Oh non t'es pas le seul
Et heureusement
Seul une poignée d'élus ont la chance de pouvoir apprécier ce monument du cinéma
Vous devriez avoir honte.
Thierry Jousse est de notre coté
Claque monstrueuse. Premier film, premier chef d'oeuvre. Tout Mann est déjà là.
Revois Drive maintenant Et Heat
Je veux le revoir Faut que je choppe le BR au plus vite.
Autant aussi voir the driver avant drive.
Faut voir the Keep, le pire Mann, maintenant
Le 12 janvier 2016 à 09:47:52 caelach a écrit :
Autant aussi voir the driver avant drive.
Toujours pas vu celui là
Le 12 janvier 2016 à 09:58:52 Zoomatt a écrit :
Faut voir the Keep, le pire Mann, maintenant
Ce Mann est tellement maudit que sur deux de mes platines il n'a jamais marché
t'as de la chance pour the keep.
Il est si raté que ça? Je n'ai jamais vu plus que quelques extraits, et le fameux ""monstre"", on dirait qu'il y avait du beau.
Y a de bonnes idées, m'enfin j'ai surtout trouvé ça chiant et ridicule
J'ai tous le Mann sur mon ordi.
Heat je l'ai vu il y a un mois donc ça va. Énorme claque aussi d'ailleurs.
Par contre un revisionnage de Drive s'impose en effet !
Bien envie de revoir Drive aussi, mais je l'ai revu y a quelques mois, j'ai pas envie de me gâcher l'essence du film.
Et je viens de voir The Driver du coup
J'adore Drive et pourtant j'étais assez ignare pour ne pas connaitre ça... effectivement ça se rapproche de Thief. Superbe photo, et courses poursuites à couper le souffle (ce montage quoi... ça vaut quasiment la course-poursuite de To Live & Die in LA)
Le 12 janvier 2016 à 11:09:30 Zoomatt a écrit :
Y a de bonnes idées, m'enfin j'ai surtout trouvé ça chiant et ridicule
Du coup je pense que je vais encore retarder le visionnage d'un an
ça vaut quasiment la course-poursuite de To Live & Die in LA
Ca me hype là !
Je le place très haut dans ma liste des Mann que je préfère, quelque part entre Heat, Collateral et Miami Vice.
Cette façon de filmer les cambriolages, les outils... le vol se transforme en artisanat... presque noble.
Ca annonce Heat bien des années plus tard. C'est pas le seul point qui annonce ses films suivant plus connus, on peut citer également cette fascination pour les lumières de la ville, sa façon de filmer cette dernière de nuit notamment ( sans oublier pour autant des plans de jour sublimes dont la magnifique scène avec le pêcheur admirant l'horizon de bon matin ).
Le personnage principal dégage une force folle tout en pouvant se révéler très touchant ( sa relation avec son mentor, la scène où il expose ses projets dans le café ).
Un point sur lequel j'ai rarement été déçu avec Mann c'est cette gestion de la tension pendant tout le film, on sent que ça se passera évidemment pas comme prévu, la force du personnage principal nous indique tout de même qu'il s'en sortira d'une manière ou d'une autre, c'est le genre, mais on peut pas s'empêcher que ce soit pendant le cambriolage final ou toute la dernière partie "bottage de culs" de se demander à quel moment ça va déraper. Même en sentant un peu comment ça va se terminer on peut qu'être admiratif de la façon dont on parvient malgré tout à nous faire trembler.
J'ai pas vu le film de Hill mais je vois pas en quoi ça viendrait spécialement de The Driver puisque c'est une caractéristique qui traverse à peu près tout ses films.
Le 04 juillet 2016 à 16:22:15 Lt-Schaffer a écrit :
on peut citer également cette fascination pour les lumières de la ville, sa façon de filmer cette dernière de nuit notamment
Évidemment d'accord, mais il faut aussi rendre à Jules ce qui appartient à César, puisque de ce côté-là, Thief doit beaucoup à The Driver de Walter Hill, sorti trois ans plus tôt (d'ailleurs, à cette époque-là, ça n'est pas le seul parallèle qu'il y a à faire avec Walter Hill puisqu'il y a aussi certaines similarités sur l'usage du ralenti, mais là il est sûrement question de deux disciples de Sam Peckinpah... !).
D'ailleurs la relecture de/le propos sur The Driver par Melon est d'autant plus intéressante, parce qu'il rend hommage au Hill en empruntant très ouvertement à l'esprit dreamy et fantastique de Mann. Alors que Driver n'est justement pas (à mon sens?) dans cette optique de la poésie urbaine. Plus affolé, plus "noir", avec Adjani qui va faire un tour chez Herzog peu après, qui garde son espèce de charme fantomatique.
Le 05 juillet 2016 à 01:15:11 Lt-Schaffer a écrit :
Le 04 juillet 2016 à 16:57:00 oldsoul a écrit :
J'ai pas vu le film de Hill mais je vois pas en quoi ça viendrait spécialement de The Driver puisque c'est une caractéristique qui traverse à peu près tout ses films.Parce que The Driver est sorti avant que Mann n'entame sa carrière cinéma ?
Sans trop m'avancer, je pense que The Driver est l'un des premiers films américains à avoir cette esthétique urbaine nocturne très clinique et très métallique.
http://www.dvdtalk.com/reviews/images/reviews/274/full/1376680391_8.jpg
http://www.dvdtalk.com/reviews/images/reviews/274/full/1376680553_5.jpg
http://www.dvdtalk.com/reviews/images/reviews/274/full/1376680391_7.jpg
http://www.dvdtalk.com/reviews/images/reviews/274/full/1376680553_2.jpgQuand on compare avec ce qu'il se faisait avant, comme les scènes de nuit de l'Inspecteur Harry ou même Des Flics ne dorment pas la nuit, ça tranche assez nettement.
Oui, mais je sais pas si Mann a vraiment attendu Hill pour penser aux lumières de la ville. Parce que là c'est vraiment une chose très caractéristique de son cinéma, c'est pas seulement esthétique. C'est aussi en partie un sujet, une idée. Enfin la nuit, la ville, ses lumières... c'est un cadre typique de son cinéma, et ça contient en même temps tout l'esprit mannien. Je me souviens d'une scène dans Heat où De Niro est avec la femme, qu'ils regardent (sur un balcon ou un truc comme ça) la ville de nuit, et De Niro dit "City of light..." ou un truc comme ça, tout est dit.
C'est pour ça que ça me semble un peu gros de résumer l'aspect nocturne de Thief à une simple influence en disant que The Driver en est le précurseur (même si le lien et l'influence est très certainement véritable), ce serait réduire à peu de choses un point qui est pourtant très intime à Mann, et presque le coeur de son cinéma. Enfin franchement je doute de l'intérêt de vouloir rattacher des films comme ça, parce que finalement ça ne dit pas grand chose sur Mann, ni sur les films en question.
Je me souviens d'une scène dans Heat où De Niro est avec la femme, qu'ils regardent (sur un balcon ou un truc comme ça) la ville de nuit, et De Niro dit "City of light..." ou un truc comme ça, tout est dit.
Une de mes scènes manniennes préférées d'ailleurs. Elle concentre absolument tout ce qui fait son cinéma (la ville la nuit, l'amour, le rapport au travail, le rapport à la société... Tout y est !)
D'ailleurs il y a une scène qui lui ressemble un peu dans Hacker, mais cette fois-ci les personnages ne parlent pas, ils se contentent d'être filmés. Comme pour signifier "tout a déjà été dit, il suffit juste de le montrer maintenant". Ça symbolise la radicalisation du cinéma de Mann quelque part.