Une sonnerie stridente retentit pendant quelques secondes, puis une patrouille de soldats descendit dans la cour et encercla les prisonniers. Les captifs se plièrent bien vite à la volonté des gardes – et surtout à celles de leurs armes – et se précipitèrent à l'intérieur du complexe. Au lieu de rejoindre leurs cellules, ils furent tous emmenés dans une immense salle qui semblait être une cafétéria. Le self était rempli de bancs et de tables rongés ça-et-là par l'acidité de diverses tâches. La pièce était entrecoupée par des piliers tagués qui supportaient le plafond, tandis que dans le fond, derrière leurs pupitres, les cuisiniers apportaient les marmites contenant le repas du jour. Une queue se forma bien vite, les plus costauds éjectant les plus faibles hors de leur vue. Ils furent ainsi servis en premier et choisirent leurs places préférées : les plus propres. Les injures éclatèrent dans la foule, chacun voulant passer avant les autres. La queue ne ressemblait plus qu'à une fourmilière où tout le monde marchait sur tout le monde. Grâce à sa carrure, Wolf s'extirpa très vite de là et attendit pendant un quart d'heure que le reste de sa team le rejoigne. Son bouillon de poule aux croutons à l'ail avait eut le temps de refroidir lorsque Andrew arriva enfin. La cafétéria était envahi par les cris bestiaux, les mastications et les rôts des condamnés.
« Salut les gars ! Désolé, j'étais en fin de file, s'excusa-t-il alors qu'il s'installait à côté de Pigma.
- Comme d'hab'... souffla le reptile d'un air plein de pitié..
- A chaque fois, je suis obligé de manger mon repas froid... marmonna le leader en contemplant tristement son bouillon.
- Tu sais patron, moi je ne me prive pas parce que les autres sont en retard, révéla le porc, dont l'assiette était vide.
- Question de principe...
- Je ne m'en ferai pas chef, avec la bouffe qu'on a... soutint le reptile en trempant timidement sa longue langue dans son bouillon.
- Utilise la cuillère, Léon...
- Bon et bien bon appétit ! lança le macaque en entamant son plat. Mmmmh pas mal ! Ils se sont surpassés !
- Ce sont les croutons à l'ail, ça change tout, spécifia le cochon d'une critique gourmet.
- Racontez-moi donc ce que vous avez trouvé comme infos, s'enquit le canidé pour changer de sujet.
- Alors, j'ai remarqué de mon côté qu'il y avait d'autres personnes que nous à avoir le privilège de garder leur uniforme d'origine, indiqua le primate entre deux gorgées. On le sait déjà, Katt en fait partie. Il est, de plus, intéressant d'observer l'attitude du reste des détenus vis-à-vis de ces privilégiés : la colère.
- Je comprend ça. J'ai moi-même failli finir en charpies... soliloqua le cochon en tremblotant.
- Pourtant, maintenant que ce type connait ton « statut », il ne t'embête plus, pas vrai ?
- Tiens ouais c'est vrai t'as raison...
- Le costume semble être considéré avec attention dans cette prison, poursuivit le singe. Si vous voulez mon avis, ça définit carrément notre rang social dans l'établissement. Après tout, on dort dans un autre bloc que les autres et on dispose de belles cellules.
- J'ai entendu dire qu'en effet, les chambres des prisonniers bas de gamme étaient exécrables, ajouta le caméléon.
- Psst... Wolf, je peux manger tes croutons ? murmura l'omnivore dont l'estomac émettait de petits gargouillements.
- Vas-y, fais toi plaisir, répondit le chef en lui passant son plat.
- En bref, conclut Andrew, nous sommes vus comme des gens importants.
- Encore heureux, prononça le goret tout en sirotant le jus de poule.
- Bien. Et toi Léon, des nouvelles ? fit le loup en se tournant vers son camarade.
- Ouaip ! confirma le lézard. J'ai découvert que le proprio' de l'établissement n'était autre que le Colonel Winter. Personne ne sait à quoi il ressemble. Il est secondé par le Capitaine Peretz, le yorkshire qu'on a vu à notre arrivée ici. Ces deux-là logent le plus souvent dans la bâtisse centrale, au centre de surveillance.
- … Et ? demanda le mercenaire qui attendait une suite.
- Rien, c'est tout, dit le reptile qui s'en retournait à son assiette.
- J'aurais jamais cru dire ça un jour, mais Andrew a fait du meilleur travail que toi...
- Je n'ai que ça d'intéressant sous la main. Les prisonniers passent leur temps à se lamenter et ont des discussions sans intérêt sur leur famille, leur loisir, etc... Et puis ce macaque n'a fait que des déductions, ce n'est même pas un vrai rapport, rétorqua le caméléon avec un regard mauvais.
