -
On arrive à la cinquantaine, moitié sage, moitié fou
Le cul assis entre deux chaises à tenter d´en joindre les bouts
Sur la route de la chimère on se retrouve souvent un jour
Pour faire le compte de ses guerres, des petites joies, des grands amours
Et c´est tout
On arrive à la cinquantaine, moitié figue, moitié raisin
Le coeur absous de toute haine, le coeur absous de tout chagrin
On a troqué sa destinée contre des hauts, contre des bas
Rêves vendus à la criée pour faire le vendredi gras
Et c´est tout
On arrive à la cinquantaine, moitié déçu, moitié content
Un quart de joie, un quart de peine, et l´autre moitié aux enfants
On se souvient de sa jeunesse comme d´un joyeux chapardage
Au seuil de la prime vieillesse on pose un instant ses bagages
Et c´est tout
Et on repart vers la centaine, un demi-siècle dans les reins
Avec tout juste la moyenne à notre devoir de terrien
Comme elle est lointaine, la rive où l´on se couchera un jour
Il reste tant et tant à vivre qu´on pourra faire un long détour
Si tu veux, mon amour
- Les Frères Jacques / La confiture -
La confiture ça dégouline
Ça coule coule sur les mains
Ça passe par les trous d´la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans l´pain
Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c´est un leurre
Car ça coule par les côtés
Faudrait contrôler sa tartine
La tenir droite exactement
On la met en douce elle s´incline
Ça coule irrémédiablement
Et ça vous coule dans la manche
Et ça vous longe le pourpoint
De l´avant bras jusqu´à la hanche
Quand ça ne descend pas plus loin
Et quand ça coule pas ça tombe
Le pain s´écrase entre les doigts
Ça ricoche et puis ça retombe
Côté collant ça va de soi
Au moment de passer l´éponge
On en met plein ses vêtements
Plus on essuie plus on allonge
Plus on frotte et plus ça s´étend
C´est pour ça qu´y´en a qui préfèrent
Manger d´la crème de marrons
Ça colle au pain c´est sans mystère
C´est plus commun mais ça tient bon
On fait l´école buissonnière
De retour on prend l´escabeau
On va tout droit vers l´étagère
Pourquoi tourner autour du pot
Qu´elle soit aux fraises à la rhubarbe
On l´ingurgite goulûment
La confiture on la chaparde
On l´aime clandestinement
Puis un jour on est bien en place
On mène la vie de château
Dans les avions dans les palaces
On vous porte sur un plateau
La confiture qui dégouline
Qui coule coule sur les mains
Qui passe par les trous d´la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans l´pain
Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c´est un leurre
Car ça coule par les côtés...
touzétoute !
Maigres engrais - Raymond Queneau
Dans le jardin potager
poussent carottes er navets
raves et rutabagas
y passent aussi les chats
qui pissent et laissent des choses
sous les pieds du jardinier(morose)
s´il met dedans le pied gauche
il fera une belle récolte de choux verts
s´il met le pied droit
il fera chou blanc
mais sur le moment
il ne pense qu´à vitupérer les chats
qui viennent déposer leurs cacas là
@ +
Un poême que je dédie tout particulièrement à levetot.
Le pin des Landes - Théophile Gautier
On ne voit en passant par les Landes désertes,
Vrai Sahara français, poudré de sable blanc,
Surgir de l´herbe sèche et des flaques d´eaux vertes
D´autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc ;
Car, pour lui dérober ses larmes de résine,
L´homme, avare bourreau de la création,
Qui ne vit qu´aux dépens de ce qu´il assassine,
Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon !
Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte,
Le pin verse son baume et sa sève qui bout,
Et se tient toujours droit sur le bord de la route,
Comme un soldat blessé qui veut mourir debout.
Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
Lorsqu´il est sans blessure, il garde son trésor.
Il faut qu´il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d´or !
et @ +
c´est beau...arghhhhhh !! !!! un cachou stp vieuchnock , je d´viens allergique aux Landes
Auteur inconnu (?), mais superbe poême.
La Frayeur - Evariste de Forges Parny
Te souvient-il, ma charmante maîtresse,
De cette nuit où mon heureuse adresse
Trompa l´Argus qui garde tes appas ?
Furtivement j´arrivai dans tes bras.
Tu résistait ; mais ta bouche vermeille
A mes baisers se dérobait en vain ;
Chaque refus amenait un larcin.
