Oulah, j'attends avec impatience la rencontre d'Ephron et du Serpent. Ça promet un affrontement titanesque. En tout cas super chapitre
Dragon Terminale S spé Physique
Oh purée quelle baston ça sera
Ephron se chie dessus face à Roderick, mais vaincrait le serpent seul ???
Ça m'étonnerait...
Sinon bon travail peil.
Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que tout le monde sous-estime la puissance d'Ephron, y compris moi hâte de le voir à son top niveau
Sweet?
Ah merde j'ay pas vu + Je suis ton lecteur caché, mais plus maintenant!
Faut pas oublier qu'Ephron n'avait rien a gagné à affronter quelqu'un comme Roderick. Jusqu'ici on l'a surtout vu buté des types lambdas ou plutôt faible. Pour la Flèche Blanche et ses copains c'est autre chose, s'il parvenait à gagner ce ne serait pas sans perte, peu importe ce qu'est Ephron.
Par contre, je me demande ce que ça va donner face au Serpent. Ça promet !
Tu vends du rêve Peil !
J'pense pas que le Serpent, principal antagoniste, perde un duel face à un personnage secondaire comme Ephron.
Moi perso,je voie juste pas du tout le Serpent perdre
Il ne perdra pas, ou du moins il ne mourra pas. Mais l'affrontement promets d'être plus spectaculaire que face à Lilianne
Sa promet d'être extrême
Chapitre 83 :
Dire que l’ambiance au sein de l’équipe s’était considérablement refroidie était un euphémisme. L’atmosphère était si lourde qu’elle semblait peser littéralement sur les épaules de chacun. Quant aux paroles échangées, elles se résumaient à « On va par-là », « On fait halte ici » ou « Faites attention, le sol est glissant ».
Jenna, le visage fermé, marchait en tête. Elle n’avait plus dit un mot depuis la violente dispute que tous avaient eus après avoir échappés à l’Arbre Ayazambë.
Sandre s’en souvenait encore dans les moindres détails. Il était resté évanoui peu de temps. Edwin avait même été stupéfait de le voir se réveiller aussi rapidement. Ils avaient continués leur route ensemble. En sortant de la jungle, Edwin et lui avaient été accueillis par les visages soulagés et heureux de leurs compagnons. Jusqu’à ce qu’Adam demande où était Zimo.
S’en était suivi une explication brève et confuse.
Quand Edwin avait expliqué le choix de Zimo, les réactions avaient été différentes pour chacun.
Adam, sombre et silencieux, avait hoché la tête. Roderick avait posé la main sur l’épaule de Sandre d’un air solennel. Jenna, elle, avait fondue en larmes, avant de se précipiter vers Edwin.
-Espèce d’enfoiré ! avait-elle hurlé en frappant violemment son torse. Qu’est-ce qui t’as pris de le laisser là-bas à la merci de cet arbre monstrueux ?!
Roderick avait tenté de retenir la jeune Nordique mais elle s’était dégagée avec brutalité et avait attrapé le mage par le col. Edwin n’avait pas réagis.
-Tu crois vraiment qu’il va survivre à ça ?! avait crié Jenna. Vous l’avez tué ! Tu l’as tué !
Edwin avait doucement inspiré, puis lâché, presque comme un murmure :
-Il était blessé. Il nous aurait ralentit.
C’était la goutte qui avait fait déborder le vase. Jenna avait écarquillé les yeux, comme si elle ne savait pas comme réagir à cette phrase brutale. Il y avait eu un instant de flottement. Puis, telle une furie, la Nordique s’était jetée sur le mage en lui serrant la gorge entre ses doigts.
Elle l’avait plaqué au sol et avait commencé à lui asséner des coups de poings. Edwin n’avait même pas essayé de se défendre. Il avait simplement fermé les yeux et serré les dents.
-Je vais te tuer ! Je vais te tuer, Edwin ! avait hurlé Jenna.
Tout en disant cela, les larmes coulaient sur ses joues. Adam et Roderick avaient dû se mettre à deux pour la faire s’arrêter. Sandre s’était simplement assis en tailleurs sur le sol et avait fixé ses mains.
Ces doigts renfermaient tant de force en eux… On pouvait y voir des cales, formées par le maniement constant et éreintant de la chaîne et de la faucille. Des mains de guerriers. Mais à quoi servaient de telles mains si l’on ne pouvait même pas protéger ceux qu’on aimait avec ?
