Les légendes qui les concernent sont contradictoires : il ne faut pas les confondre avec les Géants, nés du sang d'Ouranos et tués lors de la gigantomachie ; il faut aussi veiller à distinguer plusieurs races successives : ouraniens, forgerons, bâtisseurs et pasteurs (seuls les cyclopes ouraniens et pasteurs sont mentionnés par Homère).
Cyclopes ouraniens[modifier | modifier le code]
Ces cyclopes sont les enfants d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre). Leur nom devient synonyme de force et de pouvoir et désigne des armes exceptionnellement bien travaillées.
Ils sont trois : Brontès (Βρόντης / Bróntês, « Tonnerre »), Stéropès (Στερόπης / Sterópês, « Éclair ») et Argès (Ἄργης / Árgês, « Foudre »). Ouranos, terrifié par leur force, les enferme dans le Tartare. Plus tard, leur frère Cronos les libère, ainsi que les Hécatonchires et les Géants. Ils l'aident à renverser et à émasculer Ouranos, mais Cronos, redoutant à son tour d'être vaincu par eux, les renvoie dans le Tartare où ils restent jusqu'à leur libération par Zeus. Reconnaissants envers ce dernier, ils fabriquent le foudre que Zeus utilise comme arme pour renverser Cronos et les autres Titans. Argès ajoute la lueur, Brontès l'orage et Stéropès les éclairs. Ces armes forment le foudre de Zeus grâce auxquelles il peut vaincre Cronos et les Titans, et devenir le maître de l'Univers.
Ces cyclopes créent aussi le trident de Poséidon, l'arc et les flèches d'Artémis et la kunée d'Hadès (casque qui rend son porteur invisible et que l'on retrouve dans plusieurs légendes).
Dans une version du mythe, les Cyclopes sont tués par Apollon après que Zeus ait tué son fils, Asclépios, avec l'arme forgée par les Cyclopes, alors que ce dernier avait ramené à la vie plusieurs morts.
Selon Phérécyde de Syros1, ce ne sont pas les Cyclopes mais leurs fils qu'Apollon anéantit pour se venger de la mort d'Asclépios.
Le Cyclope Argès serait l'époux de Phrygie et le père de trois enfants dont les noms sont : Atreneste, Atron et Deusus.
Cyclopes forgerons[modifier | modifier le code]
Ces Cyclopes servent d'assistants à Héphaïstos. On connaît les noms de trois d'entre eux: Acamas, Pyracmon et Adnanos.
Cyclopes bâtisseurs[modifier | modifier le code]
Les puits furent découverts par Danaos, venu d'Égypte dans cette partie de la Grèce qui s'appelait auparavant « Argos sans Eau ».
Les carrières, par Cadmos, à Thèbes, ou, d'après Théophraste, en Phénicie ; les tours, par les cyclopes d'après Aristote, par les Tirynthiens d'après Théophraste.
Un groupe de Cyclopes au service du roi Proétos construit les murs de la cité de Tirynthe[réf. nécessaire], la ville natale d'Héraclès. Ces murailles sont qualifiées de cyclopéennes. Ils construisent aussi les murs de Mycènes et la porte des Lions [réf. nécessaire]. Ils ont un sanctuaire dans l'isthme de Corinthe. Ces cyclopes sont appelés encheirogastères, (ἐγχειρογάστορες), « qui vivent du travail de leurs mains », car ils travaillent pour gagner leur vie. Les premières tours furent bâties par les Cyclopes d'après Aristote
Cyclopes pasteurs[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Polyphème.
Paysage avec Polyphème, par Nicolas Poussin (1649).
Une malformation congénitale - la cyclopie - pourrait être une des origines du mythe du cyclope
Les cyclopes pasteurs incarnent une génération tardive, loin d'être aussi brillante que les précédentes. Ils se contentent de vivre de l'élevage en Sicile. Le terme « Cyclope » se réfère alors habituellement à l'un des représentants de cette génération, dont le mieux mis en valeur par Homère est le fils de Poséidon et de Thoosa : Polyphème. Il existe aussi Télémos.
Chez Homère et Virgile, les Cyclopes, fils de Poséidon, sont des géants sauvages et anthropophages, ne craignant ni les dieux ni les hommes, sans foi ni lois. Ils vivent en élevant des moutons, notamment dans l'île sicilienne de Trinacrie. Euripide a également mis en scène Polyphème en scène dans son drame satyrique intitulé Le Cyclope en réunissant deux épisodes mythologiques distincts. En effet, Ulysse aborde bien sur l'île comme dans le chant IX de l’Odyssée, mais au lieu de rencontrer Polyphème, il tombe nez à nez sur les Satyres et le vieux Silène, qui après avoir échoué sur le rivage, se sont retrouvés esclaves de Polyphème et obligés de faire paître ses troupeaux.
