• fais tomber les cookies dans la boue*

Ranges moi ça

Je me sens persécuté tout d'un coup.

Ça vous remonterez un message d'amour?

• écrase les cookies dans la boue*

Oui

• Ramasse les miettes*

Toujours bon à prendre

Le chemin de la rédemption (partie 3) :

Les six Assassin fermèrent la porte de la maison derrière eux. A la fenêtre, Mona leur fit un salut d’un air triste, comme si elle les envoyait à la mort.
La lune était haute dans le ciel.
-Il doit être minuit, lâcha Vladimir. L’heure où les morts sortent de leur tombe. Et l’heure où les Bêtes sortent de leurs tanières pour chercher à manger.
-Comment allons-nous trouver la Bête ? demanda Eva.
-C’est elle qui va nous trouver, répondit Georges en souriant. Je propose que nous nous séparions en groupe de deux et que nous nous éloignons des autres. La Bête finira par trouver l’un des groupes. Si vous avez du mal, criez à l’aide.
-Qui va avec qui ? demanda Leeve.
Edouard, en chef de troupe, fixa ses hommes d’un air songeur. Puis, il créa les groupes.
-Eva, tu vas avec Pierre. Georges, avec moi. Et enfin, Vladimir avec Leeve. Retrouvons-nous demain matin ici, devant la maison de Jim.
-On va bouffer du loup ce soir, lança Vladimir en crachant par terre. Une bonne grosse tranche de loup grillé. J’te l’dis Leeve, on va se régaler. Et on en rapportera un peu à Jim et sa femme !
-A deux, le combat sera facilité, fit Pierre. N’hésitez pas à encercler la Bête si elle vous attaque. Déstabilisez-la. Et frappez. Pensez que c’est un simple loup, juste un peu plus gros que les autres.
Puis, dans le silence le plus total, les trois groupes se séparèrent.

