Tocqueville en philo ?

si tu veux

Le message est trop long

grosse séance de merde je sens, déjà j'ai pris cher a ma premiere série, m'en manque 3

Envoie le moi par Mp Gold, en plusieurs parties sinon

je t'ai recorrigé

Oh l'autre

Gg gold

Salerno m'a mis 6/20 et m'as traité de petit con.

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TOCQUEVILLE : De la démocratie en Amérique

Alexis de Tocqueville, né en 1805 et mort en 1859, est un penseur Français, célèbre pour ses analyses de la Révolution française, de la démocratie américaine et de l'évolution des démocraties occidentales. Ici, ce sont surtout les deux derniers qui sont concernés.
De la démocratie en Amérique a été publié en deux livres ; un premier en 1835 et un second en 1840. Son propos est le système politique américain dans les années 1830.
Afin d'analyser correctement cet extrait, nous allons découper notre argumentation en plusieurs parties ; une première sera consacrée à l'analyse linéaire du texte, une deuxième au sens plus général du texte, et une dernière fera office de synthèse.

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« Je pense donc que l'espèce d'oppression dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien à ce qui l'a précédé dans le monde ».
Cette première phrase initie la réflexion de Tocqueville ; en effet, l'Amérique est un des continents civilisés les plus jeunes. En 1830, le pays est peuplé de façon inégal ; les grandes institutions et grandes villes se trouvent à l'est. A ce moment précis, l'Amérique, bien qu'indépendante et connue sous le nom d'Etats-Unis d'Amérique, n'est pas encore maître de tous ses territoires. Avant de pouvoir appliquer l'oppression mentionnée par Tocqueville, il faut que le pays soit entièrement civilisé, pour pouvoir apporter cette oppression de partout.
En tant que nouveau continent, les Etats-Unis ne subiront pas le même type de despotisme que les pays de l'ancien continent.
« Nos contemporains ne sauraient en trouver l'image dans leurs souvenirs. » Les contemporains de Tocqueville vivent au début des années 1800. Cette fin de phrase appuie notre pensée vis à vis du début de la phrase ; le type d'oppression que subira le peuple des Etats-Unis n'aura jamais existé en Europe ; l'Europe est un vieux continent dont les valeurs sont déjà fixées par des traditions ancrées dans les mœurs des gens, alors que le territoire d'Amérique du nord est sujet à de constantes migrations, et ne possède en cet instant, qu'un faible patrimoine culturel.
« Je cherche en vain moi même une expression qui reproduise exactement l'idée que je m'en forme et la renferme ; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. ».
Tocqueville insiste ici sur le fait que ce type d'oppression ne soit pas encore, à cet époque, définissable.
« La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir, puisque je ne puis la nommer. »
Cette phrase montre que le premier paragraphe faisait office d'introduction et de présentation de la notion en question . Tocqueville entre dans le vif du sujet dans les paragraphes suivant. Il débute le texte en insistant bien sur les différences entre les anciennes tyrannies Européennes et la nouvelle forme de tyrannie (bien qu'il précise que ce mot ne soit pas vraiment adapté à la situation) qui règnera aux Etats-Unis.
« Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde ; je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leurs âmes. » Cette phrase est une parfaite description de la société actuelle. Tocqueville était un visionnaire, car en son époque, cette description ne s'appliquait que très peu, voir pas du tout. Cette phrase est une définition de la société de consommation dont les Etats-Unis peuvent se vanter d'être les fondateurs. Cette société de consommation est née d'une propagande implicite ; en effet, les gouvernements des pays de l'Ouest (Europe et Etats-Unis) se sont lancés au XXème siècle, dans une course à la puissance. Cette course est passée par de nombreuses étapes, comme la colonisation ou les guerres mondiales. Mais le pays qui est sorti du lot est l'Amérique du nord. En effet, ce sont les Américains qui ont inventé le travail à la chaîne, le fordisme, etc... Ce sont eux qui ont permis la commercialisation massives de machines et d'objets qui étaient auparavant hors de prix. Il suffit de regarder les chiffres ; dans les années 1930, très peu de familles Américaines disposaient d'une voiture ; en 1950, presque toutes en avaient une !
Ce changement radical s'est opéré en plusieurs étapes ; les Etats-Unis n'avaient pas une histoire très développée ; elle avait commencée en 1776, avec la déclaration d'indépendance des Etats-Unis. Cette histoire devient importante lors de la première guerre mondiale ; profitant des combats en Europe, les Etats Unis s'enrichissent en important des armes à leurs alliés (qui furent bien évidemment le camp victorieux). La notoriété acquise par le pays à la suite de la première guerre mondiale lui permit de se développer ; ils décident de regrouper les entreprises en grandes firmes, développent la publicité, et commencent à créer la société de consommation. Le fait d'avoir regroupé les entreprises en grandes firmes leur permet de conserver un monopole non négligeable sur les faits et gestes de ces entreprises ; il est plus simple de gérer un grand troupeau de moutons plutôt que plusieurs troupeaux égarés !