Cette catégorie de cyclopes ne se limite pas à la mythologie grecque, puisque l'on en retrouve des exemples dans les Pyrénées, avec le Tartaro, les Bécuts, et les Ulhart (Pyrénées et Alpes) dont l'essentiel des récits correspond d'assez près aux démêlés de Polyphème avec Ulysse.
Origines du mythe grec[modifier | modifier le code]
Maladie génétique[modifier | modifier le code]
L'holoproencéphalie est une malformation congénitale du cerveau et de la face. Elle existe à des degrés divers et résulte en une séparation incomplète entre les deux hémisphères du cerveau et parfois entre les deux yeux. On parle alors de cyclopie. Il est aisé d'imaginer que la naissance d'un bébé présentant de telles malformations ait pu être la source de légendes terrifiantes. L'otocéphalie, elle, est une pathologie congénitale rare mais témoignant de l'existence de la cyclopie dans certains cas chez l'être humain.
Aux pieds du mannequin représentant le Cyclope, le crâne de l'éléphant nain fossile de Sicile Elephas falconeri, dont la cavité nasale a pu être interprétée comme l'œil unique d'un géant, est peut-être à l'origine de ce mythe selon le Musée d'histoire naturelle de Londres2.
Crânes préhistoriques d'éléphants nains[modifier | modifier le code]
Une autre source possible des légendes sur les cyclopes pourrait être la présence de crânes préhistoriques d'éléphants nains trouvés par les Grecs en Sicile ou en Crète. La large cavité nasale (pour la trompe) qui est très visible au centre du crâne aurait été prise pour une orbite oculaire de grande taille3. Les grecs antiques connaissant très mal l'apparence des éléphants vivants et n'ayant probablement jamais vu de crâne de ces animaux, ils avaient peu de chance de reconnaître l'origine exacte de ces crânes, ayant plus du triple de la taille d'un crâne humain.
Autres connexions possibles du mythe[réf. nécessaire][modifier | modifier le code]
Dans la guerre de Troie apparaissent des forgerons qui portaient, pour éviter d'être aveuglés en cas de projection d'étincelles ou de scories, une protection sur un œil, risquant seulement l'autre œil et travaillant donc « en cyclope » ; ils portaient des tatouages en l'honneur du soleil. Cela constitue deux liens avec le mythe des Cyclopes, connus pour leur penchant pour la métallurgie. La génération des cyclopes pasteurs est clairement différenciée de la précédente : ils sont probablement des additions tardives au Panthéon et n'ont pas ou peu de relations avec les forgerons.
L'inclusion par Homère de Polyphème dans l’Odyssée en tant que Cyclope pourrait également être le « détournement » d'un démon sicilien. Les « triophtalmes » des légendes crétoises pourraient en être la véritable origine : ces ogres se nourrissant de chair humaine portent un troisième œil à l'arrière de la tête. Exceptée la position de cet œil, ils ressemblent beaucoup aux cyclopes d'Homère.
Enfin les langues des Grecs, des Celtes et de tous les autres peuples indo-européenne semblent issues d'une langue-mère qui pourrait correspondre à une « mythologie-mère » expliquant peut-être la similitude entre le mythe des Cyclopes, les créatures appelées les Fomoires des croyances irlandaises, qui n'avaient qu'un œil, qu'un bras et qu'une jambe (leur roi était Balor) ou encore les croyances des Ossètes, peuple de langue iranienne, concernant des ogres n'ayant, eux aussi, qu'un œil.
Bonne chance
Qui pour demander l'épingle?
+ les pavés c'est chiant , ça met trente ans pour faire défiler la page jusqu'en bas .
Pijako.
