Tu devrais écrire une fic Enerxy, ça pourrait être drôle à lire ^^

Sweet!

Un up sauvage réréapparait!

Si vous vous faites chier entre deux chapitres, lisez ma fic :D :

https://www.jeuxvideo.com/forums/1-19348-878873-1-0-1-0-fic-l-aura-sanglante.htm

• lance une masterball*

Je up cette magnifique fic !

La suite est bientôt là.

Oh oui ! :bave

Je suis d'accord avec mon VDD.

vivement la suite !

Chapitre 12: Une inspection minutieuse - partie 2.

Nous marchâmes durant quelques minutes, suivant tout d'abord un sentier qui ne tarda pas à disparaitre purement et simplement, nous laissant progresser à travers une végétation particulièrement danse.

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-On a un itinéraire particulier ou...? Commença le capitaine Phillida.
-Pas vraiment non...On fait juste un tour des environs...Confia le vigile.
-Ces marécages sont grands...Fit remarquer Eraldil. Ils s'étendant sur des kilomètres, et si on doit les fouiller de fond en comble...
-Juste un petit tour...

Nous marchâmes ainsi durant de longues minutes, le Nordique perdant visiblement son sang froid et ses moyens au fur et à mesure que nous nous enfoncions dans les marais.
Pourtant, il n'y avait absolument rien ici...A croire que le vigile craignait quelque chose que nous ne pouvions comprendre nous même...
-Bon, j'en ai marre ! Donnez moi la carte ! Lança soudain le capitaine Phillida en me dépassant et en accostant le Nordique. On s'y prend mal ! On ne fait qu'avancer à l'aveuglette, sans aucun point fixe !
-Mais...
-Il n'y a pas de mais ! On va commencer par ces ruines, là, ici ! Commenta l'officier tout en désignant un repère sur la carte. Ensuite, on se dirigera vers ici, puis ici, et ensuite...

L'Impérial donna ainsi ses directives tout en continuant la marche, alors que je m'arrêtais brièvement prêt d'une étendue d'eau, étonnée de voir de la glace se former ici malgré la fraicheur ambiante...
La région était-elle donc soumise à de fréquents changements de température ? Était-ce pour cela qu'une bonne couche de verglas s'était constituée au bord des étangs ?

Une étrange brume s'installa soudain dans les environs, à une vitesse telle qu'elle me piégea par surprise avant même que je ne pense à reprendre ma marche.

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Effectivement, le temps ici était particulièrement changeant.
J'entrepris donc de quitter immédiatement ma contemplation, et de rattraper les quelques mètres qui s'étaient creusés entre moi et le groupe, m'attendant à apercevoir de nouveau un vigile et un officier Impérial en plein débat quand à la marche à suivre.

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Personne...

Personne ?!

-Euh...Hohé ! Vous êtes ou ?! Lançai-je alors à voix haute, espérant naturellement entendre la réponse dans la foulée.

Rien...
Pas le moindre bruit, le moindre souffle...L'occasion pour moi de remarquer que si le vent et le bourdonnement des insectes m'avaient accompagné jusqu'ici, il n'y avait désormais plus qu'un silence total, mortel, comme si la nature elle même s'était arrêtée de fonctionner l'espace de quelques instants...

Mais où étaient donc passés mes compagnons ? Ils étaient juste là, quelques mètres devant moi...Ils ne pouvaient s'être volatilisés ainsi...

Non, probablement que si je marchais dans la direction qu'ils avaient pris quelques instants plus tôt, je les distinguerais au loin, et pourrais les rattraper sans même qu'ils ne se soient aperçus de mon absence...
J'entrepris donc de me remettre immédiatement en route, longeant le petit lac devant lequel je m'étais arrêtée en vue de suivre l'itinéraire supposé.

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Je marchai ainsi durant prêt d'un kilomètres, interloquée de ne rattraper personne et de n'apercevoir âme qui vive dans les environs.
D'ailleurs, peut-être était-ce ma peur grandissante qui me donnait cette impression, ou encore la panique qui m'envahissait au fur et à mesure que je progressais dans ces marais sans y apercevoir personne, toujours est-il que je crus entendre des frottements à plusieurs reprises, un peu comme si l'on trainait quelque chose sur le sol, sans toutefois parvenir à localiser l'origine et la distance de ce bruit...

Probablement le bourdonnement incessant de mes oreilles, gênées par ce silence d’outre-tombe et affectées par l'étrange angoisse qui me gagnait peu à peu, car il n'y avait vraiment personne dans les environs...

Non, en vérité, j'étais seule, et complètement perdue...

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-Euh...Hum...Pom pom pom...Chantonnai-je à voix basse, essayant tant bien que mal de chasser cette frayeur irrationnelle qui me gagnait peu à peu, un peu comme ces enfants en bas âge qui craignaient le noir parce qu'ils ne le connaissaient tout simplement pas...

