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Sujet : [JEU] L'ère des Assassins

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t-redead t-redead
MP
Niveau 12
08 juin 2012 à 21:09:13

Moi aussi :cute:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 21:21:24

Volonté (partie 1) :

1807, Paris, après-midi…

L’As de Pique passa en revue ses troupes dans un des plus grands entrepôts désaffecté de la ville. Les vingt hommes qui l’accompagneraient dans le Q.G des Assassins se tenaient droits, les bras plaqués le long de leurs corps.
Ils portaient tous des tuniques noires avec l’emblème écarlate de l’As de Pique sur la poitrine ainsi qu’un masque blanc sur le visage.
Chacun était armé d’une épée et d’une ceinture de revolvers, en bandoulière, ainsi que de quelques explosifs. Il régnait un silence de mort. L’As de Pique fit quelques pas en arrière et balaya son regard sur sa troupe.
-Les discours sont faits pour motiver les hommes et leur faire oublier la peur. Vous avez été entraînés pour ne pas connaître la peur, aussi je ne vous ferais pas de discours. Sachez simplement que dans quelques minutes, vous allez pénétrer dans l’un des endroits les mieux gardés de France et participer à la plus importante bataille de votre vie. Beaucoup mourront mais qu’importe, si l’un de vous tombe, un autre prendra sa place. Je ne vous dirais qu’une chose : Aujourd’hui, le Q.G des Assassins tombera.
Personne ne répondit mais les hommes frémirent d’excitation et de fierté d’être menés par un si grand personnage.
L’As de Pique enfila sa capuche noire et sourit.
-En avant.

-Qu’est-ce que… commença une des sentinelles placées sur le toit du bâtiment.
-Nom de Dieu ! fit l’autre.
Le premier prit une longue-vue, à ses pieds, et regarda les rues de Paris, en face du grand jardin entourant le Q.G. La sentinelle eut un hoquet de surprise et passa sa longue-vue à son collègue. Celui-ci recula d’un pas.
-Merde… Va prévenir tout le monde ! On nous attaque !

Le mentor était en train de disputer une partie d’échec contre lui-même quand un maître Assassin bondit dans la pièce, un fusil en main et un air paniqué sur le visage. Le mentor leva la tête en fronçant les sourcils.
-Hector, que se passe-t-il ? J’entends du bruit, dehors.
-Une attaque, maître.
-Qui ?
-Nos sentinelles m’ont dit qu’ils avaient aperçus des hommes sous les ordres de l’As de Pique, mais aussi des soldats portant les couleurs de Napoléons.
L’expression du mentor changea. Il passa d’un visage interloqué à un visage grave et sérieux.
-Combien sont-ils ?
-Beaucoup, maître. Nous estimons leur nombre à une cinquantaine mais il en arrive encore. Ils viennent depuis la Seine, nous ne pouvons pas fuir. Ils nous encerclent. J’ai donné ordre à nos meilleurs tireurs de se poster sur le toit et de les repousser. Nous sommes en train de sortir les quelques canons qu’il nous reste mais nous ne savons pas si nous aurons le temps de les installer à temps.
Le mentor se leva souplement, malgré son âge très avancé. Il se dirigea vers la porte. Hector le suivit.
-Il faut que vous vous cachiez maître. Six Assassins, parmi les meilleurs, vont vous escorter jusqu’au dernier étage. Vous serez cachés dans la pièce secrète. Il y a assez de provision pour tenir un mois et les soldats ne pourront pas entrer.
-Et toi, Hector ?
-Je vais me battre.
-Alors sois fort et n’oublie pas notre crédo.
Le maître Assassin conduisit le mentor jusqu'à un groupe de six Assassins. Ceux-ci l’entourèrent et l’emmenèrent vers un couloir dérobé. Le mentor fit un signe de tête à Hector. Le maître Assassin lui sourit avant de prendre son fusil à deux mains et courir vers la grande salle.