« Mais au lieu de la simplicité, c'est le faste que je mettais au plus haut rang, si, après que j'avais forcé Françoise, qui n'en pouvait plus et disait que les jambes " lui rentraient ", à faire les cent pas pendant une heure, je voyais enfin, débouchant de l'allée qui vient de la Porte Dauphine - image pour moi d'un prestige royal, d'une arrivée souveraine telle qu'aucune reine véritable n'a pu m'en donner l'impression dans la suite, parce que j'avais de leur pouvoir une notion moins vague et plus expérimentale, - emportée par le vol de deux chevaux ardents, minces et contournés comme on en voit dans les dessins de Constantin Guys, portant établi sur son siège un énorme cocher fourré comme un cosaque, à côté d'un petit groom rappelant le « tigre « de » feu Baudenord », je voyais - ou plutôt je sentais imprimer sa forme dans mon coeur par une nette et épuisante blessure - une incomparable victoria, à dessein un peu haute et laissant passer à travers son luxe " dernier cri « des allusions aux formes anciennes, au fond de laquelle reposait avec abandon Mme Swann, ses cheveux maintenant blonds avec une seule mèche grise ceints d'un mince bandeau de fleurs, le plus souvent des violettes, d'où descendaient de longs voiles, à la main une ombrelle mauve, aux lèvres un sourire ambigu où je ne voyais que la bienveillance d'une Majesté et où il y avait surtout la provocation de la cocotte, et qu'elle inclinait avec douceur sur les personnes qui la saluaient. »
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Tyrannosaurus, ou tyrannosaure, est un genre de dinosaure théropode appartenant au clade des Tyrannosauridae et ayant vécu à l'extrême fin du Crétacé (Campanien et Maastrichtien, il y a environ 65 à 70 millions d'années) dans ce qui est actuellement l'Amérique du Nord. Tyrannosaurus rex, dont l'étymologie du nom signifie « roi des lézards tyrans », est l'une des plus célèbres espèces de dinosaure et l'unique espèce de Tyrannosaurus si le taxon Tarbosaurus bataar n'est pas considéré comme faisant partie du même genre. Tyrannosaurus fut l'un des derniers dinosaures non-aviens à avoir vécu jusqu'à l'extinction survenue à la limite Crétacé-Paléocène il y a 65 millions d'années.
Tout comme les autres membres du clade des Tyrannosauridae, Tyrannosaurus était un carnassier bipède doté d'un crâne massif équilibré par une longue queue puissante. Comparés à ses larges membres postérieurs, les bras du Tyrannosaurus étaient petits et atrophiés et ne portaient que deux doigts griffus. Même si d'autres théropodes rivalisaient voire dépassaient Tyrannosaurus en taille, il est le plus grand Tyrannosauridae connu et l'un des plus grands carnivores terrestres ayant existé sur la planète, avec plus de 12 mètres de longueur1, 4 mètres à hauteur de hanches2 et un poids pouvant atteindre 6,7 tonnes3. De loin le plus grand des carnivores de son temps, le T. rex a pu être un superprédateur au sommet de la chaîne alimentaire, chassant notamment des herbivores de grande taille tels que les Hadrosauridae et les Ceratopsidae, même si certains experts suggèrent qu'il était avant tout charognard.
Plus de trente spécimens fossiles de Tyrannosaurus rex ont été recensés, certains presque complets. Des restes de tissus mous et de protéines fossilisés ont été retrouvés sur au moins l'un de ces spécimens4. Cette abondance de matériaux a permis de nombreuses avancées dans bien des aspects de l'histoire et de la biologie de cette espèce. Si certains points sont consensuels, d'autres restent controversés, tels que ses habitudes alimentaires, sa physiologie ou sa vitesse de pointe. Même sa place taxinomique est sujette à débat, certains considérant T. rex comme la seule espèce de la famille des Tyrannosauridae alors que d'autres considèrent le Tarbosaurus bataar d'Asie, sensiblement identique au niveau anatomique, comme la seconde espèce de cette famille. Plusieurs autres genres de la famille des tyrannosauridés ont également été synonymisés avec Tyrannosaurus.
Sommaire [masquer]
1 Étymologie
2 Description
3 Systématique
3.1 Manospondylus
4 Découverte
4.1 Spécimens notables
5 Paléobiologie
5.1 Longévité
5.2 Dimorphisme sexuel
5.3 Posture
5.4 Bras
5.5 Peau et plumes
5.6 Thermorégulation
5.7 Locomotion
5.8 Empreintes de pas
5.9 Alimentation
5.9.1 Salive infectée
6 Le tyrannosaure dans la culture populaire
6.1 Cinéma
6.2 Télévision
6.3 Dessins animés
6.4 Littérature
6.5 Jeux
7 Valeur marchande
8 Annexes
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
8.3 Références taxinomiques
8.4 Bibliographie
8.5 Notes et références
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le genre Tyrannosaurus fut créé en 1905 par Henry Fairfield Osborn, alors conservateur du tout nouveau département de paléontologie des vertébrés à l’American Museum of Natural History de New York. Le nom de genre dérive des racines grecques týrannos (« maître », « tyran ») et saûros (« lézard »). Quant au nom d'espèce rex, il signifie « roi » en latin. Osborn lui attribua cette appellation car ce fut un prédateur impressionnant, avec des griffes et des dents particulièrement développées. Le nom binominal complet Tyrannosaurus rex peut être ainsi traduit par « roi des lézards tyrans », soulignant la dominance imaginée de l'animal sur les autres espèces de son temps5.