C'est ainsi qu'avec le développement de la publicité et du fordisme, la société de consommation naquit. Chacun se devait de posséder une télévision, une voiture, ou encore la dernière cafetière à la mode, comme son voisin, pour entrer dans la normalité. Celui qui rejetait cette société de consommation risquait de devenir un paria. C'est de cette façon qu'elle s'est immiscé dans la vie de tous les jours, jusqu'à devenir presque banale. Si un homme du début du XXème siècle voyait en quoi les hommes de nos jours dépensent leur argent, il serait outré.
Comme le dit Jacques Delors, « La société de consommation a privilégié l'avoir au détriment de l'être. ».
Certes, comme le dit Tocqueville, les hommes sont semblables et égaux, car le pays est une Démocratie, mais cela n'empêche pas les hommes à la tête du pays de gouverner ceux qui sont en bas.
Pour conclure sur cette phrase, nous voudrions introduire un extrait du Meilleur des Mondes, d'Aldous Huxley. Ce livre est en parfaite hégémonie avec la pensée de Tocqueville, nous utiliserons donc plusieurs extraits au fil de l'analyse ;
« Ce n'a jamais été bien de raccommoder les vêtements. Jetez-les quand ils ont des trous et achetez-en de neufs. Raccommoder c'est antisocial. »
Ou encore :
"- Shakespeare est interdit parce qu'il est vieux. Ici, nous n'avons pas l'emploi des vieilles choses.
-Même si elles sont belles?
-Surtout si elles sont belles. La beauté attire, et nous ne voulons pas que l'on soit attiré par les vieilles choses. Nous voulons qu'on aime les neuves.
-Mais les neuves sont si stupides, si affreuses! Ces spectacles, où il n'y a rien que des hélicoptères volant de tous cotés, et où l'on ressent les gens qui s'embrassent!
Des boucs et des singes!
-Des animaux bien gentils, pas méchants en tout cas..."
« Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée des autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine »
Tocqueville décrit dans cette phrase un système dans lequel toute volonté de groupe est annihilée et seule subsiste un esprit égoïste, ne se préoccupant que de lui même ou de ses proches. Nous pensons ici que l'auteur n'a pas complétement raison : il a toujours existé des gens qui luttaient uniquement pour leurs familles et pour qui les autres n'étaient que des obstacles à éviter. Déjà à lors de la découverte de l'Amérique, en 1492, les grandes familles Italiennes se faisaient la guerre pour savoir laquelle dominerait. Les Borgias ou les Orsinis ?
Nous pensons même que l'esprit de solidarité s'est renforcé avec le temps, et que l'apparition d'internet a permis l'accès à l'information, sans qu'elle ne soit forcément contrôlée par les gouvernements. A la décharge de Tocqueville, il ne pouvait pas imaginer Internet à son époque !
« Quand au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n'existe qu'en lui même et pour lui seul ; s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie. »
Tocqueville indique ici que la nouvelle forme de tyrannie qui se développerait aux Etats-Unis inclurait un système dans lequel tout le monde serait isolé et ignorerait ses semblables.
Encore une fois, nous pensons que cette idée n'est pas exacte. C'est même le contraire aux Etats-Unis ; la plupart des gens se revendiquent comme patriotes américains, et il existe une grande solidarité entre voisins, qui se protègent mutuellement. L'exemple le plus récent que nous ayons est l'attentat de Boston. Après l'explosion des bombes, le pays entier a exprimé son soutien aux habitants de la ville, aux familles des morts, aux blessés...
La police, après avoir arrêté les coupables, a même été applaudie dans toute la ville.
Cet exemple concret est la preuve, selon nous, que Tocqueville se trompe sur ce point là.
« Au dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire »
Ce troisième paragraphe commence par nous introduire la notion que l'auteur abordera.
Il s'agit de la forme de pouvoir qui sera à la tête de ce nouveau régime. Selon Tocqueville, ce pouvoir serait « immense » et « tutélaire ». Si on essaye de le comparé à quelque chose, « Dieu » semblerait approprié. En effet, un Dieu, quel qu'il soit, est toujours accompagné d'une religion. On pourrait donc penser que le nouveau pouvoir est une forme de religion.
« Qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. »
Ici, Tocqueville indique que le pouvoir serait seul. C'est à dire qu'il n'aurait aucun opposant, et qu'il n'y aurait aucune contestation. Dieu est omnipotent, est lui seul décide du sort de ses fidèles ; si ils finissent en Enfer, ou au Paradis.

« Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. » Selon ces mots, ce serait un pouvoir qui serait, en apparence en tout cas, parfait. En effet, un pouvoir possédant les caractéristiques énoncées ici serait agréable. Nous pensons que Tocqueville exprime ici le point de vue des habitants des Etats-Unis vis à vis du pouvoir qui s'y trouverait.
« Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer
les hommes à l'âge viril ; mais ile ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance »
Tocqueville dénonce ici ce nouveau pouvoir, qui fixerait les hommes dans l'enfance. Or, la principale caractéristique de l'enfance est l'innocence, l'insouciance. Ce nouveau pouvoir souhaiterait que ses fidèles ne soient pas conscients des choses qui se passent et vivent leur
vie au jour le jour, sans se soucier du futur, des problèmes, etc... Il s'agit en quelque sorte d'une bonne chose, car rien n'est plus agréable que d'être un enfant ; mais d'un autre côté, cette caractéristique du nouveau pouvoir empêcherait l'homme d'exercer ses libertés et ses droits. En effet, un enfant n'a pas tous les droits qu'a un adulte.
« Il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. »
Tout comme la partie précédente de la phrase, Tocqueville décrit ici un pouvoir souhaitant réduire les hommes à un état végétatif ignorant les soucis du monde, afin de pouvoir manœuvrer plus facilement ses citoyens.
Dans un autre extrait du Meilleur des Mondes, Huxley nous dit : « "- Le monde est stable à présent. Les gens sont heureux; ils obtiennent ce qu'ils veulent, et ils ne veulent jamais ce qu'ils ne peuvent obtenir. (...) Ils sont conditionnés de telle sorte que, pratiquement, ils ne peuvent s'empêcher de se conduire comme ils le doivent. »
Cette réplique illustre PARFAITEMENT la théorie de Tocqueville. Ce dernier annonce un siècle à l'avance le roman de Huxley, lui même étant en avance sur son temps.
« Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre. » Encore une fois, l'auteur décrit ici un pouvoir exclusif, regroupant les trois pouvoirs, exécutif, législatif (bien que dans ce monde, ce pouvoir sera probablement d'importance plus faible), et judiciaire.
« Il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leur héritages : que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? »
Cette phrase fait office de conclusion quand au détail de cette nouvelle forme de pouvoir. Selon Tocqueville, il serait total, et ôterait presque toutes les libertés individuelles des hommes. Qu'en est-il dans les faits ? Prenons les exemples cités par l'auteur au cas par cas.
Le pouvoir pourvoit à leur sécurité ; en effet, tout est contrôlé, par de nombreuses institutions, elles-mêmes sous le contrôle de l'Etat : la police, le FBI, la CIA, l'armée, etc...
Le pouvoir prévoit et assure leurs besoins : les banques permettent à chaque citoyen de réaliser des emprunts et de compléter leurs envies. Les banques sont sous contrôle de l'Etat.
Le pouvoir facilite leurs plaisirs : jours après jours, en améliorant et augmentant le nombre de divertissements. C'est l'Etat qui choisit les divertissements, et qui les contrôle. Un match de football Américain est sous contrôle d'une fédération (la NFL), elle même sous contrôle de l'Etat.
Le pouvoir conduit leurs principales affaires et dirige leur industrie; en effet, l'Etat a la possibilité de réguler l'économie, et si l'Etat souhaite faire fermer une entreprise, il le peut. Alors que cela semble pourtant contraire à la démocratie.
Le pouvoir règle leurs successions et divise leur héritages : ce genre de choses se fait sous le contrôle de la justice, et la justice est l'Etat.
Quel que soit le type d'actions qu'entreprend un citoyen, l'Etat aura le contrôle sur cette action.
Aldous Huxley, dans son livre le Meilleur des mondes, écrit : "Un État totalitaire vraiment efficient serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d'esclaves qu'il serait inutile de contraindre, parce qu'ils auraient l'amour de leur servitude. "
Le pouvoir voudrait changer les hommes en « esclaves » obéissants.

