le post qui suit n'est pas de moi
mais il va bien pour cette fic je trouve

je suis venu (sur ce topic)
j'ai vu (ta fic)

jeux veux (la sweet)

sa le fait hein

Avec "je" à la place de "jeux" c'est parfait.

Et sinn vivement la suite

"# Avec "je" à la place de "jeux" c'est parfait.

Et sinn vivement la suite "

oe mdr j'ai fait une petite faute la

enfin bon vous avez tous compris

Petite . . . mdr faudra pas ressortir ça au BAC.

"# Petite . . . mdr faudra pas ressortir ça au BAC."

oe sa c'est sur

mais bon, le jour du bac je ferai plus attentions quand même

ps : on a pas été très gâter par psyko aujourd'hui

à l" auteur " et à tous ses fans (dont moi ),je viens de rattraper mon " retard " et de finir le dernier chapitre double régal : je commence ACI donc beaucoup d'intérêt
pour ta FIC (j'aime l'humour de Zorah : à 2doigts de payer le prix fort (Altaïr ) et la fille :" non à un "!ensuite c'est avec plaisir que j'ai lu vos commentaires : en particulier ceux de mathieu , trés judicieux et aussi toi schwarzy ,toujours avec vous .bref : encore Psycho dés que tu le pourras

CHAPITRE 26 Episode 2

- Qu'est-ce ça veut dire ?

  D'abord, je crois qu'elle fait allusion à mon regard appuyé mais je réalise rapidement qu'elle parle de ma dernière réplique. J'explicite donc en la fixant dans les yeux :

- Tu es libre.

  Ma phrase semble lui faire l'effet d'une gifle mais malgré tout, je poursuis :

- Tu es libre d'aller où bon te semble. Refais ta vie. Mais je te déconseille Jérusalem, on ne sait jamais.

  Résolu à bien faire passer le message, je rabats la capuche sur ma tête d'un geste souple, me dirige vers la fontaine contre le mur de gauche et m'apprête à l'escalader ainsi que le mur afin de quitter le bureau. C'est lorsque que je suis sur la fontaine qu'elle déclare :

- Et tu vas partir comme ça ?

  Je me retourne pour lui répondre en écartant les bras :

- Qu'est-ce qui me retiens ?

  Sous l'effet de la réflexion ou de l'exaspération, je l'ignore, elle fronce expressivement les yeux et m'observe avec sévérité.

- Honnêtement, je me le demande, lâche-t-elle.

- Très bien. Dans ce cas, adieu.

  J'exécute donc un demi-tour et à l'instant où j'allais m'élancer pour m'agripper au mur, une voix derrière moi lance :

- On joue au jeu de qui craquera le premier, c'est cela ?

  Toujours dos à elle, je souris aux anges. J'en étais sur. Elle ne m'aurait jamais laissé partir. Et si elle l'avait fait, j'avoue que j'aurais été dans une belle impasse.

- Alors dans ce cas, je présume que j'ai perdu, confie-t-elle.

  Je fais demi-tour une fois de plus en annonçant :

- Sais-tu que ça pourrait être un syndrome ? Le fait d'éprouver de la sympathie et de partager le point de vue de son geôlier.

- Ça fait longtemps que tu ne l'es plus.

- C'est vrai, approuvais-je.

  Un silence s'installe durant lequel nous cessons de nous regarder, moi toujours perché sur la fontaine et elle debout parmi les coussins.

- Tu ne veux pas que je parte ? tentais-je bien qu'un refus m'effraie.

- Je ne veux pas que tu partes.

  La rapidité et la sincérité de sa réponse me souffle. Mais bien sûr, vient la répartie salée qui va avec :

- Mais admets que jamais tu n'aurais escaladé ce mur.

  Je saute donc de la fontaine et m'avance lentement vers elle. Une fois face à elle et extrêmement proche, je confesse en appuyant chacun de mes mots :

- Je n'aurais jamais escaladé ce mur.

- C'est beau l'honnêteté.

- Il n'y a pas que cela qui soit beau.

  A cet instant, je me serrais bien emparé de ses lèvres mais la peur de la brusquer est si forte que je reste figé sur place, perdu au fond de ses perturbants yeux. Elle est aussi troublée que moi, je le sens. Pourtant elle demeure immobile également.

- Et maintenant ? questionne-t-elle d'une voix à peine audible.

- Al Mualim m'a donné quelques informations dont une piste qu'il serait intéressant que nous suivions.

- Je ne parlais pas de cela, souffle-t-elle.

  Je le sais pertinemment. Mais le fait est que si je n'attire pas mon attention sur un autre sujet, je ne répondrais plus de moi sous peu. Et je ne le désire pas. La pire des choses qui puisse arriver est de lui confirmer que j'ai bel et bien une idée derrière la tête. Pourtant, ce n'est pas le cas. Pas totalement du moins. Je ne dois pas faire d'impair.