Vladimir se pencha et posa sa main sur le sol. Il ramassa une petite poignée de terre et la porta à son nez. Après un instant de silence, il sourit.
-Elle est passée par là.
-Comment le sais-tu ? demanda Leeve.
-L’odeur de ses pattes est restée. Une odeur de sang. A tous les coups, quand la Bête est passée par là, elle venait de manger. C’était il y a… cinq ou six jours.
-Attend, tu arrives à sentir l’odeur d’un animal sur le sol, qui était là il y a six jours ?
-Quand j’étais mercenaire, il m’arrivait de devoir traquer mes ennemis pendant des semaines grâce à l’odeur de leurs chevaux.
Vladimir se redressa et cracha au sol.
-En tout cas, sa tanière est dans cette direction. Allez, suis-moi.
Les deux Assassins marchèrent pendant quelques minutes avant d’arriver devant l’entrée d’une caverne. Le sol était jonché d’os. Une épouvantable odeur de pourriture flottait dans l’air nocturne et donnait à Leeve envie de vomir.
-Bingo, lâcha Vladimir. On entre ?
Un grognement retentit derrière eux.
-Ah, ce ne sera pas la peine alors…
Le mercenaire fit volte-face à une vitesse effrayante et fit face à la Bête. Leeve se demanda alors comment son épée avait pu passer de son fourreau, dans son dos, à ses mains en une fraction de seconde, temps pendant lequel il était tout bonnement impossible de dégainer.
Vladimir eut un sourire carnassier en fixant la Bête, puis, son sourire disparut.
Le monstre, car c’en était bel et bien un, ressemblait à un gros chien. Un chien de deux mètres de long, sans compter la queue, et haute de plus d’un mètre. Deux crocs jaunes dépassaient de sa gueule, pointés vers le ciel.
Ses yeux étaient injectés de sang et son épaisse fourrure noire couvrait une peau parsemée de cicatrice. De la salive dégoulinait de sa gueule et gouttait au sol en dégageant une odeur atroce.
-Ah, je crois me souvenir d’une histoire que me racontait ma grand-mère, fit Vladimir en ricanant et en faisant tournoyer son épée. C’était l’histoire d’une énorme bête ressemblant à un loup qui vivait dans les landes et dévorait les voyageurs. Un jour, il a disparu et tous crurent qu’il était mort. En fait il s’était simplement enfuit dans un endroit plus tranquille. Et ils nommaient cette chose…
Leeve prit son arc en main.
-…la Bête du Gévaudan.
Le monstre bondit. L’épée de Vladimir vrombit et frappa l’air verticalement. La Bête retomba derrière le mercenaire, intacte, et grogna. Vladimir se retourna.
Leeve tira deux flèches de son carquois et les encocha avant de tendre la corde de son arc jusqu’à ce qu’elle touche sa joue. La Bête bondit une nouvelle fois.
Vladimir roula sur le côté tout en portant un coup d’estoc vers sa droite. Leeve lâcha la corde de l’arc.
La Bête retomba, comme l’autre fois, intacte. Les deux flèches ne l’avaient pas touchée et étaient allée se planter dans un arbre.
Vladimir se redressa et cracha par terre. La Bête gratta le sol de sa patte avant et chargea. Vladimir positionna son épée de façon à ce que le plat de la lame s’interpose entre le monstre et lui.
Les crocs de la Bête percutèrent l’épée et projetèrent Vladimir au sol. Le mercenaire roula sur lui-même et se cogna contre le tronc d’un arbre. Il serra les dents et se releva. La Bête ouvrit sa gueule en grand et bondit vers l’avant.
Ses puissantes mâchoires se refermèrent sur le tronc de l’arbre et le broyèrent dans un craquement sonore. Mais Vladimir avait plongé sur le côté.
Il se redressa à toute vitesse et, prenant son épée à deux mains, abattit sa lame en lâchant un cri de guerre.
La Bête ouvrit la gueule pour relâcher le tronc et envoya son énorme patte dans la direction du mercenaire.