Calme, Sandre avait essayé de faire le point. Zimo s’était sacrifié. Il n’y avait aucun moyen qu’il ait pu survivre. C’était la seule chance qu’avaient Edwin et Sandre pour s’en tirer. Zimo avait préféré mourir seul plutôt que d’emporter ses compagnons avec lui.
C’était un choix sensé que Zimo avait fait avec une lucidité totale. Cela aurait été une insulte à son encontre que de s’en faire pour lui et le retenir. En lui jetant un sort de sommeil, Edwin avait pris la meilleure décision.
Les cris de Jenna s’étaient tus à mesure que Roderick l’emportait à l’écart pour la raisonner. Adam s’était approché de Sandre.
-Ça va aller, mon garçon ?
-Ça va, avait répondu Sandre d’un air serein. Ça va.
Adam avait bien entendu deviné que c’était complètement faux. Mais il n’avait pas insisté. Edwin, derrière, s’était relevé, le nez en sang et un œil gonflé. Il avait rapidement appliqué à ses hématomes un sort de soin.
L’équipe s’était remise en route vers le camp pour confirmer leur réussite à l’épreuve. Puis, ils étaient tous allés dormir. Jenna, roulée en boule, avait prononcé le nom de Zimo dans son sommeil. Une dizaine de fois.
Adam s’était allongé et avait longtemps contemplé le ciel étoilé d’un air indéchiffrable avant de s’endormir. Edwin, prétextant prendre le premier tour de garde, était parti un peu à l’écart. Sandre l’avait rejoint.
Etonné, il avait trouvé le mage assis sur un rocher, la tête entre les mains.
Il s’était placé à ses côtés. Edwin avait relevé les yeux vers lui. Un air glacial était figé sur son visage.
-Qu’est-ce que tu veux ? avait-il demandé, agressif.
-Rien. Je ne trouvais pas le sommeil.
-Compte les moutons.
-Ça ne m’aidera pas beaucoup.
-Moi non plus.
Edwin avait souris.
-Malgré les soins que je me suis appliqué, mon nez me fait toujours mal. Elle frappe forte.
Il avait fait un signe de la tête vers Jenna, endormie, un peu plus loin. Sandre avait hoché la tête, le même air glacial qu’Edwin sur le visage.
-Tu prends la mort de ton ami plutôt bien, remarqua le mage.
-Rien ne nous dit qu’il est mort.
-Hé, hé, hé… C’est ça.
-Il sera mort en héros.
-Une manière comme une autre de voir les choses.
-J’essaie de rationnaliser. Je n’y arrive pas. Il n’y a qu’en me disant ça que je parviens à garder la tête froide.
-C’est bien, Sandre. Garder la tête froide, c’est ça le secret. Si j’ai bien appris une chose dans ma vie, c’est que le premier à flancher mentalement sera le perdant, dans n’importe quelle situation.
Sandre secoua la tête.
-Où as-tu appris ça ?
-Je l’ai lu. Dans un livre qu’Anor a écrit, il y a longtemps. Un traité sur la guerre psychologique.
Edwin avait ricané.
-Sacré Anor. J’ai beau le haïr, j’ai toujours suivi ses enseignements avec la plus grande assiduité.
-C’est comme ça que tu fais pour rester froid en toutes circonstances ? avait dit Sandre. Tu te mets à la place de ce type et ça te permets de te sentir mieux.
-Ne me mets pas dans le même sac que toi, avait répondu Edwin sèchement. Je ne suis pas comme toi ou comme cette pleurnicharde, là-bas. Mon destin est de devenir le plus grand mage que cette planète ait portée, je te l’ai déjà dit. Perdre mon temps à m’apitoyer sur la mort d’un « ami » ? Ridicule. Zimo était courageux. Il a fait ce qu’il fallait. Je le respecte pour cela mais ça s’arrête là. Sur un champ de bataille, on ne se lamente pas sur le sort des faibles. La gloire revient aux vainqueurs et l’oubli aux vaincus. C’est comme ça que fonctionne le monde.
Sandre sourit à son tour.
-Voir ta vie entière comme un champ de bataille, ça te ressembles bien.
-Oui. C’est comme ça qu’Anor voyait sa vie, alors je la vois ainsi également.
-Vraiment ?
Edwin avait baissé les yeux, plongeant son visage dans l’ombre.
-Je me fiche de ce que tu penses de moi, avait murmuré Edwin. Je suis la voie que je me suis tracé. Je ne peux pas en dévier. Tu peux croire ce que tu veux.
-Ce que je crois, avait dit lentement Sandre, c’est que tous tes beaux discours sur la force, le vainqueur et le vaincu, tout ça n’est qu’un mensonge derrière lequel tu te caches. Tu n’es pas Anor et tu ne le seras jamais.