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Ce texte est une description avant-gardiste du régime politique et de la société Américaine du XXI ème siècle, d'après Tocqueville. Le texte est assez alarmant puisque l'auteur explique qu'une nouvelle forme d'oppression, jusque là inconnue, va naître de l'ascension des Etats-Unis.
En 1830, à l'époque où ce texte a été rédigé, Tocqueville parle d'une forme de pouvoir et de tyrannie indescriptible puisqu'elle n'a jamais existé à cette époque.
Penchons nous sur les différents régimes politiques qui ont vécus sur l'ancien continent autrefois. Nous allons commencer par l'empire Romain ; c'était un régime qui oppressait les peuples colonisés, pratiquait l'esclavage, et les hommes n'y étaient pas libres ni égaux en droits. Ensuite, apparurent les monarchies ; un homme possédait tous les pouvoirs. C'était un régime dans lequel la religion avait une place importante. Les hommes étaient inégaux, puisque trois classes sociales existaient ; le tiers-état, le clergé et la noblesse. Les premiers ne possédaient rien tandis que les derniers possédaient tout. A la fin du XVIII ème siècle, pendant quelques années, en France (puisque c'est la patrie d'origine de Tocqueville) subsista une République, dans laquelle, théoriquement, les hommes étaient égaux en droits. L'égalité n'y était qu'une vague idée imprécise, car les divergences de croyances entraînaient encore des conflits, et les femmes n'avaient que très peu de droits. Le XIX ème siècle débuta avec un Empire, celui de Napoléon Ier. Un homme possédait la plupart des pouvoirs, rappelant la monarchie, mais le système de classes sociales séparant tiers-état, clergé et noblesse avait été aboli par la Révolution Française.
Selon Tocqueville, il y aura en Amérique, une nouvelle forme d'oppression, différente de tous les régimes que nous venons de citer. Ce régime passera par la manipulation de la pensée des foules, via la propagande et le contrôle de la population.
Tocqueville pense que l'égalité est hors d'atteinte, pour plusieurs raisons ; d'une part les hommes sont naturellement inégaux, d'autre part, le fonctionnement de la société démocratique est lui-même à l'origine de mouvements inégalitaires. L'inégalité naturelle des individus fait que certains possèdent certaines aptitudes intellectuelles ou physiques. Or en démocratie c'est l'intelligence qui est la première source des différences sociales. Il y a une institutionnalisation des inégalités fondées sur le mérite, on parle donc de méritocratie.
Cette pensée d'un régime fondé sur le mérite et les inégalités classe cette nouvelle forme d'oppression à Droite en politique.
Au final, est-ce que l'auteur avait raison, et est-ce que, près de deux siècles après, nous constatons ce à quoi Tocqueville s'attendait ?
La nouvelle forme d'oppression que nous subissons est le manque d'information. Nous ne savons pas réellement qui dirige le monde, nous ne savons pas qui croire. En effet, tout étant sous contrôle de l'Etat, les sources sûres sont presque inexistantes. Nous ne croyons pas en la théorie du Complot, mais certaines actions de l'état Américain cachent parfois d'autres choses. La guerre en Irak par exemple, au début du XXI ème siècle, qui se justifiait par la présence d'armes de destruction massive dans ce pays. Aucune arme n'a jamais été trouvé, en revanche, les puits de pétroles, eux, si ! Les Etats-Unis avaient à l'époque agis contre l'opinion internationale. Malgré ça, l'Amérique n'a reçu aucune sanction pour cette guerre.
Afin qu'un régime d'oppression totale s'exerce, le régime doit passer par le contrôle des individus. La conquête spatiale a permis la mise en place de Satellites ; de nos jours, nos moindres faits et gestes peuvent être surveillés, par Internet (Internet ayant été inventé par l'armée Américaine), par nos transactions bancaires, etc...
Un projet de loi a même été proposé aux Etats-Unis ; il s'agit d'implanter des puces dans chaque habitant afin de connaître sa position exacte en temps et en heure en permanence !
Le pouvoir qui nous contrôle ressemble beaucoup à celui décrit par Tocqueville dans l'extrait que nous avons analysé.

