Moi je préfère l'irrégularité.On profite plus des réussites quand on a enchaîné les échecs auparavant.Bon pour l'instant j'en suis à 22 ans d'échecs mais du coup je vais vachement apprécier la réussite.
J'en suis qu'à 20 ans d'échecs de mon côté, mais je pense qu'à terme je peux te rattraper borty
Rho, c'quoi cette attitude ?
Lorgue tu es brillant.
Borty tu as un humour débordant.
Vous irez loin.
Ouais, jusqu'en terre Adélie, vivre avec des pingouins et des barbus
Je pose une question à la con comme ça pour occuper Lorgue.
T'as déjà réfléchis à tout ça ? As tu des moments d'intenses déprime ou tu te rends compte que rien n'a de sens et que rien n'est compréhensible ? Ca me torture depuis quelques temps.Je me demande comment on peut accepter une vie qui n'a pas de sens.Voilà voilà.
La page va s'étirer très fort.
La dernière fois que je lui ai posé ce genre de question (la même je crois) j'ai même pas lu sa réponse.Il m'emmerde à retranscrire ses cours de philo aussi.
Je vais répondre à ta question :
Un peu.
Pour moi la vie n'a peut-être pas de sens en soi, mais je ne vois pas pourquoi elle devrait en avoir. C'est à nous de lui donner un sens après tout.
Mais c'est pas tellement ce genre de question qui me turlupine. C'est plutôt ces moments où mon "esprit se dissocie de mon corps" et où j'en arrive à la question du "qui suis-je ?", c'est toujours super perturbant. Et j'en arrive toujours à la conclusion que c'est pas le moment pour me poser ce genre de question parce que j'ai autre chose à faire.
Nan mais plus concrètement,je me demande en fait pourquoi les choses sont telles qu'elles vois-tu ? Le monde aurait pu être différent de millions de façons,mais il est comme on le connaît.Là,on utilise un clavier,on parle un langage avec plus ou moins de réussite,bref on apprend des choses,on en invente.Mais je pourrai très bien parler un langage qui nous semble n'avoir aucun sens alors qu'il en aurait si on lui en donnait.
"Nan mais plus concrètement,je me demande en fait pourquoi les choses sont telles qu'elles vois-tu ? "
-> 42.
Plus sérieusement, je vois pas où tu veux en venir. La question du pourquoi, finalement, ne m'intéresse que peu. Ceux qui veulent un pourquoi, quelque part, ce sont un peu ceux qui se tournent vers Dieu. Il n'y a pas toujours un pourquoi. Le hasard, l'effet papillon, etc. La vraie question, c'est celle de l'origine. En bon scientifique, je m'interroge sur le comment. Et de temps en temps, sur la légitimité de certaines chose.
Désolé de te décevoir.
Quand Nole verra ça, il va péter un câble.
"Ceux qui veulent un pourquoi, quelque part, ce sont un peu ceux qui se tournent vers Dieu."
Ca c'est pas gentil.
"Il n'y a pas toujours un pourquoi."
Selon nous.Mais l'idée c'est pas tant de savoir pourquoi,parcequ'au final parmi les millions de possibilités il fallait bien qu'une soit choisie.Mais plutôt ,comment fait on pour accepter de vivre cette vie qui ne nous apporte aucune réponse ? D'ailleurs je me demande toujours pourquoi les gens craignent tant la mort,alors que c'est le seul espoir d'en obtenir.
Enfin là on dirait un philosophe de bistrot (et bien arrosé),alors je vais m'arrêter.Juste que je comprends pas qu'on puisse faire son chemin,suivre les croix (travail,argent,famille) comme si de rien n'était.
Je me demande si il a jamais eu un cable en état de marche
Bon, sur ce je m'en vais mater une série avant de me pieuter, donc bonne nuit les amis.
(Au fait, t'es encore debout Ryo, comment se fait-ce )
Lorgue, je suis naturellement un couche-tard, c'est juste que depuis 2-3 semaines, j'essaie d'avoir un meilleur rythme.
Me suis relâché ce soir.
De toute façon l'important c'est de se lever.9h ce matin,je progresse.
N'empêche c'est tentant de croire en Dieu.Le jour ou je gicle,je chausse ma plus belle paire de rangers taille 72,je peux vous dire que son fessier s'en remettra pas de sitôt.
Je suis là si t'as besoin d'un peu d'entrainement.
Disons que pour lever le pied avec environ 30 pointures de trop,ça me paraît pas aisé.
Il n'y a pas de mal à se tourner vers Dieu, du moment qu'on en devient pas créationniste ou homophobe...
Mais vouloir trouver un pourquoi à l'enchaînement des faits, c'est un peu cela. Pourquoi les événements, les « choix » de la nature, auraient-ils une finalité sinon ? Ils obéissent à des règles, brouillées et camouflées par l'effet papillon ; ainsi qu'au hasard, si tant est qu'il existe. En ce cas, nous le sommes le résultat que d'une situation initiale et d'aléas. Il n'y a pas de pourquoi à cela.
Maintenant, ce n'est pas pour autant que notre vie est insensée. La vie à le sens qu'on lui donne. Les chanceux se contentent de vivre pour être heureux. De mon côté, je trouve qu'il y a en l'humanité, certes beaucoup de choses très laides, mais également deux trois trucs magnifiques. Et finalement, en dépit de, peut-être, certaines apparences, et de mon sens de l'auto-dérision parfois (tout le temps ) fatiguant, je suis quelqu'un d'extrêmement orgueilleux.
J'ai l'orgueil d'avoir des valeurs nobles et un regard, au moins à certains moments, relativement sage, que je souhaiterais transmettre autour de moi. Et c'est ainsi que j'essaie d'orienter ma vie. Enfin essayais, c'est vrai que j'ai pas fait grand chose depuis un bout de temps.
De surcroît, oui j'ai peur de la mort. Et c'est même cette peur, qui il y a quelques temps, me poussait à vouloir ma mort, comme refusant d'être le jouet de l'effet papillon, et préférant en finir tout de suite, afin de voir ce que cela fait, ou plutôt, ne pas voir. Car finalement, la réponse à ton pourquoi, selon moi, tu ne la trouveras pas dans la mort. Je suis terriblement matérialiste, en un mot, athée, et suis donc d'avis que la mort, c'est la mort, il n'y a rien derrière, aucune réponse, aucune finalité.
Je ne sais pas trop comment ces idées noires m'ont passé, mais finalement, ce n'est pas plus mal ainsi. Sans cela, je n'aurais jamais rencontré rumble, barty, jrab, 'fin bref tout le forum, et surtout Ryo
Alors maintenant j'en suis réduit à roder ici, à divaguer de HS en HS, en ne me prenant jamais au sérieux et cherchant toujours l'humour. Parce que dans ma recherche de l'amour, de toute façon...
Finalement, je vis peut-être aussi pour cela, pour l'humour, pour nous distraire un peu de notre existence terriblement effrayante. Cela ne suffit peut-être pas à mon bonheur, mais ça suffit à ne pas être malheureux
Chaud comme la fin est horriblement naïve et niaise
Me disais "ce goujat de Lorgue est parti sans dire au revoir".
Je comprends mieux à présent.