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Sujet : [RP] L'héritage des Ombres

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Baba-Fett Baba-Fett
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 11:30:40

Désolé du double post, mais déjà je souhaite m'excuser pour mes fautes :hap: !

Ensuite, je viens de lire plus attentivement les règles, et donc j'ai vu qu'il était possible d'incarner un Assassin selon 4 époques... Peut-être serait-il possible de reprendre là où je mettais arrêté...

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 12:09:50

baba : non c'est pas grave :noel: /
Tu peux tout à fait revenir baba :noel: /
²

Baba-Fett Baba-Fett
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 12:24:06

Je suppose que je devrais repartir de zéro :bave: ?

Si c'est le cas, voilà ce que je fais: je réfléchis à la chose pendant quelques jours. J'ai déjà une idée en tête, qui permettrait de faire la jointure en Joachim de Fett et un nouvel assassin.
Mais j'aurais une question: admettons que je prenne pour époque le Moyen-Age, aux environs de 1191 (donc le premier AC), je dois me baser à Massyaf ?

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 12:34:21

tu te bases où tu veux :noel: /

Baba-Fett Baba-Fett
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 12:46:17

Ok :) ! Voilà qui va me permettre pas mal de choses :sournois: ! Bon, je prend donc quelques jours de réflexions, qui vont me permettre de décider de mon come-back ou non, ainsi que de la façon dont je le ferais :) !

Je vous dis à bientôt !

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 12:56:10

baba : ça servait à quoi de venir pour dire que si tu sais pas si tu reviens ? :fou:

Baba-Fett Baba-Fett
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 13:04:11

Bne je me suis posé la question en écrivant mon premier message :hap: !

En fait, je t'explique: je suis en train de jouer à Révélations, je ne l'avais toujours pas fait 0_o (manque de temps, autres jeux etc.). Du coup, j'ai bien envie de revenir sur ce jeu. Mais voilà je n'ai donc pas joué à AC III ! Je termine donc Révélations avant de me décider :ok: . Je n'ai fait que teaser en fait :noel: !

Baba-Fett Baba-Fett
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 14:06:02

Sinon, si c'est pas trop difficile ou non à faire, quelqu'un pourrait-il me faire une sorte de "résumé" des membres les plus actifs :noel: . Je veux dire par là: leur pseudo, leur personnage et l'époque. Je n'en demande pas plus, juste 3 ou 4 noms. Genre pour voir quelle époque est la plus exploitée et le lieu etc.

Je suis chiant hein :noel: ?

Baba-Fett Baba-Fett
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 14:06:27

pas trop difficile ou long*

OMG ce flood :hap: !

[Laflamme] [Laflamme]
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 14:16:30

http://rp-l-heritage-des-ombres.forumjv.com/0-105416-0-1-0-1-0-0.htm
C'est là :pf: /

Baba-Fett Baba-Fett
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 14:40:29

Impec c'est super merci à toi :ok: . Je vais pouvoir commencer mon (éventuel :noel: ) come-back :) !

Spitfire-XII Spitfire-XII
MP
Niveau 6
19 février 2013 à 18:29:25

:mac: Épisode 2 :mac:

:d) « Les Mac Carthery »; Highlands, Écosse, 1294

Il faisait froid en cette matinée brumeuse dans les Highlands. L'endroit désert était plongé dans un calme reposant. Seul le bruit d'un petit ruisseau vivace donnait vie au paysage. Pourtant en tendant l'oreille, on pouvait entendre des bruits atténués. Dans la masse brumeuse, un jeune homme se tenait seul mais en alerte. Il tournait sur lui comme pour repérer sa cible. Vêtue légèrement, Will avait les membres tendus par le froid mais de la sueur perlait sur son front. Ses yeux verts essayaient tant bien que mal de percer cette masse grise écossaise.

« Will. Will, je suis là. »

La voix sortit de nul part. Pourtant Will se mit à avancer dans une direction à l'aveugle. Il ne tomba pas sur son partenaire ce qui fit monter en lui encore plus de tension.

