Justice : Robert Badinter dénonce une "OPA de l'éxécutif sur les affaires les plus importantes"
LE MONDE | 01.09.09 | 10h40
Les membres du comité Léger remettent, mardi 1er septembre en fin d'après-midi à Nicolas Sarkozy leur rapport sur la réforme de la procédure pénale. Le chef de l'Etat devrait, à cette occasion, entériner l'un des principaux points de ce rapport, à savoir la suppression du juge d'instruction pour offrir au parquet, placé sous l'autorité du garde des sceaux, le monopole des pouvoirs d'enquête et d'accusation.
M. Sarkozy veut aller vite. Il va charger la ministre de la justice et des libertés, Michèle Alliot-Marie d'élaborer un texte à partir des recommandations de ce rapport, mais aussi des pistes qu'il a lui-même évoquées lors de son discours en janvier devant la cour de cassation. Il ne devrait pas fixer de calendrier précis, mais Mme Alliot-Marie espère présenter un texte au Parlement dès l'été 2010.
"Il ne s'agit pas d'une simple modification de la procédure pénale à l'instar de celles qui sont intervenues depuis dix ans", assure le sénateur socialiste Robert Badinter dans un entretien au "Monde".
Pour l'ancien ministre de la justice (1981-1986), qui a été l'un des premiers à pointer les dangers d'une réforme qui supprimerait le magistrat instructeur sans octroyer, en contrepartie, un statut indépendant au parquet, "le rapport Léger, c'est le premier acte d'une OPA de l'exécutif sur les affaires les plus importantes de la justice pénale".
"Comment croire à l'indépendance des membres du parquet dans les affaires sensibles, aussi longtemps que leur carrière, et notamment leur promotion, sont soumises au pouvoir politique ?", interroge l'ancien ministre, aux yeux de qui "la logique aurait voulu que les garanties d'indépendance des procureurs augmentent en même temps que leurs pouvoirs".
Mais "rien de tel n'est advenu", relève-t-il, dénonçant une "situation est unique en Europe", avec des procureurs généraux "toujours nommés en conseil des ministres, comme les préfets ou les généraux", et des nominations de procureurs de la République pour lesquelles "le gouvernement n'hésite pas à passer outre les avis négatifs" d'un Conseil supérieur de la magistrature (CSM)" au sein duquel les magistrats ont été rendus "minoritaires au bénéfice de personnalités nommées par le pouvoir politique".
L'intégralité de l'entretien avec Robert Badinter est à lire dans l'édition du "Monde" datée du 2 septembre qui sera mise en ligne dans l'après-midi.
Article paru dans l'édition du 02.09.09
"Chaque fois que je me trouve avec des Russes, je me fais insulter. Je déteste être noir"
LEMONDE.FR | 01.09.09 | 21h04
Ils évitent les stades, les stations de métro, les boîtes de nuit et les parcs. A Moscou, où ils seraient plus de 10 000, beaucoup d'Africains vivent dans la crainte. D'après un rapport récent de la Moscow Protestant Chaplaincy (MPC, aumônerie protestante) réalisé auprès de 209 personnes, près de 60 % d'entre eux ont été la cible d'agressions racistes en 2009. Un quart précise avoir été attaqué plus d'une fois.
Marcel L., 44 ans, est de ceux-là. Né à Douala au Cameroun, il vit à Moscou depuis 1993, où il a étudié pendant neuf ans les mathématiques à l'Université russe de l'amitié entre les peuples (ancienne université Patrice-Lumumba créée pour former les élites des ex-colonies d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine pendant la guerre froide). "La première fois que je me suis fait agressé, c'était en 1995", explique-t-il. "Je rendais visite à un ami qui habitait dans le sud-est de la ville. A un passage clouté, un jeune homme est venu me demander une cigarette. Je lui ai répondu que je ne fumais pas, il m'a donné un coup de poing puis d'autres personnes sont arrivées. Ça a duré un moment, jusqu'à ce qu'une vieille dame se mette à crier et que la police arrive. On n'a jamais retrouvé les types qui m'avaient tabassé."
"PAS FORCÉMENT LE FAIT DE MARGINAUX"
D'après le rapport de la MPC, seuls 23 % des Africains se sont tournés vers les forces de l'ordre après avoir été agressés. Et pour cause : dans l'immense majorité des cas, les recherches n'aboutissent pas faute de preuves. Pire, selon l'étude, il arrive que les policiers profitent de ces plaintes pour extorquer de l'argent aux victimes ou se livrer eux-mêmes à des violences.