On l'appelle souvent « T. rex », qui est l'abréviation du nom de genre suivi du nom d'espèce. Cependant, le diminutif « T-Rex » est fréquemment utilisé et abusif puisque l'espèce Tyrannosaurus rex ne possède pas de trait d'union, et les noms d'espèces ne portent jamais de majuscule.
Originellement nommé Dynamosaurus imperiosus (« Saurien dynamique impérial ») par Barnum Brown lors de sa découverte, ces noms de genre et d'espèce ne perdureront cependant pas dans la littérature6.
Description[modifier | modifier le code]
Comparaison de taille entre l'un des plus grands spécimens de Tyrannosaurus rex retrouvés et un être humain.
Comparaison de taille entre différents spécimens de T. rex et un humain.
Comparaison de taille entre différents dinosaures théropodes géants, le Tyrannosaurus rex est en violet.
Le Tyrannosaurus rex est l'un des plus grands carnivores terrestres de tous les temps. Le plus grand spécimen complet (mais pas le plus grand spécimen) découvert à ce jour, répertorié sous le code FMNH PR2081 et surnommé « Sue », du nom de la paléontologue Sue Hendrickson, mesure 12,3 mètres de long et 4 mètres de haut7. Les différentes estimations de la masse du Tyrannosaurus rex ont grandement varié au cours des années, allant selon les auteurs de plus de 7,2 tonnes8 à moins de 4,5 tonnes9,10 avec d'après les estimations les plus récentes une fourchette allant de 5,4 à 6,7 tonnes3,11,12,13.
Si le Tyrannosaurus rex était plus grand que l'Allosaurus, un autre théropode bien connu du Jurassique, il était peut-être légèrement moins imposant que le Spinosaurus et le Giganotosaurus, deux carnivores du Crétacé14,15.
Comme chez les autres théropodes, le cou du T. rex forme une courbe en forme de « S » afin de maintenir la tête au-dessus du corps, mais il est particulièrement court et musculeux afin de supporter la tête massive. Les bras sont courts et se terminent par deux doigts. En 2007, un spécimen possédant trois doigts à chaque main a été découvert dans la formation de Hell Creek dans le Montana, suggérant la possible présence d'un troisième doigt vestigial chez Tyrannosaurus16, hypothèse restant à confirmer17. Proportionnellement à la taille du corps, les jambes du T. rex sont parmi les plus longues de tous les théropodes. La queue est longue et massive, constituée parfois de plus de quarante vertèbres, agissant comme un balancier permettant d'équilibrer la lourde tête et le torse. Afin d'alléger l'animal et de lui permettre de se mouvoir suffisamment rapidement, de nombreux os sont creux, réduisant la masse sans perte significative de solidité1.
Je tiens a preciser.que l'auteur, moi qui lis ce message est gay.
D'ailleurs j'encule tout le 15-18, sachez que Geoffrey est ...
Ahah
Putain
Bien
Je suis un penis
Lis ça http://www.geekologie.com/2012/11/20/titin.txt
Ce qu'il y a dans le lien.
Le plus grand crâne de T. rex mesure 1,535 mètre (5 pieds) de longueur18. De larges cavités aériennes permettaient de réduire la masse du crâne, et laissaient la place aux attaches des muscles de la mâchoire, comme chez tous les théropodes carnivores19. Mais, sur d'autres aspects, le crâne de Tyrannosaurus est significativement différent de celui des autres grands théropodes. Extrêmement large à l'arrière et muni d'un museau étroit, il permet un très bonne vision stéréoscopique20,21.
Les os du crâne sont massifs et certains os de la face dont l'os nasal sont fusionnés, empêchant tout mouvement. Beaucoup sont « pneumatisés » (constitués d'une structure en nid d'abeilles de petites poches d'air) ce qui aurait pour conséquence de les rendre plus souples et plus légers. Ces caractéristiques du crâne des tyrannosauridés leur aurait donné une morsure très puissante dépassant largement celle de tous les non-tyrannosauridés22,23,24.