-Ha, ha, c’est ce que tu crois ?
-Oui. Et je crois que la voie que tu suis est méprisable.
-Tu as peut-être raison. Mais qu’y puis-je faire ?
-Pas grand-chose, je le crains.
Le mage avait fait un geste distrait dans la direction de Sandre, comme pour chasser un moustique.
-Tu m’as fait perdre mon temps, encore une fois. Quelle discussion inutile… Va te coucher. Roderick a dit que demain, nous nous lèverons à l’aube.
Sandre avait fixé Edwin un moment, puis s’était détourné. Derrière lui, il avait cru entendre un son. Il ne sut jamais dire si c’était le bruit du vent ou la voix d’Edwin lui lançant un « Désolé ».
Le jeune homme se dirigea vers le camp et alla s’allonger au sol. Il ferma les yeux.
Rationnaliser. Garder la tête froide. Sandre aurait bien voulu être assez fort pour ça. Malheureusement, il ne l’était pas.
Il essuya ses yeux humides et tâcha de s’endormir. Sans s’en rendre compte, il commença à pleurer.
Le lendemain, ils s’étaient remis en marche, dans un silence de mort. Sandre avait scruté le visage du mage. Il n’y avait lu qu’une indifférence totale et la froideur dure à laquelle il avait habitué ses compagnons. Sandre se demanda si ce qu’il avait entendu la veille était vraiment réel. Sans doute un simple rêve.
Un jour. Deux jours. Trois jours.
Les paysages défilaient, monotones et mornes. Des jungles touffues, puis des forêts plus éparses, puis une vaste plaine couverte d’herbe drue… Puis arriva le moment où le sol devint rocailleux et sec. Et où la végétation se fit de plus en plus rare.
Un aéronef passa en vrombissant au-dessus de l’équipe, loin dans le ciel.
-Nous entrons dans la région des monts de la Queue de Dragon, lança Roderick.
-Des monts ? fit Adam. Le terrain a l’air bien plat.
-Les montagnes se dressent plus au Sud et au Nord. Nous ne risquons pas d’en voir.
-La septième épreuve est encore loin ?
-Non. Nous l’atteindrons dans quelques heures.
La septième épreuve, pensa Sandre. Mine de rien, ils s’approchaient lentement mais sûrement de la fin de la course. Ce qui lui avait paru être jadis un objectif flou et infranchissable auquel on pouvait seulement rêver se faisait de plus en plus net à mesure qu’ils avançaient.
Il était encore un peu tôt pour se voir à Sentinelle, mais… le jeune homme se surprit à réfléchir au vœu qu’il ferait en passant la ligne d’arrivée.
La vision de Zimo, Jenna et lui franchissant les portes de Sentinelle côte-à-côte lui revint en tête. Avec un sourire triste, il effaça mentalement l’image du Khajiit de cette fresque imaginaire. Une boule se forma dans sa gorge.
Non, il n’allait pas se remettre à pleurer. Ce qu’il fallait désormais, c’était aller de l’avant.
-Comment s’appelle l’épreuve ? s’enquit Adam en essuyant son front.
-Le Chemin des Assoiffés, répondit Roderick.
Raedyn Levenni s’étira. A ses côtés, Darios était occupé à uriner contre un arbre.
-Putain de forêt, grogna le Rougegarde. Et putain d’Arbre Ayazambë de mes couilles !
-Inutile de s’énerver, le tempéra le Dunmer.
-Ça fait une putain de demi-journée qu’on fouille chaque putain d’centimètre carré de ce putain d’endroit et on n’a même pas aperçus une seule putain d’racine de l’arbre qu’on cherche !
-Nous sommes sans doute dernier, alors un peu plus de retard ou un peu moins… Dis-toi que chaque participant ayant passé cette épreuve a eu les nerfs mis à rude épreuve. Alors tais-toi.
-Putain d’arbre ! lança Darios en prenant un plaisir évident à arroser le tronc de celui-ci sur lequel il pissait. Moi, j’te l’dis, Raedyn, dès qu’on met notre putain d’main sur cet arbre, j’te le débite en putains de rondins et j’m’en sers pour chauffer mon putain de cul !
Raedyn soupira et tourna la tête vers son compagnon.
-Et moi je te « putain » de te dis de te taire sinon je vais fermer ta « putain » de gueule manuellement à la bonne vieille « putain » de méthode qu’on m’a appris dans la « putain » de Légion : Un coup de pied dans les « putains » de couilles. Des « putains » de résultats efficaces.