Le général Leandros sourit. Les deux cercles avaient été formés. Au pied des murs, entourant le bâtiment, des soldats et des hommes de l’As de Pique installaient plusieurs rangées de canon.
Encerclant le jardin, un deuxième cercle de soldat, à cheval ou à pied, bloquait toutes les issus. Le général se tenait sur une grande caisse en bois, surmontant la scène. Il avait le sentiment de vivre un grand jour.
Il entendit un bruit et tourna la tête pour voir l’As de Pique arriver à cheval.
-Général, fit-il.
Leandros lui fit un signe de la tête avant de reporter son attention sur le bâtiment assiégé.
-Quand va commencer le combat ? demanda-t-il.
-Dès que nous tirerons, répondit l’As de Pique. Les Assassins vont attendre que nous ouvrions les hostilités. Ils profitent du fait que nous installons nos hommes pour se préparer, à l’intérieur. A l’heure qu’il est, ils doivent être en train de cacher le mentor et d’armer les recrues.
A ce moment, une ligne d’Assassin se déploya sur le toit du bâtiment, derrière des balustrades, et ouvrirent le feu sur le premier cercle de soldat.
Mais ceux-ci avaient tout prévus et ils bondirent derrière des empilements de caisses, qu’ils avaient mis là exprès, avant de répliquer en tirant à leur tour.
Aucun Assassin ne fut touché mais ils durent s’éloigner un peu pour recharger leurs armes. Les soldats sortirent de leurs cachettes et continuèrent à installer les canons.
-Ah, c’est eux qui ont commencés finalement, fit le général.
-Une simple présentation, lança l’As de Pique. Ils essaient de gagner du temps, ils veulent nous retarder. S’ils avaient leurs effectifs au complet, ils pourraient placer plusieurs lignes de tireurs qui prendraient le relais à chaque assaut mais ils sont trop peu, aujourd’hui. Ils ne sont pas plus gênant que des fourmis.
-Vous êtes bien durs avec eux.
-Je les admire, fit l’As de Pique. Je suis sûr qu’ils ont compris dès qu’ils ont vu notre nombre, compris qu’ils allaient perdre. Pourtant ils se battent.
Leandros ricana.

A l’intérieur du Q.G, c’était la panique. Les jeunes recrues avaient été réunies dans la grande salle, au rez-de-chaussée. Les rares maîtres Assassins présents leurs distribuaient des armes et les rassuraient.
Les recrues n’avaient pas l’habitude du combat. A chaque coup de feu tiré à l’extérieur, l’une d’elle criait ou paniquait. Hector patrouillait dans la salle, vérifiant que tous étaient armés et que chacun savait ce qu’il avait à faire.
Malheureusement, le chaos était tel que personne ne s’écoutait.
Hector renonça à garder de l’ordre et préféra aller aider les cinq Assassins qui barricadaient la grande porte et renversaient des meubles dans l’entrée pour bloquer l’entrée.
-Eh, fit une voix.
Hector se retourna.
-Ah, Cécille, te voila ! Je te cherchais. Comment se débrouille les tireurs ?
-Ils tiennent bon. Nous leur avons laissés suffisamment de munition.
-Et les ennemis ?
-Nos tirs ne les gênent pas. Seuls un ou deux soldats sont morts.
-Combien sont-ils maintenant ?
-Une vingtaine s’est jointe aux cinquante premier, ce qui fait qu’ils sont à peu près soixante-dix. Et ce n’est que le premier cercle qui entoure le bâtiment. J’estime leur nombre total à environs cent-cinquante.
-Et nous ?
-J’ai passé les troupes en revue. Sans compter les tireurs, nous disposons de quarante hommes prêts au combat. Seule une poignée a de l’expérience en termes de bataille.
-Donc nous sommes morts.
-Tout dépend des chefs de nos ennemis. Il faut exploiter chaque erreur d’en face.
-Et si leurs chefs ne font pas d’erreur ?
-Alors là, oui, nous sommes morts.

