Gandara;
A toi, mais le message de Ghala est arrivé 1 seconde avant le mien.
ben la c'est ce qu'il se passe krynounet^^
mais moi j'aurais voulu mes ti liens comme dans IE!!
bon oki j'ai qu'a retourner sous IE dans ces cas la !!
ja rappelle : c'est une version BETA
donc non définitive
de plus, comme elle vient de sortir, elle n'a pas encore d'application propre pour l'améliorer (module complémentaire)
ok, kryn
alors le parefeu sunbelt est le nouveau nom de kerio
oooh c'est mimi les cadres ou tu tapes s'allument!!
youhou facette^^
Resultat des courses : il est urgent d'attendre
Gandara;
D'accord, je situe un peu mieux. Merci.
tiens, par défaut, c'est abannir qui est proposé pour poster
il est connu comme le loup blanc!!
Youhou Ghalad !
Comment ça les cadres s'allument ?
Moi j'ai tout qui est en gras maintenant !
(avant j'avais tout en italique ! )
vi le tour du cadre reponse par exemple ben devient orangé lumineux chez moi!!
Mais...Pourquoi j'ai pas ça, moaaaaa!
tu vois pas ça, fa ?
http://img152.imageshack.us/img152/3186/sanstitre2hn2.jpg
l'un des cadres est orangé (quand on écrit dedans), l'autre reste noir
Non !
Reportage
"La Boge aux paysans. Va-t'en !"
LE MONDE | 02.09.08 | 14h06 • Mis à jour le 02.09.08 | 14h06
TEILHET (PUY-DE-DÔME) ENVOYÉ SPÉCIAL
La missive en forme de cercueil avait été déposée sur le siège du tracteur garé dans la cour. En découvrant le pli anonyme au petit matin du 22 août, Jean-Hugues Bourgeois a un haut-le-coeur. "Tu pars ou ils crèvent", le menace-t-on d'une écriture tremblée. "On jettera ta fille dans un fossé après avoir fait d'elle une femme (...). Pas un mot aux flics ou ta mère y passe." Une fois encore, il accuse le coup. "Six mois que cela dure ! Je commence à être usé."
Pourtant, Jean-Hugues Bourgeois affirme qu'il ne partira pas. Il n'abandonnera pas sa ferme, il ne vendra ni ses chèvres ni ses brebis, il ne renoncera pas à son rêve d'une agriculture "écologique et socialement responsable". Pour conjurer le cauchemar qui hante ses nuits, celui d'une petite fille que des inconnus retirent d'un coffre de voiture, il a décidé de briser le silence du monde paysan. De tout dire du harcèlement dont il est victime, de ne rien cacher de cette âpre lutte pour la terre qui tient en haleine le petit village de Teilhet, tout juste 300 habitants, au coeur des Combrailles, un territoire à cheval sur le Puy-de-Dôme, l'Allier et la Creuse.
Avril 2008 s'annonce comme le plus beau des printemps. Les chevrettes achetées deux ans auparavant sont "en lait" et le début de la production de fromages est programmé pour le mois de mai. Mais, dans la nuit du 31 mars au 1er avril, tous les espoirs de Jean-Hugues Bourgeois s'effondrent. En rentrant d'un dîner, il découvre dix de ses quinze chèvres tuées. "Massacrées", dit-il. Un travail de professionnel, selon le vétérinaire : un coup de pistolet d'abattage placé au millimètre près. Sur un mur de la chèvrerie, on a écrit "La Boge aux paysans. Va-t'en." Tout est dit.
La Boge est ce lieu-dit où Jean-Hugues Bourgeois doit acquérir des parcelles. Une quarantaine d'hectares au total que Michel Message, l'agriculteur qui doit partir à la retraite à la fin de l'année, lui a promis. Une promesse de paysan, solide comme le roc. A première vue, tout oppose les deux hommes.
A 29 ans, Jean-Hugues Bourgeois est une pièce rapportée. Boucles d'oreilles et tatouages : son look de gosse de "la pire des cités de Gap", là où il est né, dans les Hautes-Alpes, détonne dans le paysage si sage des Combrailles. Mais pas question pour lui de se laisser ranger dans la catégorie des néoruraux. "Je n'ai pas les cheveux longs et je ne joue pas de la guitare", plaisante-t-il en esquissant un sourire amer.
A 60 ans, Michel Message est, lui, un Auvergnat pur jus, enraciné dans cette moyenne montagne des Combrailles où la vie reste rude. Il cultive pourtant un jardin secret. L'attention à la souffrance des autres. Il y a deux ans, il avait entrepris de régler les problèmes de réfugiés kosovars, ce qui l'avait conduit à prendre langue avec un juriste de la Cimade. Qui n'était autre que Jean-Hugues Bourgeois. C'est qu'en dehors de l'élevage, ce dernier a des convictions bien trempées. Militant de l'association d'aide aux étrangers, il en est devenu un conseiller juridique reconnu. Entre ces deux-là, il y a bien autre chose que de simples histoires agricoles. "D'autres agriculteurs m'ont demandé mes terres, explique Michel Message, mais ils n'en ont pas besoin. C'est juste pour empêcher un autre de les avoir."
Pour Jean-Hugues Bourgeois, le mobile de ses ennuis serait parfaitement clair. Un atavisme paysan incontrôlé pour la propriété terrienne. "Plus que ma personne, c'est la convoitise pour des terrains qui est la cause de tout cela." C'est ce que semble avouer l'inscription sur la chèvrerie. C'est ce que chuchote la rumeur locale en susurrant des noms. C'est aussi l'hypothèse qui est faite à haute voix. "Certains ne comprennent pas que quelqu'un d'extérieur puisse disposer d'une terre qu'ils estiment leur revenir de droit", analyse Dominique Souilhat, le président de la communauté de communes de Menat, dont fait partie Teilhet.
