16/08/2005
Foot - CIV : H. Michel : « Il y a des dangers »
Le sélectionneur français de la Côte-d´Ivoire, Henri Michel, espère que ses joueurs ne perdront pas de vue leur objectif prioritaire de début de saison, mercredi contre la France en amical : être prêt le 4 septembre contre le Cameroun en éliminatoires pour la Coupe du monde. En cas de victoire, il craint l´euphorie.
« Henri Michel, que peut et que vient chercher la Côte-d´Ivoire lors de ce match amical contre l´équipe de France ?
La Côte-d´Ivoire a un potentiel évident. Des paroles dithyrambiques sont souvent prononcées. J´entends dire que c´est la meilleure équipe d´Afrique. Je me tue à expliquer le contraire aux joueurs : ce ne seront que des mots tant qu´on ne l´aura pas prouvé sur le terrain. Venir jouer en France, c´est une reconnaissance. On espère participer à cette fête, avec les retours de Zidane, Thuram et Makelele. Vu la qualité des deux équipes sur le plan technique, il n´y aucune raison pour qu´on n´on n´assiste pas à un grand match, ou alors je n´y comprends plus rien. Mais l´objectif, c´est le 4 septembre, et notre finale de groupe contre le Cameroun ( en qualifications pour la Coupe du monde). Ce match va hanter nos jours et nos nuits. La France, c´est un match de préparation.
Est-ce que cela signifie que le résultat n´aura pas grande importance ?
Le plus important, c´est la qualité de jeu qu´on va développer et notre équilibre défensif et offensif. Que ce soit dans un sens ou dans l´autre, il ne faudra pas être excessif. Pas de grosse tête si on gagne. Pas de catastrophisme si on perd.
Quel écart sépare les deux sélections, si vous en voyez un ?
Sur la papier, il n´y en a pas beaucoup. La différence, c´est la grande expérience internationale de l´équipe de France. Et puis nous sommes habitués aux compétitions africaines. Rien à voir avec ce qu´on peut faire en Europe. Les conditions climatiques, la qualité des terrains, qui est parfois défaillante en Afrique, tous ces facteurs font que le football africain est très différent du jeu européen. Il est très difficile de comparer les sélections. Seule la Coupe du monde a une réelle valeur de ce point de vue.
Quels sont les enjeux de ce match ?
La France revient avec ses trois joueurs et doit montrer quelque chose. La Côte-d´Ivoire veut prouver ses qualités au monde entier. Pour nous, il y a des dangers, essentiellement celui d´oublier que notre objectif n´est pas de battre la France, mais le Cameroun le 4 septembre. Il n´y aura pas de plan anti-Zidane. On respecte tous les joueurs.
Vous répétez que votre équipe n´a encore rien prouvé. A quelle condition votre équipe aura-t-elle réussi ? Si elle va plus loin qu´un quart de finale en Coupe du monde* ?
D´abord, les résultats qui nous permettront - je touche du bois - de nous donner la chance de nous qualifier. Mais la marge de progression de l´équipe est encore grande. On aura encore le temps de la faire travailler avant la Coupe du monde.
Cela n´a rien à voir : Henri Michel a été le capitaine d´une équipe de France dont le latéral droit était Raymond Domenech, ça ne vous rappelle rien ?
C´est fort possible. Raymond était déjà un garçon intelligent. Tout le monde croyait qu´il était méchant mais il ne l´était pas plus qu´un autre. Au début de sa carrière, les gens croyaient qu´il avait cassé la jambe d´un Niçois, alors que c´était faux. Mais rusé comme il est, il en a joué pendant toute sa carrière. C´était un bon joueur. Solide, en tous les cas.
Avec les retours de Zizou etc, notre équipe a de la gueule!!! On va gagner demain et se qualifier pour la Coupe du Monde. Ensuite, il nous restera plus que la gagner!!!
ZIDANE : « GAGNER, RIEN D´AUTRE »
Par ARKANTEAS
Le numéro 10 le plus populaire de France a repris le brassard et la parole, mardi à la veille de son retour en équipe nationale contre la Côte-d´Ivoire. Le regard décidé et le sourire facile, il a dressé de lui le portrait d´un homme capable de redonner à l´équipe la confiance qui l´avait quittée. « Les qualités de joueurs, on les a. Maintenant, il faut retrouver ce truc. On l´a eu dans le passé... »
« Zinédine Zidane, pouvez-vous nous raconter ce que vous vivez depuis lundi ?
Je suis content de retrouver des gens que je n´avais pas vus depuis un moment, et de faire la connaissance des nouveaux. Je ne les ai pas sentis intimidés. Ce sont tous des joueurs confirmés. C´est un peu particulier après un an d´absence, mais je n´ai pas l´impression d´être un nouveau. Je n´ai pas oublié ce que j´ai fait avec l´équipe de France. Il y a une certaine émotion. J´ai envie de retrouver ce que j´avais perdu.
«Booster les gars, ça a toujours été mon truc»
Que souhaitez-vous apporter à l´équipe ?