L’As de Pique se dressa sur ses étriers pour mieux voir la scène. Les canons avaient été installés. Cinq pour chaque mur, vingt en tout. Plus quelques uns autours des jardins, pour renforcer l’armement du deuxième cercle.
-Les Assassins n’ont aucune chance, lâcha Leandros, la main crispée sur la poignée du sabre pendant à sa ceinture. Nous allons les écraser.
-Nous ne connaissons pas encore le nombre de corde qu’ils ont à leur arc.
-Nous en avons plus qu’eux.
-Ne sous-estimez jamais les Assassins, général. Cela pourrait vous coûter la vie. Ils sont peut-être trois fois moins nombreux que nous mais ils sont très intelligents. Ils tireront parti du moindre faux-pas que nous commettrons, alors restez sur vos gardes et dites à vos hommes de ne pas se relâcher.
-Et les vôtres ?
-Ils ont été entraînés pour ne pas se relâcher.
Au pied du mur, un soldat, monté à cheval, dégaina son sabre. Il le leva au-dessus de sa tête. Tous les soldats se placèrent derrière les canons, attendant l’ordre.
Le soldat à cheval baissa son sabre.
-Feu !

Tous les chaps de l'assaut sont déjà écrits mais je les posts petit à petit pour pas que ça soit trop gros :pf:

[Laflamme] [Laflamme]
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 21:37:28

Je veux savoir la suite :pf:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 21:39:54

J'ai triple failé mes références historiques pour ce que je voulais faire :pf:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 21:45:20

Lenski : A quand ton prochain chap ?

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 21:45:46

Je sais pas :pf:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 21:46:17

Volonté (partie 2) :

-Feu !
Les canons tonnèrent.
Dans un fracas épouvantable et dans un nuage de fumée opaque, la première salve de boulets s’écrasa contre les murs. Le bâtiment trembla. Il y eut des cris sur le toit et à l’intérieur.
Leandros sourit.
L’As de Pique ne dit pas un mot, se contentant d’observer la scène.
Le soldat leva son sabre et prit son inspiration avant de l’abattre dans le vide.
-Feu !

La grande salle trembla et se remplit de fumée. Les fenêtres explosèrent en projetant des morceaux de verre dans tous les sens. Les plus jeunes recrues hurlèrent et voulurent s’enfuir mais, réalisant qu’il n’y avait aucun échappatoire, renoncèrent.
Les maîtres Assassins, insensibles aux coups de canons, passèrent leurs troupes en revue, vérifiant encore et encore que chacun savait ce qu’il avait à faire et était suffisamment armé.
Hector enjamba un meuble renversé devant la grande porte, une porte qui avait été blindée et qui était faites pour résister à des coups de canon, et rejoignit d’autres maîtres Assassins.
-Qu’est-ce qu’on fait ?
-Il faut envoyer plusieurs Assassins aux étages supérieurs, pour bloquer les escaliers et tirer par les fenêtres.
-Bonne idée.
-Combien de temps la porte va pouvoir tenir ?
-Elle tiendra longtemps. Pas les murs.
-Mais les murs sont faits pour résister à n’importe quelle attaque…
-Pas si l’attaque est répétée plusieurs dizaines de fois. La porte tiendra pendant plusieurs jours s’il le faut mais les murs vont finir par se fissurer et fatalement exploser. A ce moment là, nos ennemis vont s’engouffrer dans les brèches.
-Quand cela arrivera, nous laisserons une partie de nos hommes ici, pour les retenir, pendant que les maîtres et les recrues les plus expérimentées monteront aux étages.
-Je ne laisserais pas mes recrues seules ici, fit Hector.
Cécille le prit par les épaules et le regarda droit dans les yeux.
-Protéger le mentor passe avant la protection des recrues !
Les autres maîtres Assassins hochèrent la tête avec gravité. Hector secoua la tête mais finit par accepter.
-Très bien… Vous monterez aux étages supérieurs. Mais moi je reste.
-Que…
-Les Assassins sont libres de leurs choix. Moi, je choisis de me battre ici. N’essayez même pas de me convaincre de vous suivre.
-Nous ne le ferons pas, lâcha un maître Assassin en lui posant une main amicale sur l’épaule. Ton choix est honorable, Hector. Puisses-tu mourir dignement. Emporte le plus de ces chiens avec toi !
Hector sourit et serra l’Assassin dans ses bras. Il fit de même avec tous les autres avant de rejoindre les recrues, tremblantes et terrorisées, devant la grande porte.

