C'est ton avis.
Z'êtes pas particulièrement sur le bon topic.
Ni particulièrement sur le mauvais, mais bon.
Hé vous en pensez quoi de cette musique pour Scar ?!
Elle me semble assez adaptée, mais je n'ai pas pu m'ôter l'impression qu'elle était par moment trop joyeuse pour le Consul.
Tu as raison, je vais la garder pour Istam lui c'est un déconneur.
Ce sont vraiment ces quelques passages un peu plus joyeux qui sont rapidement écrasés par les côtés plus durs de la musique qui m'ont fait penser aux discours du Consul.
Basiquement, ces moments plus doux sont des mensonges destinés à faire passer les côtés plus difficiles à accepter de la musique.
J'ai bien compris, mais j'ai tout de même trouvé ça trop joyeux. Je ne saurais pas te dire pourquoi et je semble changer d'avis à chaque écoute de toute façon, donc ce ne doit pas être trop grave.
Au cas où, je te renvois à cette discussion entre Kait et Alex à propos de Scar.
Merde, il fait presque... bienveillant.
Évidemment. S'il avait l'air diabolique, il aurait probablement plus de mal à gagner la confiance des gens!
D'ailleurs tu avais toi-même répondu :
C'est ce qu'il voudrait te faire croire.
Tu comprends ce que je veux dire?
SHIT JUST GOT REAL .
J'apprécie la musique, effectivement c'est joyeux par moment mais on peut mettre ça sur le compte de la façade que montre Scar au monde
Tu comprends ce que je veux dire?
Oui, c'est ce que j'ai dit dans ce post auquel tu répondais.
Et puis franchement, vous êtes culottés en disant que Scar n'est pas un joyeux luron. Regardez, même à la mort de son fils il avait toujours le mot pour rire.
...bon, ben plus le choix, Ange au poste de Baron.
Ca fait drôle de relire ça : https://www.jeuxvideo.com/chocolate_beam/forums/message/603174319
Des vieux de la vieille qui se souviennent de moi ? Après trois ans d'arrêt, j'ai réentendu parlé de DF sur HackerNews (même si le fun est gravé en nous), et me revoilà
Tout roule ?
VNCVD!
Ouais, tout roule.
En passant, ton perso est toujours présent et a été utilisé à plusieurs reprises -jusqu'à tout récemment.
Et pour te donner une idée de la taille qu'a atteint l'histoire : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-26763-5589-228-0-1-0-rp-cornedebouc.htm
Bonsoir et bon retour.
L'histoire a pas mal continué, c'est devenu vachement plus... mature, je dirais. Tu peux rattraper mais t'as de la lecture.
Hmm ça va ça va, Imothep
En refermant la porte, Scar s'avança vers le hall où la journée avait débuté. Likot s'était assis et mangeait à son tour un simple repas.
- Salut, tu voulais me voir ? demanda-t-il entre deux bouchées.
- Oui. On a un souci avec une détenue.
- De quel ordre ?
- Médical.
- Tu peux être plus précis ?
- En obstétrique. C'est plutôt urgent, et assez peu plaisant à voir.
- Oh.
- Je peux vous y emmener, si vous le voulez, précisa le capitaine.
- Parfait alors, conclut simplement Scar. Termine ton repas, tes connaissances médicales seront utiles pour la suite.
Dans une course effrénée, un soldat entra dans la grande salle et, tout essoufflé, commença à raconter:
- Capitaine, les Trompois... ils ont... massacré... leurs guides...
- Comment cela ? demanda l'officier.
- Ils n'en pouvaient plus... je les regardais dans la lentille, et ils ont... ils étaient tous effondrés, les hommes les ont tués.
Scar intervint.
- S'il s'agit bien de chasseurs comme l'a dit Likot, cela fait des jours et des nuits qu'ils marchent sans s'arrêter. Ils ne poursuivent qu'une simple réflexion comptable: ne pas perdre de temps, et supprimer tout ce qui les ralentirait. C'est tragique, mais pas inattendu. Avez-vous noté l'emplacement ?