« Will fait attention. Tu fait trop de bruit. »

Will se mordit la lèvre. Il avait pourtant marcher d'un pas léger sur l'herbe mouillé du pré. La voix se fit entendre plus proche, Will porta alors sa main gauche sur la garde de son fauchon rejoignant son autre main. Tenant plus fermement son arme, il était prêt à affronter son partenaire d'entraînement.
Un homme surgit alors, tel un fantôme, sur lui. Plus grand que Will, l'homme lui asséna un puissant coup sur sa droite. Will parvint tant bien que mal à contrer l'attaque mais son bras trembla si fort qu'il serra les dents. Sans avoir le temps de reprendre ses esprits le jeune Will dut esquiver une attaque frontal. Il effectua alors un mouvement agile et parvint à mettre en difficulté son adversaire. Les deux adversaires étaient maintenant dans une bulle, ignorant le monde lugubre autour d'eux. Les coups étaient de plus en plus rapide, mais Will sentait son bras droit faiblir. Après deux autres échanges, le fauchon de Will lui échappa des mains et vola, avant de se planter dans le sol. Son adversaire approcha la pointe de son épée sur la gorge de notre ami.

« Tu progresses mon neveu. J'ai noté quelques erreurs qui aurait pu me déstabiliser un peu plus. »
« Vous me flattez mon oncle. Pourriez vous maintenant ranger votre arme. »

L'oncle de Will se mit à sourire puis rangea son arme à sa ceinture. Il mit une grande tape dans le dos de son neveu ce qui le fit rire. Will aimait son oncle autant que son propre père et il adorait ce mesurer à cette force de l'écosse. Il alla ensuite prendre son fauchon. Ce dernier était une arme veille mais il avait plus de valeur qu'il n'en paraissait. C'était une arme qui avait appartenu à son arrière-grand père paternel. Depuis, chaque Mac Carthery l'avait eu dans les mains. C'était le joyau de la famille pour tous, rappelant la gloire passé de la famille.

« Allons mon garçon, hâtons nous. Le soleil m'as l'air d'être déjà haut, ta mère nous attend sûrement pour le dîner. »

Will ne pouvait imaginer plus bel endroit sur terre que l’Écosse. Dans les verts pâturages, serpentaient de nombreux ruisseaux à l'eau plus clair que le ciel. La nature semblait être maître ici et pour rien au monde, Will n'aurait voulu partir. Perché sur une petite colline, le manoir familial surplombait les environs. Construits il y a fort longtemps par des ancêtres lointains, le bâtiment avait toujours fier allure. Le domaine des Mac Carthery s’étendait sur des centaines de kilomètres mais Will savait bien que seul la zone du manoir avait de l'importance. En contre-bas de la colline avait poussé aux fils des ans un petit village. Lorsque Will et son oncle le traversèrent, ils furent salué par de nombreux villageois. Will ouvrit grand tous ses sens et laissa les odeurs, les bruits entraient en lui. Il sentit le pain chaud du boulanger ou encore le poisson salé du vieux Jo. Le bruit d'un marteau frappant l'acier lui parvint aussi de la forge. Après l'avoir traversé son oncle lui adressa la parole, sa voix était douce et clair :

« Nous sommes tellement heureux ici. »
« Oui mon oncle, c'est vraiment un endroit agréable. J'espère que le Paradis ressemble à notre beau domaine et même à l’Écosse toute entière. »
« Dieu n'aurait certainement pas plus beau paysage pour les cieux. »

Ils rigolèrent ensemble. La vie était tellement tranquille ici et pourtant il y a avait toujours une ombre menaçante :

« Enfin ! …. Nous dînons, alors préparez vous vite fait. »

Will et son oncle, penauds, laissèrent échappés un oui. Sa mère, Marguerite Mac Carthery, était sans doute la plus coriace des écossaises. C'était un concentré de puissance et d'amour : cocktail explosif. Elle rentra directement dans la grand bâtisse sans écouter leurs piètres excuses des combattants.

« Je me demande souvent comment ton père est tombé amoureux de ce bout de femme plus dur que le cuir. »
« Moi aussi mon oncle, moi aussi. »

Ils échangèrent un regard puis reprirent leur chemin.