- Je... je te permets pas de remettre en cause mon travail... s'insurgea Andrew avec une grande retenue.
- Et chef, sans vouloir paraître impoli, t'aurais pu faire le job toi-même, si t'es pas content.
- Je t'ai déjà expliqué que c'est impossible ! s'écria Wolf en frappant du poing sur la table. Je suis le chef de la StarWolf, et Pigma est un ancien membre de la StarFox. Tu comprends bien qu'en raison de ces titres, nos têtes sont connues de part le Système Lylat tout entier ! Il faut que personne ne sache que nous sommes tombés derrière les barreaux. Voilà pourquoi je t'ai envoyé avec Andrew en mission de reconnaissance.
- Il a raison, il y a pas de mal d'expatriés de Venom ici... affirma le cochon en regardant autour de lui.
- Peuh ! Tout ça à cause d'un avis de recherche... pesta le reptile en croisant les bras.
- Ah là là c'est bon ! T'auras le tien un jour, soutint le singe avec un sourire.
- Ferme-la...
- Personne ne vous a remarqué ? interrogea le loup.
- Pas que je sache... fit le primate en se posant la question.
- Tu me connais Wolf, répondit Léon d'un air entendu.
- Bon. Très bien. Pigma, finis ton bouillon, lança le leader en se levant. Pour l'instant, retournons aux cellules. On avisera d'un plan à la prochaine récré'. »
Après avoir ramené leurs plateaux, la StarWolf quitta la cafétéria et remonta à son étage. Mais Wolf fut soudain prit à part par deux soldats, qui l'emmenèrent ailleurs contre son gré sous les regards inquiets de ses sbires. Trois heures passèrent. Le leader revint à sa cellule et trouva Léon, son nouveau compagnon de chambrée. Celui-ci le dévisagea tandis qu'il s'installait sur son lit, essoufflé.
« Ils m'ont fait faire des travaux publics, dit-il en essayant de se détendre un maximum. Aux mines.
- Alors on n'échappera pas au traitement habituel des détenus... cracha le caméléon tout en aiguisant un poignard.
- Non, tu as tort, riposta le loup en se tournant vers lui. Ils m'ont fait enfilé une combinaison orange et m'ont demandé d'observer les lieux tout en bossant. Ca sent Knife à plein museau. On va passer à l'action et on pourra enfin sortir de ce trou à rats.
- Que t'ont-ils dit ?
- … D'être prêts à agir... »
Fin du Chapitre 6 !
Pour la peine je ne posterais aucun commentaire sur cette histoire dépravant remplie de ploucs anthropomorphique prisonniers dans l'espace d'Alderaan où Godzilla attrape Sailor Moon et elle met du vieux pain sur son balcon pour attirer les moineaux les pigeons elle vit sa vie par procuration devant son poste de télévision qui diffuse en boucle les Teletubbies faisant une partouze avec leur aspirateur bleu de mes deux le tous devant ce cons de soleil de bébé qu'est devenu une super nova qu'a entièrement détruit la race Gungan et celle des Atlantes qui pourtant ce croyaient être les êtres de lumières alors que les Avengers venaient tous juste de leur exploser la gueule à coups de petit poney ce qui en passant fait très mal bien que j'ai apprécier ce chapitre ma foie fort interressant notamment en ce qui concerne les menus des prisons et le jus de poulet ayant moi même mangé de la soupe de poulet en Angleterre lors de mon voyage scolaire avec ma classe il de cela des années d'ailleurs la gentille dame qui nous à hébergé était vraiment très sympa même si elle savait pas faire à mangé j'aimerais bien la revoir un jour elle était vraiment très gentille toujours parmi nous bien parce que j'ai pas fini et non ton calvaire vas continuer encore tu m'as cherché tu m'as trouvé ou pas puisque je suis en Bretagne et toi pas et puis d'abord qu'est ce que tu fous dans le nord y'a rien dans le nord sauf le nord oui c'est vrai j'ai tort oubli ça mais bon je pense qu'arrivé jusqu'ici ton cerveau doit être déjà en bouillie et ça continu encore et encore c'est que le d'accord d'accord je plaisante faut bien que j'aille dormir moi aussi tu sais ce que c'est de taper au clavier tout ce qui passe à l'instant dans ta tête alors qu'une petite voie te dis de tous les tuer tu vas la fermer oui laisse moi taper merde j'ai pas fini enfin si j'ai fini et toi qui a perdue ton temps à lire cette merde autant que j'en ai passé à la taper cinq mots tu t'es fait avoir y'a pas de chute salut!