L'extrémité de la mâchoire supérieure est en forme de « U » (alors qu'elle est en forme de « V » chez la plupart des carnivores non-tyrannosauroidés), ce qui augmente la quantité de chair et d'os pouvant être arrachée à chaque bouchée, tout en augmentant l'effort exercé sur les dents frontales25,26. L'étude des dents de Tyrannosaurus rex montrent une importante hétérodontie, c'est-à-dire la présence de dents de morphologie différente1,27.
Les prémaxillaires à l'avant de la mâchoire supérieure sont resserrés, avec des crêtes de renforcement sur la surface arrière, en forme d'incisive recourbée vers l'arrière, de façon à réduire le risque que les dents ne s'arrachent quand le Tyrannosaurus mordait et tirait. Les autres dents sont robustes, plus largement espacées et également renforcées par des crêtes28. Les dents de la mâchoire supérieure sont plus grandes que toutes les autres. La plus grande trouvée à ce jour est estimée à 30 cm de long, racine comprise, ce qui en fait la plus grande dent de dinosaure carnivore2.
Dans les premiers temps, les paléontologues pensaient qu'il se tenait presque verticalement à cause de sa bipédie. Mais à la suite de la découverte de nouveaux squelettes et à des études biomécaniques, il s'avère qu'il se serait tenu à l'horizontale car c'est la seule manière pour que ses vertèbres supportent son poids. Le tyrannosaure ne devait donc pas dépasser 6 mètres.
Il se tenait sur ses deux pattes arrières. Ses membres postérieurs, terminés par un pied à trois orteils griffus, étaient particulièrement puissants. Sa vision frontale lui permettait d'évaluer efficacement les distances. Afin de pouvoir soutenir son immense tête, ses membres antérieurs étaient atrophiés (« miniaturisés »). Ses bras avaient néanmoins des muscles développés et ils disposaient de deux doigts avec des griffes acérées. Ils servaient sans doute à maintenir la nourriture, mais étaient trop courts (comparables à ceux d'un homme) pour pouvoir la ramasser au sol. Le tyrannosaure était donc obligé de se pencher pour ronger les carcasses de ses proies. Certaines de ses dents, particulièrement impressionnantes (atteignant 18 cm de long), étaient crénelées comme des couteaux à viande. On suppose qu'il pouvait déplacer l'un de ses maxillaires vers l'arrière. D'autre part, l'usure des dents fossilisées indique qu'il mâchait des aliments relativement durs.
La mâchoire du tyrannosaure était d'une puissance phénoménale. Selon une étude publiée en 2012, elle pouvait appliquer sur une seule dent postérieure une force estimée entre 35 000 et 57 000 N, soit une pression équivalente d'environ 3,5 à 5,7 tonnes, à comparer aux 1 000 N environ d'un être humain, ou à une force 8 fois moins importante pour d'un alligator29,30. Elle est considérée comme plus puissante de tout le règne animal vivant ou éteint : il était ainsi capable d'arracher des kilogrammes de chair d'un seul coup[réf. nécessaire].
Certains scientifiques pensent que sa morsure était empoisonnée en raison des bouts de chair devant rester coincés entre les dents et se décomposant là.
Il n'est pas exclu que le tyrannosaure, comme d'autres reptiles de cette époque, ait été pourvu de plumes. Une équipe de chercheurs a d'ailleurs récemment découvert dans un fémur brisé des tissus mous » (phénomène extrêmement rare). « Les vaisseaux (sanguins) et leur contenu sont similaires à ceux observés dans les os d'autruche », dit la paléontologue Mary Schweitzer. Un élément qui vient à nouveau appuyer l'hypothèse selon laquelle les oiseaux seraient cousins, sinon les descendants des dinosaures. Cette découverte de « tissus mous » offre de nombreux espoirs pour de prochaines études.
Systématique[modifier | modifier le code]
Tyrannosaurus réplique sur l'exposition
Tyrannosaurus appartient à la superfamille des Tyrannosauroidea (en), à la famille des Tyrannosauridae, au sous-ordre des Theropoda et à l'ordre des saurischiens. La famille des tyrannosauridés inclut également le Daspletosaurus, dinosaure de l'Amérique du Nord et l'asiatique Tarbosaurus31,32, tous deux ayant parfois été considérés comme synonymes de Tyrannosaurus26. On a considéré autrefois les tyrannosauridés comme étant des descendants des premiers grands théropodes comme les mégalosaures et les carnosaures, mais ils ont été reclassés plus récemment parmi les cœlurosauriens25.