Je reviens pour essayer de contribuer à une qualification. C´est comme une continuité. Même si beaucoup de personnes sont parties, je retrouve la plupart des joueurs du Championnat d´Europe ( NDLR : quatorze sur vingt-et-un).
Votre rôle de capitaine implique-t-il que vous soyez associé au choix de l´organisation de jeu, des joueurs ?
Ça n´a jamais été mon truc de rentrer dans ces détails-là. J´ai exercé la fonction à l´Euro avec Jacques Santini. Nous étions trois ou quatre à parler de tout, des choix tactiques, de ce que nous pensions. Je pense que ce sera la même chose. Mais il faut laisser l´entraîneur faire son travail.
Mais dans le passé, vous avez souvent déclaré que vous n´aviez pas l´âme d´un leader. Qu´est ce qui changé pour que vous acceptiez à nouveau d´être capitaine ?
Le problème pour moi, c´est qu´un leader, c´est quelqu´un qui parle beacoup. Ce n´est pas mon cas, comme un Didier Deschamps ou un Laurent Blanc. Maintenant, être sur le terrain et booster les gars, ça a toujours été mon truc, même à 22 ans. Récupérer le brassard, ce n´était pas forcément naturel. Le capitaine était Patrick Vieira. J´en ai discuté avec lui et avec l´entraîneur. Vieira me le donne, donc je le prends.
Avez-vous évoqué avec Raymond Domenech la meilleure façon de vous utiliser sur le terrain ?
Oui, on en a parlé. Je n´ai pas besoin d´en dire plus. Vous le verrez mercredi et sans doute plus précisement en septembre.
«Le foot sans victoire, ça n´existe pas»
Pour être plus général : comment l´équipe de France peut-elle redémarrer ?
Il faut gagner.
Comment ?
Si j´avais la solution... C´est sur le terrain que ça se passe. On peut gagner en retrouvant un certain état d´esprit. Pour l´instant, l´équipe n´a pas eu le brin de chance qui permet d´avoir cette tranquillité. Elle n´en est pas passé loin. La confiance est plus importante que tout le reste.
Vous savez qu´on attend de vous l´étincelle et la lumière.
Et alors ? Je me sens prêt et capable. Bien sûr. Sinon, je ne serais pas là.
Qu´allez-vous dire à vos équipiers pour apporter ce changement que vous décrivez ?
Qu´il faut travailler. Bon, c´est difficile de dire ça pour un stage aussi court. Mais quand on aura une semaine de stage à Clairefontaine je dirai ça, et je parlerai de solidarité. Les qualités de joueurs, on les a. Maintenant, il faut retrouver ce truc. On l´a eu dans le passé. Le Portugal, en ce moment, est en pleine confiance et il fait de très belles choses. Il faut retrouver cette étincelle-là. Ça passe par du jeu, mais surtout une victoire. Le foot sans victoire, ça n´existe pas. Je suis bien placé pour le savoir : dans les clubs où je suis passé, c´était ça et rien d´autre.
«Les choix que j´ai faits m´ont toujours plutôt réussi»
Contre la Côte-d´Ivoire, jouerez-vous 90 minutes ?
Je ne sais pas. Rien n´est décidé. Je débuterai le match, mais je ne sais pas si je le terminerai. Physiquement, même si j´ai peu de matches dans les jambes, tout va bien. Les deux stages avec le Real se sont bien déroulés.
Un dernier mot sur votre décision de revenir. Cela a-t-il été difficile de changer d´avis ?
Oui, c´est dur, surtout que je n´en change pas beaucoup généralement. Les choix que j´ai faits m´ont toujours plutôt réussi. En même temps, pour cette décision très importante, ça n´a pas été trop difficile. »
EdF : Micoud le mal-aimé ( 16/08)
Alors que tous les projecteurs sont braqués sur le retour de Zinédine Zidane en équipe de France, son ancien remplaçant, Johan Micoud, 32 ans, semble avoir fait une croix définitive sur un retour en Bleu. " Je pense qu´il ne faut pas être dupe non plus. Il y a un an qui s´est passé avec Domenech, il y a eu beaucoup de changements, beaucoup de nouveaux appelés et je ne suis toujours pas là. Il faut se rendre à l´évidence, je pense qu´il y a vraiment très peu voire plus aucun espoir" a déclaré le meneur de jeu du Werder Brême dans une interview sur Sport24. Sauf revirement de situation, le compteur de sélections de Micoud risque donc de rester définitivement bloqué à 17 unités.
EdF : Boumsong sans état d´âme ( 16/08)
Le défenseur de Newcastle, Jean-Alain Boumsong, fait partie de la liste des joueurs retenus pour affronter la Côte d’Ivoire mercredi, à Montpellier. Heureux de croiser de nouveau le chemin des trois revenants, il avoue que la joie des retrouvailles est retombée, laissant place à la concentration. " On ne peut que se féliciter du retour des anciens, de profiter de leur expérience. Mais désormais, les états d’âme n’ont plus lieu d’être. Nous ne pensons qu’à travailler ensemble pour la qualification", déclare l’ancien auxerrois sur le site de la FFF.
16/08/2005
Foot - Bleus : Avec Dhorasoo en 4-3-1-2 !
