Il n'a pas l'air d'être du genre à rager. Quand je lis son courrier, j'ai plutôt la sensation qu'il s'amuse.
Normal, il doit s'occuper de Jules (son fils)
Si t'arrive à placer "William Besse" et à dire que "Henchoz parle trop lentement", t'est un dieu.
Et que Paratte commence à se faire vieux
"Mes mails sont drôles et vous m'invitez à réitérer mon initiative. À votre guise. En tant que chrétien invétéré, le bien-être de mon prochain, aussi mécréant soit-il - ma main à couper que vous êtes un laïcard de plus dans le milieu du journalisme - a toujours été le vecteur de ma conduite vertueuse et samaritaine. C'est pourquoi vous répondre me procure une joie immense, en espérant noyer les studios de la Rts dans un torrent lacrymal de rires inaltérables.
A l'origine de mes réjouissances, se trouve une autre cause que celle énoncée ci-dessus. En effet, le portrait que vous esquissez de moi avec brio sur la base de seulement quelques lignes est non seulement dans le vrai ( aucune ironie là dedans, je reconnais être d'une arrogance crasse) mais il indique également très bien que j'ai dû toucher une corde sensible - probablement votre petit ego de journal eux presque aussi démesuré que le mien - tant vous avez pris soin de vous livrez à une analyse mon être avec minutie et parcimonie. J’espère, pingre que je suis (l'une de mes rares qualités que vous n'avez pas relevée), du plus profond de moi-même, que vos honoraires de psychanalystes "bande-mou" du dimanche sont abordables.
Et finalement, je décèle dans votre réponse à notre échange épistolaire, les mêmes lacunes dans le raisonnement logique que chez vos petits camarades du journalisme sportif à la RTS. Ou alors vous êtes simplement passé maître dans l’exercice de l’éristique dialectique, tant vous simplifiez mon propos, lui faisant dire ce qu’il n’a jamais dit par une ironie d’une subtilité dans égal. Eric Revillard disait à propos de cette dernière : « L'ironie est d'une laideur morale repoussante, elle est une forme de lâcheté qui se donne pour subtile ». Toutefois, à votre plus grand malheur, le petit manuel de défense contre les sophistes enragés que Schopenhauer a eu la générosité de nous transmettre, n’est autre que mon livre de chevet. Et croyez-moi, j’ai inscrit votre nom à l’encre de Chine sur toutes les pages de cet ouvrage, pour ne jamais oublier l’affront ignoble et satanique que vous fîtes à la rigueur intellectuelle aristotélicienne.
Car toute la perversion de votre réponse se trouve dans sa prétention à démonter mon discours et démontrer l’authenticité factuelle du vôtre, et cela en seulement 4 lignes. Le passage de votre mail où votre ego s’élève au sommet de ce qu’il croit être le promontoire d’une grande victoire, en me rappelant le résultat de la procédure de recours à la commission de discipline, n’est en aucun cas une contradiction de ma révolte initiale.
Pour rappeler ce qui vous était reproché, à vous et votre équipe, voici un récapitulatif succinct :
1) Vos consultants ont nié un principe fondamental de base en accusant l’intégrité morale de l’arbitre, qui est la présomption d’innocence. Mon problème n’était pas tant de savoir si le carton rouge était mérité ou pas, mais de poser l’innocence de l’arbitre comme un état de fait, amovible uniquement par la convocation de preuves suffisantes. La délibération de la commission de discipline statue d’une erreur de l’arbitre et non d’une omission du principe de neutralité. Donc vous êtes dans le faux, en croyant me contredire par l’invocation d’un jugement qui ne s’oppose pas à mes dires.
2) La sélection de vos intervenant lors du soir du match et dans sport dimanche, nie le principe de représentation plurielle des opinions. Nous avons entendu le même son de cloche sortant de toutes les bouches. Pourquoi ne pas s’être penché sur l’avis du principal intéressé, l’arbitre M. Hänni, ou un autre, en mesure de prendre sa défense.
3) La finalité objective de cette action incluant Stocker et Chakhsi aurait dû déboucher sur une exclusion des deux joueurs. Stocker pour les raisons que l’on sait, Chakhsi pour son tacle sur Stocker, qui n’a pas été sanctionné mais qui est d’une évidence rare. Inutile de brandir la commission de discipline comme la réponse à cela, puisque, de par son fonctionnement, elle ne revient pas sur ce genre de décision.
Autrement dit, là où vos consultants voyaient un arbitrage à deux vitesses en faveur de Bâle sur le seul échantillon de ce match, je vois plutôt (toujours sur le seul échantillon de ce match), un Bâle à qui l’on a oublié d’accorder un deuxième penalty évident après une faute sur Stocker en première mi-temps, puis qui a vu gracier un joueur adverse qui méritait pourtant une expulsion suite à un tacle fautif et dangereux.