En 1955, le paléontologue soviétique Evgeny Maleev découvre en Mongolie une nouvelle espèce qu'il va nommer Tyrannosaurus bataar33. Mais en 1965, les spécialistes découvrent que cette espèce se distingue du Tyrannosaurus nord-américain, et elle est alors renommée Tarbosaurus bataar34. De nombreuses analyses phylogénétiques ont permis de découvrir que le Tarbosaurus bataar était un taxon frère du Tyrannosaurus rex32 et il a été souvent considéré comme étant une espèce asiatique du Tyrannosaurus25,35,36. Une nouvelle description du crâne du Tarbosaurus bataar a permis de démontrer qu'il est plus étroit que celui du Tyrannosaurus rex et que la répartition de la pression lors d'une morsure devait être bien différente, plus proche de celle de l'Alioramus, un autre tyrannosaure asiatique37. Une analyse cladistique a révélé que c'était Alioramus, et non pas Tyrannosaurus, qui était le taxon frère de Tarbosaurus, ce qui suggérerait que Tarbosaurus et Tyrannosaurus devraient bien rester distincts31.
D'autres fossiles de tyrannosauridés trouvés dans les mêmes formations que Tyrannosaurus rex ont été initialement classés comme des taxons distincts, y compris Aublysodon et Albertosaurus megagracilis26, ce dernier étant renommé Megagracilis dinotyrannus en 199538. Cependant, ces fossiles sont désormais universellement considérés comme étant des formes juvéniles de Tyrannosaurus rex39.
Un petit crâne presque complet trouvé dans le Montana, mesurant 60 cm de long, pourrait être une exception. Ce crâne a été classé initialement comme une espèce de Gorgosaurus (G. lancensis) par Charles Whitney Gilmore en 194640 mais il a
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Empreintes de pas[modifier | modifier le code]
Probable empreinte de pas d'un Tyrannosaurus retrouvée au Nouveau-Mexique.
Deux différentes empreintes de pas fossilisées ont été proposées comme appartenant à Tyrannosaurus rex. La première a été découverte au Philmont Scout Ranch dans l'État du Nouveau-Mexique, en 1983, par le géologue américain Charles Pillmore. On pensait initialement qu'elle appartenait à un hadrosauridé ou « dinosaure à bec de canard » mais l'examen attentif de l'empreinte de pas révéla d'une part un large talon inconnu chez les ornithopodes et d'autre part les restes de ce qui aurait pu être un hallux, quatrième orteil en forme d'ergot. Cette empreinte fut décrite comme appartenant à l'ichnotaxon Tyrannosauripus pillmorei en 1994 par en:Martin Lockley et Adrian Hunt, qui suggéraient qu'elle pouvait avoir été faite par un Tyrannosaurus rex, ce qui en ferait la première empreinte de pas connue de l'espèce. La trace est imprimée dans ce qui fut autrefois de la boue provenant d'une terre humide végétale. Elle mesure 83 cm de longueur sur 71 cm de largeur109.
Une seconde empreinte de pas qui pourrait avoir été faite par un Tyrannosaurus fut découverte dans la formation de Hell Creek dans le Montana en 2007 par le paléontologue britannique Phil Manning. Cette seconde trace de 76 cm de long est plus petite que celle décrite par Lockley et Hunt. Qu'elle appartienne à un Tyrannosaurus n'est pas certain, bien que Tyrannosaurus et Nanotyrannus sont les deux seuls grands théropodes qui ont été retrouvés à Hell Creek. Des études plus approfondies, comparant notamment cette trace à celle du Nouveau-Mexique, sont prévues110.
Alimentation[modifier | modifier le code]
Le débat concernant le comportement charognard ou prédateur du Tyrannosaurus est aussi vieux que celui sur sa locomotion.
En 1917, Lambe étudie un squelette de Gorgosaurus, une espèce proche de Tyrannosaurus, et conclut que le Tyrannosaurus était un pur charognard car les dents du Gorgosaurus ne montraient aucune trace d'usure111. Cet argument n'est plus considéré comme valide depuis que l'on sait que les théropodes remplacent leurs dents rapidement.
Depuis la première découverte de Tyrannosaurus, la plupart des scientifiques ont la certitude qu'il est un prédateur, bien que tout comme de nombreux prédateurs modernes, il aurait pu aussi voler la prise d'un autre prédateur ou être parfois charognard si l'occasion se présentait112.
Jack Horner est le principal défenseur de la théorie du tyrannosaure charognard51,113,114. Il a présenté plusieurs arguments défendant cette hypothèse :
Les bras du tyrannosaure sont courts comparés à ceux des prédateurs connus. Selon Horner, les bras sont trop courts pour avoir la force nécessaire pour maintenir une proie115.