Darios cessa d’uriner, secoua son engin avant de le ranger lentement dans son pantalon, et jeta un regard stupéfait à Raedyn.
-Je ne te savais pas si vulgaire, mon ami. Tu ne m’as pas habitué à ce genre de langage.
-C’est toi qui déteint sur moi, répondit Raedyn en se détournant.
-Moi je sais pourquoi tu es si détendu. Tu n’as aucune intention de terminer la course. T’en as rien à carrer de cette Grande Marche. Ce qui t’intéresses, c’est la Flèche Blanche. Mais moi, j’veux la remporter c’te course ! J’veux la première place ! J’ai encore toutes mes perles à mon collier, et ça m’donnera un sérieux avantage sur tous les autres quand j’arriverais à Sentinelle, mais ça sers à que dalle si on reste en queue de peloton jusqu’à la fin !
Raedyn haussa les épaules.
-Qu’est-ce que tu veux que je te dises ? C’est toi qui as pris la décision de me sauver et de veiller sur moi, dans une grotte, pendant plusieurs jours.
-Non, non, non, c’est pas moi qui ais pris cette décision. C’est le Chevaucheur Sombre qui m’y a poussé !
-Le Chevaucheur Sombre…
Le Dunmer secoua la tête, las.
-Je t’ai répété cent fois que ce n’était qu’une histoire idiote. Tu es juste plus sensible que tu en as l’air et tu ne voulais pas me laisser mourir.
-Je me serais allègrement torché avec ton cadavre si ce connard en armure ne m’avait pas menacé de me buter si je ne t’aidais pas à t’en sortir ! répliqua Darios en crachant au sol.
Soudain, les fourrés se déchirèrent. Darios fit volte-face, la main sur sa hache, et Raedyn se mit en garde. Mais celui qui apparut n’avait pas l’air d’un ennemi. Du moins, il avait l’air beaucoup trop faible pour être une quelconque menace.
C’était un Khajiit. Un jeune, sans doute. Son pelage noir était ébouriffé et on pouvait y voir de multiples plaies ouvertes et sanguinolentes. Il haletait et agrippait un de ses bras. Entre ses dents était coincée un poignard, sûrement le sien.
Ses vêtements étaient en lambeaux.
Quand il vit Raedyn et Darios, il s’arrêta et son regard passa de l’un à l’autre. Il avait l’air paniqué et épuisé. A la limite de l’évanouissement.
Puis, ses yeux se stoppèrent sur le Dunmer. Il ouvrit la bouche et sa dague alla tomber à ses pieds.
-T… Toi ? balbutia le Khajiit.
Raedyn fronça les sourcils. Darios renifla sèchement.
-Tu l’connais ? lança-t-il à Raedyn.
-Pas le moins du monde, répondit le général. Eh, jeune homme, qu’est-ce qui t’es arrivé ? Tu es… un participant de la course ?
-Je… Je… J…
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Comme si rester conscient une seconde de plus était impossible pour lui et qu’il avait déjà dépassé ses limites physiques et morales, le Khajiit bascula en arrière, les yeux fermés, et s’étala dans la boue.
Il resta là, inerte.
Un silence s’installa. Darios et Raedyn se regardèrent, furtivement. Faire le mort pouvait très bien être une tactique pour les pousser à baisser leur garde et se jeter sur eux quand ils feraient mine de s’approcher. Mais le jeune Khajiit faisait peine à voir.
Raedyn ne pensait pas qu’il soit possible de simuler un tel état. Dans l’immédiat, son instinct lui disait qu’il n’y avait pas de danger.
Il fit un pas, puis un autre. Ne voyant pas le Khajiit remuer, ne serait-ce qu’un doigt, il finit par s’agenouiller à ses côtés. Darios le rejoignit, sa main n’ayant pas quitté le manche de sa hache. Il était évident que si le Khajiit faisait le moindre mouvement, la lame du Rougegarde irait lui fendre le crâne dans la demi-seconde.
Mais il n’avait pas l’air de pouvoir se réveiller de sitôt.
-Eh ben, fit Darios en levant les yeux au ciel, on dirait que j’suis abonné aux types mourants.
Raedyn se pencha au-dessus du Khajiit et l’examina. Il respirait toujours, mais très faiblement. Il ne tarderait pas à décéder. Ses vêtements déchiquetés étaient imbibés d’un liquide poisseux… De la sève ? A l’odeur, ça y ressemblait.