Raymond Domenech a publié mardi soir la composition de l´équipe de France qui débutera le match amical contre la Côte-d´Ivoire, mercredi à Montpellier : Coupet - Sagnol, Thuram, Boumsong, Gallas - Makelele, Vieira, Dhorasoo, Zidane - Wiltord, Henry. Les trois anciens retraités Zidane, Thuram et Makelele seront alignés d´entrée dans une équipe qui ressemble à onze-type. Elle ne compte aucune véritable surprise.
Le onze de depart
Coupet - Sagnol, Thuram, Boumsong, Gallas - Makelele, Vieira - Wiltord, Zidane ( cap), Dhorasoo – Henry
Oups j´ai oublier Wiltord en pointe !
LE NOUVEAU DÉPART
A moins d´un mois des rendez-vous qui décideront de son avenir en Coupe du monde, l´équipe de France doit roder sa nouvelle mouture contre la Côte-d´Ivoire, ce soir à Montpellier. Avec Zidane à sa tête, Vieira et Makelele au départ, elle doit trouver un nouveau souffle et revenir à la base du métier : «Gagner», disent Zidane et Domenech.
Sur le papier, l´une des meilleures équipes d´Europe
Ce que le public rennais avait réclamé il y a un an, la foule montpelliéraine, proche du délire, va l´avoir ce soir à une heure de grande écoute : Zidane défendra le maillot bleu frappé du coq. Pas celui de «France 98», né à quelques kilomètres d´ici, à Nîmes, d´une initiative de Laurent Blanc. Mais le vrai, avec en ligne de mire la Coupe du monde 2006. C´est là que débute le malentendu originel qui plane autour de ce France-Côte-d´Ivoire. La valeur de l´adversaire ( l´officieuse meilleure équipe africaine du moment), la proximité des rendez-vous décisifs ( Dublin, c´est dans trois semaines), le passé récent d´une équipe française très fragile : tout cela rend les 90 minutes de ce traditionnel match de la mi-août infiniment précieuses. «C´est un match du mois d´août comme j´en ai rarement vu. Il est presque plus important que celui qui vient après», assure Raymond Domenech. Cet aspect strictement sportif est déjà enfoui sous le poids prévisible de l´accueil réservé au héros et de cet enthousiasme d´une autre époque. Ce n´est plus France-Côte-d´Ivoire, c´est Zidane qui revient régaler la nation. Les deux ne sont pas incompatibles. Mais il serait malheureux d´inverser les priorités à l´heure où la famille réunit tous ses petits pour redémarrer l´histoire.
Le France-Hongrie de mai ( 2-1) et sa belle première période semblaient mériter une suite. C´est le contraire qui se produit aujourd´hui : ce match n´aura été que la fermeture d´une parenthèse. A part la distribution des points dans le groupe 4 de qualification, tout ou presque est à redéfinir. Zidane seul aurait suffi à changer le visage de l´équipe. Mais le numéro 10 revient accompagné de Thuram, avec qui il partage l´âge ( 33 ans) et une histoire inoubliable, et Claude Makelele, l´ex-complice du Real Madrid. C´est plus qu´assez pour bouleverser tous les équilibres, ceux du système de jeu comme ceux du vestiaire. Sceptique, enthousiaste ou résigné, le peuple de France se demande déjà si ce triple recrutement sera suffisant pour donner à son équipe l´autorité, la confiance et surtout l´efficacité nécessaires pour éviter une troisième désillusion après 2002 et 2004. La réponse viendra en partie ce soir. Elle appartient essentiellement aux joueurs. Ils semblent avoir rarement eu autant de pouvoir sur leur avenir dans une sélection tricolore.
C´est parce qu´il en a parfaitement conscience que Raymond Domenech a fait de la qualification pour la Coupe du monde le seul sujet de discussion valable, prenant parfois des allures lemerriennes ou santiniennes face aux questions de fond. «On se prépare pour dans quinze jours ( Féroé le 3 septembre, Irlande le 7). Je souhaite qu´on soit poussés dans nos tranchements par les Ivoiriens, comme un vaccin pour les matches suivants. Ils seront tous difficiles à leur manière», dit le sélectionneur, pour revenir à l´essentiel et rappeler le onze de France aux devoirs dus à son rang. Car cette équipe ressemble comme une jumelle à celle qui était partie à l´Euro avec un costume de favori assumé. Il manque Desailly et Lizarazu, qui ne reviendront plus. Pires et Silvestre aussi, mais c´est voulu. Il s´agit bien, sur le papier, de l´une des toutes meilleures sélections d´Europe. Son devoir est de «gagner» a résumé Zidane mardi. «Nous ne sommes plus en train de calculer, répond Domenech en écho. Jusqu´ici, il fallait au moins prendre des points à l´adversaire. Ce n´est plus cette logique là. Pour être tranquilles, il faut gagner.»