Les tyrannosaures avaient de grands bulbes et nerfs olfactifs par rapport à la taille de leur cerveau. Cela suppose qu'ils possédaient un odorat bien développé qui aurait pu leur permettre de repérer des carcasses à de grandes distances comme les vautours modernes. Des recherches faites sur les bulbes olfactifs de vingt et un dinosaures démontrent que c'est le tyrannosaure qui avait l'odorat le plus développé116.
Les dents du tyrannosaure pouvaient broyer les os, et donc extraire des carcasses, généralement les parties les moins nutritives, autant de nourriture (la moelle osseuse) que possible. Karen Chin et son équipe ont trouvé des fragments d'os dans des coprolithes (excréments fossilisés) attribués à des tyrannosaures, mais ils indiquent que les dents du tyrannosaure n'étaient pas adaptées pour broyer systématiquement des os comme le font les hyènes pour extraire la moelle117.
Comme les proies potentielles du Tyrannosaurus pouvaient se déplacer rapidement, les preuves qu'il ne pouvait pas courir vite démontrent qu'il était un charognard113,118. D'un autre côté, des analyses récentes démontrent que le Tyrannosaurus bien que plus lent que certains prédateurs terrestres modernes pouvait être assez rapide pour chasser de grands hadrosaures et des cératopsiens97,107.
Les orbites du tyrannosaure regardent vers l'avant, permettant une vision binoculaire stéréoscopique avantageant les prédateurs.
D'autres preuves suggèrent un comportement de prédateur. Les orbites du tyrannosaure étaient placées vers l'avant, lui donnant ainsi une vision binoculaire ce qui lui permettait d'évaluer les distances, bien mieux que les faucons modernes. Horner note aussi une amélioration importante de la vision binoculaire tout au long de l'évolution des tyrannosauridés, avançant qu'il n'était pas évident que la sélection naturelle favorise cette caractéristique si les tyrannosaures avaient été de purs charognards, pour qui une vision stéréoscopique n'aurait pas été un atout20,21. Chez les animaux modernes, la vision binoculaire est principalement retrouvée chez les prédateurs119.
Selon certains scientifiques, si le Tyrannosaurus était un
Je ne t'abandonnerai jamais
Je ne te laisserai jamais tomber
Je ne m'en irais jamais et te déserter
Je ne te ferai jamais pleurer
Je ne dirai jamais au revoir
Je ne dirai jamais de mensonge et te blesser
Dans la langue commune, le terme « champignon » désigne un organisme vivant charnu, constitué généralement d'un pied surmonté d'un chapeau, à l'image du champignon de Paris ou du bolet. Le mot vient de l'ancien français du xiiie siècle champignuel (par substitution du suffixe -on*) du bas latin campinolius1 « petits produits des campagnes » (dérivé en -ŏlu de campania).
De tous temps, les champignons ont attiré les hommes pour leurs propriétés comestibles ou hallucinogènes. Ils les ont aussi effrayés par leur toxicité. Les premières descriptions en langues européennes datent du Grec Théophraste (-371, -288) qui observe que les champignons (mykès) sortent des racines des chênes 2. On trouve de nombreuses mentions chez les auteurs gréco-latins de divers fungus (mykès) : Nicandre rapporte les noms de champignons mortels de l'olivier, du grenadier et de l’yeuse, Pline l'Ancien 3 et Dioscoride, décrivent l' agaricumN 1 (ou en grec agaricon4, ἀγαρικ όν) et Athénée5 comme ses prédécesseurs, distingue les champignons, la truffe et le pezis. La classification des champignons parmi les plantes vient des Grecs et perdurera jusqu'au xxe siècle.
Il fallut attendre l'invention du microscope et son perfectionnement au xviie siècle pour découvrir les parties invisibles des champignons (nommées actuellement les "spores" et les "hyphes"), sans que l'on connaisse encore leurs rôles 6. Au siècle des Lumières, les premières cultures de laboratoire ont permis au botaniste Italien Pier Antonio Micheli de décrire et dessiner les spores (qu'il appelle graines) de tous les grands groupes de champignons. Il fut le premier à établir le cycle de développement partant de la "spore", passant par le "mycélium" et donnant l'appareil reproducteur charnu (ou "carpophore"). Mais comme ses contemporains, Michelli classe les champignons parmi les plantes et utilise les termes de graines, de fruits et même de fleurs pour désigner les parties qu'il dessine pourtant correctement (Nova plantarum genera (1729) Michelli7). Linné n'a su que faire de ces êtres vivants qu'il classe comme Fungi8 dans les Cryptogamia regroupant « les plantes dont les noces ne sont pas publiques » (Species plantarum, 1753).