Les canons tirèrent pour la quinzième fois. Leandros écarquilla les yeux et se tourna vers l’As de Pique. Le jeune homme n’avait pas bougé depuis le début de l’assaut, fixant les soldats d’un air détaché.
-Incroyable, lança le général. De quoi sont faits leurs murs ?!
-Taisez-vous, je me concentre.
-Comment ?
-Ils ne vont pas tarder à céder. Les tireurs s’en sont rendus compte, regardez. Ils ont quittés le toit pour rejoindre leurs compagnons, au rez-de-chaussée.
Leandros se tut.
-Feu ! hurla pour la énième fois le soldat.
Et cette fois, les murs explosèrent.

Les murs se brisèrent dans un vacarme de fin du monde. Des débris volèrent dans toute la salle et un nuage de poussière envahit la pièce. Les meubles qui avaient été entassés devant l’entrée furent balayés par le souffle des explosions.
Les rideaux et les tapisseries s’enflammèrent brusquement, provoquant des cris chez les recrues.
Hector vit les maîtres Assassins, accompagnés de leurs meilleures recrues, monter les escaliers pour rejoindre les étages supérieurs.
Il sourit et serra son fusil avant de s’avancer, devant les recrues. Là, il leva son arme.
-Pour la République ! Mourrez en Assassins, mes frères ! Sus à l’Empereur !
Une nuée de soldat et d’hommes de l’As de Pique s’engouffrèrent dans les trous du mur, épées au clair. Hector visa le plus proche et tira. Le soldat, touché en pleine tête, vola en arrière et s’écrasa au sol.
Il fut piétiné par ses compagnons.

Dès que les murs lâchèrent, l’As de Pique talonna sa monture qui bondit en avant et passa par-dessus un empilement de caisses d’armes. L’As de Pique tira deux revolvers de sa ceinture, lâchant les rennes du cheval et ne le dirigeant plus qu’avec ses pieds, un exploit digne des meilleurs cavaliers.
La monture fila comme une flèche à travers les jardins et traversa le groupe de soldats, amassés devant les murs. L’As de Pique, aux côtés de ses hommes, pénétra dans le bâtiment.
Avec une précision presque surnaturelle, le jeune homme tira deux fois, dans le nuage de fumée et de débris enflammés. Les deux tirs firent mouches et deux recrues tombèrent.
Hector explosa le crâne d’un soldat d’un coup de crosse avant de faire tournoyer son fusil et de bloquer un coup d’épée avec la baïonnette. L’Assassin repoussa son adversaire d’un coup de coude, puis lui enfonça le canon de son arme dans la bouche.
Il appuya sur la gâchette et la tête du soldat explosa.
Soudain, il vit un homme, dans la mêlée, à cheval.
Il le reconnut immédiatement. N’importe qui l’aurait reconnu, cette tunique noire et ce symbole. L’As de Pique, l’ennemi héréditaire des Assassins.
Hector rechargea son fusil d’un mouvement fluide, rapide et maîtrisé avant de tirer, quasiment sans viser.
La balle transperça le cou du cheval mais l’As de Pique avait bondit de ses étriers.
Il passa au-dessus de la mêlée, comme s’il volait, et retomba sur ses deux pieds, à quelques mètres d’Hector. L’Assassin lâcha son fusil et tira deux épées courtes de son dos avant de les abattre devant lui en criant.
-Crève !
L’As de Pique lui saisit le poignet et le tourna. L’Assassin gémit et lâcha une de ses épées. Il ne vit qu’un éclat brillant avant que la lame secrète du Templier ne s’enfonce dans sa poitrine, sans rencontrer de résistance.
Le maître Assassin s’écroula lourdement, mort avant de toucher le sol.
L’As de Pique l’enjamba tout en dégainant son sabre, un cimeterre oriental, particulièrement aiguisé. Deux recrues foncèrent dans sa direction, armes en avant.
Leur jeu de jambe médiocre et la position de leurs bras prouvèrent leur peu d’expérience en matière de combat. L’As de Pique se laissa tomber sur les genoux et glissa sur plusieurs mètres, passant sous les lames des deux recrues.
Les deux Assassins s’écroulèrent, une profonde entaille au niveau du ventre. L’As de Pique se redressa d’un mouvement souple avant de se jeter dans la mêlée, aux côtés de ses hommes. Le sang gicla.