Avec la disparition des chèvres, c'est tout un projet qui s'écroule. "J'étais ruiné, explique Jean-Hugues Bourgeois. J'ai eu l'impression qu'on ne me laissait pas d'autre choix que d'aller me pendre dans ma grange." Pour acheter son troupeau, construire sa chèvrerie et aménager sa fromagerie, il avait investi tout son héritage : 75 000 euros. Trop peu pour financer la reprise de l'exploitation de Michel Message et constituer un troupeau de brebis. Le salut doit venir de la "dotation jeune agriculteur", la DJA, une subvention versée par l'Etat pour accompagner l'installation. Monter le dossier à rebours du modèle économique dominant a été dur. "Comme je m'installe en dehors d'un cadre familial, il a fallu que je me justifie dix fois plus que les autres. Il a aussi fallu que je me batte pied à pied pour faire accepter mon choix de pratiquer l'élevage de chèvres et de brebis en bio, avec un système de vente directe de ma production."
Mais, sans chèvres, plus de production fromagère et plus de revenus. Et faute de viabilité économique, le dossier DJA s'effondre et avec lui, la possibilité de reprendre l'exploitation de Michel Message. Il ne reste plus à Jean-Hugues Bourgeois qu'à s'en aller. A laisser la Boge aux paysans. La tuerie des chèvres a atteint son but.
La chambre d'agriculture lui propose quand même une porte de sortie : le dossier DJA tient, à condition de réunir 15 000 euros sous trois semaines, l'équivalent d'une année de revenu. "Il croyait que ce n'était pas possible", raconte son ami Roland Goigoux, un universitaire clermontois. Entre ces deux-là aussi, la rencontre était improbable. C'est encore la Cimade qui les a rapprochés.
Jean-Hugues Bourgeois a permis à Roland Goigoux de régulariser la situation de son "filleul" congolais sans papiers. "Il était normal de faire jouer la solidarité en sens inverse. Les réseaux de la Cimade, de la Ligue des droits de l'homme et de RESF ont été mobilisés", explique Roland Goigoux. Ce qui a permis de réunir les 15 000 euros en un rien de temps. "Beaucoup de personnes qui ont des racines paysannes ont été indignées. Elles envoyaient des chèques et lui, en remerciement, envoyait des photos de ses chèvres."
Le dossier DJA a abouti en juin : 31 050 euros de dotation et la possibilité d'emprunter 120 000 euros à un taux bonifié de 1 %.
Ce pied de nez a sans doute paru insupportable à certains. Pendant l'été, les actes de malveillance se sont multipliés. Fer à béton dans les pâturages, brebis envoyées sur les routes, rat crevé dans la boîte à gants de la voiture, incendie d'un petit bâtiment agricole. Jusqu'à cette lettre du 22 août. Elle vise aussi le "traître Message" qui "sera exécuté" s'il persiste à vouloir vendre à Bourgeois.
"Les gens d'ici ne peuvent plus se contenter de dire qu'ils veulent que des jeunes s'installent", s'insurge Jean-Hugues Bourgeois. "Il faut qu'ils prennent parti", ajoute-t-il dans une forme d'appel à l'aide. Après des semaines de silence, le maire de Teilhet a fini par sortir de sa réserve. "Ce qui arrive est inacceptable", condamne Bernard Duverger. Mais tout aussi inacceptable à ses yeux est la rumeur qui désigne les familles que la convoitise pour les terres de la Boge aurait fait déraper. Dans la chaleur de cette fin d'été, certains pressentent que l'orage va éclater. Et qu'il sera violent. D'autant, comme le disent les gendarmes, que "l'étau se resserre".
Manuel Armand
Article paru dans l'édition du 03.09.08
Y a vraiment de ces connards... Ca me fout le gerbe.
Il en a mis du temps à réagir, le maire ! Peut-être que les élections sont proches
Rachida Dati évoque prudemment sa grossesse
LEMONDE.FR | 03.09.08 | 10h17
La rumeur a été confirmée, mercredi matin, par Rachida Dati devant quelques journalistes. "Je veux rester prudente, a déclaré la ministre de la justice, car ce n'est pas encore consolidé. Je suis encore dans une zone à risques. J'ai 42 ans. J'ai toujours dit que c'était fondamental pour moi. Si c'est consolidé, je serai heureuse et j'aurai l'impression d'avoir bouclé la boucle. Sinon j'en serai très chagrinée, mais je mettrai du rouge à lèvres là-dessus et je porterai ce sac toute seule."
La ministre a par ailleurs expliqué qu'il n'y avait aucune raison qu'elle "ralentisse ou arrête ses activités au ministère : ce n'est pas une maladie". Avant elle, seules Ségolène Royal, Florence Parly, et Frédérique Bredin ont été enceintes au gouvernement.
Elle n'a pas voulu confirmer le nom du père, expliquant : "J'ai une vie privée compliquée et c'est la limite que je me pose vis-à-vis de la presse ; je ne dirai rien là-dessus."
Raphaëlle Bacqué
Maintenant on sait... et on peut passer à autre chose.
étrange que sa grossesse apparaisse au moment ou le dalai lama quitte la france...
Le Lama est un Dieu vivant, il a laissé un trace de son passage
Elle est maintenant investie de l'image de divine ...