Une fois lavé et plus présentable, nos deux compères prirent place à la grande table de bois. Ils étaient sept au total : lui, sa mère, son oncle et sa femme puis ses trois sœurs. Son père, James Mac Carthery, était parti pour Édimbourg il y a trois jours pour affaire. La table regorgeait de mets plus succulents les uns que les autres. Lorsqu'ils eurent dit la prière, ils se jetèrent sur les gibiers, légumes et autres plats. La pièce devint alors plus animée que le plus bruyant des marchés. On parlait de tous et de rien, du temps, des récoltes à venir, de l'entraînement de Will.
Depuis qu'il avait quatorze ans, son père et son oncle l’entraînaient à se battre et il recevait une éducation très pointue. Il y deux, jours, Will avait fêtait son seizième anniversaire. Malheureusement son père n'avait pas été là lors de l’événement. Il aurait dut connaître un secret de famille mais il ne savait toujours rien. Il avait insisté auprès de son oncle et de sa mère mais ils avaient tous refusés.
Quelle secret sa famille cachait-elle ?

Peil Peil
MP
Niveau 55
19 février 2013 à 18:49:20

Scheise (partie 3) :

1250, région franco-allemande…

Fenn avait attendu longtemps, perché sur son arbre. Trois jours, en fait. A épier constamment les avancées des travaux, au loin, et les buissons qui entouraient le chêne dans lequel il se cachait, à guetter l’arrivée de la personne qu’il désirait voir.
D’abord, il pensa que l’officier Von Hurzitch ne lui avait pas fait passer le message. Puis, il s’était dit que le capitaine n’était pas aussi idiot.
Non, c’était tout simple. Elle avait refusé la proposition.
Anastasia Magerlan ne s’était pas présentée au rendez-vous et, il fallait l’accepter, elle ne viendrait pas.
Fenn soupira.
Il avait décidé que ce soir serait le soir décisif. C’était pour cela qu’il avait tenté d’attirer Anastasia, de lui parler, d’essayer une dernière fois de lui faire changer d’avis, qu’elle s’éloigne et qu’elle ne se retourne pas.
Il avait encore fallu qu’elle n’en fasse qu’à sa tête. Que cela ne tienne. Si elle se dressait sur son chemin, elle goûterait à sa lame. Fenn n’avait pas l’intention de la tuer, seulement de lui couper au moins un bras histoire de la mettre hors d’état de nuire, mais, étrangement, cela ne lui plaisait pas.
Dans le monde, les personnes que Fenn Jalmar répugnait à faire du mal pouvaient se compter sur les doigts d’une seule main. Et même si Anastasia n’en avait peut-être pas conscience, elle faisait parti de ce cercle très fermé.
L’Assassin regarda le ciel. Le soleil se couchait.
Il vérifia que son épée glissait bien dans son fourreau et que sa lame secrète était bien affûtée, puis, il descendit souplement de la branche sur laquelle il se tenait accroupit.