Voila je me suis vengé et tu vas souffrir!
Y'a pas, j'adore ton style.
Bon, sinon, j'aime bien les descriptions que tu fais, ça traduit bien l'ambiance mausade de la prison. D'ailleurs, la starwolf doit vraiment si faire chier, si j'peux m'permettre m'sieur .
J'ai pas grand chose d'autres à dire, si ce n'est que j'aime bien. Je t'aurais surement fait une jolis critique si je ne tapais pas à la 3DS, mais ...
Sinon, si tu veux plus de com', je sais pas trop quoi te dire. Même sur ff.net, le fandom de Starfox est pas très actif, voir carrément pas ...
sombracier Durant ce pavé "intéressant" ( ) tu as tout de même fait allusion au bouillon de poule, et j'en suis très flatté
Sinon, jerry un peu partout et je te remercie pour ça
P.S : Je vais dans le Nord seulement en vacances, je loge dans les Vosges la plupart du temps
SphereBleue Je suis content d'avoir pu définir une ambiance, ça fait plaisir
P.S : Eh oui, malheureusement, il n'existe pas d'autres forums StarFox sur le net aussi actif que celui-ci. Je pourrais à la limite tenter d'écrire cette fic sur un forum SSB, mais ça ne changerait pas grand-chose (j'ai déja fait un essai avec d'autres fictions).
Vos commentaires m'ont fait chaud au coeur, de quoi m'atteler le plus tôt possible à la suite
Voici venir la suite avec laquelle j'ai rencontré quelques difficultés techniques, que j'espère avoir réussi à régler
Bonne lecture
StarWolf Adventures
Chapitre 7 : Les Mines de MacBeth
Le lendemain, le leader de la StarWolf fut extirpé de sa cellule et emmené à nouveau par des soldats. Son corps encore engourdi par les efforts de la veille, il eût du mal à se tenir sur les jambes et à traverser les couloirs de l'établissement. Deux gardes de la patrouille durent le soutenir en le soulevant par les bras. On l'emmena aux vestiaires se situant dans une zone réservée aux surveillants. Là-bas, un type peu commode lui cria de se déshabiller et d'enfiler la tenue sommaire des détenus. On lui fit avaler des rations de céréales puis il fut ensuite escorté jusqu'à la cour. Il remarqua alors la présence d'autres animaux, eux aussi visiblement choisis pour le travail journalier à la mine. Malgré le monde, il y avait peu d'agitation, du fait que c'était encore le petit matin. La nuit avait été fraîche, de quoi frigorifier ceux n'étant pas correctement protégés. A savoir tous les prisonniers. L'écho ordonnée des bottes militaires sur le béton résonnait entre les bâtiments et démontrait tout le sérieux des bourreaux dans leur travail. Wolf ne disait rien, marchant comme les autres vers le même point et lançant à ses congénères un regard à la fois curieux et inquiet. Il sursauta lorsqu'un homme de son escorte lui glissa à l'oreille :
« O'Donnell, le Lieutenant Knife vous requiert la transparence la plus limpide durant cette opération. Il vous demande d'assimiler votre environnement, en attendant vos prochains objectifs ».
Le soldat mima de le pousser, et, alors qu'il arrivait à la porte d'entrée blindée, médita les paroles qu'on venait de lui confier. Les prisonniers s'accumulèrent en râlant face à la porte froide, bousculés par les gardes, et attendirent qu'on leur ouvre la voie. Un homme imposant, un phacochère grassouillet, descendit des remparts par une échelle, et, à la vue de son accoutrement simpliste mais singulier, devait occupé le rôle de portier. Il le démontra très vite en faisant coulisser l'énorme porte de fer de gauche à droite. Ses deux mains agrippèrent la poignée suintant d'huile, et il ouvrit le chemin dans un crissement métallique insupportable. Le portier salua en se moquant les prisonniers qui s'en allaient vers le pont puis referma la porte. Le leader de la StarWolf retrouva le chemin par lequel il était arrivé il y a une semaine. Mais une différence existait entre cette date et aujourd'hui. Une différence qu'il avait découvert hier, à son premier jour de travaux forcés.
