Au moins dans To The Wonder il a un sujet et il s'y tient.
Je peux filmer mon caca pendant 2h et me tenir au sujet, ça n'en restera pas moins... merdique.
Ah bon ? Ah non tu voulais dire des images pardon. Parce que dans Cloud Atlas y a pas de sujet ? T'es sûr que tu n'as pas fait comme reso et pioncé devant le film ?
Sincèrement je pense qu'il n'y a pas plus simple que Cloud Atlas dans le fond et personne ne prétend le contraire (sauf toi apparemment). Et dans la forme c'est pareil, si tu as trouvé ça compliqué c'est peut-être que les interlocuteurs que tu insultes d'idiot ne le sont pas forcément ?
Je veux dire, ça reste un blockbuster, c'est pas du Godard.
Et excuse moi de le dire, mais dans To The Wonder il filme des tranches de vie, pas un bon gros truc boursouflé super moche. Je peux te retourner ta phrase, tu as bien descendu To The Wonder pour son propos que tu juges vain et inutile, et pourtant tu suces goulûment ce que les Wachowski t'ont craché à la gueule.
Arrête, encore la page d'avant y a un mec qui balance que y a une vrai réflexion et que si on a pas aimé c'est qu'on peut regarder que GI Joe...
J'ai pas trouvé ça compliqué, j'ai trouvé que ça cherchait à l'être pour rien. Comme Inception (sauf qu'Inception est bien moins lourd dans son propos quand même, se cantonne au divertissement), comme ce que certain semble penser de Memento ou The Fountain.
Au contraire je trouve que pour Inception le mec t'a inventé un mot pour faire chier son spectateur (puis ensuite faire le film, pour encore plus nous faire chier).
Quand des types arrivent à faire un film de 2h45 avec six histoires différentes qui s'entre-mêlent toutes les deux minutes sans t'ennuyer un seul instant, je pense qu'il y a un talent indéniable derrière tout ça, peu importe le sujet. Par contre quand tu fais un film de 1h52 qui est juste aussi chiant qu'une partie de poker commentée par Patrick Bruel parce que le réalisateur ne sait strictement rien faire au montage (et encore, toi tu vois des tranches de vie, moi je vois des tranches d'images inintéressantes et vues mille fois) c'est qu'il y a un problème.
Après je ne t'attaque pas concernant GI Joe, le propos du type est trop peu modeste à mon goût et ça ressemble trop à du resolution pour me plaire.
Ensuite je ne trouve pas Cloud Atlas vain et inutile mais simple et éculé. Ça n'a rien à voir, je préfère carrément ça à un truc chiant sans intérêt.
+1
"mais dans To The Wonder il filme des tranches de vie, pas un bon gros truc boursouflé super moche."
Euh... Je vois pas comment tu peux remettre en cause la beauté de Cloud Atlas par contre
C'est hyper beau, sobre et agréable dans les parties du film un peu plus intimiste (dans la maison de retraite, avec la journaliste) mais quand ça veut te balancer de l'epic et du grandiose ça en jette quand même :
http://2.bp.blogspot.com/-Noan51QEA9s/UFTk_zbgYJI/AAAAAAAAAfY/RxKShQSUlAw/s1600/cloud_atlas_neo_seoul_2.jpg
http://1.bp.blogspot.com/-ft9YK3gcRJA/UMaPJM4glnI/AAAAAAAAITU/6BA83Na2gQo/s1600/Cloud+Atlas+1.jpg
Je veux bien qu'on me serve plus souvent du super moche dans ce cas
J'aime beaucoup l'esthétisme de la partie dans les années 70 perso Le grain de l'image y fait beaucoup, la partie avec les bagnoles qui se cognent est très réussie
+1 pour les années 70 j'ai bien accroché aussi. La partie post apo me faisait parfois penser aux vieux star wars
Aro à vraiment un soucis avec ce film ok tu l'as pas aimé tu fous quoi depuis plusieurs pages à part montré que tu suces toujours aussi bien Nolan
ton problème c'est pas le film c'est les Wachoski.
Aro aime Nolan? Ca m'étonnerait.
Non il l'adule
Fake
J'ai été le voir hier soir.
Je l'ai trouvé un poil long, surtout sur la fin, ça veut pas finir...
Sinon, j'ai bien aimé, les différentes histoires qui s'imbriques comme ça les unes dans les autres, et le montages qui va avec sont vraiment bien fichu. On galère un peu les 20 premières minutes, mais une fois qu'on a définit qui est quoi et où, ça va mieux.
Sur le fond, j'ai trouvé l'histoire sympa, même si je trouve le discourt du film un poil prétentieux. Et j'ai été choqué par le discours introspectif et philosophique de la cyborg alors qu'elle connait rien de rien...
Les différents univers présentés sont beau d'un point de vue visuel. Le film est vraiment réussi sur ce point je trouve, image très jolie, FX jolis dans ça se passe dans le futur notamment.
Mais j'accroche pas trop aux concept de réincarnation. D'ailleurs dans les bouquins, c'est pas présentés comme ça. Y a de sous entendu de réincarnation des personnes de siècles en siècles.
Ce qui m'a dérangé aussi, ce sont les différents discours et problèmes abordés dans les différents univers.
Au final, on parle de tellement de chose (lutte contre l'esclavagisme/des classe, contre un état dictatural et autoritaire, l'intolérance et la tolérance,...), qu'un sujet n'est pas vraiment abordé jusqu'au bout et je suis resté sur ma faim de ce côté là.
Ma critique :
J'ai commencé à regarder le film, puis je me suis demandé "À quoi bon ?", j'ai sombré dans une putain de crise de solipsisme, je me regardais moi en train le regarder le film que je regardais, j'en avais vraiment plus rien à foutre du film, alors j'ai cliqué sur le bouton arrêt et je l'ai supprimé de mon ordi.
correction : en train De regarder
Je ne sais pas quoi penser du film, j'espérais de meilleures connexions que ...Ca.
Des connexions fondamentales, je pensais que chaque protagoniste était important pour le fondement de l'époque suivante, ca m'aurait paru plus pertinent que des histoires qui n'ont finalement aucun vrai lien pour la plupart.
La seule interessante est celle a Néo Séoul ( j'aurai vraiment aimé connaitre le background de Neo Seoul, et surtout ce qui se passe après, comment est arrivée la chute, en quoi la peetite chinoise l'a provoqué ?
Sinon, c'était plutot joli, agréable, mais je vois pas l'interet de certaines histoires ( bon le vieux était sympa et c'était marrant de revoir la réincarnation du méchant )
Je me suis aussi dis que les deux parties futuristes auraient limite mérité un film entier.
Mais d'un côté j'aime bien les genres que touche chaque partie du film, même si certains points m'ont fait avaler mon coca de travers pendant la séance
AronofskyFTW
Et foutre 6 histoires en même temps pour ne rien dire c'est pas faire compliqué ?
Le roman est construit comme ça, et ça montre la qualité et la réflexion du montage, qui permet au spectateur de suivre.
L'intensité de à certains moment du film est conservé pendant la succession des différentes époques, le rythme n'est pas donné au hasard.
Et puis, il y a une connexion entre des plans de différentes époques : l'esclave cours sur le mat d'un bateau, HaeJoo Chang court sur son pont mécanique, le second du bateau le met en joue, on voit en contre plongé le vaisseau policiers qui ouvre le feu sur le pont mécanique.
Un exemple parmi tant d'autre.
Que l'on aime ou pas, le film possède un montage vraiment bien maitrisé.