Et c'était un peu le cas en ce moment en fond de compte...
Naturellement, ces marais étaient plus que probablement déserts, et je n'avais en théorie rien à y craindre...Pourtant, le silence et l’absence totale de vie me rendaient vraiment mal à l'aise, et si je n'avais pour l'instant pas eus le moindre soucis, j'étais déjà intimement convaincue qu'il y avait définitivement quelque chose d'anormal ici...

Mais quoi ? Car telle était la question...
Quelle était donc cette chose, ce détail, ce maillon manquant, celui que je ne parvenais pas à comprendre, et qui m'inculquait pourtant cette peur, titillant ainsi mon instinct de survie le plus élémentaire ?
Ce n'était ni la brume, ni le silence en tout cas, car je les connaissais bien, et n'avais rien à craindre d'eux.
Mais alors quoi ?

Je m'arrêtai soudain, mon coeur battant la chamade dans ce silence assourdissant, apercevant enfin au détour d'un bosquet quelque chose que j'aurais en réalité préféré ne jamais voir...

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Une cabane...
Une simple cabane, mais qui contrastait d'une manière franchement dérangeante avec le milieu environnant...
A croire que cette petite maison avait été posée là, au milieu de nul part, dans un but bien précis, et ce n'était certainement pas les abondantes traces de sang tachant la porte d'entrée qui allaient me faire penser le contraire...

Je fus bientôt prise d'un violent regain de frayeur, mes oreilles bourdonnant avec force alors que la cabane sanglante s'imposait à mon regard, mes propres yeux étant désormais incapables de s'en détacher.
D'ailleurs, ce n'était plus mon coeur qui battait ainsi avec fougue, mais celui de la maisonnette elle même, un peu comme si ses murs et son toit vivaient, respiraient, et m'appelaient doucement, presque imperceptiblement...
-Par ici...

Je sursautai soudain, arrachée de ma contemplation morbide par cette voix étrange, incapable de dire si elle venait de mon esprit dérangé, ou si quelqu'un l'avait bel et bien prononcé.

Étais-je vraiment seule ici ? Y avait-t-il quelqu'un d'autre dans les environs ?

Je reculai doucement de quelques pas, effrayée, et à moitié tétanisée...
Je n'aurais jamais dû m'aventurer aussi loin, c'était stupide, complètement stupide. J'aurais dû revenir en arrière une fois décrochée du groupe, je n'aurais jamais dû m'enfoncer là dedans toute seule...
Il fallait absolument que je quitte cet endroit, maintenant, tout de suite.

Je me mis alors à courir, à courir vite, fuyant cette cabane mortelle dans une course effrénée, peu soucieuse de retrouver mes compagnons désormais.
Tout ce que j'avais à faire, c'était courir, loin, très loin, et mettre le plus de distance possible entre cet amas de bois et moi.

Je ne savais pas pourquoi, et une part de raison en moi semblait même se moquer ouvertement du reste de ma conscience effrayée, toujours est-il que je courus ainsi durant de longues minutes, fuyant l'inconnue à travers des marais sans vie, tous les sens en alerte.

Je ne m'arrêtai que bien plus tard, après avoir mis au moins deux ou trois kilomètres de distance à l'étrange maisonnette, et entrepris alors de reprendre mon souffle au bord d'un étang, ressemblant hélas à tous ceux que j'avais déjà vu et qui composaient cette région infernale...

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J'en profitai également pour reprendre mes esprits, respirant avec force l'air humide des marais histoire de chasser cette frayeur irrationnelle de mon cerveau.
D'ailleurs, le peu de recul que me permettaient déjà ces quelques minutes de calme me firent presque instantanément regretter cette fuite ridicule...
Après tout, il n'y avait pas âme qui vive là bas, et je ne craignais absolument rien...
Je m'étais simplement laissée abuser par des sentiments puérils et immatures, rien de plus...

Au fond, je ne risquais rien ici, et il me suffirait d'ailleurs de marcher tout droit durant quelques kilomètres pour retomber sur une route ou un petit patelin, d'où je pourrais alors reprendre ma route...

Du moins si j'avais une route, car si l'hypothèse d'une éventuelle fuite me traversait tout naturellement l'esprit, je n'avais finalement aucun endroit où aller, aucun chez moi, et serais par ailleurs bien vite retrouvée si jamais les Impériaux décidaient de me donner la chasse...

Bah, à quoi bon de toute façon...
Je n'avais qu'à regagner le bastion des vigiles...C'était la ma nouvelle maison désormais...

Un étrange craquement se fit bientôt entendre au dessus de ma tête, et avant même que je ne songe à lever les yeux vers le sommet de l'arbre en dessous duquel je me trouvais, une branche se rompit soudain dans un bruit fracassant, entrainant avec elle quelque chose qui me fit aussitôt pousser un cri de terreur, rabattant dans la foulée toute la peur que j'avais mis tant de mal à évacuer.

Je restai donc là, à moitié écroulée sur le sol et au bord de l'arrêt cardiaque, les oreilles bourdonnant furieusement tout en observant sans trop le comprendre ce qu'avait laissé tomber la branche rompue.