Les Ivoiriens ne doutent de rien
Mais ce soir, les Bleus ne seront pas seuls sur la pelouse un peu limite de La Mosson. La Côte-d´Ivoire n´a rien d´un faire-valoir. Son élan ressemble furieusement à celui du Sénégal en 2002, avec un potentiel technique encore supérieur. Cette sélection, dirigée par Henri Michel, le médaillé de bronze du Mundial 86, compte dans ses rangs des valeurs sûres de la L1 ( Kalou, Zokora, Meïté, Boka, Aruna, Akalé, Yapi, Faé) et de la Premiership anglaise ( Drogba, Kolo Touré). Elle se trouve à un tournant de son histoire, entre l´intime conviction d´une possible victoire de prestige et la nécessité de garantir son billet pour le Mondial, le 4 septembre face au Cameroun. Le retour de Zidane ne fait paniquer personne au sein d´une équipe qui regorge de confiance et de joie de vivre. «Ça m´a surtout coûté car j´ai eu du mal à trouver toutes les places qu´on me demandait», suggère Didier Drogba. «On a plus à gagner qu´eux», ajoute Kalou. Le fait que la majorité des Ivoiriens aient repris le Championnat fin juillet protègera peut-être ce match de la maladie qui frappe souvent les rentrées internationales du mois d´août : l´ennui, dû à une préparation insuffisante.
Zidane lui-même, épié dans ses moindres gestes, a autant de chances d´évoluer à son meilleur niveau ce soir que de jouer défenseur central. S´il a suivi sans pépin toute la préparation du Real Madrid, il ne reprendra la Liga que dans onze jours. Ses équipiers ont à peine plus d´avance, même s´ils sortent pour la plupart d´un remarquable week-end. Pour cette même raison, le France-Bosnie-Herzégovine ( 1-1) de l´an passé avait inspiré à peu près tous les sentiments possibles. L´audace des jeunes orphelins avait d´abord étonné, leur manque de réalisme avait frustré, leur seconde mi-temps avait désespéré. C´est là que le public breton avait réclamé Zidane. Ce voeu étant exaucé, au-delà des espérances avec trois retours pour le prix d´un, il s´agit maintenant de lui donner un sens. Plus que le résultat brut, plus que la floraison de roulettes et de gestes de classe, c´est l´élan collectif de l´équipe de France qui doit retrouver un fond de réalité, quinze mois après un Euro 2004 baclé par manque d´esprit de corps. C´est la seule planche de salut offerte aux vrais faux anciens comme aux soit-disants nouveaux. Car si de mauvaises ondes surgissent encore à l´issue de la soirée, il n´y aura pas de sauveur à rappeler.
Légérement seul sur son topic ç__ç
Wé mais je poste des articles intéressant sur l´équipe
un peu long parfois
Vous n´êtes pas obligé de tout lire
" Pires et Silvestre aussi, mais c´est voulu"
QQQUUUOOOOIII ? ?????????????????????????
j´ai mal lu là?
Pires revient paass? que quelqun me rassure
EQUIPE DE FRANCE / LILIAN THURAM :
« L’impression que c’était la première fois »
Pour son retour en équipe de France, Lilian Thuram n’a pas connu le scénario espéré. Rapidement blessé, le défenseur de la Juventus a dû laisser sa place à Sébastien Squillaci. Mais il reconnaît avoir vécu quelque chose de fort en retrouvant le maillot Bleu.
Lilian Thuram, pourquoi cette sortie prématurée en première période ?
Je me suis fait un petit peu mal derrière la cuisse. J’espère que ce ne sera pas trop grave. Pour l’instant, je ne sais pas exactement ce que j’ai et il va falloir attendre quelques jours pour être fixé.
Fabio Capello, votre entraîneur à la Juventus, ne va pas être très content…
C’est déjà moi qui ne suis pas très content… Je voulais jouer et j’espère maintenant que je ne serai pas écarté des terrains trop longtemps.
Comment ont été vos sensations pour ce retour en Bleus ?
C’était une sensation assez étrange. J’avais déjà chanté la Marseillaise à de nombreuses reprises et là, j’ai eu l’impression que c’était la première fois. Il y avait quelque chose de nouveau dans tout ça et c’était fort.
Cette victoire est-elle un signe pour la suite ?
C’est une bonne chose d’avoir battu la Côte d’Ivoire mais cela ne veut rien dire. Il ne faut surtout pas tirer des conclusions trop rapidement. Les prochains matchs seront beaucoup plus difficiles car il y aura un réel enjeu. Mais j’espère que l’équipe de France pourra répondre présente.
« Un très grand match contre l´Irlande »
On peut quand même tirer quelques enseignements ?
Avant tout, il faut être sûr de nos qualités. L’équipe de France a eu des périodes de jeu assez intéressantes mais également quelques difficultés. Mais c’est le lot de toutes les formations. A l’arrivée, il y a quand même une large victoire face à une bonne équipe. Et c’est une bonne chose.
L’équipe est-elle mieux armée désormais ?
On verra ça. Cela ne sert à rien de se projeter.
Peut-on quand même parler d’un effet Makélélé, Thuram et Zidane ?
Je ne sais pas. Il est évident que le retour de trois joueurs qui comptent pas mal de sélections est quelque chose d’assez important. La différence à ce niveau là se fait souvent sur l’expérience. Comment gérer les moments du match ? Comment gérer les sensations de l’avant-match ? Mais de là dire qu’il y a eu un effet, je ne sais pas. Il faudrait peut être le demander aux autres.