Il donnait l’impression de n’avoir pas dormi depuis plusieurs jours. Voire de n’avoir fait que courir pendant ce temps. Comme pour échapper à quelque chose.
Le Dunmer écarta l’un des pans de la cape du Khajiit et découvrit un collier de perles, accroché au revers. C’était donc un participant de la Grande Marche.
Darios siffla, impressionné.
-Dis donc, ce n’est pas n’importe qui ce p’tit gars. Il a encore ses dix perles lui-aussi ! Qui a pu malmener à ce point un type de son envergure ?
-Je n’en sais rien. Je me le demande. Je ne crois pas que ce soit d’autres participants qui lui ont fait ça. Regarde ces traces. Il a été comme… fouetté. Par un fouet, ou des branchages. Ou des ronces. Certaines sont récentes, d’autre un peu plus anciennes.
-Tu veux dire qu’il se fait agresser continuellement depuis un ou deux jours ?
-Je n’en sais rien, je te dis.
Le Rougegarde se gratta la tête.
-Bon, qu’est-ce qu’on fait de lui ? J’peux abréger ses souffrances rapidement et proprement.
-Ça semble la meilleure chose à faire. L’abandonner ici comme ça équivaut à le tuer de toutes façons. Mais de manière bien moins douce. Alors autant que ce soit r… Attends.
Darios avait déjà décroché sa hache de sa ceinture. Il stoppa son geste et afficha un regard perplexe.
-Y’a un problème ?
-Son visage… Il me dit quelque chose.
-J’croyais que tu ne le connaissais pas.
-Je le croyais aussi. Laisse-moi réfléchir.
Raedyn plissa les yeux et scruta le Khajiit qui gisait face à lui. Ces traits, ils les avaient déjà vus. Et quelque chose lui disait que c’était quelqu’un d’important pour lui. Mais où et quand l’avait-il rencontré ?
Soudain, les souvenirs lui revinrent et il sut qui était ce jeune Khajiit. Il ne l’avait pas rencontré qu’une fois mais deux.
La première fois avait été au début de la course, avant même la première épreuve, dans un champ enneigé, lorsque lui et son compagnon, un Bréton, étaient poursuivis par une meute de chien que Raedyn et ses hommes avaient éliminés.
La seconde fois… C’était dans les marais. Ce Khajiit accompagnait la Flèche Blanche, son ami Bréton ainsi qu’Edwin Kingsming. Ces trois derniers s’étaient enfuis dès que Raedyn, Achim, Stephen et Sulen avaient surgis pour attaquer Roderick Lustwick.
Oui, ce Khajiit était un compagnon de la Flèche Blanche.
Sans qu’il ne parvienne à se contrôler, un sourire se dessina doucement sur les lèvres de Raedyn. Pas forcément un sourire cruel mais… un sourire satisfait. Comme si, après autant de difficultés et de souffrance, la chance finissait par tourner pour lui.
Comme si ses prières avaient enfin été entendues par quelqu’un.
-Euh… Tu vas bien ? s’enquit Darios.
-Oh, oui… Je vais parfaitement bien.
Il se releva.
-On l’emmène avec nous. Dans un endroit calme où on pourra lui apporter des soins.
-Hein ? T’es devenu fou ? Y’a deux secondes, t’étais d’accord pour le zigouiller. Donc tu le connais !
-Effectivement, je le connais.
-Qui c’est ?
Raedyn reporta son attention sur le Khajiit.
-Il s’appelle Zimo.
Pas très fier de ce chapitre. Il ne se passe pas grand-chose et je trouve qu'il est écrit de façon un peu maladroite Mais bon, il me fallait une transition avant les prochains gros évènements intenses qui vont arriver, alors soyez indulgents
Ouais mais après des chapitres monstrueusement mouvementés, c'est obligé d'avoir un chapitre de transition
-Eh ben, fit Darios en levant les yeux au ciel, on dirait que j’suis abonné aux types mourants.
sinon j'ai bien ris à cette réplique
mon vdd à tout dis ou presque, merci Peil et vivement la suite
Suite de taré putain
Cette fic est géniale, vraiment. Du même type que "La Flèche Blanche". J'adore. Vraiment.
Toutes mes félicitations Peil, et ô rage, ô désespoir ( ), je vais devoir attendre le prochain chapitre
En tout cas, bravo pour cette fic incroyable
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-1000017-834366-1-0-1-0-deban-peil.htm#message_834366
Mais wtf ce ban débile Peil
je te plains moi aussi j'ai été ban sans motif aujourd'hui
( c'est moi Ori-smer )
Zimo qui est vivant