Devos, un éléphant du jeu de mots.
On ne l´échangerais pas pour deux sous.
Tu a peu être une petite morale derrière la
tête Vieuchnok par rapport à ce sketch.
Tu a eu l´occasion de voir ce commique sur scène?
Bonne nuit les enfants
........ !! ???
1400 !
Escroc.!!
C´est MON (gras-souligné-taille police maxi-rouge)topic la mère !
J´y amène les comptes ronds comme je veux !
Okayyyyy ?? ???
Mais ....c´est qu´il mordrait , l´animal !! !
Un peu mon neveu !
Voici un texte pour ceux qui pensent à autre chose qu´Alloween.
Vieille ferme à la Toussaint - Émile Verhaeren
La ferme aux longs murs blancs, sous les grands arbres jaunes,
Regarde, avec les yeux de ses carreaux éteints,
Tomber très lentement, en ce jour de Toussaint,
Les feuillages fanés des frênes et des aunes.
Elle songe et resonge à ceux qui sont ailleurs,
Et qui, de père en fils, longuement s´éreintèrent,
Du pied bêchant le sol, des mains fouillant la terre,
A secouer la plaine à grands coups de labeur.
Puis elle songe encor qu´elle est finie et seule,
Et que ses murs épais et lourds, mais crevassés,
Laissent filtrer la pluie et les brouillards tassés,
Même jusqu´au foyer où s´abrite l´aïeule.
Elle regarde aux horizons bouder les bourgs ;
Des nuages compacts plombent le ciel de Flandre ;
Et tristement, et lourdement se font entendre,
Là-bas, des bonds de glas sautant de tour en tour.
Et quand la chute en or des feuillage effleure,
Larmes ! ses murs flétris et ses pignons usés,
La ferme croit sentir ses lointains trépassés
Qui doucement se rapprochent d´elle, à cette heure,
Et pleurent.
@ + et portez vous bien...
Émile Verhaeren ...toute mon enfance !
Fantomas,
J´aime beaucoup les poêmes d´Émile Verhaeren, je trouve simplement dommage qu´il n´ait jamais pu voir la vie en rose dans ses oeuvres.
S´oir Vieuchnok..
Bien le bonsoir !
Je suis de retour...
L´est pas là le cpt Burk ?
Bon et bien plus de jolis poêmes a l´horizon !!
Dommage
Pour Levetot :
Alexandrins
Un jour, dans l´autobus qui porte la lettre S,
Je vis un foutriquet de je ne sais quelle es-
Pèce qui râlait bien qu´autour de son turban
Il y eut de la tresse en place de ruban.
Il râlait ce jeune homme à l´allure insipide,
Au col démesuré, à l´haleine putride,
Parce qu´un citoyen qui paraissait majeur
Le heurtait, disait-il, si quelque voyageur
Se hissait haletant et poursuivi par l´heure
Espérant déjeuner en sa chaste demeure.
Il n´y eut point d´esclandre et le triste quidam
Courut vers une place et s´assit sottement.
Comme je retournais direction rive gauche
De nouveau j´aperçus ce personnage moche
Accompagné d´un zèbre, imbécile dandy,
Qui disait : " Ce bouton faut pas le mettre icy. "
Sonnet
Glabre de la vaisselle et tressé du bonnet,
Un paltoquet chétif au cou mélancolique
Et long se préparait, quotidienne colique,
À prendre un autobus le plus souvent complet.
L´un vint, c´était un dix ou bien peut-être un S.
La plate-forme, hochet adjoint au véhicule,
Trimbalait une foule en son sein minuscule
Ou des richards pervers allumaient des londrès.
Le jeune girafeau, cité premiere strophe,
Grimpé sur cette planche entreprend un péquin
Lequel, proclame-t-il, voulait sa catastrophe,
Pour sortir du pétrin bigle une place assise
Et s´y met. Le temps passe. Au retour un faquin
À propos d´un bouton examinait sa mise.
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Merci koba
Ton poême m´a complêtement transporté .
internouille ! la bonne pâte du forum
toi aussi para tu ne fais plus de beaux poemes
aller juste un petit