Le charpentier en chef entra dans sa tente. Il était épuisé. La journée avait été longue.
Il sortit les plans de sa veste et les déposa sur une petite table. Puis, il s’étira et lissa sa barbe. Il avait besoin de dormir. Il était… si fatigué.
Un bruit mât parvint à ses oreilles. Le pauvre homme ne comprit ni comment, ni pourquoi il mourut, et ne ressentit même pas la moindre douleur, ou la moindre surprise. Il n’en eut pas le temps. Il s’effondra, un couteau de lancer fiché dans la nuque.
Fenn pénétra à son tour dans la tente.
Il saisit les plans, les fourra dans sa tunique et attendit. Il ne patienta qu’une poignée de seconde avant que les bâches de la tente ne se déploie pour laisser entrer Anastasia. Elle avait retiré sa capuche, au contraire de Fenn qui l’avait rabattu sur son visage pour l’occasion.
La jeune femme lui lança un regard noir.
-Alors tu as fait ton choix. Je t’avais prévenu.
Fenn se redressa, sans un mot, et tira son sabre de sa ceinture. La lame sortit du fourreau avec un chuintement feutré et doux. Anastasia dégaina à son tour et se mit en garde. Fenn grimaça.
En temps normal, le duel aurait été serré. Un affrontement difficile, à la fois moralement et physiquement. Mais alors qu’il n’avait pas encore totalement récupéré de ses blessures, il n’avait vraisemblablement aucune chance. Absolument aucune.
D’un coup d’œil exercé, il analysa la position d’Anastasia.
La position dites du « Renard gris », qu’on ne trouvait que dans les manuels de combat des Assassins. Une garde parfaite, qui ne laissait aucune ouverture.
Fenn déglutit, fit tournoyer son épée et s’élança.
La surprendre, il devait la surprendre. C’était sa seule chance. S’il se cantonnait aux bottes de base, il ne parviendrait même pas à l’inquiéter.
L’Assassin feinta un coup d’estoc, exécuta une rotation, fit semblant de frapper à la gorge, puis, fit brutalement bifurquer sa lame en plein mouvement et attaqua par le bas, d’un moulinet vertical vers la poitrine.
Une double feinte suivie d’une attaque vicieuse dans un angle mort. Un enchaînement complexe à réaliser et encore plus à parer.
Anastasia l’esquiva sans difficulté et répliqua d’un pas chassé vers le côté accompagné d’un coup de tailles qu’elle donna avec une torsion des hanches, visant à rendre le coup plus puissant.
Fenn le para in extremis et recula de quelques pas.
Anastasia se rapprocha de lui de trois pas de danses gracieux avant d’entamer une véritable série de coups aussi précis que mortels.
Elle virevoltait et tournait sur elle-même, faisant changer son sabre de main en pleine enchaînement, tournant sur elle-même et frappant dans des positions improbables et dangereuses à une vitesse folle, et sans marquer le moindre temps mort.
Fenn, acculé, était réduit à la défensive. Lui-aussi se mouvait comme un feu follet mais les coupures se multipliaient à un rythme alarmant sur son corps. Sa tunique fut bientôt couverte de déchirures, et les gouttes de sang se mirent à voler.
L’Assassin parvient, dans un sursaut, à pivoter et laisser passer la lame de son adversaire à quelques centimètres de sa tête avant de bondir sur la droite et repousser Anastasia d’un coup d’épaule. Il s’appuya contre une table et tenta de reprendre son souffle.
Ses poumons étaient en feu.
La jeune femme qui lui faisait face transpirait à peine.
-Tu as perdu la main, chéri.
-Ta gueule.
Anastasia se remit en mouvement sans crier en gare, alors que Fenn n’avait pas terminé sa phrase. Sa lame siffla, traça un arc de cercle dans les airs et s’abattit.