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Ce court extrait suffit à réaliser que la pensée de Tocqueville à l'époque n'était pas sans fondements, puisque notre société moderne ressemble énormément à la description qu'il en fait. Tocqueville avait voyagé en Amérique ; si cela est une des conclusions qu'il retire de son voyage, c'est que la mise en place de cette nouvelle type d'oppression était prémédité et date d'il y a plusieurs siècles.
La modernisation, les avancées scientifiques et sociales, tout ceci semble être lié à la progression de l'oppression. Le but de cette oppression est de non seulement contrôler nos actions, mais aussi nos pensées. Les idées et pensées d'un homme n'ont jamais réussie à être totalement sous contrôle, mais avec la progression de technologie, cela se pourrait.
Si l'auteur voyait la société comme elle est aujourd'hui, peut-être pourrait-il réaliser une description de ce qu'elle sera dans un siècle.
Nous avons cité de nombreux extraits du Meilleur des Mondes de Huxley car la description de la société par Tocqueville ressemble beaucoup à celle de l'auteur du Meilleur des Mondes.
En effet, dans le livre d'Aldous Huxley, nous vivons dans une société où les gens n'ont plus aucune réelle volonté ; ils « naissent » (puisque les naissances sont artificielles) avec une fonction définie qu'ils devront remplir durant toutes leurs vies. Un système de classes existe ; les individus alphas sont des hommes puissants et intelligents, matures, etc... Tandis que les individus Epsilons (au plus bas de l'échelle) sont des ouvriers dont l'âge mental se limite à dix ans. C'est une société où chaque homme fait ce qu'il doit faire, sans protester, sans chercher à comprendre pourquoi.
C'est le stade final de la société dépeinte par Tocqueville dans ce texte.
Nous en sommes encore très éloignés, mais qui sait, si dans quelques décennies, nous ne nous en serons pas rapprochés.

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Nous pouvons conclure simplement en disant que Alexis de Tocqueville était un visionnaire, même si sa description était un peu exagérée, et que la société occidentale telle qu'il la décrit concorde parfaitement avec celle dans laquelle nous vivons. Les mécanismes à l'origine du pouvoir suprême évoqué par l'auteur sont un contrôle total des actions et des pensées de la population. Les nouvelles technologies se prêtent parfaitement à ce contrôle.

Putain sans deconner what the hell faire un pavé pareil en philo... coeff 2 en plus

3 chez moi mon chinois.

T'as lu le livre ? Parce que t'as pas l'air d'avoir compris.

Le texte est loin d'être exagéré, au contraire.