-Qu’est-ce qu’on fait, général ? demanda un soldat en s’approchant de Leandros.
-Continuez à tirer. Explosez-moi ce bâtiment, faites qu’il n’en reste que des ruines ! Allez !
-Mais les hommes de l’As de…
-J’ai dit : Explosez-moi ce bâtiment ! Exécution !
Le soldat haussa les épaules avant de lever son sabre bien haut, puis de le baisser en hurlant : « Feu ! »

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 21:50:14

Et dans tout ça, on se demande ce que fous Leeve :pf:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 21:59:25

Il est chez les p*tes :pf:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:02:26

Volonté (partie 3) :

1807, France, Q.G des Assassins…

L’épée de l’As de Pique tourbillonnait dans un sifflement mortel. Quiconque l’approchait s’écroulait dans la seconde, le visage barré d’une plaie sanglante ou la gorge profondément ouverte.
Le jeune homme s’était transformé en une arme de mort, une machine à tuer. Même les soldats dans son camp n’étaient pas épargnés. Chaque être vivant à portée de sa lame mourrait sans comprendre ce qui lui arrivait.
Et l’As de Pique avançait. Lentement mais sûrement, ne laissant que des cadavres et des traînées de sang derrière lui.
Les recrues luttaient avec la force du désespoir mais, abandonnés de leurs maîtres et faisant face à des tueurs d’Assassins expérimentés et entraînés, ils n’étaient que de la chaire à canon.
Les hommes de l’As de Pique étaient presque aussi impressionnants que leur chef. Leurs épées, entre leurs mains expertes, fauchaient les têtes comme du blé. Bien vite, leurs masques blancs devinrent rouge sang.
Finalement, l’As de Pique arriva jusqu’aux escaliers menant aux étages supérieurs. Il jeta un coup d’œil à droite, puis à gauche. Que des cadavres. Derrière lui, une traînée sanglante coupait la mêlée en deux. Le chemin de l’As de Pique.
Le Templier, son cimeterre posé sur son épaule, commença à gravir les marches.
D’un coup, des Assassins jaillirent en haut des escaliers et firent rouler devant eux des tonneaux enflammés.
L’As de Pique tira un pistolet de sa ceinture et, avec une vitesse étonnante, visa et tira. Un des Assassins s’écroula. Le Templier bondit sur le côté pour esquiver les tonneaux de feu. Puis, il se remit à avancer, plus vite cette fois.
Il rangea son pistolet à sa ceinture et prit son sabre à deux mains.
A peine arrivé au sommet des marches, quatre Assassins sortirent de l’ombre en agitant leurs lames. L’As de Pique en dévia une et contre-attaque à la vitesse de l’éclair. Sa lame fouetta l’air et ouvrit la poitrine d’un homme.
Le cimeterre tournoya et la lame fit demi-tour pour en heurter une autre, provoquant une pluie d’étincelle. L’As de Pique attrapa un des Assassins par la gorge et, tout en repoussant l’épée d’un de ses adversaires, enfonça la lame de son sabre dans le ventre de son ennemi.
Il laissa son arme plantée là et tourna sur lui-même, esquivant deux coups d’épées. Sa lame secrète jaillit de sa manche et sectionna la jugulaire d’un Assassin.
L’As de Pique s’arrêta de tourner, pivota les hanches et attrapa la poignée de son cimeterre avant de pivoter de nouveau, dans le sens contraire, en retirant son épée du cadavre de l’Assassin et en décapitant son dernier adversaire dans le même mouvement.
La lame secrète rentra dans sa manche avec un bruit feutré.
L’As de Pique se remit en marche. Bientôt, un, puis deux, puis trois de ses hommes le rejoignirent. Ils étaient couverts de sang et leurs lames, traînant au sol, laissait une trace rouge par terre.
Les quatre hommes arrivèrent devant d’autres escaliers qu’ils gravirent sans rencontrer d’ennemis. Finalement, arrivés dans une grande salle, l’As de Pique leur fit le geste de se stopper et de ne pas faire de bruit.
Il pénétra dans la pièce d’un pas lent, analysant chaque recoin de son regard acéré, repérant chaque cachette potentielle, chaque endroit suspect. Il s’apprêtait à faire signe à ses hommes de le suivre quand cinq Assassins sortirent de derrière un meuble.
Avec une coordination parfaite, ils encerclèrent l’As de Pique et ses hommes avant de dégainer leurs épées.
Le jeune Templier, dont la capuche était tombée dans son dos, se passa la main dans les cheveux avec un soupire.