Dans un tel contexte, les Africains n'ont d'autre recours que de se tourner vers les rares associations d'immigrés installées dans la capitale et les églises protestantes. "Nos paroissiens nous en parlent souvent. Nous avons commencé à enquêter sur ces violences en 2001, après que plusieurs d'entre eux ont été été attaqués en sortant de l'office de dimanche", explique Alexandra Tyson, qui a coordonné l'étude de la MPC.
D'après elle, les auteurs des attaques ne sont pas nécessairement des hooligans ou des jeunes gens sous l'emprise de l'alcool. "Contrairement au discours que tiennent les autorités, les passages à tabac sont prémédités et pas forcément le fait de marginaux", dit-elle. Dans la deuxième annexe du rapport, plusieurs témoignages anonymes le confirment : "Les attaques racistes sont très fréquentes, elles peuvent arriver à n'importe quelle heure et dans n'importe quel quartier", "chaque fois que je me trouve avec des Russes, je me fais insulter. Je déteste être noir".
Très actif au sein de la paroisse protestante où il enseigne l'informatiques et fait quelques traductions, Marcel L. a trouvé sa place dans la capitale. Il donne des cours privés de mathématiques à Moscou et s'exprime parfaitement en russe. "Mais avant d'en arriver là, ça n'a pas été facile", se souvient-il. Trois ans après son premier passage à tabac, Marcel a été attaqué par une bande de jeunes en rangers et vestes militaires. "Ils criaient 'sale nègre, qu'est-ce que tu fous à Moscou' et des slogans nationalistes comme 'la Russie pour les Russes'. Ils m'ont cassé quatre dents avant que je réussisse à m'échapper."
A l'époque, "avant l'arrivée de Poutine" précise Marcel, les militants nationalistes traquaient les immigrés jusque dans l'enceinte de l'université. "C'était très oppressant pour nous comme pour les Caucasiens et les personnes originaires d'Asie centrale, Tadjiks, Kirghiz et Kazakhs." Mais depuis 2002, la situation semble s'être un peu arrangée. Les chiffres collectés par la MPC montrent une diminution des agressions physiques – 66 % des personnes interrogées disaient s'être fait agresser en 2002 – et une nette amélioration dans la perception des rapports avec la police. "C'est encourageant, note Alexandra Tyson, mais la société russe reste extrêmement raciste."
Pour en savoir plus :
- Lire le rapport de la MPC.
- Regarder le reportage de l'agence de presse Enogo sur Dailymotion sur le quotidien des Africains en Russie.
Elise Barthet
Ce n'est pas une new mais une pub qui tourne en ce moment :
http://www.dailymotion.com/video/xa8yri_pub-vw-zero-co_fun
A peine y'a t-il un semblant de prise de conscience écologique qu'il faut vite , vite la contrer en montrant les écolos comme une bande de demeurés qui voudraient retourner à la préhistoire ! On respire oui .. donc ...
Un exemple de "tolerance imbecile" qui risque d'avoir un effet inverse à force de ridicule !
"Royaume-Uni - Une douzaine d'organismes semi-publics ont banni certaines phrases et expressions pouvant offenser ou choquer certains individus "
" La Commission des droits de l'homme d'Irlande du Nord a adopté par exemple l'expression "jour malheureux" pour remplacer "jour noir". Elle a aussi conseillé aux employés d'éviter le terme de "minorité ethnique" car il sous-entendrait quelque chose de "petit et moins important". Le musée national a lui aussi changé quelques expressions. Il ne faut ainsi plus dire "accord entre bons amis" mais "accord non-écrit" ou "accord sur parole". L'adjectif "noir" pose aussi problème dans plusieurs expressions négatives comme "le mouton noir", "la marque noire" et "l'air noir". Dans le même ordre d'idée, "plus blanc que blanc" ne devra plus être utilisé."
L'excés en toute chose nuit .
Comment Nicolas Sarkozy bidonne sa visite d'usine à l'aide de figurants
"
Après Luc Chatel, Brice Hortefeux et Fadela Amara, c'est au tour de Nicolas Sarkozy de bidonner ses visites sur le terrain. C'est ce que révèle ce samedi le JT de la télévision belge, la RTBF.
En effet, jeudi, c'était le premier déplacement de Nicolas Sarkozy depuis son malaise de fin Juillet. Une visite d'usine dans l'Orne, à Caligny, celle de l'Equipementier Faurecia.
Seulement, comme le démontre le reportage de la RTBF, rien n'est laissé au hasard. Mieux, la mise en scène est très tellement soignée que l'on a désormais affaire à du bidonnage, devenu la marque de fabrique de l'UMP en déplacement dans la France.