Cette victoire est-elle un message adressé aux Irlandais ?
Si j’étais dans cette équipe d’Irlande, je serais encore plus motivé à l’idée de jouer contre Zidane, Makélélé et Thuram. Cela va décupler leur envie et c’est normal. Mais nous aussi on veut bien faire les choses et ce sera un très grand match.
ILS DONNENT RENDEZ-VOUS
Dès les minutes qui ont suivi leur victoire contre la Côte-d´Ivoire ( 3-0), les Bleus ont tenu un discours empreint de prudence quant à sa portée réelle. Tous ont conscience que les nets progrès enregistrés ne les protègent pas d´une désillusion en Coupe du monde, où la barre sera placée bien plus haut.
Eviter l´euphorie
Jacques Santini avait théorisé tout ça avec un maître-mot : «décalage». En équipe de France, il est usuel que les joueurs et le staff relèvent d´irrésistibles progrès après les soirées les plus ternes - comme souvent l´an passé - et que les matches les plus encourageants soient suivis d´appels solennels à la modération. Le contexte très particulier du retour de l´ancienne génération, mercredi, a amplifié ce phénomène vieux comme l´intérêt que porte la France à son onze national. « Ne tombons pas dans l´euphorie béate après le pessimisme de l´an passé » résume Raymond Domenech en défendant la thèse de la continuité. Il n´y a guère que Grégory Coupet, vu de son but, pour épouser complètement le point de vue de ceux qui étaient assis en tribunes ou devant leur télé. « Il y a eu un peu de folie, la soirée était électrique. C´est l´effet Zizou, il faut l´avouer, a déclaré le gardien lyonnais dans un grand sourire. Jouer avec Zidane, c´est jouer de façon plus posée, avec plus de maîtrise collective. On lui donne et il oriente. C´est une solution de facilité pour nous. On a adhéré. Makelele a aussi fait un boulot extraordinaire. On s´est tous mis au diapason. Il y a eu l´effet escompté, notamment dans l´efficacité. »
La marge de progession existe
A l´exception d´un Thierry Henry emballé - « Avec eux, c´est propre » - , trouver les mots pour décrire la transformation de l´équipe n´est cependant naturel pour personne. « Ce qu´ont apporté Zidane et Makelele, c´est à vous de le dire messieurs, a osé Vikash Dhorasoo en s´adressant à un groupe de journalistes. Sur le terrain, j´ai ressenti plein de choses, mais c´est compliqué de répondre à vos questions. Le résultat fausse souvent l´analyse d´un match. » « Qu´ils soient à l´origine de nos progrès ou pas, l´important c´est de constater qu´on progresse, se satisfait Willy Sagnol, par ailleurs insatisfait. On a un peu oublié les fondamentaux à certains moments du match, c´est-à-dire bien défendre. On s´est parfois mis en difficulté. » Raymond Domenech, en garant de l´unité du groupe, rappelle qu´il « faut encore progresser ». « Il y a eu des moments de rêve, très beaux à voir, mais aussi des moments difficiles. On a moins souffert contre la Hongrie le mois dernier que sur certaines séquences mercredi, assure-t-il. Dire qu´il n´y a pas eu d´effet Zidane serait stupide, mais il y a aussi eu un effet Makelele, un effet Thuram, un effet Henry, un effet Gallas, je pourrais citer tous les joueurs. Cette solidarité, c´est ce qu´on recherchait en vue des matches décisifs.» du mois de septembre.
L´apport de l´expérience
Il est là, l´épouvantail en forme de rabat-joie. Pour tous les Tricolores, il est exclu que ce triomphe à la romaine préjuge de l´intensité du combat et de l´efficacité qu´il faudra trouver à Dublin le 7 septembre, entre autres. « Je sais trop ce qui va venir maintenant » suggère Zinédine Zidane. « Ce résultat ne veut rien dire, il est vain de se projeter, assène carrément Lilian Thuram. C´était un match amical. Moi qui ai la chance d´avoir participé à la Coupe du monde, je vous assure que c´est la plus belle chose pour un joueur. Les Irlandais le savent, ils vendront leur peau très cher. Et nous devrons tous avoir cette envie démesurée. C´est l´équipe qui le voudra le plus qui ira à la Coupe du monde. Il y a encore des duels à gagner, très difficiles... » Aussitôt dit, le Turinois souffle aussi que la France n´a pas fait la plus mauvaise pioche avec le rappel des trois anciens. « La différence, à ce niveau, se fait sur l´expérience : comment gérer les différents moments du match ? Comment gérer les sensations avant le match ? Cela dit, si j´étais irlandais, je serais encore plus motivé pour démontrer que j´ai le niveau face à Zidane, Makelele et les autres. »
Un regain de confiance
Pour un Sagnol qui assure ne pas sentir « plus de confiance » maintenant qu´auparavant, Coupet reconnaît que le match a offert aux Bleus les certitudes qu´ils cherchaient. « C´est à ça que ça sert, rigole-t-il. On a été rigoureux et on a produit du jeu, c´est bien de savoir qu´on peut le faire. Dans ce groupe de qualification, on sentait un vent contraire, c´était plus que difficile pour la suite. La Côte-d´Ivoire, c´est un vent d´espoir qui nous fait énormément de bien. » « On a gagné largement, c´est la première fois que ça nous arrive, relève quand même Dhorasoo. Ça veut certainement dire quelque chose aussi. » Tout ça alors que l´Irlande, mercredi, a confirmé qu´elle avait du mal à assurer l´ordre chez elle. Dix semaines après le très officiel résultat nul arraché par Israël ( 2-2), l´Italie a mis fin à presque trois ans d´invincibilité à Lansdowne Road en allant gagner en amical ( 2-1). L´Irlande n´avait plus l´habitude de perdre chez elle ( 18 matches). La France n´avait plus l´habitude de gagner avec une vraie maîtrise collective. Il faut insister : les nouvelles sont plutôt bonnes.