Les deux lames s’entrechoquèrent en faisant jaillir une pluie d’étincelle. Le tintement du métal retentit dans la tente. Fenn inspira et expira avec difficulté. Ses côtes le faisaient souffrir. Sa main gauche endolorie ne parvenait plus à soutenir son épée.
Il fut contraint de se battre à une seule main.
Anastasia fit un bond en avant, feinta à son tour et sourit. Fenn avait baissé sa garde par réflexe. Elle fléchit les genoux, se mit en position et exécuta un couronné intérieur.
Fenn vit la lame briller et fuser vers lui. Il sentait déjà la froideur de l’acier plonger dans sa gorge et ressortir de l’autre côté en faisant gicler du sang dans tous les sens. Il imaginait déjà le liquide chaud se répandre sur ses vêtements, et lui, s’écrouler, sans aucune force, une douleur déchirante sous le cou, le regard d’Anastasia posé sur lui.
Il y était préparé.
Il avait distribué la mort à de trop nombreuses reprises pour encore la craindre. Et s’il mourait de la main d’une ancienne maîtresse, il n’y voyait aucun inconvénient. Au moins, il ne périrait pas comme un chien, comme il l’avait imaginé, dans une ruelle sordide, tué par une bande de mercenaire, ou sous les coups du bourreau, dans une salle de torture des Templiers. Ou pire encore, trahis par un allié, en pleine mission, pour de l’argent. Il n’y avait rien de pire qu’un couteau dans le dos, pour celui qui ne s’y attend pas. Et il s’y connaissait. La trahison, c’était sa spécialité.
Mais le coup ne vint pas. Ni la froideur du métal, ni la douleur, ni le sang.
Anastasia avait stoppée son coup alors que sa lame effleurait la gorge de Fenn. Une goutte de sang coula sur sa tunique.
Fenn la fixa d’un air mystérieux.
Anastasia ouvrit la bouche.
-Je t’avais dit… que ce qui s’était passé dans l’auberge… Cette nuit-là… Ne changerait rien. Je t’avais dit que… je n’hésiterais pas.
Fenn jeta un coup d’œil sur la lame tremblante, posée sur son cou.
-Moi, ce que je vois, c’est que tu hésites, justement.
Anastasia resta silencieuse.
-Décide-toi, bon sang. On ne va pas y passer la nuit. Tue-moi.
La jeune femme sourit.
-Espèce d’enfoiré, tu savais très bien comment ça finirait.
Fenn sourit à son tour en acquiesçant, même si en réalité, il n’avait pas imaginé une seconde qu’elle l’épargnerait. Comme quoi…
Anastasia jeta son épée au sol, tira un couteau de sa ceinture et se traça une ligne sanglante le long du bras. Puis, elle se laissa tomber au sol.
-Tu m’as désarmée, blessée et vaincue, puis, tu t’es enfuit avec les documents. Ca te va comme ça ?
Fenn hocha la tête.
-Je te revaudrai ça.
-Va te faire foutre.
Quelques minutes plus tard, des cris retentirent à l’extérieur et le capitaine Von Hurzitch pénétra dans la tente, en trombe, suivit de dix de ses meilleurs hommes. Il avait la main sur le pommeau de son sabre.
-Où ?! Où est cette charogne ?!
Anastasia le dévisagea ave un regard moqueur.
-Calmez-vous, officier. Il m’a vaincu et il s’est enfuit avec les documents. Si vous souhaitez le poursuivre, lancez vos hommes dans cette direction. Mais en vérité, je pense que vous n’avez pas la moindre chance de le rattraper, ou même de ne serait-ce que l’inquiéter. En revanche, au lieu de s’énerver et de sauter dans tous les sens comme je présage que vous allez le faire, je vous propose de tous nous asseoir autours d’une tasse de thé et de réfléchir sur le sens de notre vie. Qu’en pensez-vous, capitaine ?
L’officier lâcha un juron et fit volte-face avant de sortir de la tente d’un pas rageur.