Plus loin, beaucoup plus loin, après le pont, les tranchées d'eau usées, les clôtures électrifiées et la barrière rouillée, se dessinait en haut d'une petite colline un chemin de fer. Solidement escorté, son groupe fila hâtivement en sa direction, presque au pas de course. Un des soldat venait de crier de se dépêcher. Un bruit frénétique se fit soudain entendre, suivi très vite d'un signal sonore aigu significatif. L'air, jusqu'alors calme et léger, fut perturbé par l'arrivée bruyante d'une locomotive. Ses roues grincèrent contre les rails lorsque les freins furent enclenchés, permettant au véhicule de s'arrêter à hauteur des prisonniers. Une fumée épaisse sortait de la chaudière, tandis que de la vapeur était expulsée des cylindres du tiroir de distribution longeant les flancs de la machine. Wolf tiqua en voyant le train. Il allait devoir monter là-dedans chaque jour. C'est que l'état du transport ferroviaire était loin d'être glorieux. La rouille s'était incrustée dans le blindage des wagons et sur les articulations des roues. De quoi augmenter les chances de déraillement. Mais au fond, qui pouvait se soucier de la vie de malfrats dans son genre ? En tout cas pas les soldats, qui firent monter un à un les prisonniers. L'intérieur de train, si c'était possible, était dans un état encore plus lamentable. Les sièges étaient arrachés de partout et la moquette au sol vielle et poussiéreuse était sujette à des trous et des marques de brûlures. Ce train n'avait pas été gâté par ses occupants. Et n'avait rien à voir avec l'illustre MechBeth, le nom que les primates avaient donné à la plus grande invention que la planète ait connu.
Ce véhicule ferroviaire, construit pour la guerre, agissait à la fois de transporteur de minéraux et de patrouilleur. Wolf se souvenait qu'autrefois, les chemins de fers se multipliaient à foison, dans une époque où l'industrie battait son plein. Il se rappelait de la vitesse incomparable avec laquelle se mouvait le MechBeth, rejoignant les stations aux mines en quelques instants. Cette machine était de plus équipée d'une sentinelle solidement armée, reliée à la motrice du train pour des besoins énergétiques. Mais cela n'avait pas suffi face à la StarFox. Les voies ferrées furent retournées contre le propriétaire du MechBeth à tel point que la locomotive fonça sans rien pouvoir faire dans le dépôt de carburant. Cet événement marqua la fin de l'activité minière des singes, et fit perdre à Andross d'importants bénéfices.
Les souvenirs du loup furent interrompus par des secousses délicates de son train. Il vit que le soleil se dessinait à l'horizon, montant dans le ciel pour rejoindre les nuages. Les passagers étaient calmes, observant le paysage autour d'eux encore fleurissant. Sans aller trop vite, la locomotive gardait un rythme soutenu, et parfois on avait l'impression qu'une roue se soulevait avant de se remettre sur les rails. Accoudé au rebord de fenêtre, le mercenaire jaugeait l'environnement au travers de sa vitre brisée ça et là, appréciant ce courant d'air qui l'empêchait de respirer la puanteur bestiale des prisonniers. Les lueurs de l'aube disparurent derrière les fondations glauques d'un tunnel avant de réapparaître quelques centaines de mètres plus loin. Le terrain était cette fois plat et calciné, résultats des batailles qui ont marquées la terre à jamais. Rapidement, l'air fut envahi de fumées étouffantes, aussi, quelqu'un distribua des masques dans les wagons pour prévenir de l'asphyxie. Des usines et diverses installations émergeaient entre les gigantesques mines, où d'autres trains étaient en train de stationner. L'agitation régnait dans ce décor mécanique, où la nature avait été transformée pour servir les desseins de l'homme.
Au fur et à mesure qu'ils s'approchaient, le train perdait en vitesse. Ils furent en un instant dépêchés dans les mines, pelle et pioche en mains, répartis en petits comités sous les regards attentifs des gardiens. Il ne fallait pas perdre de temps. C'est ce que remarqua Wolf en étant poussé de force par un des soldat. Il était malgré cela bien content d'avoir un masque en voyant la pile de cadavres au loin qu'on s'apprêtait à cramer. Travail à risques, si on pouvait qualifier ça de travail. Le canidé emboîta le pas de son groupe et pénétra dans la sombre cavité. Les parois rocheuses donnaient l'impression d'être repoussées sur elles-mêmes, conséquence d'un forage intensif. Nul besoin de lumière dans pareil endroit, même à une profondeur importante, puisque les minéraux suffisaient pour éclairer la grotte. Les reflets de ses pierres aux couleurs variées s'imprégnaient sur les contours de la grotte et leurs occupants. L'humidité naturelle aidait les bagnards dans leur travail, travaillant la terre jusqu'à la rendre moelleuse. Une odeur de soufre s'élevait avec intensité dans la mine.