Equipe de France / Willy Sagnol : « Nous sommes un peu plus rassurés »
Le défenseur latéral du Bayern Munich a certainement accompli son meilleur match en sélection. Interrogé sur le retour des anciens « retraités », Willy Sagnol retient avant tout l’évolution positive dans le jeu.
Willy Sagnol, pensez-vous que le retour de Zidane, Makélélé et Thuram a changé le visage de l’équipe de France ?
Je n’en sais rien. C’est difficile à dire. Peut-être que sans eux, on aurait fait aussi bien. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, on ne se pose pas la question de savoir si ce sont eux qui ont fait qu’on s’impose largement. Aujourd’hui, nous sommes un peu plus rassurés.
La coïncidence est tout de même troublante. Ils reviennent et l’équipe de France retrouve de l’allant…
Bien sûr, ce résultat positif coïncide avec leur retour. Personnellement, je m’en fous si c’est grâce à eux ou pas. Je ne regarde que le résultat final. Pas le résultat comptable mais l’évolution qu’il y a eu aujourd’hui. Il n’y a que cela qui m’intéresse.
A titre personnel, on vous imagine content de les revoir…
Evidemment. J’ai débuté en équipe de France avec eux. J’ai passé de longues semaines avec eux. Et sans faire le vieux par rapport aux jeunes qui sont arrivés, c’est sûr que j’ai plus d’atomes crochus avec des gens de la trentaine qu’avec des jeunes qui ont la vingtaine. Cela me semble logique.
Retour gagnant !
De l´envie, du spectacle et des buts ! Un beau mélange qu´a enfin retrouvé l´équipe de France. Grâce à trois buts de Gallas, Zidane et Henry, les Français ont convaincu face à la Côte d´Ivoire. Un score toutefois lourd pour les Eléphants d´Henri Michel.
Les enjeux de la rencontre top^
Placée en plein mois d´août, à l´heure où les esprits sont au farniente et où les corps brûlent au soleil, rien ne laissait penser que la rencontre amicale entre la France et la Côte d´Ivoire attirerait tous les regards de France et de Navarre. La raison ? Non pas un récent regain de forme des hommes de Raymond Domenech, quinze jours avant une rencontre capitale face aux Iles Féroé en éliminatoires de la Coupe du Monde 2006, mais plutôt un retour miraculeux, celui de Zinédine Zidane, attraction de la soirée, malgré lui. Le nouveau capitaine des Bleus, plus motivé que jamais espère une rentrée en beauté. «Je ne ressens aucune pression par rapport à ça ( …) J´avais juste envie de revenir ( …) Je veux faire plaisir à ceux qui sont contents de mon retour et je sais qu´il s´agit d´une majorité» . De retour dans l´axe, tout comme Lilian Thuram en défense, le Madrilène espère redonner de la vie au milieu de terrain tricolore, Claude Makelele apportant quant à lui son expérience à la récupération. Trois retours qui, espérons-le, redonneront de l´efficacité aux Bleus qui devraient débuter avec le seul Thierry Henry en pointe.
En tête de son groupe des éliminatoires de la Coupe du Monde 2006, la Côte d´Ivoire est bien plus qu´un faire-valoir contacté au dernier moment par la Fédération Française de Football après les désistements de l´Argentine et du Sénégal. Les Zokora, Meïté ou autres Drogba et Kalou sont les preuves vivantes de la valeur des hommes d´Henri Michel. Habitués à fouler les pelouses de Ligue 1, les Ivoiriens évoluent en effet dans les plus grands clubs hexagonaux à l´image d´un Bonaventure Kalou, très en forme en ce début de saison et forcément particulièrement motivé et confiant. «On a plus à gagner qu´eux» estime le Parisien qui affrontera Dhorasoo et peut-être Rothen, ses coéquipiers au sein du club de la capitale. Envie de jouer et confiance, qualités techniques et forme physique, de quoi augurer un beau spectacle…
Les faits marquants de la rencontre top^
- Acclamée par une foule qui s´est arraché les billets pour la rencontre dès l´annonce du retour de Zidane, l´équipe de France est la première à se mettre en action avec une tête d´Henry sur une longue passe au second poteau. Le Gunner ne trouve pas le cadre ( 6´).