- Pas encore monseigneur, je vais le faire sur une carte. Ils sont bien visibles, la neige est rouge de leur sang.
- Bien, faites donc, vous pouvez disposer, répondit le Consul.
Le soldat s'inclina et se retira. Likot se leva, son assiette vidée, et demanda au capitaine de le mener à la patiente.
Scar se retrouva alors seul, dans ce grand hall vide de toute âme. Quelques-uns de ses compagnons dormaient encore, d'autres s'étaient mis aux tâches qu'il leur avait attribué. Libre de toute charge urgente et immédiate, il s'interrogea sur ce qu'il pouvait faire avant que les choses n'évoluent et que ses ordres soient à nouveau requis. Il reprit la hache qu'il avait utilisé auparavant, puis décida de remonter à la surface et de regarder où en étaient le groupe de nains qui devaient arriver dans les prochaines heures.
Le chemin vers l'air libre était long, les prisonniers avaient creusé profondément avant les premières salles. Sur la route, il croisa les nains à qui il avait emprunté son rasoir. Avec un sourire franc, il le rendit à la naine à qui l'arme appartenait, lui donna une tape amicale sur l'épaule, puis continua sa route, tandis que le binôme de Cuirs Noirs le regardait s'en aller, seul.
Il poussa les lourdes portes et fut ébloui l'espace d'un instant par la lumière blanche qui se répercutait sur le pic enneigé. Le soldat qui avait informé les dirigeants de la mort des guides des Trompois était installé à une table, sur laquelle il avait posé une carte, protégée du vent par quelques pierres.
- Un bon exécutant à ce que je vois, observa Scar en souriant au nain.
- Tout bon soldat se doit de l'être monseigneur.
- Vous pourriez me montrer l'endroit du massacre ? s'enquit le Consul.
- A vos ordres ! répondit le jeune nain.
Il sauta de la petite table vers le télescope et y mis son œil. Il régla deux ou trois vis, fit pivoter la machine de quelques degrés, puis s'arrêta après quelques secondes.
- Ils sont là, monseigneur.
Scar plaça son œil droit sur le verre fin de l'engin. Devant ses yeux, une boucherie. Une immense tâche écarlate emplissait sa vision. Douze nains gisaient dans une mare de sang, certains avaient la gorge tranchée, d'autres avaient eu les membres arrachés. Certains avaient le crâne écrasé l'un contre l'autre jusqu'à ce que leurs faces ne furent plus reconnaissables, deux avaient eu les viscères arrachées, deux autres étaient dénudés et s'était vu le torse transpercé de lances en de multiples endroits et...
- L'un d'eux respire encore, souffla Scar.
- Vr... vraiment, monseigneur ?
- Oui. Il lui ont retiré tous ses habits et ont enfoncé leurs lances dans son corps. Il est en train d'agoniser, observa le Consul l'œil dans l'objectif.
- Inutile donc de lui porter secours ?
- Quand bien même c'eut été possible, nous aurions dû passer devant les Trompois. Sa mort aura été plus lente que ses compagnons d'infortune, mais elle est préférable à mourir de froid en attendant des secours qui connaitraient le même sort.
Pendant deux minutes, il resta silencieux et continua un moment de regarder les cadavres, lorsque le dernier survivant cessa de bouger.
- C'est fini.
- Ces hommes sont sans pitié, affirma le soldat.
- Oh, mon ami, oui. J'ai connu des hommes de grande noblesse, dont la morale et l'équité feraient pâlir les plus érudits des Sages des Monts d'Emeraude. Ceux-là n'en ont que faire, ni eux ni leurs chefs. C'est à se demander si ces hommes du Sud aient une âme...
Le Consul se détourna de la place d'observation. Il demanda au garde:
- Et concernant ces quatre réfugiés qui se dirigent vers l'abris ?
- Ils sont en bon chemin monseigneur. Normalement ils devraient atteindre le sommet d'ici quelques heures, en fin d'après-midi. Doit-on leur préparer un accueil particulier ?
