Ah c'est même pas trash ?
Ben oui… Désolant.
Pourtant dans la BA
Ben oui la BA est racoleuse. Mais c'est pas pour autant qu'il y a plein de scènes sexuelles explicites.
C'est moins hot que dans The Doom Generation donc
Je vais le voir samedi, j'espère retrouver le Gregg Araki que j'ai connu avec Nowhere/The Doom Generation et pas celui de Smiley Face ( )
Smiley Face c'est bien hein
C'est pas trash dans les images, mais on les voit quand même pas mal faire l'amour ou discuter de sexe.
oui Smiley Face est bien mais quand on sait que c'est Araki qui est derrière la caméra on se dit que ça aurait pu être mieux, j'ai aimé mais moyennement en gros.
Il est spécial ce film, mais il m'a bien fait délirer Et y a deux jolies filles Et j'ai bien aimé la façon de filmer d'Araki surtout.
Vu, spoilers à suivre
Kaboom est un film en deux parties, la première étant assez réussie et intéressante, la seconde étant complètement ratée et d'une inutilité cinématographique inouïe. Le problème avec la première partie, c'est qu'elle ne dure que quinze minutes, et que la seconde occupe l'heure et quart qui suit. C'est dire la souffrance du spectateur, et personnellement je me suis rarement autant emm*rdé grave sa race au cinéma ( pour reprendre une expression de jeunes, comme le film en est rempli ).
Ca commence donc dans une explosion de formes et de couleurs, une sorte d'orgie visuelle qui parvient à dire quelque chose de la jeunesse dont le film se charge de dresser le portrait. Le déferlement des sens et la futilité de l'ensemble sont un écho pertinent au vide existentiel d'une jeunesse qui fait de l'apparence son credo, et Araki semble imiter ses personnages, en met plein la vue pour ne pas que l'on sache quelle vacuité il y a dans son cinéma. Sauf qu'au bout d'un moment, le kitsch ne suffit plus et qu'on a envie de dire aux personnages qu'il faut grandir un peu. Ce qu'Araki ne fait jamais. Pire, il régresse. Non pas que le cinéma régressif soit une mauvaise chose en soi, mais quand il est mal fait, peu soigné, le n'importe quoi n'a plus aucun sens ( car si, il peut en avoir ). Au bout de vingt minutes donc, le film entame son inéluctable chute, sa quête vers le zéro absolu que la fin vient parfaitement illustrer ( tout détruire, ne rien laisser. Mais de toute façon, qu'est-ce qu'Araki pouvait laisser puisqu'il n'avait rien créé auparavant ? ). Et le film devient un délire lynchéen qui n'atteint cependant jamais son modèle, se contentant de multiplier les situations et les retournements de situations sans que cela n'ait de sens, sans atteindre non plus l'étrangeté magnétique des films de David Lynch. Kaboom n'est rien d'autre qu'un film poseur, une stupidité monumentale faite sous acides mais qui a tout du trip froid et insensible. Le film s'embourbe dans un scénario ( ?? ) sans queue ni tête qui ferait passer n'importe quelle histoire de Luc Besson pour Citizen Kane. Le pire ici, c'est qu'Araki n'a rien à dire. La prochaine fois, qu'il évite juste de faire un film, il dira autant de choses que s'il en avait fait un.
3/10
pas mal
Je sais plus dans le cercle disait que GVS arrivait dans je sais plus quel film (celui avec Kidman, la flemme de chercher le titre) à poser une esthétique pop sans le rappeler toujours par tout pleins d'éléments, Araki lui met du pop absolument partout, c'est la différence entre subtilité et lourdeur.
Prête à tout ( mais je me souviens pas d'une esthétique pop dans ce film ). Je vais essayer de voir la critique du Cercle.
Oui c'est celui là
(je ne l'ai pas vu, je ne fais que rapporter les propos).
Oui enfin le fait que t'insistes sur la nullité / l'inexistance du scénario me semble assez abusé, puisque ça ma paru complètement assumé de la part du réalisateur. Ce film est un trip, point barre, faut pas chercher à comprendre l'intérêt de la deuxième partie (y a qu'à voir les 2 dernières minutes, si ça c'est pas du délire complet ).
Nan mais faut arrêter de plus chercher d'excuses dès qu'un film revendique un certain n'importe quoi. Même si tu pars en live complet, faut que ça soit cohérent - dans l'incohérence si je puis dire -, ce que ne fait pas du tout Araki. La fin, je la vois plus comme une manière de se débarrasser du film sans savoir comment. Y a des trips consistants au cinéma, des films barrés et déjantés qui prennent pas le spectateur pour un imbécile. Là c'est juste super ridicule.
Moi j'ai trouvé ça très bien "tenu" pour ainsi dire, maîtrisé de A à Z... Le film ne prend personne pour des imbéciles
Nan mais, c'est pas que la fin, c'est la totalité de la deuxième moitié qui est un gros délire. Enfin je sais pas, mais rien que la toute première scène où il voit en rêve ce qui va se passer, et les 20 bonnes minutes de sexe concentré, on sent que ce sera pas un film qui se prendra au sérieux.
Wow, j'ai été ban déf pour avoir dit que se film était une m*st*rb*tion (j'ose plus le dire maintenant ) KOM JE SUIS SANGSURRE