Avant que la lame ne touche la Bête, Vladimir sentit la patte griffue percuter son ventre avec une force incroyable. Il en eut le souffle coupé et vola dans les airs pendant quelques secondes avant de rebondir sur le sol.
Leeve décocha une flèche.
Le trait se ficha dans les flancs du monstre sans qu’il ne semble s’en apercevoir. Leeve tira trois autres flèches et toutes trouvèrent leur cible mais la Bête n’avait pas l’air de souffrir. Les flèches se plantaient dans son corps sans la gêner, la ralentir, ou même détourner son attention.
Vladimir se redressa sur un coude, un filet de salive et de sang dégoulinant de sa bouche.
La Bête leva sa patte et l’abattit.
Vladimir para le coup avec puissance mais sa lame grinça. Leeve crut qu’elle allait exploser sous la force de l’attaque. Vladimir envoya son pied dans le museau de la créature, la repoussant et la faisant grogner.
Le mercenaire posa un genou à terre et agita la pointe de son épée devant les yeux de la Bête. Il fit faire des allers-retours à son épée, déstabilisant le monstre. Puis, il se redressa brusquement et tourna sur lui-même en faisant siffler sa lame.
La Bête, grâce à ses réflexes de prédateur, parvint à bondir en arrière mais une longue estafilade sanglante lui barrait maintenant la gueule.
Leeve avait renoncé à participer à ce combat hors-du-commun. Il craignait de gêner Vladimir, que ce soit en tirant des flèches ou en allant se battre avec son tomahawk.
Le mercenaire fit tournoyer son épée entre ses doigts avec une grande habilité. La Bête grogna et lâcha un filet de bave avant de… se dresser sur ses deux pattes arrière, tel un humain ou un loup-garou.
Là, il rugit comme un fauve et bondit.
Vladimir prit son épée à deux mains et fit un pas en avant, avant d’envoyer un coup horizontal devant lui. Le lycan se baissa de façon agile et la lame passa au-dessus de sa tête. Mais l’avant-bras clouté du mercenaire suivit l’attaque et percuta la face du monstre.
La Bête gémit.
Vladimir agita sa lame devant lui avant de poser son genou à terre et envoyer un coup d’estoc en direction du ventre de la créature.
Sa lame le blessa aux côtes.
Le mercenaire se redressa et para un coup de patte qui lui aurait littéralement arraché la tête s’il se l’était pris de plein fouet. Puis, avec une vivacité telle que son épée en devint floue, Vladimir exécuta un demi-tour et frappa. A la tempe.
La lame rebondit contre la tête de la Bête, dans une explosion de sang. Le craquement sonore qui avait retentit signifiait clairement que le crâne du lycan était fendu.
La Bête retomba sur ses pattes avant, la langue pendante, et tituba. Enfin, elle s’écroula. Une mare de sang s’étendit rapidement autours de sa tête. Vladimir cracha au sol et envoya un coup de pied dans le corps inerte du monstre.
Puis, il se tourna vers Leeve avec un sourire.
-Et voi…
-Attention !
La Bête se redressa d’un coup et, en jappant, projeta sa patte dans la face du mercenaire qui vola un instant et percuta un arbre avant de retomber au sol en grognant.
Le bras de Leeve, comme un ressort, prit quatre flèches dans son carquois et les encocha. Mais la Bête disparut en un instant dans les buissons en grognant et en bavant. Leeve retint la corde et fixa la forêt.
Finalement, il soupira et remit les flèches dans son carquois avant de ranger son arc.
Vladimir se redressa avec difficulté, un filet de sang coulant de sa tempe. Leeve ne doutait pas que s’il avait été à sa place, il n’aurait actuellement plus rien au-dessus du cou. Le mercenaire Russe avait la tête dure.
-Elle… s’en enfuie ? demanda Vladimir, la main droite plaquée contre son visage.
-Oui.
-Merde.