Bref, comme vous le releviez si bien vous-même dans votre réponse, vos manquements son considérables, et je me fais une joie de les souligner.
Au passage, je vais me permettre de passer en revue les quelques intervenants de votre équipe, qui ont un don particulier pour se rendre (cochez la réponse à choix) antipathique/énervant/inutile/étrange.
Stéphane Henchoz aka monsieur Jacques Santini je parle avec le débit d’un robinet d’eau potable en Somalie.
Bernard Challendes aka le complotiste râleur, convaincu que le corps arbitral contrôle la banque Rotschild, a infiltré la franc-maçonnerie, et les parlements de toutes les puissances militaires mondiales, dans le but de dominer la Super League, comme aucun despote ne l’avait fait auparavant.
Yannick Paratte aka je commence à me faire vieux
Christophe Cerf aka je cherche les meilleures tournures de phrases possible qui virent au ridicule aka je parle de challenge League et de Hockey durant Bayern – Barça
Pascale Blattner aka je connais rien au football, du coup je répète ce que les autres disent.
Bref, voilà qui est dit.
Signé : un chrétien qui vous veut du bien.
"
Ok, dites-moi ce que vous en pensez. Des trucs à rajouter? Je ne suis que moyennement satisfait de m réponse, alors n'hésitez pas à me redonner d'autres idées.
Il y a juste le "bande-mou" que je pense enlever. Il me semble un peu trop insultant.
Corrigez aussi les fautes de dactylo si vous en voyez.
Honnêtement, j'adore et je n'ai pas vu d'erreurs d'orthographes. Je vais relire.
J'en ai déjà corrigé une certain nombre depuis que j'ai posté le précédent message, mais balancez quand même.
Je pourrais rajouter pour Paratte : Yannick Paratte aka je commence à me faire vieux. Je le suspecte déjà d'incontinence.
putain c'est exactement ce que j'imaginais dans la forme GG
Le livre de chevet
Stéphane Henchoz
2ème paragraphe: journaleux, analyse de mon être
3eme p.: une subtilité sans égal
4eme p.: je mettrais majuscule à Sport Dimanche
Christophe Cerf: possibleS; Challenge; ...Barça.
Challendes = Challandes aussi. Je pense que le bande-mou tu peux laisser, ça passe encore
Barça? je ne comprends pas où est la faute Ronasson. Sinon merci pour les corrections.
Sinon, vous ne trouvez pas que dans le deuxième paragraphe, j'ouvre un peu beaucoup de parenthèse? Ca alourdit le texte non? Je pensais enlever celle où j'admets mon arrogance.
Je trouve que tu devrais quand même relever qu'il y a parfois des bons consultants pour rattrapper le coup (en fait ça les enfonce même un peu plus).
Tu devrais aussi fustiger le manque d'engouement général flagrant, qui nous fait activer la touche silence de la télécommande au profit de la radio, où là on découvre de vrais commentateurs de football pas plus loin que dans les radios locales.
Et les remercier quand même (enfin plutôt leurs patrons) pour leur offre étoffée en matière de football. On a de la chance de voire tous ces matchs gratuitement.
Barça tu avais juste oublié le point à la fin de la phrase
Si j'intègre des compliments, je me dois de le féliciter pour le ton acerbe de sa réponse.
Non le second paragraphe est bien comme ça.
Petit hs : http://www.cartonrouge.ch/actualite/football-fiction-le-grand-jour-est-arrive/
Ok, ça donne ça. Les modifications sont aux derniers paragraphes :
Mes mails sont drôles et vous m'invitez à réitérer mon initiative. À votre guise. En tant que chrétien invétéré, le bien-être de mon prochain, aussi mécréant soit-il - ma main à couper que vous êtes un laïcard de plus dans le milieu du journalisme - a toujours été le vecteur de ma conduite vertueuse et samaritaine. C'est pourquoi vous répondre me procure une joie immense, en espérant noyer les studios de la RTS dans un torrent lacrymal de rires inaltérables.
A l'origine de mes réjouissances, se trouve une autre cause que celle énoncée ci-dessus. En effet, le portrait que vous esquissez de moi avec brio sur la base de seulement quelques lignes est non seulement dans le vrai ( aucune ironie là dedans, je reconnais être d'une arrogance crasse) mais il indique également très bien que j'ai dû toucher une corde sensible - probablement votre petit ego de journaleux presque aussi démesuré que le mien - tant vous avez pris soin de vous livrez à une analyse de mon être avec minutie et parcimonie. J’espère, pingre que je suis (l'une de mes rares qualités que vous n'avez pas relevées), du plus profond de moi-même, que vos honoraires de psychanalystes du dimanche sont abordables.