-Continuez à tirer ! hurla Leandros. Que personne ne ressorte de ce bâtiment !
-Feu !

Le bâtiment trembla. L’As de Pique retira son épée du dernier cadavre avant de la secouer nonchalamment pour en faire goutter le sang. Derrière lui, ses trois hommes étaient morts, tués par les Assassins.
Pas assez entraînés.
Un corps gémit. L’As de Pique tourna la tête pour voir une jeune femme Assassin ramper vers lui, serrant une dague dans sa main. Il sourit et s’approcha d’elle avant de s’agenouiller à ses côtés.
La jeune femme, blessée et couverte de sang, tenta de le poignarder mais l’As de Pique la désarma d’un simple revers de la main. Il la fixa d’un air innocent.
-Comment te nommes-tu ?
-Cé… Cécile…
-Bon, Cécile, tu vas bientôt subir quelque chose de désagréable et de douloureux mais ne t’inquiètes pas, ça ne dureras pas longtemps. Contente-toi de serrer les dents et de pleurer si tu en as envie.
L’As de Pique se redressa et écrasa la main de l’Assassin, lui brisant les doigts dans un craquement écœurant. La jeune femme étouffa un cri.
L’As de Pique leva son épée et l’abattit au niveau du coude, tranchant net l’avant-bras. Un jet de sang éclaboussa sa tunique. L’Assassin se roula en boule en hurlant. Une mare de sang s’élargit autours de son moignon.
L’As de Pique tira un revolver de sa ceinture et le pointa vers sa victime.
-Comment dis-t-on chez vous ? Euh… Repose en paix ?
-Va te faire foutre, fils de chienne !
Un coup de feu retentit. L’As de Pique rangea son pistolet et continua sa route en léchant une goutte de sang qui coulait de sa joue. Le bâtiment trembla de nouveau, alors que les boulets de canon continuaient à percuter les murs.
L’As de Pique tourna la tête vers une fenêtre.
-L’enfoiré, il veut tuer les Assassins et moi avec… Quand j’en aurais finis ici, tu vas souffrir.