bah... C'est l'histoire d'un écureuil qui avait grand faim. il savait que sanglier avait de la nourriture, mais elle ne l'aimait pas car il avait une tête de cochon. Lui trouvait que l'écureuil avait une tête de rongeur. Mais le sanglier fut attendrie par la triste tête de l'écureuil, et il sourit de compassion. Alors le visage de l'ecureil s'illumina, car le sanglier n'avait jamais sourit. Alors il l'invita à manger des cookies dans sa tanière, et malgré leur différences, ils devinrent meilleur ami.

On dirait un livre pour enfant

• mange le sanglier et donne l'écureuil à manger à son chien*

Voici la version " vie réelle"

Linkc non je ne savais pas

Désoler pour tout a l'heure mais je suis passé très rapidement et je n'ai pas pensé a utiliser la plus petite formule de politesse... Alors Bonjour

Et bien que cette erreur te serve de léçon, jeune As
Bonjour Nico

Sinon un petit avis sur mon texte?

Salut les gars!

Je passe pour dire que je m'absente pour une durée indéterminée. Notamment à cause des exams qui approchent.

Bref, bon jeu à tous et à la prochaine

PS: Ne postez pas trop, j'aurai la flemme de tout lire

Le chemin de la rédemption (partie 4) :

Georges et Edouard, après avoir marché pendant plusieurs dizaines de minutes dans les bois, arrivèrent dans une petite clairière où commençait un chemin de pierre. Ils le suivirent et arrivèrent jusqu’à une colline, dépassant des arbres, sur laquelle se dressait une petite chapelle abandonnée.
Le toit était parsemé de trous et les murs étaient délabrés, en ruine. Il ne restait qu’un battant aux portes et toutes les fenêtres étaient brisées.
Georges exécuta un bref signe de croix.
-Il semble que le Seigneur a abandonné cet endroit, fit-il.
-Ou qu’on l’en a chassé, ajouta Edouard.
Les deux hommes entrèrent dans le bâtiment. Il faisait extrêmement sombre et, le vent s’infiltrant dans la chapelle par le toit percé, il régnait un froid surnaturel.
Au fond de la chapelle, une statuette du Christ était accrochée à un mur. Un mur couvert de sang. Edouard s’en approcha et l’inspecta.
Il appuya par mégarde sur une brique et une trappe s’ouvrit sur le sol, au milieu de la pièce, dans un grincement bruyant.
-Je crois que nous avons trouvé un endroit intéressant, lâcha Georges.
Ils pénétrèrent dans la trappe et descendirent une série de marche qui les mena jusqu’à une vaste salle. Il faisait tellement noir que les Assassins ne voyait que des formes floues autours d’eux. C’était à peine s’ils distinguaient leurs propres mains.
Finalement, à tâtons, Georges parvint à trouver des torches sur les murs qu’il alluma avec son briquet à amadou. La lumière dévoila une sorte de grand laboratoire remplie d’étagères, de fioles et de machines en tout genre.
Edouard fronça les sourcils et s’approcha d’un bureau couvert de fioles et de récipients. Il approcha son visage d’un alambic d’où s’échappait une étrange fumée bleutée. Le liquide était d’une couleur rose.
Edouard renifla un instant et se frotta le menton.
-Du gasparelle, de la salpêtre, du phémisphèbe, du nérémïde rouge…
-Des ingrédients peu courants.
-La couleur rose indique qu’il y a aussi une forte dose de seliptesium. Non diluée, ce produit peut-être mortel.
-Mais mélangé avec les autres…
-Mais regarde les autres fioles. Elles sont parfaitement nettoyées et le laboratoire est dans un excellent état. Quelqu’un doit s’en servir régulièrement.
-Qui ?
-Je ne sais pas.
Les deux hommes parcoururent la pièce en inspectant chaque liquide, chaque produit, chaque machine suspecte. Finalement, Georges prit son menton entre son index et son pouce et fixa un pot de verre remplie d’une poudre orange.
-De l’arméthiréus, une drogue dure… La dernière fois que j’en ai vu, c’était en Egypte, dans un magasin appartenant à la Confrérie des Assassins, spécialisé dans la vente de poisons.
-Je connais ce produit, fit Edouard en s’approchant. On l’appelle aussi la Drogue du Diable. J’ai côtoyé pendant plusieurs années, dans ma jeunesse, un scientifique Polonais. Il m’a expliqué que si on mélangeait ce produit à la nourriture d’une personne, à très petite dose et pendant plusieurs mois, il finissait par se transformer en monstre.
-En monstre ?
-Pas au sens où tu l’entend mais c’est une drogue qui rend le cobaye complètement fou et multiplie son agressivité de façon impressionnante.
Edouard mit son doigt dans le pot et le porta à son nez, comme pour vérifier que c’était bien de la Drogue du Diable.
-J’ai vu un homme en prendre régulièrement pendant quelques semaines. Après son expérience, il avait l’air d’une vraie bête sauvage. Ses yeux étaient injectés de sang et son corps avait changé… Il avait grandi et s’était boursouflé de manière assez horrible, ce qui lui donnait l’apparence d’un monstre. De plus, il était devenu tellement agressif qu’il attaquait n’importe qui, même sa propre famille.
Edouard essuya sa main sur sa tunique.
-Au final, il était devenu tellement incontrôlable qu’on a finit par le priver de sa drogue. Seulement, c’est à ce moment que l’on a découvert que ce produit augmentait aussi les forces et les réflexes de celui qui en prenait car l’homme a défoncé la porte en métal de sa cellule et s’est enfuit. Je l’ai moi-même abattu d’une balle dans la tête.
-Que fait ce produit ici ?
-Quelqu’un s’en sert obligatoirement. Si l’on ne change pas régulièrement le produit de récipient, il finit par le ronger en quelques jours. C’est aussi un puissant acide.
Georges eut une expression inquiète.
-Tu crois que… cette drogue fonctionnerait aussi sur un animal ? Sur un… chien ?
-C’est fort possible, répondit Edouard avec une voix sombre.
Georges se dirigea alors à l’autre bout de la pièce et appela son ami.
-Edouard, regarde ce que j’ai trouvé.
Edouard s’approcha et… détourna le regard.
-Mon dieu.
Une grande bassine était posée à même le sol, dans un coin sombre du laboratoire. Elle était remplie de membres humains. De bras, de jambes, de divers organes… Il y avait même une tête à moitié déchiquetée.
Georges se pencha et sortit un chiffon de ses vêtements avant d’en tremper le bout dans le sang qui dégoulinait de la bassine. Il le renifla et fronça les sourcils.
-Cette odeur… de la Drogue du Diable ! Il y a de la Drogue du Diable dans le sang !
-Tu es sûr ?
-Absolument certains.
Au même moment, la porte s’ouvrit et le bruit d’une arme que l’on recharge retentit dans la pièce. Les deux Assassins se retournèrent.