- Nous nous rendrons à Damas, éludais-je une seconde fois.

  Zohra détourne la tête un instant tout en demeurant muette puis demande enfin :

- Pourquoi Damas ?

- Al Mualim m'a apprit que certains de nos frères avaient également été en contact avec les membres de cette résistance. D'après eux, le responsable de tout cela se trouve à Damas.

- Le chef ?

- En quelque sorte.

- Alors allons à Damas.

Le ton de sa voix est loin d'être enthousiaste si bien que je me demande ce qu'elle désire exactement. Je hoche la tête en signe d'approbation, fais demi-tour et escalade la fontaine puis le mur afin de me retrouver sur un toit ensoleillé de Jérusalem...

j'aime bien les "approches " et les" revirements " d'Altaïr et de Zora ! tu décris trés bien leurs sentiments ! encore un bon chapitre !

Merci Syl'

Merki

Joli chapitre

Très sympa !
J'adore la petite allusion au syndrome de Stockolm

"à 2doigts de payer le prix fort (Altaïr ) et la fille :" non à un "!ensuite c'est avec plaisir que j'ai lu vos commentaires : en particulier ceux de mathieu , trés judicieux"

merci sylkiss, sa fait plaisir

"Très bien. Dans ce cas, adieu."

au début j'ai cru qu'il était sérieu. je me suis dit : "non tu déconne altair"

"J'adore la petite allusion au syndrome de Stockolm "

j'ai pas remarqué

Mathieu : là je crois que c'est une allusion
"- Sais-tu que ça pourrait être un syndrome ? Le fait d'éprouver de la sympathie et de partager le point de vue de son geôlier. "
Après il faut attendre la confirmation de l'auteur

Fait aberrent mais j'ai lu ce chapitre!

Allez balance la sauce! Au moins 1 épisode!

Milleban faut pas le stresser il reste que 2 chapitres

Oui oui bien vu T-suru .

Ouais mais stress ou pas, il faut qu'il balance la suite car là y a un sentiment de vide...

Un sentiment de vide ?

CHAPITRE 26 Episode 3

  De là haut, je tends la main vers Zohra qui est déjà montée sur la fontaine et l'aide à se hisser. Elle l'a saisit sans aucune hésitation. C'est peu je le sais, mais selon moi, cela démontre un certain degré de confiance. Le regard qu'elle me lance une fois sur le toit confirme ma théorie. Plus de haine, plus de mépris. Seulement un regard curieux, désireux de me voir tel que je suis réellement. Plus une petite nuance de je ne sais quoi qui me pousse à croire que je commence à exister autrement que sous l'appellation « assassin de son père et de son lieutenant ». D'un geste qui se veut tendre, je rabats la capuche de son vêtement sur sa tête tout en pensant qu'il y a toujours risque que quelqu'un la reconnaisse. Elle me fixe d'un air surpris mais ne dis et ne fais rien. Cette absence de réaction commence à me déplaire et me tend à penser qu'elle-même ne sait pas ce qu'elle veut.

  Je lui tourne lui donc le dos et me mets en route sur le toit. Zohra ne tarde pas à me suivre et nous quittons les hauteurs par le biais d'une échelle. Toujours avec furtivité, nous laissons Jérusalem derrière nous et, après nous être emparés de deux montures, nous nous mettons en route vers Damas. Le voyage se déroule dans un calme paisible et à cet instant, je me contente d'apprécier sa présence. Néanmoins, cette tranquillité finit par être troublée, non sans que j'en ressente un peu de satisfaction :

- Pourquoi n'existe-t-il pas de femme assassin ?

  Un large sourire vient étirer mes lèvres alors que je continue à fixer l'horizon face à moi.

- Pourquoi ? me moquais-je gentiment.

- Pourquoi ? répète-t-elle avec détermination mais également avec un sourire.

- Parce que ce n'est pas leur domaine.

- Pourquoi chaque homme possède en lui une part de machisme et de misogynie ? réplique-t-elle avec un brin de colère.

  Je tire sur les rênes de mon cheval afin de le faire ralentir légèrement avant d'expliquer :

- Lorsque je dis que ce n'est pas leur domaine, j'entends par là qu'elles sont bien plus utiles ailleurs.

- Où ça ? Aux fourneaux, près des enfants, à vos pieds ?

- Laisse-moi finir.

  Zohra me jette un regard incendiaire mais me permet malgré tout de poursuivre :

- A nos côtés. Et non sur le terrain. Beaucoup d'entre nous sont mariés et ne parviendraient pas à trouver un semblant de sérénité sans leur femme.

  Volontairement, je reste muet un moment avant d'ajouter :

- Et je ne suis pas machiste, ni misogyne. A vrai dire, à bien des égards, je trouve que les femmes surpassent les hommes.