-Non, maître, n’y allez-pas !
Le mentor regarda les six Assassins qui l’escortaient. Il se trouvait dans la dernière pièce du bâtiment, son bureau. Le mur était ouvert, donnant sur une pièce secrète aux murs blindés. Les Assassins le suppliaient d’y rentrer.
Le mentor leur sourit.
-Mes enfants, car oui, pour moi vous êtes mes enfants, je vais vous poser une question. Quand croyez-vous qu’un homme meurt ?
Les six Assassins se regardèrent.
-Un homme meurt-il quand on lui enfonce une lame dans le cœur ? continua le mentor d’un ton bienveillant. Un homme meurt-il quand il brûle sur un bucher ? Un homme meurt-il quand son adversaire lui tire une balle en pleine tête ? Non. Un homme meurt quand les souvenirs de lui disparaissent. Tant que vous vous souviendrez de moi, je vivrais. Alors vivez, et rappelez-vous de votre mentor. Faites-moi perdurer éternellement.
Un Assassin étouffa un sanglot. Un autre, plus grand posa sa main sur son épaule, avec un air grave. Un troisième, une femme, détourna le regard et essuya ses yeux.
-Maître, dit le quatrième en posant la main sur son cœur, tant que je vivrais, vous vivrez aussi. Rien n’est vrai, tout est permis.
Le mentor sourit et leur fit signe de se cacher.
Les six Assassins rentrèrent dans la pièce secrète et refermèrent le mur derrière eux. Un mur uniquement ouvrable de l’intérieur et que même une dizaine de chars n’arriveraient à forcer.
L’As de Pique défonça la porte du bureau au même moment. Il regarda le mentor et sourit.
-Salut vieux, je te cherchais. Eh, tes Assassins ne se sont pas mal défendus tu sais ?
Le mentor ne répondit pas, gardant un visage calme.
-Toi, je vais te faire durer longtemps, fit le Templier en s’approchant. Tu as intérêt à bien savourer.
Le mentor, d’un geste vif, tira un revolver de son dos et posa le canon sur sa tempe avant d’appuyer sur la gâchette. Il s’écroula, un sourire moqueur sur les lèvres. L’As de Pique ne réagit pas tout de suite.
Il resta immobile et silencieux pendant quelques secondes avant d’éclater de rire.
-Ha ! Ha ! Ha ! Pas mal, le vieux ! Tu m’as bien eu là !
L’As de Pique s’approcha et retourna le cadavre du mentor d’un coup de pied. Il lui enfonça son épée dans la poitrine avant de la retirer et d’en lécher la lame. Il fit une grimace.
-Je suis déçu quand même, je pensais pouvoir m’amuser.
Le jeune homme se passa la main dans les cheveux et rengaina son cimeterre. Il traversa la pièce en renversant les meubles avant d’ouvrir un tiroir et de sourire. Il en sortit une petite clé en fer et lâcha un petit rire.
-Je me doutais que tu l’aurais mis là.
L’As de Pique fit volte-face et sortit de la pièce sans un regard pour le cadavre ensanglanté du mentor.

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:07:49

'Tain, j'me rend compte que tous les persos principaux crèvent les uns après les autres, c'est fou :pf:

Dans l'ordre : Lucien, l'As de Pique senior, Vladimir-Pierre-Georges-Edouard, Eva, et maintenant le mentor Français :pf: On se demande qui va être le prochain :pf:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:13:17

Bienvenu au club :pf:

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:16:01

Cette page est un autel a Bilbo

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:21:55

Les recrues de l'as de pique ressemblent aux recrues de Piotr Lenski supposée affronter les assassins

Dimitri fit le choix de passer par les jardins pour éviter les gardes . Ses vêtements ressemblant à ceux des soldats , il n'y aurait aucun mal à passer suite à la sortie des jardins . Alors qu'il était à mi-chemin , un homme , totalement vêtu de noir et portant un masque blanc cachant totalement son visage , lui barra la route . Dimitri comprit le danger et dégaina sa lame secrète . L'étranger dégaina un long couteau .
-Mes maîtres savaient que tu viendrais ici , assassin .
Dimitri regarda son agresseur avant de lui adresser un sourire en coin .
-Tes maîtres savent-ils qui je suis ?

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:25:06

Lenski : merde :pf: J'ai pas lu ce chap.

Mais les hommes de l'As de Pique sont habillés de cette façon depuis le début ( Shan les a combattu plusieurs fois d'ailleurs ).

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:27:28

Peut être que Piotr et l'as de pique se sont rencontrés , ce n'est pas impossible :pf:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:33:06

tiens , d'ailleurs on va savoir pourquoi les Lenski sont tous un peu tarés :pf:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:35:54

Lenski : c'est possible, c'est très possible. :pf: Et ils se sont échangés des techniques de tortures aussi :pf: La rencontre des deux lignées les plus sadiques de la Terre :pf:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:37:24

Piotr ayant été l'un des rares Lenski à être sensé .... :pf:

D'ailleurs ça ferait une bonne "Lost Archive" :pf:

[Laflamme] [Laflamme]
MP
Niveau 10
08 juin 2012 à 22:37:24

J'aurais penser à un combat entre le Mentor et l'As de Pique mais bon :pf:
J'adore le sadisme de l'As de Pique même si j'ai l'impression qu'il pourrait l'être un peu plus même si j'ai pas compris pourquoi il a tué le général :pf:

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