Les critères morphologiques externes font partie de ceux qui sont utilisés pour classer et reconnaitre les champignons (avec l'odeur, le goût..), des indicateurs colorés, etc.
La croyance en une génération spontanée a longtemps persisté même parmi les savants. Au cours des xviie et xviiie siècles, les travaux sur la multiplication des champignons comme ceux de Micheli ou de Della Porta, Malpighi et Spallanzani ont eu beau réfuter cette croyance tenace, certains (comme le botaniste Medicus, directeur de l'université de Heidelberg) continuaient à penser que les champignons provenaient de la gelée issue de la décomposition des feuilles mortes7.
En 1827, J.J. Schilling décrit comment il a vu le mycélium naître de graines (samen) et comment il a suivi sous son microscope la germination d' Aspergillus niger. Schilling eut beau, lui aussi, publier des dessins soignés de ses observations, rien n'y fit : ceux qui considéraient les champignons comme le produit de la génération spontanée restaient toujours nombreux. On peut citer de grands noms des débuts de la mycologie comme Persoon, Rudolphi (1807), Link, Nees, Unger (1833) et même Naegeli (1842) et E.M. Fries7. Pourtant ce fut ce même Elias Magnus Fries (1794-1878), surnommé le « Linné des champignons », qui donna la première classification systématique des champignons dans Systema mycologicum (1821-1832) et marqua ainsi le début de la mycologie moderne. Ce n'est qu'avec le développement de la théorie cellulaire et de la théorie de l'évolution, dans la seconde moitié du xixe siècle, que les botanistes cessent de croire dans la génération spontanée des champignons et qu'ils commencent à les détacher des plantes vasculaires. Ainsi, le botaniste autrichien Endlicher proposa de séparer le règne des Plantae en Cormophytes et Thallophytes ("plantes inférieures", non vascularisées), ces derniers regroupant les champignons, les algues et les lichensN 2.
Au milieu du xxe siècle, les champignons sont individualisés pour la première fois dans un règne particulier, les Fungi6. En 1969, Robert H. Whittaker propose une division en cinq règnes9: les procaryotes (ou bactéries, à cellules sans noyau), les protistes (eucaryotes unicellulaires), les végétaux Plantae (eucaryotes pluricellulaires photosynthétiques), les animaux Animalia (eucaryotes pluricellulaires hétérotrophes) et les champignons Fungi (eucaryotes pluricellulaires non-photosynthétiques). Les champignons avaient enfin un règne bien à eux et on aurait pu attendre un répit dans les remaniements incessants des siècles passés. La coupure avec les plantes et les animaux semblait bien établie mais c'était sans compter sur les avancées techniques dans le séquençage des gènes.
La comparaison des séquences de gènes permet de reconstruire l'histoire évolutive des êtres vivants en suivant les modifications de leur patrimoine génétique. Ces nouvelles méthodes de phylogénie moléculaire vont alors faire voler en éclats la division en cinq règnes6 : finie la division en procaryotes et eucaryotes, finie la division entre règne animal et règne végétal, finie l'unité des Fungi etc. L'évolution des eucaryotes a donné naissance à deux grandes lignées de champignons : les eumycètes ou « vrais champignons » et les pseudomycètes ou « pseudochampignons » (comme les mildious). Les vrais champignons sont de proches parents des animaux alors que les pseudochampignons sont plus proches des plantes. Les pseudochampignons Oomycètes (hétérotrophes filamenteux comme les mildious) qui par certains caractères semblent proches des vrais champignons (Eumycètes) ne sont pourtant pas monophylétiques avec ces derniers : leur ressemblance est le fruit d'une convergence évolutive car de leur ancêtre commun (le plus proche), descendent aussi d'autres lignées.
Après avoir considéré les champignons comme des plantes primitives ou dégénérées (des thallophytes cryptogames, Endlicher 1840), puis comme des organismes formant un règne à part (le règne fongique parmi les cinq règnes, Whittaker 1969) et actuellement en 2013, comme un ensemble artificiel, polyphylétique, d'organismes présentant des caractères communs par convergence évolutive, le progrès des connaissances va certainement continuer à nous obliger à toujours revoir et perfectionner les classifications. Les études phylogéniques se poursuivent toujours car la place de plusieurs groupes de champignons est encore incertaine.
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