Un bruit subit effraya ton oreille,
Et d´un flambeau tu vis l´éclat lointain.
Des voluptés tu passas à la crainte ;
L´étonnement vint resserrer soudain
Ton faible coeur palpitant sous ma main ;
Tu murmurais ; je riais de ta plainte ;
Je savais trop que le dieu des amants
Sur nos plaisirs veillait en ces moments.
Il vit tes pleurs ; Morphée, à sa prière,
Du vieil Argus que réveillaient nos jeux
Ferma bientôt et l´oreille et les yeux,
Et de son aile enveloppa ta mère.
L´Aurore vint, plus tôt qu´à l´ordinaire,
De nos baisers interrompre le cours ;
Elle chassa les timides Amours :
Mais ton sourire, peut-être involontaire,
Leur accorda le rendez-vous du soir.
Ah ! si les dieux me laissaient le pouvoir
De dispenser la nuit et la lumière,
Du jour naissant la jeune avant-courrière
Viendrait bien tard annoncer le Soleil ;
Et celui-ci dans sa course légère
Ne ferait voir au haut de l´hémisphère
Qu´une heure ou deux son visage vermeil.
L´ombre des nuits durerait davantage,
Et les amours auraient plus de loisirs.
De mes instants l´agréable partage
Serait toujours au profit du plaisir.
Dans un accord réglé par la sagesse,
A mes amis j´en donnerais un quart ;
Le doux sommeil aurait semblable part,
Et la moitié serait pour ma maîtresse.
@ +
- Les Wampas / Manu chao -
Je chante dans les Glaviots un groupe punk de Normandie
On répète dans la grange tous les mardis et les jeudis
Quand au bout d´un quart d´heure on a assez fait de bruit
On s´assoie dans le foin et on chante ce refrain
Si j´avais le portefeuille de Manu Chao
Je partirais en vacances au moins jusqu´au Congo
Si j´avais le compte en banque de Louise Attaque
Je partirais en vacances au moins jusqu´à Pâques
C´est beau la Normandie comme le dit ma grand tante Marie
Mais si j´avais du blé je partirais bien loin d´ici
Souvent les soirs d´été je m´assoie dans les champs de blé
Je ferme doucement les yeux et j´écoute les pommiers chanter
Si j´avais le portefeuille de Manu Chao
Je partirais en vacances avec tous mes potos
Si j´avais le compte en banque de Louise Attaque
Je partirais en vacances au moins jusqu´à Pâques
Si j´avais le portefeuille de Manu Chao
Je partirais en vacances dans une superbe auto
Si j´avais le compte en banque de Louise Attaque
Je partirais en vacances au moins jusqu´à Pâques
Moi aussi si je pouvais j´irais bien jusqu´au Mexique
Boire de la téquila avec le commandant Marcos
Mais j´ai encore au moins cinq hectares à labourer
Je remonte sur mon tracteur et je chante pour me donner du coeur
Si j´avais le portefeuille de Manu Chao
Je partirais en vacances au moins jusqu´au Congo
Si j´avais le compte en banque de Louise Attaque
Je partirais en vacances au moins jusqu´à Pâques
Mais j´ai pas un beau chapeau comme Manu Chao
Et j´irai en vacances seulement à Saint Lô
Et j´ai pas de la classe comme Didier Wampas
Je resterai pour les vacances
Tout seul avec mes vaches
Si j´avais le portefeuille de Manu Chao
Je partirais en vacances avec tous mes potos
Si j´avais le compte en banque de la Louise Attaque
Je partirais en vacances au moins jusqu´à Pâques
N.B: Sur ce topic, je préfère les véritables poêmes aux textes de chansons...
Pfff...
- Gaston Miron / Les Vies étanches -
Chacun ses pieds
dans ses pas
chacun ses larmes
au large des yeux
dans les Trois-Mâts
chacun ses rêves
chacun sa main
dans l´aumône
son mal de poudrerie
dans ses désirs
son mal de nébuleuse
dans ses pensées
au repas
chacun sa dent
chacun son cou
dans l´amour
chacun, chacun
chacun ses os
au cimetière
Merci mojo...
""
3-Entretenir des rapports respectueux entre forumeurs ^^.
L´idée vous plait-elle?
""
Ah oui alors !^ ^
surtout sur l´accueil, d´ailleurs...
C´est quoi ton problème atoso ?
pq tu me demandes ça toi ?
Je te repose la question: C´est quoi ton problème atoso ?