Après avoir choisi un endroit encore intact, Wolf se mit au travail. Il cracha dans ses mains pour affiner la prise sur le manche de son outil et enchaîna les mouvements verticaux à un rythme idéal. Il sentait les répercussions dans ses bras à chaque coup de pioche, affectant ses forces. La pierre de la paroi fut peu à peu sujette à des fissures et des éclats ne tardèrent pas à voler dans l'air. Le loup remarqua plus loin ses congénères agir de la même façon. Certains d'entre eux, plus frêles d'apparence, commençaient déjà à s'essouffler après seulement une dizaine de fracas contre les parois. On n'entendait que le souffle saccadé et court des travailleurs, bientôt couvert par celui d'une foreuse. Le mercenaire se détourna un instant de son travail pour voir de quoi il s'agissait. Des ouvriers, vêtus d'une salopette bleue, venaient d'arriver et perforaient une zone délimitée par des bandes rouges et blanches. C'est à ce moment que Wolf remarqua la présence d'un camion-benne disposé d'un logo coloré sur ses flancs. Il vit plus loin que l'entrée de la grotte était investi par des représentants et des voitures de fonction. Ses hommes d'affaires semblaient parler en désignant le coin que s'occuper d'extraire les ouvriers. Contraste amusant : tous ses personnages étaient des singes, manœuvres de chantier et commerciaux. Seul le groupe du loup se permettait la divergence ethnique. Cela intrigua davantage le leader de la StarWolf, qui fut d'un coup houspillé par un garde et remit à son travail.
Les heures passèrent. La transpiration de l'effort collait désormais dans les poils. Les minéraux extraits avaient été entassés dans des brouettes et emmenés à l'extérieur de la mine. Les détenus se reposaient, mangeant un casse-croûte avant de reprendre leur activité. Ils s'échangeaient des propos peu intéressants, relatant le plus souvent du nombre de ressources qu'ils avaient pu tirer de leur forage. Wolf mangeait son sandwich rosette/cornichons en scrutant au loin deux types en train de discuter. L'un d'eux était un des représentants de tout à l'heure, l'autre un soldat gradé qui les avait accompagnés dans le train. Les deux animaux parlaient vivement en regardant quelque chose hors de portée du loup. Cela attisa encore plus la curiosité de ce dernier, qui sentait que le travail des détenus avait plus de signification que casser des cailloux. Cela cachait certainement quelque chose. Une chose qu'il allait découvrir. S'il ne voulait pas rester terré dans ce trou à rats, il devra garder les yeux grands ouverts... enfin son seul œil, dans son cas...
Fin du chapitre 7 !
Deux chapitres en quinze jours de temps, voilà un rendement intéressant
J'espère pouvoir continuer sur cette voie, tout en améliorant la qualité
"Wolf mangeait son sandwich rosette/cornichons ..."
Et aprés ça et le bouillon au poulet ce sera quoi? Les rillettes bordeau chesnel?
Bah je voulais trouver un truc vraiment sommaire pour la pause-bouffe en fait
T'aurais juste pu décrire l'apparence étrange des deux tranches de pain, et le fait que malgré des années à barouder au quatre coin de l'univers, Wolf n'arrivait pas à identifier ce qui était coincé entre les-dites tranches .
Fin sinon, on retrouve toujours la meme ambiance glauque (et le fait que je me nique les doigts à t'écrire ça à la DS), et ça fait plaisir (l'ambiance, pas mes doigts défoncés). Sinon, bah, j'attends de voir ce que tu nous à préparé pour ton scénario, bien que plus ça avance, et plus j'ai l'impression qu'ils veulent juste savoir si leur système ne comporte aucune faille ou si la Starwolf arrive à s'échapper.
Merci du com'
J'aime ton impression pour la suite des festivités. J'ai déja l'idée d'ensemble du prochain chapitre, mais je suis actuellement sur un autre projet et je dois en plus compléter un dossier pour mes études en IRL, donc la suite va mettre du temps à arriver.
Merci tout de même
Salut je suis nouveau sur le site et j'aime beaucoup tes fics, StarWolf en particulier donc j'espère que tu auras le temps et le courage de la continuer.
Salut ! J'ai enfin le temps de m'adonner pleinement à cette fic, si bien que je viens de faire un chapitre en même pas une journée ! L'inspiration a été au rendez-vous, même si j'ai beaucoup privilégié la simplicité. Bonne lecture !
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StarWolf Adventures
Chapitre 8 (Part One) : Le Singe, le Porc, et le Lézard
Une vague de lumière avalait entièrement l'établissement et ses occupants. Dans l'enceinte du bâtiment, le soleil intense ne se gênait pas pour réduire la foule à de vulgaires silhouettes. Les ombres dansaient sur le sol pendant que les détenus et les miliciens s'amassaient dans le demi-cercle en train de se former. Tous s'interrogeaient sur ce qui se passait et écoutaient d'une oreille inquiète la voix gonflée d'un sergent en proie à un vif discours.