- Allons, tu dis cela pour me flatter ! s'amuse-t-elle.

- Est-ce réellement nécessaire ?

  Elle m'observe un instant sans comprendre puis finit par détourner le regard sans que je sache si elle a comprit le sens de mes propos.

- Et la femme qui t'apporte un semblant de sérénité, où se trouve-t-elle ?

- Alors que beaucoup d'entre nous considèrent le mariage comme une bénédiction, les autres se préfèrent solitaires. Ils estiment que pour faire ce que nous faisons, nous nous devons de demeurer seuls, détachés de tous, en exil dans nos propres retranchements. Je suis un de ceux là.

- Le contraire m'aurait étonné, ironise-t-elle. Tu comptes changer d'avis ?

- Si une bonne raison m'est donnée, alors oui, confiais-je.

  Je glisse un regard vers elle et constate qu'elle sourit très légèrement. Je l'ai touché. C'est déjà beaucoup. Nous continuons alors notre voyage dans un nouveau calme jusqu'à ce que, une fois de plus, Zohra l'interrompe :

- Où irons-nous une fois à Damas ? Au bureau ?

- Non, ce serait bien trop risqué. Nous irons chez un ami.

- Quoi ? Attends, attends, répète moi un peu ça !

  Je tourne la tête vers elle pour découvrir son air amusé et espiègle. C'est donc en toute honnêteté que j'avoue :

- Oui, j'ai bien un ami.

- Alors c'est possible ?

- Oui. Et je comprends que tu puisses en douter étant donné que j'ai montré les pires aspects de ma personnalité en ta présence.

- Pas que les pires, lâche-t-elle dans un murmure.

  J'aurais bien envie de lui faire développer la chose mais je me contente de poursuivre mes explications :

- C'est un ami de longue date et je sais que chez lui nous serons en sécurité.

- Tu ne penses pas qu'il est pu rejoindre cette résistance ? questionne-t-elle.

- Non. Pas lui. Pas Haris, assurais-je avec conviction.

- Si tu le dis.

  Le silence reprend le dessus et ce jusqu'à notre arrivée à Damas. Face aux portes de la ville, nous posons pied à terre et Zohra confie :

- De toutes les villes que j'ai pu contempler, Damas reste la plus belle à mes yeux.

- Pourquoi vivre à Jérusalem dans ce cas ?

- J'y possède tout. Rectification, j'y possédais tout.

  Je tourne la tête dans sa direction afin de rencontrer ses yeux et déclare :

- Toujours la même rengaine, n'est-ce pas ?

- Excuse-moi que cela soit si important à mes yeux ! s'emporte-t-elle.

  Tout en me mettant à avancer vers la lourde porte gardée, je détache mon attention d'elle, ce qui ne l'empêche pas de poursuivre en faisant quelques rapides foulées pour revenir à mon niveau :

- Et donne moi une bonne raison pour tirer un trait sur ces événements !

- C'est du passé.

- Mais le fait de t'avoir constamment dans ma ligne de mire n'arrange rien ! C'est comme remuer un couteau dans une plaie. Tu remues, tu remues, tu remues, scande-t-elle en imitant le geste avec sa main droite.

- Remue si tu veux, mais sois plus discrète, ordonnais-je, conscient que certains regards commencent à se poser sur nous.

  Il me faut un moment avant de réaliser que, suite à mes paroles, Zohra s'est immédiatement arrêtée sur place. C'est donc en maugréant que je fais demi-tour avant de la rejoindre puis je lance :

- Quoi encore ?

- Je déteste quand tu fais ça, réplique-t-elle en croisant ses bras sous sa poitrine.

  Mais comme la fois précédente, son doigt lui fait mal et elle abandonne son geste en crachant :

- Et je déteste ce doigt !

- Quand je fais quoi ? tentais-je de comprendre.

- Quand tu me rabaisses, quand tu me rabroues, quand tu m'envoies promener !

- Ce … ce n'est pas volontaire, révélais-je. Je ne veux pas te blesser, crois-moi.

- Mais pourtant, c'est plus fort que toi ! rétorque-t-elle avec véhémence.

- Une longue vie de rabaissement, rabrouement et d'envois promener. Excuse-moi de ne pas changer du jour au lendemain, même si je le voudrais. Parfois.

- Parfois ? interroge-t-elle d'un ton dubitatif.

- Quand je suis avec toi.

  Zohra reste bouche bée sur le coup et je profite de sa faiblesse temporaire pour m'approcher d'elle. D'un rapide mouvement, je lui dépose un baiser aux coins de ses lèvres et m'écarte tout aussi prestement. Oui, j'ai craqué. Et je ne compte pas faire preuve de volonté pendant bien longtemps...