- Faites-les venir à moi quand ils arriveront, je souhaiterais leur demander des informations sur la ville.
- Ce sera fait.
- Très bien. Vous pouvez retourner à votre occupation.
Quelques nains sortirent de la grande porte noire. Prisonniers et soldats, réunis sous le commandement du jeune Shasad, sortaient de grosse pièces de bois du stockage au sous-sol. Des regards de travers furent jetés à Scar entre deux allers-retours. Certains souhaitaient sa mort, mais bien conscients que leur salut dépendrait cette fois de son bon-vouloir, ceux-ci n'eurent d'autre choix que de se plier à sa volonté.
Scar resta encore au sommet quelques minutes, contemplant l'immensité qui s'offrait à lui. Empreint de détermination, il jeta son regard sur Cornedebouc, fière cité naine récemment capturée par des forces étrangères. Puis, se tournant de l'autre côté de la montagne, il contempla Lançaffront, la Ville-Tempête, vivant sous le Mont Martyr.
Ça n'a pas toujours été son nom, songea-t-il. Avant la Grande Guerre, on l'appelait le Mont Chantant. La ville a tant souffert qu'on décida de la renommer. Fort heureusement à Cornedebouc nous sommes encore bien loin d'une ville assiégée par des dragons dont le souffle fait fondre la pierre de la montagne...
Et au-delà de Lançaffront, il y a Mont d'Emeraude, puis Jadécume, et enfin la capitale, la magnifiscente cité de...
- On commence les premières planches à glisser, Scar !
- Hmm ? fit Scar en sortant de sa rêverie. Ah parfait Shasad, tu pourras tenir le temps imparti ?
- Ça devrait se faire.
- Tant mieux.
Scar jeta un dernier regard à l'horizon, et décida de redescendre dans les souterrains de l'avant-poste.
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- Je ne suis décidément pas fait pour ce genre d'habitation, déclara l'humain.
Une torche, posée dans un vase en terre cuite, éclairait la pièce pour Seta Semod.
- Pas plus que ne le serait un nain du continent pour naviguer ! plaisanta Scar.
- Votre race se débrouille plutôt bien lorsqu'elle est coincée sur un archipel. Les nains des Septentrions sont plutôt à l'aise. En revanche je ne connais aucun humain dont les yeux verraient quoi que ce soit ici.
- C'est vrai qu'ils parviennent à de bon résultats. Mais aux Piliers Pointus et aux Lances Murées, on préfère ne pas parler d'eux.
- Allons, cela fait déjà trois cents ans qu'ils ont fait sécession de l'Empire Nain, cela date de plusieurs générations !
- Celle de mon arrière-grand-père, oui. Cela équivaut à 80 ans chez vous, ce n'est pas si lointain que ça pour un nain. Et nous continuerons à revendiquer ces îles, fondées par nos ancêtres pour leur Empereur.
- Encore faut-il que vous ayez encore un Empereur.
- Le Roi porte toujours ce titre.
- Plus personne ne l'utilise.
- Ce serait ressenti comme trop hautain de notre part pour les Lances Murées, en effet. Mais en droit, il l'est toujours, et demeure donc le propriétaire légal de toutes les possessions impériales. La République des Septentrions peut lutter autant qu'elle veut, si elle était un bout de terre continental nous l'aurions reconquise depuis des siècles, et leur anarchie déstabilisatrice ne serait qu'une parenthèse qu'on évoquerait à peine dans les chroniques. Cela ne fait que quarante ans que leur régime est à peu près stable, et encore. Le reste n'est qu'une vulgaire alternation de guerres civiles, de lutte pour le pouvoir et de chasse aux partisans de l'ancien régime. Les bourreaux n'ont jamais autant fait usage de leurs armes que depuis la révolution. Plus de trente mille nains sont morts des persécutions, c'est plus qu'un sur dix à l'époque. Personne n'a osé se lever contre la Terreur lorsque Manthul de RobustePierre, chef de ligne des révolutionnaires, a commencé à dévier des missions de son mandat. Donnez le pouvoir au peuple, voyez ce qu'il en fait : il n'est pas en mesure de se gouverner et a besoin de personnes bien plus capables que lui. D'ailleurs... cela s'est vérifié à Cornedebouc-même.