Des salariés figurants venant d'autres usines (mais volontaires), choisis sur un critère de taille, pour qu'aucune tête ne dépasse. Tous les accès de l'usine bouclés pour éviter les manifestants et le peuple.
Admirez le Président de la République chewing-gum à la bouche, expliquer sur un ton martial à la foule des figurants :
« Je suis payé pour agir, il faut se battre! ».
Drôle de manière de rester en contact avec la France!
Le journaliste de la RTBF a raison de conclure ainsi son reportage :
« Le Président ne veut voir qu'une seule tête, cela fait de belles images mais pas sûr que les Français soient dupes ».
En 2007, la RTBF avait déjà fait un beau travail en diffusant la vidéo d'un Nicolas Sarkozy visiblement éméché en conférence de presse au G8.
"
http://www.lepost.fr/article/2009/09/05/1683356_sarkozy-bidonne-sa-visite-d-usine-a-l-aide-figurants.html
bon, comment voir la rtbf de chez moi ?
de mieux en mieux...
Racisme, encore et toujours.
L'attaquant international français du Panathinaïkos, Djibril Cissé, affirme ce lundi avoir été victime de remarques racistes, de cris de singe et de jets de bouteille après un match amical dimanche, et menace de saisir l'UEFA. Piqué au vif, Cissé a répondu en lançant en retour une bouteille sur un groupe de supporters de l'Olympiakos Volos.
«Je ne suis pas venu en Grèce pour essuyer des attaques racistes et pour que les supporters poussent des cris de singe à chaque fois que je touche la balle, s'est offusqué l'ancien Marseillais. C'est la première fois de ma carrière que je suis traité de la sorte. Ce qui s'est passé aujourd'hui (dimanche, ndlr) ne restera pas impuni».
Sous contrat pour 4 ans avec le Panathinaïkos, le natif d'Arles a marqué le but de son équipe (défaite 2-1 contre Olympiakos Volos) avant de se diriger vers la tribune adverse. «Je suis venu dire aux supporters de se taire et ils m'ont jeté des bouteilles, affirme le buteur français. Je leur en ai jeté une en retour.» L'Olympiakos Volos a fustigé l'action de ces supporters alors que de son côté, l'entraîneur du Pana a critiqué son attaquant pour avoir répondu à cette provocation. (L'Equipe avec AFP)
Grippe A : "On ne peut pas accepter une justice d'exception"
LEMONDE.FR | 08.09.09 | 13h47
Un seul magistrat, faire juger les mineurs par les tribunaux pour majeurs, prolonger automatiquement les délais de détention provisoire… tel est le visage que pourrait prendre la justice en cas de pandémie de grippe A(H1N1) selon le Syndicat de la magistrature, qui affirme avoir eu connaissance de projets de textes modifiant l’organisation et le fonctionnement de la justice et circulant "dans le plus grand secret".
Le Syndicat de la magistrature dénonce un "dispositif liberticide" concernant les mesures d'exception envisagées par le gouvernement et adresse mardi 8 septembre une lettre à la Chancellerie pour appeler à un dialogue autour de cette question. Emmanuelle Perreux, présidente du syndicat, critique les atteintes aux libertés individuelles suscitées par une série de dispositions qui concernent principalement la justice pénale.
Pour Mme Perreux, réunir les différents acteurs – magistrats, avocats, fonctionnaires – suffirait à mettre en place des mesures garantissant les libertés individuelles afin d'assurer un fonctionnement normal de la justice. La présidente du Syndicat de la magistrature juge inacceptable "qu'une pandémie grippale conduise à accepter une justice d'exception" par ordonnances gouvernementales.
Elle espère que ce signal d'alarme interpelle le Parlement.
Le ministère de la justice a répondu qu'il s'agissait d'un "document de travail provisoire" datant du mois de juillet qui envisageait alors une situation sanitaire extrême, scénario qui n'est plus d'actualité.
"C'était un projet d'ordonnance dans le cadre de travaux exploratoires au cas où l'on serait face à une crise sanitaire grave empêchant les juridictions de fonctionner normalement", a déclaré son porte-parole, Guillaume Didier, mardi.
Une cinquantaine de responsables politiques et syndicaux, de médecins et autres personnalités ont signé un appel "pour une gestion démocratique de la pandémie", appel publié dans Libération de mardi.
"Le ministre de l'intérieur a tenu des propos racistes. Il devra s'en expliquer devant la justice. Dans ce pays, ces propos sont un délit et pas une opinion. Ce n'est pas la première fois que j'entends des mots aux relents de colonialisme de la bouche de Brice Hortefeux. Cette réalité, je l'ai connue lorsque j'étais au gouvernement."