- Le match se joue sur un rythme très élevé, les deux équipes veulent faire le spectacle. A l´entrée de la surface, Florent Malouda tente sa chance de l´extérieur du gauche mais le ballon s´échappe une nouvelle fois du cadre, effleurant le poteau droit de Tizié ( 8´).
- Grosse occasion pour les Tricolores ! Sur le côté droit, Thierry Henry accélère et centre pour Wiltord, seul devant le but vide. Malheureusement pour les Bleus, la passe du Gunner est mal ajustée et ne trouve pas les pieds du Lyonnais ( 18´).
- Sur l´action suivante Didier Drogba se rappelle aux bons souvenirs de Grégory Coupet. Sur un long ballon au second poteau, l´ancien Marseillais reprend de volée du droit et oblige le portier tricolore à repousser des deux poings dans sa lucarne ( 18´).
- La rencontre ne s´essouffle pas et le ballon va d´un but à l´autre. Zidane est tout près d´ouvrir le score sur une frappe du droit de l´extérieur de la surface. Mais le Madrilène ouvre trop son pied et le cuir frôle la lucarne droite de Tizié ( 22´).
- Alors que les Ivoiriens haussent le ton, Thierry Henry obtient un corner que tire Wiltord. Le Lyonnais trouve la tête de Gallas qui, au premier poteau, trompe le portier des Eléphants d´une frappe puissante. Un beau cadeau d´anniversaire ! ( 1-0, 28´)
- Les deux formations peinent un peu plus à s´approcher de la surface adverse mais il s´en faut de peu pour que les Bleus doublent la mise. Zidane ouvre le jeu vers Sagnol à droite. Le Munichois centre dans la surface pour Malouda mais le Lyonnais est devancé de justesse par le portier ivoirien ( 42´).
- La Côte d´Ivoire entame mieux la seconde période et ne perd pas de temps pour faire trembler les Français. Sur le côté droit, Boka centre pour Drogba, quasiment seul au point de penalty. Mais le joueur de Chelsea ne cadre pas sa frappe ( 50´).
- L´entente Zidane-Henry s´améliore. Le Madrilène trouve parfaitement Henry dans la profondeur. Seul à l´entrée de la surface, le Gunner tente sa chance mais trouve le poteau droit de Tizié. Il avait, de toute façon, été signalé hors-jeu ( 54´).
- Le public l´attendait, " Il" l´a fait. Sur un corner de Wiltord, tous les acteurs sont pris à défaut, y compris le portier ivoirien. Seul au second poteau, Zinédine Zidane place une belle frappe du plat du pied gauche et trompe Tizié à bout portant ( 2-0, 62´). D´un Z, signé Zizou !
- Et 1, et 2 et 3-0 ! Un refrain que l´on n´avait pas entendu depuis longtemps et que La Mosson entonne avec plaisir après le magnifique but de Thierry Henry. Sur une longue ouverture de Dhorasoo, le Gunner résiste au retour de Domoraud puis dribble le portier ivoirien avant de redresser son ballon en bout de course pour le glisser dans le but vide ( 3-0, 66´).
- Les Ivoiriens tentent un baroud d´honneur. Koné reprend un corner de volée mais sa frappe trop écrasée trouve finalement la tête de Domoraud. Malheureusement pour les Eléphants, celle-ci n´est pas cadrée ( 84´).
- Quelle contre-attaque ivoirienne ! Sur un corner tricolore, les hommes d´Henri Michel remonte très vite la balle et se retrouvent rapidement en surnombre. Bakary Koné se retrouve seul au point de penalty mais manque l´immanquable et voit le cadre se dérober alors qu´il avait le but grand ouvert ( 90´).
La prestation de la France top^
Très attendue avec le retour de Zidane, Thuram et Makelele, l´équipe de France, devant son public, avait la pression sur les épaules mais l´a finalement bien gérée. Volontaire dès le coup d´envoi, elle a fait preuve d´un dynamisme qui lui faudra conserver durant sa campagne mondiale. Et si les automatismes ont mis quelques minutes à se retrouver, ils sont revenus tout doucement, le milieu de terrain tricolore retrouvant une bonne maîtrise technique. Et alors qu´on reprochait à l´équipe de France son manque de réalisme malgré un nombre souvent important d´occasions, il n´a fallu aux Bleus qu´un seul tir cadré pour ouvrir le score. Peinant à marquer ces derniers temps, les Bleus ont par la suite retrouvé l´allant nécessaire pour enflammer les débats. Mais il ne faut pas oublier les quelques errements physiques en début de seconde période, gros point de détail qu´il faudra régler avant le match fac à l´Irlande qui s´annonce particulièrement rude. Reculant face à l´envie ivoirienne, les Bleus ont toutefois laissé passer l´orage avant de relever la tête et de porter la double estocade finale.