« Que ce jour vous fasse enfin assimiler à vous tous, vers de terre grouillants dans vos propres excréments, qu'il n'existe aucun salut en ce monde pour les animaux de votre espèce ! »
Une ligne de cinq gardes faisaient face à un morceau de cour libérée volontairement. Les fusils en joue, imperturbables, ils semblaient darder un œil mauvais sur un individu.
« … qu'afin de répondre au rôle qu'on nous a attribué, nous, gardiens de la paix, nous sommes dans l'obligation, selon les écrits des droits universels rédigés par notre gouvernement, d'appliquer à la lettre les punitions en vigueur concernant les délits de la vermine du Système Lylat, et de ... »
Le chien parlait d'une voix claire et colérique, de quoi rajouter de l'intérêt au spectacle présent, dont les prisonniers attendaient avec impatience le dénouement. Il était tellement rare d'assister à ça dans la prison.
« … conformément à ma fonction, je déclare le condamné ci-présent coupable du seul et unique fait qui lui est reproché et que je vais mentionner ... »
Attaché à un poteau, les bras écartés en croix, un personnage observait sans ciller le cylindre des canons braqués sur lui. Levant la tête, il grimaça en contemplant le ciel bleu éclaté de petits nuages. Quelque chose dans son expression traduisait un dégoût pour le beau temps.
« … meurtre sur la personne du Capitaine Peretz, le second chargé de l'administration de notre grande Lead Tower, dans la propre chambre de la victime ! »
L'individu émit un petit grognement en reniflant la sueur émaner des bagnards et amplifiée par l'ardeur de jour. Contrairement à eux, la chaleur n'avait pas d'effet sur lui et se reflétait sur ses écailles d'un vert profond. Il commençait un peu à s'ennuyer car voilà maintenant un quart d'heure qu'il écoutait les absurdités de l'orateur en uniforme.
« Voilà pourquoi j'annonce la mise à mort immédiate sur le peloton d'exécution de l'ancien membre de la StarWolf, j'ai nommé Léon Powalski ! »
Des murmures s'échappèrent de la foule. Des propos inquiétants concernant la présence d'un mercenaire de cette trempe dans la prison circulaient parmi les détenus. Cela fit sourire Léon, dont la décontraction perturba le chef d'exécution dans son discours. Ayant perdu le fil, celui-ci haussa les épaules, jeta ses papiers en l'air et se tourna vers les soldats en levant le bras.
« Messieurs, en joue je vous prie ! »
L'ordre rendit un effet comique puisqu'ils étaient déjà en position. L'homme examina successivement les gardes et le condamné qui gardait toujours son sourire au coin, et, au se fit interrompre dans son élan.
« Je vous demande d'arrêter ça, Sergent ! cria une voix. Je me présente : Werdan Ynnokio, nouveau dans cet établissement et qui, depuis ce matin, remplit les fonctions du malheureux défunt. En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous prierais de bien vouloir relâcher cet homme ».
Pendant que les protestations battaient leur plein dans le public et dans la gorge serrée du sergent, la personne lança un signe de tête imperceptible vers Léon, qui le reconnût aussitôt. Affublé d'un costume extravagant et fanfreluche, le regard naïf d'Andrew lui conseilla de ne dire pas un mot.
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Remontons le temps pour expliquer plus en détails ces événements incongrus.
Pigma sifflotait dans le couloir menant au réfectoire. Dos au mur, il se limait les ongles et passait à merveille pour un abruti de prisonnier sous les regards des deux soldats chargés de surveiller l'entrée du self. Glissant dans le feutré sa petite comptine, il épiait silencieusement les allées et venues des pensionnaires, récoltant parfois des injures ou des crachats lorsqu'il disait bonjour. Mais il avait été prévenu que ce serait le cas. Tout comme le plan du commanditaire, le Lieutenant Knife, qu'il passait en revue plusieurs fois dans sa tête depuis ce matin.
« Votre mission va désormais débuter, lui avait-il soufflé dans sa cellule.
- Vraiment ? Vous ne voulez pas attendre les autres pour en parler ? avait demandé le cochon d'un air inquiet.
- J'ai déjà investi tes deux compagnons d'une mission personnelle. Ils sont actuellement dans le cour. Personne ne doit vous voir ensemble, c'est bien compris ?
- Gruink ! Je veux dire, oui !
- Bien, avait fait le labrador en vérifiant au travers de la grille que personne ne les écoutait. Vos objectifs sont tous reliés. Si l'un d'entre vous échoue, les autres le paieront au prix fort.
- Gruiiiink ! avait crié l'omnivore contre sa volonté.