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Un cadavre...
-Merde...Me murmurai-je à moi même, la main contre la poitrine et le souffle court, dévisageant le corps inerte de ce qui semblait être un homme d'âge moyen.

Oh bien sur, je n'étais pas tout à fait étrangère à la violence, et avais eus de nombreuses occasions de côtoyer les assassinats et autres règlements de compte durant toute mon existence...
Pourtant, je n'avais jamais été très à l'aise avec la mort. Peut-être le prolongement de cette peur d'enfant irrationnelle qui sait...
Quoi qu'il en soit, la vue de ce corps ne m'inspirait pas beaucoup...
-Nilvyn ?! Nilvyn tu es là ?! Lança soudain une voix familière dans mon dos, avant que ne débarque enfin le capitaine Phillida lui même, la mine inquiète.

L'Impérial s'interrompit soudain en apercevant le cadavre flotter dans l'eau, et après quelques secondes de silence, entreprit de gagner le bord du petit étang pour récupérer le corps alors que Eraldil et le vigile Nordique arrivaient à leur tour.
-Ah ! Te voilà enfin ! On t'a cherché partout ! Lança la Bosmer, elle aussi inquiète. Et puis on t'a entendu crier ! Tout va bien ?!
-Euh...Oui oui ça va...J'étais simplement été surprise...

Je me relevai bientôt, aidée par ma compagne alors que le vigile ne me prêtait quand à lui aucune attention, trop captivé par le repêchage du cadavre.
-Ben merde alors...Commenta l'officier tout en retournant le corps sans vie sur le dos après l'avoir ramené sur la rive.
-Quoi ? Qu'est-ce qu'il a ? Vous voyez quelque chose ?
-Regardez, on lui a arraché le coeur...

Un silence pesant s'installa aussitôt sur le groupe, chacun observant avec effarement l'homme décédé.
-Mais...Comment...Je veux dire...C'est étrange non ? Commença Eraldil.
-Ça ne ressemble ni à la méthode d'un prédateur habituel, ni à celle d'un humain quel qu'il soit en tout cas...Confia Martin Phillida tout en auscultant le trou béant formé dans la poitrine de la victime. Et je peux vous dire que j'en ai vu des meurtriers...
-Un Lycan ? Questionnai-je.
-Les Lycans ne font pas ça...Confia le vigile d'une voix chevrotante. Ni les vampires, ni les animaux sauvages, ni les monstres que j'ai l’habitude de rencontrer d'ailleurs...
-Un Daedra alors ?
-Les Daedras conservent le corps tout entier, ils ne se contentent pas simplement du coeur...

Je crus bientôt percevoir de nouveaux frottements, les mêmes que précédemment en fait, à croire que quelqu'un rodait bel et bien ici, trainant quelque chose derrière lui...

Pourtant, ce que je crus tout d'abord comme étant le pur fruit de mon imagination se révéla visiblement être un son bien réel, à en juger les mines concentrées de Eraldil et du capitaine Phillida, de même que le visage atterré du vigile.
-Qu'est-ce que...Commença l'Impérial en tendant l'oreille.
-Ah ! Vous l'entendez aussi ?! Lançai-je, soulagée mais également effrayée de voir que je n'étais pas la seule à percevoir des étranges frottements.
-Le vent ? Proposa la Bosmer.
-Il n'y a pas de vent. Coupa le capitaine, implacable. Par ailleurs, ça vient du sol...On est en train de trainer quelque chose...Vous entendez ?
-Mais d'où ça vient ?! Il n'y a personne ! Enchaina Eraldil en jetant des regards frénétiques tout autour de nous.

Et effectivement, il n'y avait pas âme qui vive aux alentours...L'endroit était inlassablement et définitivement désert...
-Rentrons. Lança enfin le vigile.
-Pardon ?! Rétorqua l'Impérial. Mais c'est peut-être important ! Peut-être que quelqu'un est en train de se faire trainer par un prédateur ! On devrait aller voir, ça parait tout proche !
-Non, il faut rentrer ! Pesta soudain le Nordique d'une voix beaucoup plus forte et assurée cette fois-ci.

Un nouveau silence s'installa, alors que les frottements, toujours aussi nets, mais dont l'origine demeurait inconnue et indécelable malgré leur insistance, continuaient à se faire entendre.

Le vigile jeta lui aussi un bref regard dans les environs, inquiet, et visiblement au courant de quelque chose dont nous ignorions tout.
-Il faut repartir, maintenant. Nous n'aurions jamais dû venir ici...Conclut-il enfin.

Argh !!
Tu laisses durer le suspens !

Génial ce chapitre

moi aussi j'ai jamais aimé me balader dans les marais de Morthal.
Cette ambiance lugubre et toutes les araignées qui y trainent en te surprennent toujours au pire moment

Tu est un génie ! C'est juste génial !

Intervention de la CN?

Excellent, j'ai hâte de lire la suite.

Suite ?

Ca faisait longtemps que tu n'avais pas fait de chapitre du même genre que ceux du souterrain...