Azouz Begag, Ministre délégué chargé de la Promotion de l'égalité des chances sous le Gouvernement De Villepin, à propos de Brice Hortefeux.
après les déclarations raciste d'hortefeux, un petit geste amical de son collègue eric besson aux journalistes :
http://www.lesoir.be/actualite/france/2009-09-14/doigt-honneur-eric-besson-727414.shtml
faut vraiment aller en belgique pour avoir des infos...
T'es en retard Ganda ! Moreblues l'a déjà posté tout à l'heure ^^
Moi j'avoue : j'ai ri ^^ Son sourire réjouit parce que que le journaliste n'a pas réussit à pieger le jeune et sa façon de se pencher le plus bas possible pour échapper aux caméras m'a plutot fait sourire qu'autre chose ^^
Son explication : " Invité à expliquer son geste, dimanche sur France Info, Éric Besson a reconnu: "C'était un jeu, mais j'aurais mieux fait de faire autrement". "Je ne pensais pas une seule seconde être piégé par la caméra, donc c'est de ma faute", reconnaît-il. Avant de préciser: "C'est un journaliste que je connais et que j'apprécie. Il m'a chambré pendant toute la journée et moi aussi." me parait sincere et il reconnait son erreur . ^^
j'avais pas vu qu'il avait été posté... heuu... où ?
Pardon de ma reponse tardive ^^ Ici : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-52-1839762-4-0-1-0-que-pensez-vous-de-la-phrase-de-b-h.htm
Mise à jour obligatoire pour Windows Live Messenger
Vous utilisiez toujours la version 8 ou 8.5 de Windows Live Messenger sous Windows ? Microsoft compte bien vous forcer à faire la mise à jour vers la version 9. En effet, à partir d’aujourd’hui, les versions antérieures à la version 9 (sous Windows) ne pourront plus se connecter.
Microsoft force donc la mise à jour vers la dernière version de son logiciel, et ce pour des raisons de sécurité, du moins si l’on en croit le message sporadique affiché sur le site d’aide de Windows Live :
Vous devez installer la dernière version de Messenger. Cette version inclut des mises à jour de sécurité qui vous permettent de discuter en ligne avec vos amis en toute sécurité.
À partir du 15 septembre 2009, les utilisateurs devront avoir installé la dernière version de Messenger sur leur ordinateur afin de se connecter et de continuer à utiliser le service Messenger. Pour télécharger la dernière version de Messenger, accédez au site Web Windows Live Messenger.
Si vous rencontrez un problème à la connexion, assurez-vous donc de disposer de la dernière version de Windows Live Messenger. Pour ce faire, vous pouvez l’obtenir via les mises à jour de votre système si celles-ci incluent l’ensemble des produits Microsoft (Windows Update) ou tout simplement en téléchargeant l’installeur.
C'est pas nouveau ça...
Ils finissent toujours pas bloquer les anciennes version pour forcer le passage. Je le sais bien ,j'ai moi-même la dernière version sans jamais avoir changé de mon plein gré. (avant j'étais encore sous 7 ou 7.5 en mode de compatibilité windows 2000, puis quand j'ai eu vista impossible de la faire tourner et les versions 8 et 8.5 n'étaient déjà plus disponibles )
(Double poste bonjour )
Et bien je suis content, ça marche toujours !
Mauvaise surprise au boulot ce matin, msn qui refuse de se connecter car je n'ai pas la dernière version (n'ayant pas une session administrateur, je peux pas upgrader à la nouvelle).
J'ai donc tenté la manip et ça marche toujours
Pour ceux donc qui ne souhaiteraient pas être forcés de passer à la version supérieure, vous allez dans le dossier de msn messenger (par défaut poste de travail, c, program files, msn messenger), vous cherchez l'application "msnmsgr", clic droit, propriété, compatibilité, et vous mettez exécuter ce programme en mode de compatibilité pour Windows 2000. De là n'oubliez pas de redémarrer complètement msn et vous pouvez vous connecter :p
Fillon recrute un nègre appelé Besancenot
Ca n'est pas une blague puisque l'info figure au Journal Officiel : Besancenot est recruté au cabinet de François Fillon. Cette chargée de mission aura pour mission d'écrire un certain nombre de discours du Premier ministre. Bon, OK, Il ne s'agit pas du postier, mais de l'honorable Marie Doha Besancenot, une normalienne distinguée (modèle Saint-Cloud), agrégée d'anglais, spécialisée dans la littérature anglophone (elle a fait un gros travail sur Henry James). On espère pour elle qu'elle nourrit l'ambition d'une carrière à la Orsenna. Parce que faire les discours de Fillon, en ce moment....
http://www.marianne2.fr/Fillon-recute-un-negre-appele-Besancenot_a182122.html?preaction=nl&id=2938816&idnl=25762&
Dati n'aime pas les questionnaires, surtout de Bruxelles
Les députés européens doivent indiquer, dans un formulaire, quelles collectivités leur versent des indemnités et quelles entreprises les rémunèrent, afin de cerner d'éventuelles prises d'intérêts. Nos élus ne se plient pas volontiers à l'exercice. Exemple : Rachida Dati.
