Bonello disait que la pellicule pouvait capter la chair, les corps, ce qui ne marche pas avec le numérique, quand tu vois l'Apollonide tu te dis qu'il n'a pas tort.
Bah après Lynch a exploité l'un comme l'autre très efficacement, même si c'est une utilisation assez radicale du numérique dans Inland Empire.
a voir absolument, tout simplement , je vais même aller le revoir en fin de semaine.
Profite bien, moi j'y vais vendredi que soir
Dans quelques heures !
vous avez préféré le livre ou le film ?
Tiens j'ai trouvé une faiblesse qui m'avait marquée mais que j'avais oubliée... Enfin rien de grave
Lorsque Pike est avec l'autre dans son chalet, il lui dit qu'il est vidéosurveillé et après elle met en scène sa torture par l'autre. Ok, sauf qu'elle a dû être prise en arrivant sans qu'elle joue la comédie du kidnapping. Du coup ça ne tient pas vraiment.
Ouais tu as sans doute raison.
Tiens sinon j'y repensais mais l'autre fois quand on disait que les réalisateurs ne savaient plus filmer la femme, là on tient un beau modèle qui devrait servir d'inspiration moderne !
Avec moi ? J'ai pas souvenir. Sinon je trouve le traitement de la femme plus intéressant que la façon avec laquelle elle est filmée (même si l'un de va pas sans l'autre).
S’il y a bien une chose sûre avec Fincher, c’est que lorsqu’on va voir un de ses films, on sait qu’on va en voir un bon.
C’en est presque frustrant de ne plus avoir se doute qui nous envahi avant le visionnage.
Et pourtant, pour moi, le film ne commençait pas spécialement bien. Parce que même si je me passionnais pour cette histoire de disparition qui semble assez banale au premier abord, le récit était ralenti par des flashbacks.
Et les flashbacks, j’ai du mal.
La plupart du temps ils ne servent pas à grand-chose, cassent le récit et le ralentissent. Et même si ce couple est un peu plus intéressant que la moyenne, ça ne m’intéressait pas de voir cette deux personnes qui ne savent pas construire une relation.
Mais c’est sans compter sur la suite de l’histoire, où même ces flashbacks prennent sens. Et là tout de suite, le film nous prend encore plus au trip qu’il ne le faisait. On se rend compte qu’on est loin d’une affaire de disparition banale, mais devant une machination bien plus complexe.
Mais Fincher et sa scénariste, Gillian Flynn (également auteure du roman), ne tombent pas dans le récit de petits malins, où on va de deus ex machina en deus machina juste pour surprendre le spectateur et lui faire croire qu’il est devant un chef d’œuvre d’écriture.
Nan, ici les deux auteurs délivrent une histoire qui parait limpide. On peut soupçonner ce qui va arriver, et on prend plaisir à le découvrir et voir ce qu’ils en font. Parce que c’est le traitement l’important, et non pas l’idée.
Même si de base il s’agit d’un thriller/policier, Gone Girl c’est avant tout un film sur la guerre perpétuelle des sexes. Sur la domination de l’un sur l’autre, de cette stupide envie de contrôler son conjoint. Et le plus fort c’est que ça ne tombe pas dans l’habituel mâle qui veut contrôler sa femme, mais aussi, et même surtout, sur le contrôle de la femme sur l’homme. Chose assez rare à voir dans une histoire. Et ça fait du bien, parce que c’est chiant de voir des films de féministes presque sexistes.
Je suis d’ailleurs très content de savoir que c’est une femme qui a écrit ça. Qui, même si elle montre le stupide « soutien entre personne du même sexe », n’y adhère pas, et le critique même.
Encore une fois, Fincher aime faire du film très actuel. Comme pour The Social Network, il traite ici le sujet des médias. De leurs utilisations, de la trop grosse facilité de circulation de l’information, de leur mauvaise qualité qui aboutissent à des jugements faussés, et en même temps du lynchage médiatique.
Il sait y faire en mettant le spectateur en face de son idiotie. Parce que c’est simple de juger un mec qu’on ne connait pas, qui n’extériorise pas ce qu’il ressent en roulant par terre tout en pleurant. Alors que s’occuper de sa propre relation est bien plus difficile.
Fincher pose un regard très cynique sur les médias et la fausseté que peut être le mariage. Que l’illusion, même très travaillée, n’en reste pas moins une illusion, et qu’il ne faut surtout pas s’attacher aux apparences. Ca parait simpliste dit comme ça, mais pourtant le traitement fait que c’est passionnant.
Gone Girl n’est peut-être pas le meilleur Fincher, je lui préférerai encore le trio Button, Zodiac, TSN, mais même un film qui n’est pas le meilleur Fincher reste un très bon film.
8/10
J'ai trouvé ça plus réaliste que cynique.
Realisto-cynique
Mais on n'était pas censé voir un bout du pénis d'Affleck ? Parce que j'ai rien vu.
Et moi aussi ça m'a gêné les sous-vêtements de Pike, parce que ça manque pas mal de naturel, on sent que ça veut cacher. Alors qu'à côté ça n'a pas peur de montrer la poitrine de l'étudiante.
Serieux ? J'y vais pour ca bordel
Moi qui m'imaginait voir Affleck faire un zizicopter
On se fout de la gueule du menton d'Affleck dans tout le film quand même, et ça, ça vaut le déplacement.
Je n'ai pas vu de zizi non plus, je me sens un peu floué.
Sûrement un choix volontaire oui, Pike s'est déjà montrée à poil, même dans une pièce de théâtre
Je vais le voir samedi en vf pour la 4K mais je pense que j'y retournerai en vost car car j'adore sa belle vraie voix grave à la Rosamund
Affleck est bon?
ben perso dans le livre Nick Dunne se décrie lui même comme un homme avec visage qui ne reflète aucune émotion ou alors très difficile a cerner, donc oui Affleck joue comme il faut, je dirais même qu'il a très bien été choisit
Oui mais je me demande si ça n'est pas un choix volontaire. Ca va dans le sens des personnages et surtout, ne pas voir Pike à poil, ça apporte quelque chose. Je dirais presque que c'est ne pas céder à la tentation.
Mouais pas convaincu je ne vois pas ce que ça apporte à part un côté très surréaliste de la baise PG13 (même si le film ne l'est pas).