Autre part en France, même moment…

La Belette, assise sur un tabouret, regarda les trois hommes qui lui faisaient face. Assurément, aucun n’était très fréquentable.
Le premier était vêtu d’une tenue de prêtre et serrait une bible contre sa poitrine. Il devait avoir la cinquantaine et son sourire chaleureux, collé sur son visage, contrastait étrangement avec la lueur de folie qui brillait dans ses yeux.
Le second portait une armure de chevalier et un heaume qui masquait son visage. Une respiration métallique et gutturale résonnait à l’intérieur. Il était figé, son bras gauche ballant et sa main droite refermée sur la hallebarde qu’il tenait, appuyé contre son épaule.
Le troisième, le plus intriguant, était assis en face du chasseur du prime.
Il ressemblait en tout point à un Assassin, sauf que sa tunique et sa capuche était noire, et que la cape qui traînait derrière lui était rouge sang.
La Belette pouvait se targuer d’avoir une longue carrière lui derrière et, au long de celle-ci, d’avoir rencontré un nombre incalculable de tueurs nés, de guerriers, de fines-lames, de meurtriers sans pitié… Mais des comme ça, jamais.
Il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer.
Cet homme était un prédateur. Un fauve, prêt à bondir sur sa proie.
Qui ne le connaissait pas, dans le milieu ? Lui dont le seul surnom, car c’était tout ce que le commun des mortels savait de lui, suffisait à faire trembler les seigneurs les plus puissants et à faire souffler un vent de panique sur les plus féroces armées ?
L’As de Pique.
-Vous avez réfléchis à notre proposition ? dit celui-ci en se penchant légèrement vers la Belette.
Le chasseur de prime se gratta le menton en baillant. Sous ses airs à moitié endormi, il était prêt à dégainer son épée à tout instant. Les pulsions meurtrières qui se dégageaient de l’As de Pique, en continu, et de ses deux compères juste derrière lui, suffisait à exciter la Belette au plus haut point.
-Je ne vois pas ce que j’y gagnerais.
-Puissance, richesse, et, quoi d’autre encore ? Pouvoir, luxe, connaissances… Et un tas de broutilles.
-Rien de ce que tu as énuméré ne m’intéresse, As de Pique.
-En ce sens, nous nous ressemblons, car nous ne vivons que pour tuer. L’or, le pouvoir, la gloire, nous y sommes totalement indifférents. C’est bien cela, n’est-ce pas ?
-Effectivement, tu partages ma vision des choses. Et donc ?
-Donc, comme je le disais, nous nous ressemblons, et je serais attristé de savoir un élément aussi prometteur que toi au potentiel gâché. Tu n’en a pas assez de vivre comme un vagabond, sur les routes, à dormir dans des auberges lugubres ou à la belle étoile, et à te faire payer quelques écus pour tuer de misérables crapules sans importance alors que ta lame pourrait goûter à un sang mille fois plus noble et rare ?
-Tel que ?
-Le sang des Assassins, intervint le prêtre. Par exemple.
Un seul regard de l’As de Pique suffit à le faire taire. Il se retourna vers la Belette.
Le chasseur de prime semblait réfléchir.
-Oui, c’est une offre alléchante que vous me faites. Votre Ordre me permettrait, c’est vrai, de me mesurer à des adversaires un peu plus coriace que ceux que j’ai l’habitude d’occire. D’égayer un peu mon triste quotidien. Cependant…
-Cependant ? Parle, n’hésites pas.
-J’ai tué trois des vôtres, durant ma carrière.
L’As de Pique éclata de rire.
-Mais enfin, quelle importance ! Nous nous fichons des nôtres que tu as jadis massacrés, car c’est grâce à eux que tu as attiré notre attention ! Réfléchis, la Belette, une autre occasion comme celle-ci ne se représentera pas dans l’avenir. Trois dirigeants de notre Ordre se déplacent exclusivement pour toi, et pour te faire notre proposition. C’est dire à quel point nous te désirons dans nos rangs, et quelle estime nous avons pour toi. Et à quel point nous serions déçus d’un éventuel refus.
L’As de Pique se rapprocha encore de la Belette. Son haleine était douce. Le chasseur de prime se pencha à son tour.
-Rejoins-nous. Rejoins les Templiers.

Et voila, fin de ma mission, à toi de jouer destroyer, mon cher correcteur :noel: /

pparlement pparlement
MP
Niveau 22
19 février 2013 à 19:54:32

Je prends Boba Fett sous mon aile, uniquement parce que son pseudo vend du rêve. :bave:

Aikru Aikru
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 20:04:57

Tu m'abandonnes ? :-(

pparlement pparlement
MP
Niveau 22
19 février 2013 à 20:08:17

Non, je vous prends tout les 2 par derrière(Mon canon est suffisant :hap: )

pparlement pparlement
MP
Niveau 22
19 février 2013 à 20:11:20

D'ailleurs Aikru si t'as besoin de quelque chose n'hésite surtout pas je suis la pour ton service. :noel:

chocoassassin57 chocoassassin57
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 20:16:05

Aller Aikru si tu demande quelque chose a pparlement tu as un accès VIP dans sa cave avec plein d'instrument mais pas de musique

Baba-Fett Baba-Fett
MP
Niveau 10
19 février 2013 à 20:16:15

C'est gentil à toi pparlement :) ! D'autant plus que j'ai déjà pas mal d'expérience, si t'as lu tous mes posts :noel: ! Mais bon, tu as encore un peu de temps avant de t'occuper de moi (si donc je (re)viens :hap: ) . je dois terminer Révélations, et peaufiner une histoire en accord avec mon ancien Assassin, ses descendants, l'époque et pleins d'autres choses folles :fou: !

pparlement pparlement
MP
Niveau 22
19 février 2013 à 20:18:45

Je n'ai malheureusement pas eu cette chance, faut dire que je date de très loin(brotherhood) :noel:

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