[...]
L’esprit au Parlement européen — malgré ce que peuvent penser les gens, c’est l’hyper-transparence. Le but de ce formulaire, c’est que l’on puisse vérifier qu’il n’y ait pas de prises d’intérêts. » Autrement dit, que les votes de nos très « chers » élus ne soient pas guidés par des contreparties financières, ne soient pas « victimes » de lobbying…
[...]
D’une virginité immaculée, le document [concernant rachida] ne dit rien, ni des indemnités qu’elle perçoit en tant que maire du 7e arrondissement, ni des rémunérations qu’elle aurait pu toucher via sa société « La Bourdonnais Consultants », une entreprise de conseils lancée en juin dernier et qui, d’après Paris-Match , devait « permettre à Rachida Dati, désormais députée européenne, de faire profiter de son expérience (sic) les grandes entreprises ou le cabinet d’avocats américain Wilkie Farr & Gallagher pour lesquelles elle a déjà commencé à effectuer quelques missions. »
[...]
sans crier gare — bien entendu — le document incomplet daté du « 7 juillet 2009 » a été retiré du site Internet du Parlement
http://www.marianne2.fr/Dati-n-aime-pas-les-questionnaires,-surtout-de-Bruxelles_a182114.html?preaction=nl&id=2938816&idnl=25762&
Un dispositif de dénonciation par mail jette le trouble dans l'Essonne
LEMONDE.FR avec AFP | 19.09.09 | 18h43
L'ouverture par la police de l'Essonne d'une adresse mail permettant aux habitants de transmettre des renseignements sur des infractions, initiative "rare" selon les policiers, est loin de faire l'unanimité dans le département. Cette boîte aux lettres électronique a pour but de "mieux répondre aux attentes de la population" pour des délits tels "l'occupation des halls d'immeuble, les ivresses sur la voie publique, ou les rodéos de motos", a expliqué vendredi la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).
Une fiche explicative sera mise à disposition du public, dans les commissariats et des mairies, avec la mention suivante : "Aidez la police nationale dans son action au service des citoyens". Cette fiche, que dévoile Le Parisien, propose d'envoyer "témoignages, photos, vidéos" et garantit la "confidentialité" aux éventuels utilisateurs. "Il s'agit d'être plus réactifs, ce n'est pas de la délation", assure Jean-Claude Borel-Garin, le "patron" de la police dans l'Essonne, qui avait mis en place, il y a un an, un tel dispositif dans l'Isère, alors qu'il y était en poste.
Alliance, le deuxième syndicat de gardiens de la paix, a pourtant condamné samedi cette "fausse bonne idée", selon son responsable, Jean-Claude Delage. "C'est une police d'une autre époque" a-t-il déclaré à l'AFP. Sur France Info, le syndicat avait déclaré craindre de "donner l’impression de réinstaller la police de Vichy".
"BEAUCOUP DE GENS ONT PEUR"
En revanche, Emmanuel Roux, pour le Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN, majoritaire) a apporté son "soutien" à la DDSP. "C'est une façon pour les habitants de signaler à la police, de manière feutrée, des faits de délinquance", a-t-il dit. Nicolas Comte, secrétaire général de l'Union SGP-FO/Unité police (premier syndicat de gardiens de la paix) est allé dans le même sens en déclarant "ne pas être choqué" par cet "appel au civisme".
Du côtés des élus locaux, les avis divergent aussi. Pour Nicolas Dupont-Aignan, député-maire (Debout la République) de Yerres, "c'est une bonne initiative" si c'est "bien encadré". Georges Tron, député-maire (UMP) de Draveil estime qu'il "est normal que les gens puissent témoigner sans représailles" et Vincent Delahaye (Parti radical), maire de Massy, insiste sur le fait que, selon lui, "beaucoup de gens ont peur". "Cela ne me choque pas, la police a besoin d'indices", ajoute-t-il. Gérald Hérault, maire socialiste de Montgeron s'inquiète, lui, "des effets pervers" et parle de "délation".
ENORME ! La délation, spécialité française.
A croire que l'Histoire ne sert qu'à aider les réalisateurs à trouver des scénarii.
Sinon, j'aime beaucoup le post précédent de Ans.