- Tu vas attendre quelqu'un en particulier à cet endroit et voilà ce que tu vas lui faire... »
Malgré sa sérénité affichée, Pigma transpirait en pensant à ce qu'il devait accomplir. La simple idée le faisait frémir. Il tente plusieurs fois de mesurer les conséquences de son acte, essaye de voir s'il ne pouvait pas filer en douce ou remettre sa tâche à plus tard, mais il avait senti le Lieutenant très sérieux tout le long de son entretien. Il ne pouvait pas s'acquitter de son devoir en s'enfuyant. Et s'il ratait sa mission, son équipe entière pouvait disparaître. Il lança une œillade vers les gardes, qui lui en rendirent une chargée de haine. « D'un autre côté, avec la présence de ces mecs, si je me fais choper, c'est moi qui va en pâtir ! » pense-t-il en lançant des regards paniqués vers leurs armes. Rangeant sa lime à ongles dans sa ceinture, il décida de marcher un peu dans le couloir pour se calmer. Il sursauta lorsqu'une main se posa sur son épaule. Un des vigiles semblait avoir perdu patience et lui demanda ce qu'il fabriquait à tourner en rond. « Je... je... j'attends quelqu'un qui doit sortir ! » répondit l'omnivore sur le coup, une main derrière la tête. La sentinelle l'observa en plongeant ses yeux dans les siens et le porc eût le sentiment qu'elle allait percé ses secrets. Finalement, le soldat se remit à son poste et transféra l'information à son coéquipier. Le coeur battant à toute allure, Pigma se demanda s'il n'était pas préférable de faire demi-tour et retrouver sa cellule.
Un individu, un yorkshire maigrichon et bien habillé, déboula soudain dans le couloir, escorté par deux gardes. Le cochon ne le vit pas car il avait fait tombé par mégarde sa lime à ongles. L'énergumène s'approcha sans ralentir et vit derrière le verre de ses lunettes carrés la masse rose en plein milieu du chemin. Le chien se décala alors sur le côté pour l'éviter, mais Pigma, en se relevant, eu la maladresse de trébucher et de lui rentrer dedans. Pliant sous la différence de poids, le yorkshire appela à l'aide. Ses deux gorilles l'aidèrent à se relever pendant que la vigie de la cantine s'était précipitée vers le porc pour le faire reculer. L'omnivore subit sans broncher les coups de pieds et les insultes bien formées du snobe et partit sans demander son reste.
« Le Capitaine Peretz est un homme qui ne se préoccupe que de son allure, tu le reconnaîtras facilement, lui avait indiqué Knife. Il va falloir que tu récupères sur lui quelque chose d'extrêmement important... »
Filant dans la pénombre des coursives de la forteresse, le porc souriait de malice. Il se dirigea sans attendre vers les vestiaires, un jeu de clefs en main.
To Be Continued...
Yes! La suite!
La qualité d'écriture est toujours aussi bonne et le scénario toujours aussi intéressant !
Par contre, je t'avoue que je ne pourrais plus lire la suite pendant deux semaines vu que je pars en vacances demain !
Hey, merci à vous deux, ça fait plaisir
Oui cyrius, ne t'inquiètes pas, tu avais prévenu que tu partais en vacances. Bonnes vacances et merci encore
« Que ce jour vous fasse enfin assimiler à vous tous, vers de terre grouillants dans vos propres excréments, qu'il n'existe aucun salut en ce monde pour les animaux de votre espèce ! »
Enfin tu te lance dans le scato, il était temps!
"Un individu, un yorkshire maigrichon et bien habillé[...]"
Euh... Comment dire... Non... Là franchement non?... C'est quoi la prochaine fois un ornithorynque obèse? Un thon bien membré? Une renarde bleu? Attend un peu...
Bon sinon j'ai bien aimé et j'attend la suite!
Quoi comment ça "C'est tout?"! Tu crois peut être que je vais faire mieux au autres tu rêve!!!
Jerry
Merci de ton soutien et content que ça t'ait plu
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« Je m'appelle Werdan Ynnokio, et je viens me porter candidat pour la place de second... »
Dans les vestiaires de la prison, deux jours après ce terrible meurtre, Andrew répétait en boucle le discours qu'il allait devoir prononcer. Les lieux étaient vides, seulement trois gardes se chargeaient de surveiller les entrées. Sur un banc étaient posés ses habits de mercenaire. Il enfilait une tenue plus prestigieuse, qui était supposée l'aider dans sa mission. Tout en se nouant la cravate, il se remémorait sa discussion avec le lieutenant Knife.
« Le second de la prison, le Capitaine Péretz, est mort, lui avait annoncé le labrador. Comme convenu, ton compagnon le lézard l'a tué hier soir.