- Comment ça ? Votre forteresse n'était pas sensée être soumise au Roi ?
- Oh elle l'est. Mais on ne doit jamais sous-estimer les luttes d'influences autour de la couronne. J'ai travaillé, pendant les travaux préparatoires, pour que la mission soit menée d'une main forte. Quelqu'un a mieux chuchoté à l'oreille du Roi que moi, nul doute que la République était derrière cet agissement. Bref, Cornedebouc a eu un statut particulier. Et devinez qui ils ont choisi comme maire ? Je vous le donne en mille : un vampire.
- Ils sont forts pour séduire et convaincre les personnes, c'est assez connu. Ils ont vite fait de devenir notables avec leur expérience de plusieurs siècles.
- Evidemment. C'est un risque énorme que de laisser le peuple choisir avec de telles créatures parmi nous. Mais assez parlé politique. Il est presque midi, je commence à avoir faim et soir. Si l'on ouvrait une bouteille ?
Scar se leva de la table alors que tout s'agitait autour de lui. L'on allait et venait, courant dans un sens, donnant des ordres dans un autre. Le capitaine Akest, après une matinée de travail, les rejoignit à table.
- Vous cherchez quelque chose ? s'enquit l'officier après que Scar ait rejoint la chambre et pour fouiller un meuble.
- Oui. Je crois bien avoir vu une bouteille... pour le moins intéressante. Dites-moi, Sota, le Lashëdinrus, vous connaissez ?
- Ouh, dit le capitaine. On se risque sur le bizarre ? Ça va rajeunir personne.
- Cette boisson, ce n'est pas celle qui est reconnue comme la plus forte au monde ? demanda l'homme.
Avant que Scar n'ait pu répondre, son cousin Nirkùn entra dans le hall, et voyant Scar avec la bouteille ronde entre les mains, déclara:
- Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
- Pourquoi vous dites ça ? interrogea Sota. Il a pourtant l'air honnête.
- C'est vrai, qu'on ne le dirait pas franchement malhonnête, expliqua Scar, même si comme ça au premier abord, il a l'air assez curieux.
- Ah pour sûr, renchérit le capitaine en servant quatre verres. Faut dire qu'ils sont peu à s'y risquer, paraîtrait que certains sont devenus aveugles.
Les quatre convives prirent chacun un verre en main, puis se dévisagèrent alors que les vapeurs inondaient leurs narines. Nirkùn leva son verre et fut suivi par tous les autres. Les trois nains, que la boisson ne gênait d'ordinaire guère, le vidèrent en un coup sec. Nirkùn toussa violemment et s'exclama:
- Faut reconnaître... c'est du brutal.
- Oui il est curieux, ajouta Scar entre deux quintes de toux.
- Bah, dit le marin. Je connaissais une elfe qui en prenait au petit déjeuner !
L'homme vida à son tour son verre en un battement de paupière. Les larmes lui montèrent aux yeux.
- Faut quand même admettre... c'est plutôt une boisson de nains !
- Je crois que je n'ai plus ma tête, déclara solennellement Nirkùn.
- Dis moi Scar, renchérit l'homme. Je lui trouve un goût de pomme.
- Y en a, répondit simplement l'intéressé.
La présidence demande un nouveau poste de résumé à ses bien-aimés membres du Gouvernement
Ceux-là n'en ont que faire, ni eux ni leurs chefs.
Bemehring serait navré.
Et il aurait violemment réprimandé les soldats assez stupides pour tuer les personnes leur servant de guides, aussi. Je l'avais déjà montré consterné devant les soldats dont il dispose : il faut décidément qu'il fasse tout lui-même.
Sinon, un Empire Nain? Marrant.
Où est la République des Septentrions? Et tant qu'on y est, quelles sont les possessions impériales?