Et finalement, je décèle dans votre réponse à notre échange épistolaire, les mêmes lacunes dans le raisonnement logique que chez vos petits camarades du journalisme sportif à la RTS. Ou alors vous êtes simplement passé maître dans l’exercice de l’éristique dialectique, tant vous simplifiez mon propos, lui faisant dire ce qu’il n’a jamais dit par une ironie d’une subtilité sans égal. Eric Revillard disait à propos de cette dernière : « L'ironie est d'une laideur morale repoussante, elle est une forme de lâcheté qui se donne pour subtile ». Toutefois, à votre plus grand malheur, le petit manuel de défense contre les sophistes enragés que Schopenhauer a eu la générosité de nous transmettre, n’est autre que mon livre de chevet. Et croyez-moi, j’ai inscrit votre nom à l’encre de Chine sur toutes les pages de cet ouvrage, pour ne jamais oublier l’affront ignoble et satanique que vous fîtes à la rigueur intellectuelle aristotélicienne.
Car toute la perversion de votre réponse se trouve dans sa prétention à démonter mon discours et démontrer l’authenticité factuelle du vôtre, et cela en seulement 4 lignes. Le passage de votre mail où votre ego s’élève au sommet de ce qu’il croit être le promontoire d’une grande victoire, en me rappelant le résultat de la procédure de recours à la commission de discipline, n’est en aucun cas une contradiction de ma révolte initiale.
Pour rappeler ce qui vous était reproché, à vous et votre équipe, voici un récapitulatif succinct :
1) Vos consultants ont nié un principe fondamental de base en accusant l’intégrité morale de l’arbitre, qui est la présomption d’innocence. Mon problème n’était pas tant de savoir si le carton rouge était mérité ou pas, mais de poser l’innocence de l’arbitre comme un état de fait, amovible uniquement par la convocation de preuves suffisantes. La délibération de la commission de discipline statue d’une erreur de l’arbitre et non d’une omission du principe de neutralité. Donc vous êtes dans le faux, en croyant me contredire par l’invocation d’un jugement qui ne s’oppose pas à mes dires.
2) La sélection de vos intervenant lors du soir du match et dans Sport Dimanche, nie le principe de représentation plurielle des opinions. Nous avons entendu le même son de cloche sortant de toutes les bouches. Pourquoi ne pas s’être penché sur l’avis du principal intéressé, l’arbitre M. Hänni, ou un autre, en mesure de prendre sa défense.
3) La finalité objective de cette action incluant Stocker et Chakhsi aurait dû déboucher sur une exclusion des deux joueurs. Stocker pour les raisons que l’on sait, Chakhsi pour son tacle sur Stocker, qui n’a pas été sanctionné mais qui est d’une évidence rare. Inutile de brandir la commission de discipline comme la réponse à cela, puisque, de par son fonctionnement, elle ne revient pas sur ce genre de décision.
Autrement dit, là où vos consultants voyaient un arbitrage à deux vitesses en faveur de Bâle sur le seul échantillon de ce match, je vois plutôt (toujours sur le seul échantillon de ce match), un Bâle à qui l’on a oublié d’accorder un deuxième penalty évident après une faute sur Stocker en première mi-temps, puis qui a vu gracier un joueur adverse qui méritait pourtant une expulsion suite à un tacle fautif et dangereux.
Bref, comme vous le releviez si bien vous-même dans votre réponse, vos manquements sont considérables, et je me fais une joie de les souligner.
Au passage, je vais me permettre de passer en revue les quelques intervenants de votre équipe, qui ont un don particulier pour se rendre (cochez la réponse à choix) antipathique/énervant/inutile/étrange.
Stéphane Henchoz aka monsieur Jacques Santini je parle avec le débit d’un robinet d’eau potable en Somalie.
Bernard Challandes aka le complotiste râleur, convaincu que le corps arbitral contrôle la banque Rotschild, a infiltré la franc-maçonnerie, et les parlements de toutes les puissances militaires mondiales, dans le but de dominer la Super League, comme aucun despote ne l’avait fait auparavant.
Yannick Paratte aka je commence à me faire vieux
Christophe Cerf aka je cherche les meilleures tournures de phrases possibles qui virent au ridicule aka je parle de Challenge League et de hockey durant Bayern – Barça.
Pascale Blattner aka je connais rien au football, du coup je répète ce que les autres disent.
Bref, voilà qui est dit. Je me dois tout de même de relever qu’en opposition, j’apprécie beaucoup le travail d’autres salariés ou consultants de l’équipe sport, notamment Débonnaire, Pascal Droz, Claude Ryf, Comisetti et quelques autres. Je trouve simplement dommage que les matchs soient trop souvent plus audibles en coupant les commentaires. « Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi. » Je vous félicite également pour le ton acerbe et politiquement incorrect de votre mail, qui ajoute une touche d’air frais dans le paysage des réponses coincée du cul que je reçois habituellement.
Signé : un chrétien qui vous veut du bien.
Ca peut durer longtemps ces histoires