- Pardon !? s'était exclamé Andrew avec un air surpris.
- C'était sa mission. Il va passer la journée en salle d'interrogatoire. Évidemment, son identité sera bientôt révélée.
- Mais vous êtes cinglé ! Vous savez bien qu'ils vont le tuer pour ça ! avait vociféré le singe en se levant d'indignation.
- C'est une étape difficile mais nécessaire, avait acquiescé l'homme fatalement. Je lui ai dit qu'il avait une petite chance de s'en tirer, mais il n'a pas hésité...
- Une petite chance !?
- Pour le moment, ne te préoccupe pas de ça et concentre toi sur ton objectif. Avant que Péretz ne meurt, j'ai chargé Pigma de lui voler un trousseau de clé. Tu retrouveras ce trousseau dans le casier tagué d'un « C » en rouge, dans les vestiaires des soldats. Évidemment, j'ai spécialement prévu une escorte, des hommes de mon service, qui te donneront accès à la zone.
- Que souhaitez-vous que je fasse ? avait demandé le macaque qui sentait qu'on n'allait pas lui donner une tâche de tout repos.
- Le Capitaine Péretz manquant, c'est tout une organisation administrative qui s'envole, avait expliqué Knife en marchant dans la cellule. Le Colonel Winter a déjà appris la nouvelle et a certainement envoyé des recommandés d'offres d'emploi à Cornéria pour recruter un nouveau secrétaire. J'aimerais que cette personne, ce soit toi !
- M... moi ?! avait bredouillé le primate dans un mouvement de recul.
- J'ai besoin de quelqu'un au poste de surveillance, avait notifié le labrador. Ne t'en fais pas, j'ai demandé à ce qu'on intercepte tous les messages contenant des lettres de motivation. Tu vas devoir remplir ton rôle en respectant à la lettre les consignes se trouvant dans cette enveloppe, avait-il indiqué en lui tendant ladite enveloppe. Prends toute la journée pour intégrer ta nouvelle identité. Je vais te préparer une tenue qui t'aidera à passer ton entretien. Et n'oublie pas : tu souhaites travailler ici ».
Andrew était nerveux. Si tout était arrangé comme convenu, il allait rencontrer le directeur de la prison. Un homme que peu de personnes ont vu, d'après les rumeurs. Et dont le caractère et les vertus étaient du coup complètement inconnus. Tout en enfilant par au-dessus de son veston bleu marine à boutons argentés un pourpoint blanc pourvus de longues manches, le singe essayait de ne pas appréhender, chose totalement contraire à sa nature inquisitrice. Baissant son regard douteux sur ses collants noirs et ses bottes surélevées, il se demandait s'il allait vraiment à un entretien d'embauche. Visiblement, ce « Colonel Winter » appréciait l'extravagance, car ce costume avait tout pour qu'on le prenne pour une folle. En ouvrant le casier marqué d'un « C », Andrew trouva comme convenu le jeu de clefs... et un petit mot. Il comprit immédiatement de qui il s'agissait en jaugeant l'écriture sale et dyslexique sur le papier. Il réussit néanmoins à traduire : « J'ai risqué ma peau pour ces clefs, alors tu me dois 200 Lylat. Et je t'écris aussi pour te dire que le sort de Léon dépend de toi. Je ne sais pas ce que ça veut dire, c'est Knife qui m'a chargé de te transmettre ce message. Quand tu auras terminé, rejoins-moi à la cantine, y a clafoutis à midi. Pigma ».
Un sourire crispé se forma sur le visage du primate alors qu'il plongeait dans sa poche le mot et le trousseau. Ca y est, il stressait complètement. Il porta la main à un robinet et tenta de se calmer en imprégnant d'eau son visage. Il s'essuya ensuite avec une serviette et continua de se fixer dans le miroir pendant de longues secondes, sentant son coeur cogner contre sa poitrine. Puis il referma le casier après y avoir soigneusement placé ses affaires et ses instructions. Il accrocha la clé du compartiment au trousseau qu'on lui avait confié, sans savoir ce qu'il devrait en faire. Puis, marchant sur les dalles humides, les mains dans le dos, il réunit son courage et confia à un garde qu'il était prêt. Pendant que le soldat déverrouillait la porte, le visage d'Andrew n'affichait désormais plus qu'une seule émotion : le professionnalisme.
Fin du Chapitre 8 !
Super chapitre, j'imagine parfaitement les personages en action, surtout Andrew. J'ai aussi ris de la lettre de ce sacré Pigma^^.
L'intrigue se dessine de plus en plus et j'ai hate de voir la tournure de l'entretien entre notre singe et Paul Emploi. Pardon, Winter.