Yo Nico.

Lens bah, ils auront eu une vie heureuse... je crois que je vais la garder cette histoire

Ouais c'est la cigale et le fourmi mais sans la morale et avec une nouvelle fin dans la bouche de Lens.

Le chemin de la rédemption (partie 5) :

Jim redressa le canon de son fusil et le pointa vers les deux Assassins. Edouard fronça les sourcils.
-Tiens, Jim ? Nous allions justement partir à votre recherche.
Le garde-forestier ne répondit pas. Georges fit un pas en avant.
-La Drogue du diable… En plus de multiplier les forces de celui qui en prend, elle affine les sens et particulièrement l’odorat. Un drogué à l’arméthiréus peut sentir sa drogue dans un rayon de deux cent mètres. Et une fois qu’il a commencé à se nourrir de ça, il ne mangera plus rien d’autres.
-Les fameux « voyageurs » que vous accueillez chaleureusement avec votre femme, intervint Edouard, c’est eux qui sont dans la bassine ? Depuis combien de temps vous nourrissez votre Bête avec ça Jim ?
Jim eut une expression lasse.
-Ah, quand je vous ai vu arriver avec vos épées et vos vêtements étranges… J’ai tout de suite deviné que vous alliez poser des problèmes. Vous ne pouviez pas faire comme tous les autres ? Nous tourner le dos à moi et à ma femme ? Et vous faire égorger en silence ?
-Vous êtes fou Jim, dit Georges d’une voix calme.
-La ferme, répondit Jim d’une voix tout aussi sereine. Encore un mot et je t’explose le crâne, le vieux.
-Qu’allez-vous faire maintenant ? demanda Edouard.
-Vous tuer. Et ensuite aller tuer les quatre autres.
-Votre femme est-elle au courant ?
-Elle s’occupe de découper les corps. Cela répond à votre question ?
-Oui. Merci de nous avoir prévenus, sinon nous l’aurions épargné.
Jim posa tranquillement son index sur la gâchette et sa bouche se tordit, comme s’il était en colère.
-Vous n’êtes pas en position de…
-Jim, lança Georges, comment êtes-vous parvenu à créer cette drogue et tous ces mélanges ? Et ces machines ?
L’homme ne répondit rien.
-Et surtout, comment vous êtes vous procuré tout ce matériel et ces produits ? Je n’ai vu du phémisphèbe et de l’arméthiréus qu’une fois dans ma vie, à l’autre bout du monde. Il faudrait plus de cinq vies de travail acharné pour gagner assez d’argent pour pouvoir en acheter quelques grammes, ici.
Jim eut un sourire en coin.
-Ah, toi t’es un malin, le vieux. Je n’ai pas besoin de répondre pour que tu devines, hein ? Maintenant, la ferme. On va attendre Lizzy, elle va bientôt arriver. Plutôt que de me fatiguer à vous tuer, je vais la regarder vous dévorer vivant. Elle ne va pas tarder à ressentir de la faim. Elle connait le chemin pour venir ici toute seule, je l’ai bien dressée.
-Lizzy ?
-C’est une femelle, répondit Jim.
-Bien, fit Edouard en souriant à son tour. Attendons-la, alors.