Sans être débordé, Grégory Coupet a très bien assumé son rôle, toujours aussi serein et décisif dans ses sorties. La défense française est restée bien équilibrée, la sortie de Thuram, très bon jusqu´à sa blessure, ne l´handicapant pas outre-mesure. A noter les très bonnes prestations de Sagnol et Gallas, visiblement à l´aise dans leur couloir et essentiels dans leur apport offensif. Pris de vitesse en fin de match, éprouvés physiquement, les défenseurs ont toutefois bien tenu le coup. Au milieu, l´apport technique a été probant. Makelele, rassurant a effectué un bon retour, à l´image de Zidane. Très attendu, le capitaine a réussi sa rentrée. S´il a mis du temps à trouver ses repères et à ajuster ses gestes, le rythme du match l´a aidé à se mettre dans le bain. Sa grande activité et son apport technique ainsi que sa vision du jeu ont apporté un plus indéniable. Malouda a lui aussi effectué une belle partie même si on peut regretter son manque de réalisme sur quelques occasions en début de partie. Enfin, Thierry henry, seul en pointe a semblé bien plus à l´aise que lorsqu´il se retrouve avec un compère à ses côtés. Avouant après le match qu´il aimait cette situation lui permettant d´avoir plus d´espaces pour courir, il a multiplié les appels et finalement réussi à marquer.
La prestation de la Côte d´Ivoire top^
Sans complexe, sûre de sa force et de son talent, la formation dirigée par Henri Michel a offert une très belle opposition à celle de Raymond Domenech. Physiques, rapides et efficaces en contre-attaque, notamment grâce à leur trio de feu Kalou-Dindane-Drogba, les Elephants ont attaqué la rencontre pied au plancher ne laissant pas souffler les défenseurs français. Il a d´ailleurs fallu à ces derniers une vigilance de chaque instant pour empêcher les attaquants ivoiriens de se frayer un chemin vers le but durant la première heure de jeu. Très actifs en début de seconde période, les hommes d´Henri Michel ne sont toutefois pas parvenus à concrétiser leur domination territoriale. Une lacune qu´ils ont payée cash, Zidane et Henry se chargeant de réduire leurs espoirs à néant. Visiblement touchés moralement, les Eléphants ont ensuite été plus lourds et moins inspirés même s´ils ont tenté de revenir dans le match en fin de rencontre.
Si on connaît beaucoup des joueurs ivoiriens présents sur le terrain, ce n´était pas le cas du portier des Elephants, Tizié. Très bon, il a effectué de belles sorties, notamment dans les pieds des attaquants français et ne peut être blâmé sur les trois buts tricolores. La défense ivoirienne n´a pas, quant à elle, démérité mais a dû céder en particulier face à la rapidité de Thierry Henry. La rentrée d´Emmanuel Eboué a fait un bien fou et a apporté un plus offensif certain, le défenseur se fendant de quelques montées incisives. Mais les points forts ivoiriens restent le milieu de terrain et l´attaque. Kalou, un peu moins percutant qu´avec Paris et sorti en début de deuxième période, mais surtout Boka, Zokoro ou Yapi-Yapo voire même Romaric ont été particulièrement performants, leur vitesse, leur physique et leur technicité faisant mal à leurs adversaires. Enfin, Dindane et surtout Drogba ont fait tourner en bourrique la défense adverse, l´ancien Marseillais manquant de peu un but superbe.
Si l´heure est à la satisfaction et à l´optimisme du côté de l´équipe de France après les trois buts inscrits face à une belle formation ivoirienne, Raymond Domenech a déjà le regard tourné vers les Iles Féroé où il faudra faire preuve du même enthousiasme. Retenir les bons points, résoudre les quelques problèmes qui subsistent, voilà ce qui attend les Bleus durant les deux prochaines semaines.
La fiche technique
France 3 – 0 Côte d´Ivoire ( 1-0)
Au Stade de la Mosson
Arbitre : M. Bertini
Buts : Gallas ( 28´), Zidane ( 62´), Henry ( 66´)
Avertissements : Makelele ( 16´) - Zoro ( 8´)
Les équipes :
France : Coupet – Sagnol, Thuram ( Squillaci, 23´), Boumsong, Gallas – Makelele ( Diarra, 89´), Dhorasoo – Wiltord ( Trézéguet, 80´), Zidane, Malouda ( Rothen, 71´) – Henry ( Cissé, 71´)
Côte d´Ivoire : Tizié – Zoro ( Eboue, 46´), Domoraud, Touré, Boka – Zokora ( Demel, 70´), Yapi-Yapo, Tiené ( Faé, 46´), Kalou ( Romaric, 46´)– Dindane, Drogba ( Koné, 78´)
Bleus : Thuram blessé à une cuisse
Blessé à une cuisse, Lilian Thuram a du être remplacé à la 23eme minute par le Monégasque Sébastien Squillaci. On ne connaît pas l’exactitude de la blessure du défenseur de la Juventus Turin.
Alors qu´il avait effectué une excellente entame de match contre la Côte d´Ivoire pour son retour chez les Bleus, Lilian Thuram, blessé à une cuisse, a du céder sa place à la 23eme minute au Monégasque Sébastien Squillaci. On ne connaît pas l’exactitude de la blessure du défenseur de la Juventus Turin.