Pierre écarta une pierre de son chemin, d’un coup de pied. Derrière lui, Eva gardait son épée dans sa main, dégainée. A l’affût, elle promenait son regard sur le bois sombre, à la recherche d’une trace de la Bête.
Soudain, Pierre se stoppa et fit signe à sa compagne de se taire. Il tira lentement son épée de sa ceinture.
Une forme noire jaillit d’un fourré et retomba devant les deux Assassins, en grognant et en bavant.
N’importe qui se serait figé de terreur en voyant la figure monstrueuse de la créature, couverte de sang et de cervelle, mais les deux combattants aguerris n’y jetèrent même pas un coup d’œil.
Comme dans une pièce de théâtre parfaitement maîtrisée, ils bondirent chacun d’un côté en faisant tournoyer leurs sabres.
La Bête tourna la tête et se dressa sur ses pattes arrière en rugissant. Elle vit l’éclat d’une lame fuser vers elle et se baissa pour esquiver le coup, avant de bondir sur le côté avec réflexe, esquivant la deuxième épée.
Elle fit volte-face avec rage mais les deux silhouettes avaient déjà quittées son champ de vision.
Le monstre plongea sur le côté et roula au sol, évitant de peu la lame de Pierre. L’Assassin, tel un spectre, se fondit dans l’ombre à une vitesse hallucinante et disparut aux yeux de la Bête, remplacé par le reflet de la lune sur une lame qui s’approchait à toute vitesse.
Eva abattit son sabre mais la Bête recula au dernier moment.
Pierre était déjà derrière et lui barrait la route. Il envoya un coup de taille avec toute sa puissance. La Bête retomba sur ses pattes avant avec rapidité et évita de peu de se faire décapiter. Elle se retourna pour dévorer son adversaire mais Eva était apparue à ses côtés, la lame levée.
La Bête bondit sur la droite en jappant, mais l’épée lui traça une ligne rouge sur les flancs.
Pierre était devant. Eva disparut du champ de vision de la Bête.
Le monstre, totalement désorienté, roula sur le côté au dernier moment et grogna en sentant la lame de l’Assassin lui déchirer le dos.
Il se redressa et se dressa une nouvelle fois sur ses pattes arrière mais les deux Assassins n’étaient plus là. Ils étaient derrière.
Parfaitement synchrones, se battant d’une façon telle qu’on aurait dit qu’ils dansaient, leurs lames sifflaient, fusaient dans tous les sens, et eux tournaient autours de la Bête à une vitesse folle, sans faire craquer une seule branche sous leurs pieds, d’un pas maîtrisé à la perfection.
Ils ne s’étaient jamais battus ensemble mais ils devinaient à l’avance les mouvements de leur allié et accordaient les leurs en conséquence.
Ils allaient tellement vite et leurs gestes étaient si parfaits qu’on aurait dit qu’il n’y avait plus deux Assassins mais… un seul.
Les coupures se multipliaient sur le corps du fauve, celui-ci ne survivant que grâce à ses réflexes hors-normes de prédateur. Mais à chaque fois qu’il évitait une lame, la deuxième suivait dans la seconde, derrière, sur les côtés ou devant.
Et au moment où il voulait frapper, il n’y avait plus personne devant lui.
Deux spectres, insaisissables.
Le monstre était dépassé. Il comprit qu’il ne les vaincrait pas.
Finalement, deux lames se croisèrent de chaque côté de son cou et se stoppèrent… avant de se décroiser en sifflant. Et la tête de la Bête tomba au sol dans un bruit mât.

-Elle… Elle va venir, répéta Jim comme pour s’en convaincre.
-Non Jim, fit Georges d’une voix sage. Elle ne viendra pas. Car elle est morte.
-Noooon ! hurla Jim.
Des larmes coulèrent sur ses joues et il mit en joue les Assassins.
-Qu’est-ce que vous lui avez fait ?! Qu’est-ce que vous avez fait à ma Lizzy ?!
Edouard écarta les pans de sa tunique et y plongea sa main.
-Ma Lizzy ! Ma Lizzy ! Ma Li…
Jim se tut, les yeux exorbités, un couteau de lancer planté dans son gorge. Il tomba à genoux en gémissant et s’écroula, les yeux tournés vers le plafond. Son fusil alla rouler jusqu’en bas des marches et Edouard remit en place les pans de sa tunique.
Georges alla fermer les yeux de Jim.
-Requiescat in pace.
-Bon, allons rejoindre les autres.

Alors, que pensez-vous des trois derniers chaps ? ( qui constituent l'intrigue de la Bête ) ?

J'ai jeté un oeil (je lirais pas comme je suis pas ton histoire) juste j'ai lut son gorge.

Ah

Et les autres ?

Link, juste 48 pièce d'or pour 12 gourdes, c'est un peu cher...

Je pense qu'une autre un ite serait mieux, mais tu fais comme tu veux,

Bilbonch, je lit tes 3 textes

prequelle à l'époque des cqela dans 30 secondes ~ ~